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Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥

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Aaron T. Ryans
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MessageSujet: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyMar 21 Jan - 17:27



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Je roulais tranquillement. J'avais (encore) emprunté une voiture à une âme peu suspicieuse. La couleur de mes yeux aidait beaucoup pour ce genre de mensonges. J'étais allé jusqu'à Tucson. Le genre de ville à éviter, grouillante d'âmes en tout genre, et pas toute bien intentionnées. Il n'était pas rare de croiser un Traqueur. C'était bien la raison pour laquelle je fuyais ce genre d'endroits. Mais ce n'était pas simplement pour me promener. J'étais allé chercher une amie, qui était maintenant assise du côté passager. Effy. Je reportai mon attention sur la route afin de rester concentrée et de ne pas me perdre dans des pensées décrivant la magnificence de son corps et les différentes facettes de son caractère, que j'aimais toutes. Aaron boudait toujours, il ne m'avait pas adressé la parole depuis un sacré moment maintenant. Mais je sentais son mécontentement dans mon esprit. Il n'acceptait pas que j'aime une autre personne que Lilith, que nos sentiments ne soient pas synchronisés. Mais c'était là tout le problème d'un hôte résistant, les sentiments ne sont alors pas synchronisés du tout et ça donne des effets inattendus. Il m'envoya soudainement une série d'extraits de souvenirs où il embrassait sa belle (à lui. Pas à moi), dans des tenues parfois... Presque absentes. Je marmonnai quelques mots pour remettre mon hôte à ma place. Je savais qu'en lui disant ça, j'aurais la paix pour encore une bonne heure, à propos du mécontentement. Il ne le manifestera plus comme ça du moins.
"Aaron, la ferme. Il y a de grandes chances pour qu'elle soit morte, arrête d'espérer."
Je soupirai. Il était vraiment invivable. Non. Absolument invivable. Et contrairement à un colocataire, je ne pouvais pas le mettre dehors si ça devenait du grand n'importe quoi. Non. C'était impossible. Il ne voulait pas accepter mes sentiments. Il est vrai que je ressentais quelque chose pour Lil', une sorte d'attirance, mais rien de plus. Et ce peu était déjà très influencé par mon hôte. Sans lui, je pense que ce serait resté à une simple curiosité. Nous arrivions dans la forêt, que j'avais choisi pour son calme relatif et pour la discrétion que le couvert des arbres nous apportait. J'avançai dans celle-ci avec le véhicule, de façon à ce qu'un hélico des Traqueurs ne puisse nous repérer.
"Voilà. Là au moins, nous n'aurons aucun ennui."
Je regardais la blonde, un léger sourire aux lèvres. J'attrapai une mèche de ses cheveux et me mis à jouer avec, sans lui faire mal. Ce geste m'était familier, je le faisais souvent. Ca obligeait à une certaine proximité et dénotait une grande confiance et une grande intimité de la situation. Mon coeur battait la chamade et j'espérais secrètement qu'elle ne l'entende pas. Oui, j'étais follement amoureux. De toute manière, la première chose que je lui avais dit était une phrase de drague bancale et toute faite qui ne fonctionnait absolument pas avec les âme, le classique "T'as de beaux yeux, tu sais." Mais elle l'avait bien pris. Il me semblait même qu'elle était entrée dans mon jeu et nous sommes restés de bons amis. Comme Jonah et moi, son hôte n'avait pas disparu lorsqu'elle avait été insérée, mais à l'inverse de nous, elle s'entendait à merveille avec celui-ci.

Contre toute attente, j'étais gêné par cette entrevue seul à seule. Je ne savais pas vraiment comment engager la discussions. Ou plutôt les. Une qui était prévue et une autre sur laquelle je m'étais tu et avait tenté de ne rien laisser paraître, pour lui faire... La surprise. Je comptais le lui dire. Lui avouer mes sentiments. Lui ouvrir mon coeur. Si je voulais tant qu'elle rejoigne mon groupe -c'était la discussion dite première-, c'était parce ue j'avais peur de la savoir en danger, à déambuler dans la nature. Les souvenirs d'Aaron m'avaient comme qui dirait effrayés. Je la savais capable de se défendre, mais sa pensée réveillait en moi des instincts de protecteur, certainement liés aux fameuses pulsions particulières et dangereuses de cette race qu'est l'homme. Lorsqu'Aaron avait appris la disparition de Lilith, j'avais senti son mal-être jusqu'au plus profond de moi-même. Je ne tenais pas à ce qu'il m'arrive la même chose.
Si tu l'aimes, alors prends soin d'elle et sois heureux. Soyez le pour moi, qui ne puis certainement plus l'être. Joue pas au con avec ta fierté, comme je l'ai fait.
C'étaient les premiers mots de mon hôte depuis plusieurs semaines. Il avait raison. J'étais content : il s'était fait une raison, s'était calmé et avait compris. Il allait même jusqu'à me donner des conseils.
"T'sais, on en a déjà vaguement discuté, mais plus j'y pense, et plus je me dis que ce serait une bonne idée que tu rejoignes notre groupe. T'y serais plus en sécurité. Et t'en fais pas pour les gens qui pourraient te faire du mal. J'les mettrai tous au tapis. Personne n'a le droit de te toucher."
J'ai pas dit ça, si ? Oh non, je crains, je suis un boulet. Je suis mal si elle me pose une question en particulier.
Si elle te demande pourquoi, tu lui dis la vérité. Tu lui mens pas, parce que sinon, tu la mérites pas. C'est peut-être ta seule chance, le seul moment où tu pourras lui avouer tes sentiments. Laisses pas passer l'occasion, où tu t'en mordras les doigts, bro'.
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Effy O'hara
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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyMar 21 Jan - 20:43


 ❝Because I adore you so❞
feat. sexy Ronron ♥



Le paysage défilait sous mon regard fasciné, hypnotisé par les diverses couleurs qu'abordaient les reliefs qui apparaissaient à mon regard. Aussi bien les teintes des plaines arides, que celles des quelques arbres qui s'y baladaient. Chacune des couleurs explosait dans mon champ de vision, au plus grand bonheur de mon esprit qui se perdait aux confins de ces beautés. Plus les mètres s'écoulaient, plus mon cœur se desserrait. La tension s'apaisait, un calme apparent planant sur mon cœur qui jouait les cascadeurs lorsque j'osais m'aventurer dans des villes grouillant de ces âmes d'une bonté infinie. L'effroi d'être contrainte à quitter mon hôte me saisissait dès que je glissais le moindre pied en territoire ennemi. Les miens étaient ainsi devenus mes adversaires. La haine que ressentait Effy se déversait dans chacune de mes pensées, aussi, je me laissais prendre par ce tourbillon de fureur, et j'adoptais sa vision de la vie. Elle m’influençait involontairement, et je le remarquais dès mes premiers jours sur Terre. Au fond de mon être, cela ne me dérangeait en rien. J'étais toujours maître de mes émotions, de mes sentiments. Impossible de m'enlever ma conscience si ce n'est la raison de ce risque que j'avais encouru ce soir même. Pour ces mêmes émotions, que moi, l'âme ressentait vis-à-vis de cette créature, j'avais affronté ma plus grande peur en pénétrant dans la ville de Tucson afin de le rejoindre. Et à présent, il était à mes côtés. Au volant de cette voiture volé, ses yeux ne quittant pas la route face à lui. Je me sentais en parfaite sécurité lorsqu'il se trouvait si près de moi. Il s'agissait de la seule et unique âme en qui j'avais osé déposer ma confiance. Dès l'instant où je l'avais aperçu, cette étrange émotion avait envahi chaque parcelle de mon être, me condamnant à ressentir un amour infini envers cette seule personne. Oui, le Monde des chants se trouvaient être bien fades face à de telles découvertes. J'explorais l'inconnu. Tout en cette terre m'était inconnu, à commencer par les durs rudiments de l'amour. Et mon hôte avait beau se démener dans mon esprit pour m'empêcher de commettre la terrible erreur de tomber dans les filets de l'amour, je ne parvenais pas à l'éviter. Agissant de mon propre arbitre, je m'étais volontairement enfoncé dans cet abysse sombre que je savais semé d'embûches. Les souvenirs que mon hôte me balançait à la figure me le prouvaient bien. Cette émotion dans laquelle je m'abandonnais ne lui avait causé uniquement du mal. Et pourtant, je me trouvais dans cette voiture. À ses côtés. Prête à affronter les pires effrois de l'humaine en qui je demeurais. Et bien que je ne sache pas vraiment si le sujet de mes tourments se préoccupait de cette même façon de mon cas, je me laissais croire que oui. Un simple oui qui se glissait dans mon esprit et m'emplissait d'un bonheur éternel. Peu m'importait s'il s'agissait d'une simple et dure illusion, je prenais le risque. C'était la vie. Des risques et des risques chaque jour, encore et encore. Mais, je me sentais prête à les prendre. Tous autant qu'ils étaient. Et Aaron confirma mon idée lorsqu'il laissa sa main s'enrouler autour de l'une de mes mèches blondes, provoquant un déluge de frissons en chaque parcelle de mon être. Je ne laissais pourtant rien transparaître, véritable actrice dans l'âme. Un simple sourire, et mon regard retourna vers les profonds mystères du paysage qui me permettaient d'atténuer cette folle envie de sauter sur lui. Une vaste forêt remplaçait à présent ces déserts arides, tandis que la voix du sujet de mes rêves m'assurait que nous serions en sécurités en ces bois obscurs. Aucun traqueur en vue, aucun humain. Une paix absolue. Plus le véhicule pénétrait dans la forêt et plus mon cœur tambourinait dans ma poitrine, d'une vive puissance. J'entendais mon hôte qui poussait des soupirs exaspérés, dépassés par les émotions qui parcouraient en ce même instant mon être tout entier. Je souriais intérieurement face à sa réaction, sachant pertinemment qu'elle était la mieux placée pour comprendre ce que je vivais en cet instant. Elle l'avait vécu, elle l'avait perdu. Et pourtant, il me semble que j'aperçois au loin cet amour qu'elle apportait à sa famille. Un amour dissimulé au plus profond de son esprit, mais bien présent, brillant faiblement au loin. J'aperçois et je reconnais cette chaleur familière. Lorsque le moteur s'arrêta, mon cœur rata un battement. Je ne savais pourquoi, mais j'attendais beaucoup de cette soirée. J'attendais trop. Je laissais mon visage se tourner vers le sien, vers ce magnifique regard effectuant des exploits avec mon cœur.

Erk, j'ai bien envie de vomir là. Trop de romantisme dans l'air pour moi, j'me casses.

Je riais intérieurement, sachant pertinemment que sa présence ne pouvait simplement pas s'effacer totalement. Elle pouvait diminuer l'intensité, mais au grand jamais la faire disparaître. Fort heureusement. Je ne souhaitais pas la perdre, elle comptait bien plus à mes yeux que n'importe qui en cette terre. À l'égale d'Aaron. Il tourna ses yeux vers moi. Je tournais les miens vers lui. Un océan de sensations diverse se ruèrent à toute vitesse vers moi. Je ne pouvais simplement pas les esquiver, elles me frappèrent de pleins fouets. Je ne disais mot, le laissant prendre la parole.

"T'sais, on en a déjà vaguement discuté, mais plus j'y pense, et plus je me dis que ce serait une bonne idée que tu rejoignes notre groupe. T'y serais plus en sécurité. Et t'en fais pas pour les gens qui pourraient te faire du mal. J'les mettrai tous au tapis. Personne n'a le droit de te toucher."

Intérieurement, je fulminais de joie. Une joie que je laissais exploser par un simple sourire. Un sourire radieux dont lui seul avait droit. Je pensais à rejoindre son groupe. Mais, j'avais peur de tant de choses. Des hostilités qui paraissaient à mes yeux bien plus imposantes que celles que j’affrontais chaque jour dans la nature. Et pourtant, j'étais prête à y faire face. Ces seuls mots qui avaient dévalés de sa bouche étaient parvenus à apaiser cet effroi. Je savais qu'il serait toujours là pour balayer les hostilités d'un revers de la main, jouant à merveille le rôle d'ange gardien. Bien que je sache me défendre par moi-même de la simple force de mes poings, avec lui, je me sentais doublement en sécurité. Insaisissable. J'aimais la façon qu'il a de prononcer cette dernière phrase. Personne n'a le droit de te toucher. J'en goûtais la saveur encore et encore, avant de me lancer dans la fosse aux crocodiles.

" Merci. Merci d'être là pour moi. " je dis simplement.

Je n'entrais pas dans la complexité, je fis simple. J'évitais d'être complexe, je fus toujours directe et je fis tout mon possible pour ne jamais gaspiller de la salive inutilement. J'évitais soigneusement de répondre à cette envie qu'il laissa entendre. Je devais encore y réfléchir. Je ne prenais jamais les décisions à la légères et bien que les circonstances soient exceptionnelles, ce n'était pas aujourd'hui que j'allais changer cette habitude. Je lui offris cependant un magnifique sourire, et je ne le quittais pas du regard. J'étais comme hypnotisé par ces yeux d'une beauté hors des normes.

Oh chiotte... c'est catégorique, je vais vomir.
Je riais une nouvelle fois face à sa remarque. Elle se trouvait être si douée pour dissimuler ces émotions. Bien plus que moi, mais l'expérience y était. Je ne disais mot. Je ne savais que dire. Pour la première fois, j'hésitais à m'abandonner à mon impulsivité. Je pourrais tout avouer, là, tout de suite. Mais j'éprouvais une telle peur. Oui, moi, j'avais peur. Ce fut dur à avouer, mais j’assumais cet unique fait. J'assumais le fait que j'étais littéralement et indéniablement tombée amoureuse de lui.
@Eques sur Never-Utopia


Dernière édition par Effy O'hara le Mer 22 Jan - 16:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyMer 22 Jan - 11:19



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Je rêve ou il m'a appelé bro' ? Nan, j'dois rêver, halluciner. Ca doit être dû à la présence si proche d'Effy. Ca doit court-circuiter mon cerveau, me faire penser à l'envers. Me faire croire en de nouvelles choses. Me faire espérer. Car c'est ce qu'elle fait. Elle me donne de l'espoir. De l'amour. Elle me fait croire en l'être humain. Elle me fait découvrir toutes les magnifiques choses dont ils sont capables. Les sentiments et les émotions qui enflamment nos êtres. Elle m'avait fait découvrir les mérites de la vue. Sans ce sens, je n'aurais jamais pu voir observer et me délecter de l'esthétique du corps de son hôte. Ces courbes voluptueuses. Elle m'avait appris que l'odorat ne permettait pas que de sentir le sang au sol, celui des victimes de cette guerre secrète. Le délicat parfum que dégageait sa peau avait le don de combler mes narines de notes différentes. Elle m'avait prouvé que l'ouïe ne se résumait pas à l'entente des cris de rage ou de douleur, mais aussi à l'écoute des paroles que la blonde pouvait dire, ds chansons qui passaient dans les bars qui rythmaient notre vie et augmentaient l'intensité des pulsions et des sentiments humains. Elle m'avait démontré que le toucher n'était pas vain. Elle m'avait appris à me délecter de la peau douce que j'effleurai lorsque je caressais sa joue, ou lorsque je jouais avec une mèche de ses cheveux blonds.
" Merci. Merci d'être là pour moi.
Je serais toujours là pour toi. Je te le promets
Je caressais doucement sa joue. Sa peau était douce, sans aucun défaut. Cette perfection m'arracha un doux frisson. C'était une sensation étrange, mais pas désagréable. Au contraire. Ce fourmillement qui traversait mon échine était semblable à celui qui parcourait mon coeur quand elle me souriait comme elle le faisait maintenant. Un sourire brillant, chaleureux, que je ne l'avais jamais vue donner à personne d'autre qu'à moi. Ce sourire qui illuminait son visage de cette lumière qui ressemblait à de la joie. J'aimais tant la voir sourire. Surtout si c'était pour moi. J'avais l'impression que j'arrivais à la rendre presque heureuse. Je me entais comme...
Privilégié ? Mais bordel ! Ca fait une heure que je tente de te le faire comprendre ! Depuis avant, je me tue à te dire qu'elle t'aime aussi ! Et me réponds pas que je peux âs en être sûr. Pourquoi elle aurait accepté d'aller à Tucson, sinon ? Hein ? Alors que tu sais pertinemment bien qu'elle ne supporte pas les villes, comme toi, parce qu'elle a peur de devoir quitter son hôte ! Pourquoi elle t'aurait suivie ? Pourquoi elle te sourit comme ça ? Mais t'es idiot ou tu le fais exprès ? Sors de ton monde et revient chez nous, chez les humains ! Moi je peux te le dire, c'est pas la première fille que je vois qui est amoureuse ! Et me réponds pas non plus que ça ne se voit pas ! Pas sur son visage, mais dans ses réactions... Dans ses yeux. Regarde là dans les yeux mon grand et dis-le lui. Tu verras bien.
Ouah... Je pensais pas qu'il en soprtirait autant d'un coup. En fait c'était pas son mécontentement vis à vis d'Effy qu'il me montrait, mais pour moi et ma stupidité, ma lenteur et ma si faible compréhension. Tous ces baisers étaient alors pour me donner des exemples me faire acquérir une technique ? Non, je ne préfère même pas y penser et faire comme cela viendra. Mais il avait raison sur un point. Il était temps que les masques tombent et que la vérité se dévoile. J'avais de nombreuses chances de me prendre un... Râteau. Mais tant pis, je devais me lancer. Je sentais le rouge me monter aux joues rien qu'au fait de penser à ce que j'allais dire. La regarder dans les yeux... Oh non, j'en étais incapable. C'était bien trop difficile d'être un humain. Par tous les dieux que la Terre a pu inventer...Je pris une grande inspiration, essayant de me rassurer en me disant qu'Aaron pourrait me souffler les mots manquant. J'avais imaginé cette scène tant de fois...
"Effy... Il faut que je t'avoues quelque chose."
Comment on fait pour respirer ? Je sais plus. J'ai oublié. En fait j'y prends pas vraiment gare. Je me plonge dans les si beaux yeux d'Effy. Je m'y noie. Mais c'est un suicide. Je suis volontaire. Si je dois mourir, alors je veux que ce soit en regardant ses iris argentés. Je voudrais que ces deux lunes remplace celle qui luit maintenant dans les cieux. Je voudrais que cette peau rosée soit mon aube, ces lèvres qui semblent si douce celles qui viendront se poser sur mon front lorsque je dépérirai. Je voudrais que ce soit à cette main que je glisse une bague en faisant le serment de lé chérir et de la protéger à jamais.
"Il faut que tu saches que si je veux que personne ne te fasse du mal, c'est parce que si tu venais à souffrir, j'en souffrirais le double. La simple vue de te voir peinée me déchire le coeur. L'idée de te savoir en danger ou loin de moi met tous mes sens en alerte. Tu monopolises mes pensées. En contrepartie, grâce à toi, j'ai découvert un des sentiments humains les plus forts : l'amour. Oui. Je t'aime Effy."
C'est bien. C'est un bon début. Maintenant tu dois lui expliquer aussi poétiquement que tu viens de le faire que c'est elle, que c'est l'âme que tu aimes. Il ne faut pas qu'elle se méprenne sur la concernée par tes sentiments.
"Mais c'est toi, l'âme, que j'aime. Je t'apprécie beaucoup Effy, mais c'est la minuscule pelote de laine, insérée dans ce corps humain, juste là -j'effleurai du bout des doigts la base de sa nuque, là où les guérisseurs faisaient l'incision qui nous permettait de prendre possession du corps-que j'aime tant et qui parvient à me faire découvrir tant de sensations insoupçonnées. Je ne voudrais pas trop m'avancer, t'effrayer, ou quoi que ce soit. C'est pour cela que je te demanderai tout d'abord si ces sentiments sont réciproques. Je ne me vexerai pas si ce n'était pas le cas. Je saurais me tenir à ma place, et ne plus m'imposer ainsi."
Non. Je disparaîtrai juste de ta vie, pour ne plus jamais avoir à te dire cela. Pour ne plus jamais avoir à dire toutes ces choses que je pensais, mais qui une fois dites me semblaient si idiotes et si vaines. Je ne te mérite pas Effy. Tu es bien trop parfaite pour un garçon comme moi. Mais je t'aime et de ce sentiment, je ne puis me défaire.
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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyMer 22 Jan - 18:19


 ❝Because I adore you so❞
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Cette émotion qui décuplait en moi m'effrayait au plus haut point, inondant chacune de mes pensées, ne me quittant pas une seule seconde. Un sentiment si imposant, encombrant, et causant de telles douleurs. Un ouragan de souffrances et de peurs, et pourtant, il m'était impossible de m'en détacher, de m'en défaire. À présent, aimer était toute ma vie. Aimer cette seule et unique personne face à moi. Aimer cette frêle âme dont la lueur détonait de son regard noisette. Hypnotisé par ses iris argentés, je ne pouvais diversifier mes pensées qui tournaient toutes autour de ce seul point m’obsédant jour et nuit depuis que je l'avais rencontré. Je ne rencontra jamais personne qui provoqua pareil déluge d'émotions en mon être avant lui. Une émotion si puissante, devenant une drogue à laquelle je devenais dépendante. La pire des drogues. Une drogue causant euphorie et bonheur, mais d'une telle puissance, que la souffrance et la douleur s'entremêlent inévitablement dans ce tourbillon de vifs sentiments qui naquirent en moi, évoluant au fil des heures. M'imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde sans lui me tue à petit feu. Cette image qui hante mes nuits se fait plus nette, à mon plus grand désespoir. À présent que je suis prise dans les filets de l'amour, enchaîné à mon sort, je ne peux simplement pas m'imaginer sans cette émotion éveillant mon cœur. Elle fait partie de moi, la détacher reviendrait à m'arracher ce cœur. Le fait même d'y penser m'effraie. Une seconde hantise qui vient s'ajouter à la peur de perdre mon hôte. Un hôte qui semble prêt à s'endormir d'une seconde à l'autre. Elle ne remarque pas que mes yeux sont rivés sur sa présence, que je me glisse entre ces pensées. Elle me croit perdue dans les miennes, entre quelques fantasmes sur l'amour et ses miracles. Un coup de traître me dirait vous. Mais, je ne fais que lui rendre la pareille. Elle qui s'insinue continuellement dans mon esprit afin d'en découvrir plus sur ce que je trame. Elle sait tout de moi, je sais tout d'elle. Aussi, les mots qui défilent dans son esprit, je me les imagine mentalement, j'en connais les ondulations pour les avoir entendus tant de fois...

L'amour, l'amour... quand tu nous tiens. C'est si fade, si faux. Et dire que ma chère sœur tombe dans le panneau de cette magistrale arnaque dont la vie nous fait part. Elle n'est pas même capable de m'écouter, de suivre la voix de la raison... Oui, moi, une voix, de la raison. Pour une fois que mes intentions sont louables ! Elle pourrait m'écouter ne serait-ce qu'une seule fois. Mais, non, elle tombe dans le piège. Elle suit mon digne exemple. Que je la blâme. Elle vient de commettre la pire erreur de sa vie, et elle ne se rend même pas compte. Et merde, écoutes moi bordel ! Lâche l'affaire. Une bonne fois pour toutes.

Je la regarde, je la considère et je ressens cette détresse qui la saisit à l'idée que je puisse un jour connaître le même sort qu'elle. Mais, j'ai confiance. J'ai confiance en la personne que j'aime. J'ai confiance en mes sentiments. Pourquoi toujours sombrer dans le pessimisme, alors que la joie et le bonheur nous ouvrent les portes ? Peu importe que ces dernières émotions soient éphémères, je veux bien y croire ne serait-ce qu'un seul instant. J'ai foi en Aaron. Et quand bien même je ne connaisse pas la vérité sur ses émotions, j'y crois. J'espère. J'ai peur. Je suis amoureuse. Tant de verbes qui s'alignent. Tant de verbes aux sonorités diverses, et aux sens différents. Tant de verbes qui occupent mes pensées, qui m'obsèdent. L'amour engendre tant de conflit, mais j'y crois. J'ose espérer. Est-ce mal ? Je suis perdue. Moi qui croyais m'être forgé un caractère digne d'un humain, je remarque cette faiblesse qui m'anime. Le doute et l'effroi. Je veux m'en débarrasser à jamais. Mais, je suis paralysé, elles me retiennent prisonnières. Tant de questions qui s'éparpillent, et mon hôte qui n'arrange pas l'affaire. Des hauts et des bas. De véritables montagnes russes au sein de mes pensées. Un sentiment d'insécurité qui m’oppresse, malgré la chaleur réconfortante du beau brun. Dans le fond, je suis terrifié à l'idée de subir les foudres de l'amour. Je tremble de toute part. Je suis si fragile, malgré les apparences. Une jeune âme en doute. Je voudrai ne plus rien ressentir. Là, maintenant. Mais, je me ravise lorsque je l'entends. Lorsque j'entends ces paroles qui s’échappent avec délicatesse et innocence de sa bouche.

" Je serais toujours là pour toi. Je te le promets "

J'en savoure le sens. Ces paroles emplies d'un sens certain qui résonne encore et encore à mes oreilles. Je sens sa main qui se dépose avec une délicatesse non feinte sur ma joue, et je tremble de toute part. Sa main semble tracer des rivières de laves sur mes joues, mon corps est inondé de toutes parts et j'aime cela. Je ne peux plus m'en passer. Moi qui jouais aux dures et aux rebelles, je suis tombé dans la fosse au romantisme. Et à présent, impossible de m'en sortir. Je ne le veux pas. Et que je le veuille ou non, je n'en serais pas capable. Je suis prisonnière de ses iris argentés face à moi. Je n'en montre rien. Je parviens à conserver un minimum de dignité. Et si effectivement, je suis dans l'erreur, autant de ne pas tenter le diable. Mon courage est tombé à l'eau, et je me contente de sourire face à sa remarque. J'aimerais lui répondre qu'il en est de même de mon côté, mais je n'y parviens pas. Ma bouche ne peut pas prononcer ces simples mots. Je suis obnubilée, prise au piège. Impossible de bouger ne serait-ce que ma main. De cligner des cils. Je me demande un instant si je respire, mais au loin, dans un autre monde, j'entends les battements irréguliers de ce cœur qui s'éparpille sous les jets de feux que provoque sa main sur ma joue. Je parviens simplement à sourire. Rien de plus, rien de moins. Je souris et je me déteste mentalement pour être si faible. Toute ma franchise m'a quitté. Je devrais le lui dire ce que je ressens, là, maintenant. C'est si simple. Trois mots. 7 lettres. Et je serais libre. J'aurais libéré mon cœur de ce secret. Mais, j'ai si peur que ces mots ne soient réciproques. Je m'effondrerais de toute mon âme. Et mon hôte serait forcé de ramasser chacun des morceaux de mon pauvre cœur effondré.

Ne dis pas n'importe quoi, Ef'. Eh, ressaisis-toi. Tu n'es pas faible, tu es simplement prise au piège de l'amour. Personne n'y résiste. Je sais que c'est nouveau pour toi, mais tu dois t'y faire. Prendre une décision. Assumer cette émotion ou tourner-les talons et rendre les armes. Je te conseillerais cette seconde option, mais...

Aaron la coupe dans son discours, et je me focalise alors sur ses lèvres qui remuent. Je les aperçois, mais elles me paraissent si loin. Pourtant, je saisis le sens de ses paroles qui parviennent faiblement à mes tympans.

"Effy... Il faut que je t'avoues quelque chose."

Je tourne mes yeux vers lui, empli d'espoir. J'ai peur qu'il ne me dise les mots qui briseront mon cœur. J'ai peur de tant de mots qui auront une chance de sortir de sa bouche. J'ai peur de ce que ces mots pourront me faire subir. Pourtant, j'espère le mieux. Effy se tait dans mon esprit. Elle attend, tout comme moi. Dans le fond, je sais que ce que je vis en ce moment la préoccupe bien plus qu'elle ne le laisse paraître. Je la connais mieux que quiconque. Et je suis bien la seule. Je me perds dans ses yeux, j'attends avec inquiétude les mots qui résonneront dans le néant de la forêt. Deviendra-t-elle sujet de cauchemar ou sujet de rêves ? Le moment fatidique approche. Je fais face, la tête haute. Je ne cille pas, et j'attends le jugement dernier. Je ressens une profonde détresse qui étreint le cœur d'Aaron, et je me demande ce qu'il va m'avouer. J'inspire, j'expire. Et je laisse ses paroles parvenir peu à peu à mon esprit en alerte.

"Il faut que tu saches que si je veux que personne ne te fasse du mal, c'est parce que si tu venais à souffrir, j'en souffrirais le double. La simple vue de te voir peinée me déchire le coeur. L'idée de te savoir en danger ou loin de moi met tous mes sens en alerte. Tu monopolises mes pensées. En contrepartie, grâce à toi, j'ai découvert un des sentiments humains les plus forts : l'amour. Oui. Je t'aime Effy."
Je le regarde. Il me regarde. Et il me semble que je nage dans un rêve. Un doux rêve qui prendra fin d'une seconde à l'autre. Je suis comme vidée, je ne bouge plus, paralysée à ses côtés. Ai-je bien entendu ? Ou est-ce simplement le fruit de mon imagination me jouant quelques vils tours ? Mon hôte ne dit mot. Elle semble tout aussi étonnée que je le suis en cet instant. Je n'y crois pas. Est-ce réel ? Est-ce bien réel ? Je suis perdue, confuse. Je les ai parfaitement entendus. Ces 7 lettres. Et ce nom le succédant. Cette déclaration causant tant de dégâts en moi, effondrant chacune des murailles que je m'étais entêté à dresser autour de mon cœur afin de ne jamais souffrir. Elles s'effondrent une à une. Celles de mon hôte également. Oui, les mots qu'il vient de prononcer lui rappelle tant d'amour perdu. Elle en est toute retournée, tout à mon égale. Mais, ce n'est pas fini. Non, le rêve continue, se perpétue dans le temps et m'enveloppe d'une légèreté sans nom :

"Mais c'est toi, l'âme, que j'aime. Je t'apprécie beaucoup Effy, mais c'est la minuscule pelote de laine, insérée dans ce corps humain, juste là, que j'aime tant et qui parvient à me faire découvrir tant de sensations insoupçonnées. Je ne voudrais pas trop m'avancer, t'effrayer, ou quoi que ce soit. C'est pour cela que je te demanderai tout d'abord si ces sentiments sont réciproques. Je ne me vexerai pas si ce n'était pas le cas. Je saurais me tenir à ma place, et ne plus m'imposer ainsi."

Il effleure ma nuque de son doigt, provoquant de véritables fléaux en mon être qui ne cesse de bouillonner de joie et d'amour. Je n'y crois pas. C'est mon tour. Oui, c'est à mon tour. Je dois répondre. Prendre mon courage à demain et me lancer une bonne fois pour toute dans cet océan de feu. C'est fini, je suis prise au piège. Je l'aime tant. Pourtant, je demeure stoïque. Je crois à un songe. Je devrais m'animer, déclarer à mon tour chacune des émotions parcourant mon être tout entier. Mais, je ne sais comment m'y prendre. Je réalise soudainement le courage dont il a fait preuve, et mon amour ne cesse de décupler. Il augmente, envahi chaque partie de mon corps. Il est en moi. Il est mon univers. Et il semble pétrifié face à moi. Il attend. Et je me rends compte de la torture que je lui fais endurer. Je pourrais tourner les talons, et le laisser, là, tout comme semble le penser mon hôte. Impossible. Jamais je ne ferais une telle chose. Mais, que faire ? Si ce n'est demeurer stoïque face à lui et sa déclaration ? Je ne m'y attendais pas. Je disais me préparer au meilleur, mais au fond je me préparais au pire. C'est à mon tour de jouer, et je ne sais quelle carte tirer de mon paquet...

Bon. Tu ne passes pas par quatre chemins. Tu le prends, et tu l'embrasses. Point. Dépêches-toi avant que je ne change d'avis. Allez, fais ce que tu as à faire et arrêtes de me gonfler avec tes questions existentielles. Tu l'aimes. Il t'aime. Le problème est réglé. Place à l'action, ok ?


Ok. Oui. Je me lance. Enfin. Je ne passe pas par quatre chemin. Je m'échappe de ma paralysie et je me bouge. Je me bouge avant qu'il ne croit le contraire de ma pensée. Mon courage est revenu. Je me sens revivre. Je ne suis plus effrayé. Dans le fond, je n'ai rien à perdre. Aussi, je m'approche de lui en un bond, je dépose avec délicatesse mes deux mains sur ses joues et je l'embrasse. Je l'embrasse d'une telle fougue, je me laisse à aller à notre échange et j'en savoure chaque instant. C'est fait. Il sait. Et je peux à présent le répéter haut et fort.

"Je t'aime..." je murmures entre deux baisers...

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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyJeu 23 Jan - 15:52



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La tension écrasait mon coeur. J'avais peur de sa réponse. Elle semblait paralysée, figée dans le temps. Je m'en voulais ! Je m'en voulais tellement ! J'aurais voulu retourner dans le passé pour réparer cette erreur et m'en tenir à la première discussion. Mais c'était impossible. Le mal était fait, je devais assumer. Je m'attendais à ce qu'elle s'en aille, qu'elle me gifle, qu'elle m'insulte, qu'elle reste silencieuse, encore et encore, qu'elle pleure, qu'elle me tue. Je savais d'ores et déjà que ces deux lunes d'argent ne seraient jamais celles qui illumineraient mon ciel. Les larmes perlèrent à mes yeux et je fis tout mon possible pour les retenir. Mais une, de volonté rebelle certainement, dévala mon visage et fut écrasée par deux mains douces qui se posaient sur mes joues. Tout d'abord, les lèvres d'Effy caressèrent les miennes, mais cela se finit très rapidement en un baiser fougueux. Comme aimantées, comme si c'était leur place naturelle, mais mains se posèrent d'elles-mêmes sur ses hanches. Une fois de plus, la jeune femme m'avait surpris. Elle était passée d'un stoïcisme digne des plus belles statues de marbre à une personnification de la vie-même. Emporté par le même élan, la même vague de désir qu'elle, je répondis à son baiser avidement. Elle n'avait plus besoin de me répondre quoi que ce soit, les gestes parlaient d'eux mêmes. A l'instar de nos esprits, nos corps se répondaient, sans passer par l'intermédiaire des cordes vocales. Effy mit fin (et cela je ne le regrettai pas bien longtemps) à notre échange. J'en profitai pour coller mon front contre le sien et reprendre mon souffle. Des branchies n'avaient pas encore poussé sur mon cou, il fallait encore que j'inspire et expire par le nez et la bouche. Elle se rattrapa en prononçant trois mots. Trois mots minuscules. Assortis d'un sourire. Ce sourire si radieux que je voulais dévorer de baisers. Les sept lettres eurent un énorme impact sur mon être. J'avais l'impression que mon coeur, mon tout petit coeur d'âme avait appris à faire des pirouettes, ou à danser la gigue. Mais je ne laissais presque rien paraître. Je remis une mèche blonde de celle que j'aimais derrière son oreille et en profitai pour susurrer sensuellement quelques mots.
"Mais moi bien plus encore, mon coeur."
Je fis glisser mes lèvres le long de sa jugulaire et y laissais courir des baisers. Mes mains glissèrent sans que je ne m'en rende vraiment compte, vers ses (sublimes) fesses :3 . Je voulais être sien autant que je voulais qu'elle soit mienne. Je lui fis un suçon dans le cou, comme pour montrer mon appartenance. Elle était à moi. Personne, absolument personne, que ce soit de cette Terre ou d'une autre Planète, n'avait le droit de la toucher. Même si c'était dans une intention semblable à la mienne. Désormais mon coeur ne battait que pour Effy. Lilith semblait avoir complètement disparu de mes pensées. Je relève la tête, mais au lieu d'embrasser la blonde, je mordille sa lèvre inférieure.
Avant que vous ne fassiez des gosses (promis là je regarderais pas, je supporte déjà difficilement ça) offre lui la bague. Dans ta poche de droite. Nan, ton autre droite abruti !
Merde ! La bague ! J'avais complètement zappé ! Je m'éloigne légèrement d'elle et fouille dans ma poche gauche puis droite. J'en sortis un anneau en argent. Pour tout ornement, il avait une biche qui semblait courir et qui fixait un point droit devant elle. J'avais le même personnage, sauf qu'il s'agissait d'un cerf qui courait en sens inverse. Mis côte à côte, les deux motifs s'assemblaient parfaitement et semblaient alors se câliner. C'était celui qu'Aaron comptait offrir à Lilith en bague de fiançailles. Mais les Traqueurs les avaient trouvés avant. Il m'avait demandé de la remettre à celle que j'aimerais, pensant que ce serait la brune. Mais non. C'était Effy qui s'était rendue, à mes yeux, encore plus indispensable que l'oxygène. Je lui tendis le bijou, précisant, tout en bredouillant, que je ne la demandais pas en mariage, les joues virant au cramoisi.
"C'était un cadeau d'Aaron, mais il a jamais pu l'offrir à la personne concernée. Alors il m'a dit de le prendre. C'est un gage de bonheur. Il a dit qu'il voulait que je sois heureux, pour lui."
Je glissais la bague à son majeur, puis passai mes bras autour de ses épaules. Je l'enlaçai tendrement. Cette étreinte s'opposait à la fougue de nos baisers passés. J'aimais sentir son corps contre le mien. Ses cheveux, juste sous mon menton, sentaient le citron. Effy réveillait en moi des instinct animaux primordiaux insoupçonnés. Je caressai son dos doucement. Je voulais qu'elle aie autant confiance en moi que j'avais confiance en elle. Je ne pus me retenir et glissai ma main sous son t-shirt, et la déposait dans le creux de son dos.
"A présent, je crois qu'il n'est plus questions que nous soyons séparés, n'est-ce pas ? "
En effet, il me semblait impossible de me réveiller sans elle à mes côtés, sans pouvoir me délecter de ses lèvres, de l'embêter, ou de juste discuter, même si, au vu de nos réactions, cela avait l'air peu réaliste. Sans être heureux de sa simple présence. Vivre loin d'elle me tuerait à petit feu. Rien qu'à cette idée, je la serrais un peu plus contre moi, sans l'étouffer non plus. Je ne voulais pas la perdre. Jamais. Je n'y survivrais pas. J'étais moins nerveux que tout à l'heure. Néanmoins, je ressentais le besoin de lui poser cette unique question, dont la réponse allait de soi, afin d'officialiser notre statut.
"Tu veux sortir avec moi ?"
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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyVen 24 Jan - 19:53


 ❝Because I adore you so❞
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Je viens de signer mon arrêt de mort. Mon bonheur ne tient plus qu'à un fil, un simple fil connecté à une unique personne. Une personne qui changea ma vie du tout au tout. En quelques phrases prononcées, en quelques poignées de courages retrouvés, un amour éternel naissait sur cette terre ravagée et désolée. Hors de ce fléau, hors des atrocités de ce monde, dans une bulle de bonheur qui enveloppait nos deux corps entremêlés, je vivais le plus beau jour de toute mon existence. Jeune âme avide d'expérience, je me suis laissé tenter par les beaux yeux de cet homme enflammant mon corps. Mais, peu m'importe que ce lien nous unissant soit fébrile face aux atrocités de ce monde, je ne pense plus qu'à lui. À la sensation de ces lèvres sur les miennes, à la passion nous dévorant l'un l'autre, à ses mains sur mon dos, à son corps si près du mien, à son cœur battant la chamade en compagnie du mien, à nos deux âmes réunies. Je ne pense plus qu'à lui. Chacune de mes pensées est focalisée sur lui. Il est mon oxygène, celui qui me permet de m'évader des tensions quotidiennes. Nos échanges fougueux perdurent dans le temps, l'un comme l'autre, nous nous perdons en nos baisers. Plus rien ne compte, si ce n'est l'instant présent. Je ne connus jamais pareil bonheur, pareille sensation. Tout est si fade face à cela. Face à cette vague de désir et de plaisir qui déferle en moi. Je veux plus, je veux tout. Je ne veux plus le quitter d'une semelle, il est mien, je suis sienne. Jamais je n'aurais cru rencontrer pareilles expériences sur cette terre dite sauvage. Jamais je n'aurais cru devenir si faible face aux vagues inévitables de l'amour. Mais, un jamais sur cette terre se transforme en l'espace d'une seule seconde. De 7 lettres partagées. D'échanges fougueux devenus réalité. Toute la gêne qui m'emplissait à l'annonce de sa déclaration n'est plus. La peur a disparu. Je suis libre d'aimer à présent. Je suis libre de l'embrasser dans un arrêt à en perdre mon souffle. La vie, c'est cela. Une succession de surprises qui vous tombent dessus au moment le plus inopportun. Je ne veux plus me détacher de lui, si ce n'est pour lui susurrer les 3 mots que j'aimerais prononcer encore et encore. Il colle son front contre le mien, afin de reprendre son souffle que je sens sur mon visage. Un doux souffle léger qui vient caresser les courbes de mon visage à mon plus grand plaisir. Il profita de cet instant d'incertitude pour remettre l'une de mes mèches blondes derrière mon oreille tandis que je le comblais de mon plus beau sourire, et lui d'une magnifique phrase déclaré avec une sensualité sans nom. Mon cœur tambourine d'autant plus vite dans ma poitrine, je me sens si légère, si sûre de moi. Personne ne m'avait prévenu. Personne ne m'avait averti de cette sensation unique. Je ne m'y attendais pas, et à présent, je suis prise au piège. Je ne peux me contenter de le dévorer du regard. Je veux le dévorer de mes mains, de baisers. Il est à moi et ce, jusqu'à mon dernier souffle. Je me battrais pour conserver cet amour. Je me battrais contre le monde entier pour lui. Et bien plus encore lorsqu'il passa ses lèvres, ses douces lèvres le long de ma jugulaire, y laissant courir de multiples baisers provocants en mon être des vagues de chaleur par centaines. Dans un état second, je me laissais aller à ses baisers, fermant les yeux afin de savourer cet instant sans en perdre une seule miette. J'entendais mon cœur qui battait la chamade, je sentais ma peau s'enflammer sous ses lèvres, je voyais à travers mes paupières la douce lumière de l'amour, je ressentais celui qu'il me portait. Je sentis également ses mains glissaient vers mes (sublimes  Cool ) fesses, et je le laissais faire. J'en profitais sans un mot, le laissant marquer son territoire sur ma peau en un plaisir non feint. Avant ce jour, personne n'aurait eu cet immense privilège que de me toucher, véritable lionne, je me débattais pour demeurer en parfaite sécurité, insaisissable. Ce, avant que je ne le rencontre. Avant qu'il ne m'embrasse. Avant qu'il ne me m'offre un suçon au creux de mon cou. Avant que mon cœur ne s'enflamme pour lui et m'interdise de lui tourner le dos. À lui. À cette unique personne qui à présent, m'appartient. Je ne peux tout simplement pas imaginer le quitter. À cette idée, je m'accrochais un peu plus à lui, à son corps sans la moindre imperfection, laissant mon regard se perdre dans les vitres de son âme. Il mordille ma lèvre inférieure, et je ne dis mot. Je le laisse faire. Je plonge mon regard dans le sien, et j'attends. Je vis un rêve, un rêve qui me semblait inaccessible, inexistant. Un rêve qui prend vie au fil des minutes, et qui s'éternise, me prouve à chaque seconde où je suis l'être le plus chanceux en ce monde. Je ne peux détacher mon regard du sien, hypnotisé par ses iris argentés attirant indéniablement mes yeux. De ma main droite, je caresse cette marque qu'il me laissa dans mon cou, afin de vérifier qu'il ne s'agisse pas d'un véritable rêve. D'un rêve s'achevant la fin de mon sommeil. Je le vois se détacher de moi, m'abandonner le temps de quelques instants, provoquant un manque infini en mon pauvre cœur surpassé et épuisé par les derniers événements se succédant les uns après les autres. Il tire de sa poche un objet d'une rare beauté. Une bague. Un anneau en argent abordant une biche. Fasciné, je contemplais l'objet, retenant mon souffle face à pareille beauté. Le temps sembla se figer. Mon cœur s'arrêta. Mais pas le sarcasme de mon cher hôte qui fit irruption entre mes pensées, alors que toute trace de sa présence en mon esprit semblait avoir disparu.

Oh, quel romantisme ! Une petite demande en mariage avant que vous ne soyez séparé par les traqueurs, je vais pleurer, c'est si beau.

Je levais les yeux au ciel à son adresse, me contenant de lui intimer de la fermer une bonne fois pour toutes. Elle semblait dépassée par les événements et dissimulait toute émotion sous ce sarcasme et cette ironie dont elle était maître. Il me tendit le bijou, ses joues virant au cramoisi, le rendant bien plus parfait qu'il ne l'était déjà.

"C'était un cadeau d'Aaron, mais il a jamais pu l'offrir à la personne concernée. Alors il m'a dit de le prendre. C'est un gage de bonheur. Il a dit qu'il voulait que je sois heureux, pour lui."

Des étoiles semblaient danser dans mes yeux. Des étoiles de joies et de bonheur, tandis qu'il passait à mon majeur cette magnifique bague qui signifiait tant pour moi. Je ne pus m'empêcher de la contempler une nouvelle fois. Elle était si belle, rayonnante dans la pénombre de la forêt. Et à présent à mon doigt, au mien. Une vague de fierté s'empare de moi lorsque je songeais au fait qu'il me l'avait offerte. Qu'il ne s'agissait pas là d'une illusion. Que ce conte de fée avait bel et bien lieu en cet unique instant. Passant ses bras autour de mes épaules, je fis de même, afin qu'il ne voit pas cette infime larme de joie glissait le long de ma joue. Une larme si frêle, chargé de tout ce bonheur que je ressentais en cet instant. Une étreinte s'ensuivit. Une douce étreinte que je souhaitais ne jamais voir s'achever. J'aimais sentir son corps si près du mien. Son torse sur le mien, ses cheveux dégageant une odeur dont je ne me lasserais jamais, sa peau glissant sur la mienne et embrasant chaque parcelle de mon corps. Il caressa mon dos. D'une telle douceur que j'en eus des frissons. Mais, mon T-shirt semblait séparer notre amour. Je voulais sentir cette main sur ma peau. Comme lisant dans mes pensées, il la glissa sous l'infime tissu nous séparant, la déposant au creux de mon dos. Une sensation si parfaite que je souhaitais ne jamais quitter. M'abandonnant à son étreinte, je fermais mes yeux l'espace d'un instant, laissant mes larmes glisser le long de mes joues, une à une. Des larmes emplies d'une telle joie. Le fait même de l'aimer m'emplissait d'une telle joie qu'il me semblait qu'un petit air de guitare s'imposait. Rien, ni personne ne parvenait à me procurer pareilles sensations. Il était le seul. Et ce, à jamais. Murmurant au creux de son oreille un merci chargé d'un amour infini, je laissais sa voix briser le silence de la forêt. Cette voix inégalable provoquant tant et tant de désir en moi.

"A présent, je crois qu'il n'est plus questions que nous soyons séparés, n'est-ce pas ? "

La réponse allait de soi. Je ne pouvais plus le quitter, il m'était à présent impossible de ne plus partager mon quotidien avec lui. Je voulais vivre chacun des moments futurs en sa compagnie. Ne plus jamais le quitter. M'abandonner à cette étreinte pour l'éternité. Être séparé de lui reviendrait à m'arracher mon cœur et mon humanité. À m'arracher ma vie, à me tuer à petit feu. Personne n'y parviendrait. Je garderais un œil sur sa divine présence jusqu'à mon dernier souffle. Et si je devais un jour me sacrifier pour sa survie, je le ferais sans une once d'hésitation. Il était mon oxygène, ma vie et sans lui, la mort n'aurait plus de sens pour moi que toute autre chose.

Tu es prise au piège. À présent, si tu le quittes, tu souffriras à jamais. Si tu le quittes, ta mort sera imminente.

Elle savait de quoi elle parlait. Elle le savait pour l'avoir vécu. Elle avait perdu sa mère, son père et sa petite sœur. Et ce en quelques années. Le fait même de vivre ne demeurait plus, aucun sens n'animait sa vie. Une vie à laquelle elle voulut mettre fin sans grand succès. À présent, je suis là pour la garder en vie, et vice-versa. Je le sais, malgré son sarcasme, elle me protégera coûte que coûte et me soutiendra dans chacun de mes choix. Aussi, je ne le pose même pas la question. Elle connaît ma réponse, et elle sait qu'elle n'est en rien négociable, à moins qu'elle ne souhaite ma mort.

" Oui. Personne n'a à présent le pouvoir de nous séparer. Je veux rester avec toi pour l'éternité. "

Sur ce, je l'embrasse une nouvelle fois. Un doux baiser digne de ma déclaration. Je sens la présence de mon hôte qui diminue et je l'en remercie. Il resserra notre étreinte, à mon plus grand bonheur. Me délectant de cet instant magique, je fus surprise lorsqu'il déclara :

"Tu veux sortir avec moi ?"

Cela allait de soi. Si sortir avec lui signifiait passer le reste de ma vie avec lui, oui. Je voulais sortir avec lui. Et ne plus jamais le quitter. L'embrasser encore et encore, passer ma main dans ses cheveux, sentir son souffle sur ma peau. Tant de sensations que je souhaitais vivre sans un arrêt. Je voulais profiter de lui avant que la faucheuse ne nous rattrape. Un sourire, et je murmurais :

" Oui... "

Un simple oui. Un simple oui que je chargeais de tout l'amour dont j'étais doté. Sur ce, je laissais quelques larmes glisser le long de mes joues, alors que ma bouche se ruait sur ses lèvres. Ses lèvres qui m'attendaient d'une impatiente sans nom, m'appelaient, m'attiraient. Le centre de toute mon attention se retrouvait couvert de baiser. Des échanges parsemaient de mes larmes de bonheur qui abondaient de mes yeux à n'en point finir...
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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptySam 25 Jan - 23:07



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Rester avec moi pour l'éternité ? Nan, j'dois halluciner. En fait non. Je sens les larmes de joie qui roulent le long des joues d'Effy et qui s'écrasent contre ma peau. Je caresse doucement son dos. Je serais toujours là pour elle, je lui en ai fait la promesse, et cette promesse je la teindrais jusqu'à notre mort. De ma libre, j'effleure sa joue du bout de mes doigts. Et tandis que je la serrais un peu plus contre moi, elle m'embrassa doucement. Ses lèvres caressèrent les miennes avec passion, tendresse. Elle se détacha de moi et je lui posai ma question si significative à laquelle elle répondit par un oui, chargé d'un amour infini. Bon sang ce que je l'aimais. Elle m'embrassa de nouveau, de manière moins... Pacifique. Mon esprit humain me suggérait des choses que je préfère ne pas retranscrire. Ma main sous son T-shirt se faisait plus possessive. Elle était à moi et le resterait toujours. Tout en l'embrassant, j'effleurai du bout des doigts le suçon que je lui avais fait précédemment. Oui, elle serait à moi. Pour l'éternité. Et vice-versa. Par un mouvement involontaire, j'allumais la radio. Je sursautais légèrement et baissais le volume d'une main, Effy toujours sur moi. J'embrassais son visage. Je voulais que chaque parcelle de peau sur son corps soit en contact avec mes lèvres. Je sentais chacun de ses frissons. Et ils provoquaient en moi un déluge de sensations inattendues. Ce qui m'étonnait le plus c'est qu'elles ne m'étaient pas désagréables. Au contraire. Elles provoquaient en moi un torrent de désir. Je la voulais toute entière. Puis quelque chose fit diminuer ce torrent. L'idée de ce que je risquais de lui faire si je me laissais emporter. Oh. Oh non. Je ne le ferais jamais sans son accord. Je ne veux pas. Je ne veux pas lui faire du mal. Après tout, nous avions toute la vie pour ce genre de choses, non ? Ma douce Effy. Je fermais les yeux et l'embrassais plus doucement, plus tendrement.
"Je veux qu'on prenne notre temps. Je n'ai pas envie de t'inciter à faire ce que tu pourrais considérer comme une erreur."
Je caresse doucement ses cheveux. Je veux pas lui faire du mal. Mais le désir, l'envie n'est toujours pas réellement partie. Je fais juste mon posible pour ne pas lui sauter dessus de nouveau. Je ne veux que par ma faute, elle se trompe. Et si elle n'était pas sûre de m'aimer ? Si elle n'était pas prête ? Si elle ne voulait pas aller aussi loin ? Je la comprendrais. J'ai dit que je serais toujours là pour elle, et ça en fait partie. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de l'embrasser, et de faire danser ma langue avec la sienne. Mes mains viennent chercher un peu de chaleur, se posant sur sa taille.  Voilà. Ma main n'est plus dans son dos, sous son T-shirt. Mais restera-t-elle à la même place ? Cela ne dépend que d'Effy et de sa décision. Je ne veux aucunement l'influencer. Mes yeux se perdent dans son regard argenté. Je m'y noie. Je sombre. Mais si sombrer signifie se perdre dans le labyrinthe de pigments de ses iris, alors je veux bien mourir. Je pose mon front sur son épaule. Je sens son souffle balayer mes cheveux. J'aimerais que ce moment ne se termine jamais. Je profite du calme apparent de la situation pour placer quelques autres mots.
"Après, je t'emmènerai dans notre forêt. Celle de mon groupe. Et puis le temps qu'ils te trouvent un endroit où loger, tu pourras venir chez moi..."
Je fermai les yeux. Si j'avais suivi mon instinct, certainement que je ne serais pas aussi serein et que nous ne serions pas forcément enlacés ainsi. Mais c'est bien pour cela que je ne suis que très rarement mon instinct. Aaaah. Ma Effy. Il aurait fallu rentrer. J'entendis un hurlement au loin, semblable à celui d'un loup. J'aime pas ces bestioles. Ca a la manie de dévorer les hommes quand ils paniquent. J'veux pas qu'ils touchent à ma Effy. J'ai chaud. Oui, j'ai chaud. Je sais pas pourquoi. Je me décale de celle que j'aime et fait passer mon T-shirt par-dessus ma tête. Je le dépose à l'arrière. Voilà. Comme ça c'est mieux. Ouais. Je sais. En temps normal on m'aurait traité de fou et d'exhibitionniste. Mais j'm'en fiche. Parce que là, la seule personne qu'il y a avec moi c'est Effy.
Et vu nos abdos, ça m'étonnerait qu'elle te demande de remettre ton T-shirt. Elle doit trop profiter de la vue. Cool
C'est bon Aaron. La ferme. Tout le monde le sait que nous sommes des beaux gosses. Non, plus sérieusement, si elle me demande je le remettrai, mais pas maintenant. Je meurs de chaud. Et j'ai franchement pas envie d'ouvrir les vitres. Dieu sait quelles bestioles pourraient rentrer dans le véhicule. J'embrasse doucement la blonde et joue de nouveau avec ses cheveux. Je sais pas pourquoi, mais j'adore faire ça. Même maintenant que nos sortons ensemble et que ce hobby n'aurait plus de raisons d'être. J'aime cette proximité sans que nous soyons véritablement collés l'un à l'autre comme dans nos échanges, mais juste là, de manière à éveiller nos instinct sans faire court-circuiter nos esprits non plus. Être à une distance que les parents de nos hôtes jugeraient... Convenables. Ma main remonte et va finir de sécher les larmes de joies qui se sont perdues sur les joues de ma petite-amie. Alors que je soufflais un énième "Je t'aime", les hurlements se firent plus proches. Les bêtes débarquaient.
"On les combat ou on décampe et j'te ramène à la maison ?"

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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyLun 27 Jan - 20:02


 ❝Because I adore you so❞
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Il est dit que la perfection n'est pas, et qu'elle ne sera jamais. J'y croyais dur comme fer, avant de ne vivre cet instant magique. Cet instant empreint d'une perfection divine que je savoure au fil des secondes qui s'écoulent. Le temps s'est arrêté, nous sommes seuls dans cette vaste forêt et j'aime cela. Personne ne parviendra à m'arracher à ce bonheur que je ressens et retranscris par des larmes qui roulent une à une sur mes joues. Jamais je n'aurais cru faire preuve d'une telle faiblesse. Céder si aisément à la facilité, m'abandonner à l'amour et ne penser qu'à l'objet de mes désirs. Mais, c'est fait. J'ai laissé l'humanité qui boue en moi prendre le contrôle de cette raison que je tentais d'endurcir. Et j'en suis heureuse. Les émotions et les sentiments que je ressens en ces uniques instants n'en valent aucunes autre, je suis sur un petit nuage. Un nuage qui flotte hors du monde, hors du temps. Peu importe la folie qui s'insinuera en moi si je venais à le perdre, je suis prête à prendre ce risque. À tenter le tout pour le tout et à me jeter dans le vide. À jouer les impulsives et à abandonner ma raison. J'en suis capable. Mes baisers se perdent les uns après les autres, je le comble de chaque once d'amour dont je suis doté, je donne mon possible pour qu'il ne regrette pas ce choix. Pour qu'il persiste à m'aimer jusqu'à mon dernier souffle. Il s'agit d'une lutte de tous les jours, et je la vis, je me débats pour ne jamais perdre ce combat. Chaque émotion durement gagnée se doit d'être conservé par une lutte sans merci. Je tombe en chute libre, dans l'inconnu. Je nage dans un océan de confusion, chacun de mes repaires n'est plus. Mais, le seul qui subsiste demeure les battements irréguliers de son cœur. Ses iris argentés que j'aperçois à travers mes cils tandis que je l'embrasse à en perdre l’haleine. Nos échanges débutent par une douceur et une tendresse sans nom, cependant, une fougue et cette envie torride qui me rongent prennent le contrôle de cette tendresse, et la surpassent. Je ne lui résiste pas. Sa simple présence me rend folle. Il me fascine, m'hypnotise. Je suis sur lui, dans une voiture qui se trouve une forêt. Une situation pour le moins peu anodine, mais que j'apprécie au plus haut point. Plus les secondes filent, et plus j'éprouve ce sentiment de chute libre. Plus mon pouls s’accélère et plus je sombre dans un néant éternel. Ma raison n'est plus qu'un vague souvenir, privé de son énergie vitale. Seul ce désir subsiste et s'empare de chacune de mes pensées. Et je le laisse faire. Sans un mot. Je le laisse me dévorer. J'y prends du plaisir. Je me laisse aller à ses bras, à sa propre passion, je le laisse me consumer de ses mains qui parcourent mon corps. Dès qu'il me touche, chacun de mes pores s'enflamme sans la moindre exception. J'ai beau tomber encore et encore, j'éprouve également une sensation d'envol. Un oxymore même qui caractérise si bien la situation. Ses émotions contraires qui me dévorent, mais qui résultent toutes en un même point : je le veux tout entier, et je ne le partagerais en aucun cas. Peu m'importe si l'ancien amour de la vie de l'humain venait à réapparaître, je me battrais pour conserver cette place si imposante dans son cœur. J'en suis capable, je le sens au fond de moi.Cette faiblesse à qui je m'abandonne est également une force. Déconnecté de la réalité, je sursaute à l'égale de mon Ronron lorsque la radio s'allume involontairement. C'est comme un rappel à l'ordre qui me demande de ne pas aller plus loin, de me reconnecter avec la réalité et de laisser le temps faire sa part des choses. Mais, je pressens que le temps nous rattrape. Nous pouvons être pris à tout moment. Et inséré dans des nouveaux corps, séparés par des millions d'années-lumière. Je ne puis laisser le temps saisir cette unique chance que de dévorer chacun des moments écoulés avec lui. Je l'aime tant, et s'en suis si douloureux. Qui aurait cru que l'amour causait tant de bonheur et à la fois tant de ravages ?

Moi, j'y crois. Sauf qu'à ton contraire, l'amour n'a causé que des ravages.

Je suis attristé par ce qu'elle laisse entendre. Mais, dans le fond, elle sait pertinemment que les ravages se sont présentés par la suite. Elle a vécu sa période de bonheur, mais elle s'est échappé si rapidement qu'elle n'a pas eu le temps de s'abandonner pleinement à cette saveur qui me consume en cet instant. Avec l'amour, c'est tout ou rien. Et il semblerait qu'en cette nuit, le tout est en ma faveur. J'abandonne nos baisers le temps de quelques secondes afin de vérifier si mon hôte se porte bien. Je déteste la voir ainsi en peine, mais bien entendu, cela ne dure seulement de quelques secondes tout au plus.

Allez, retourne à ton cours d 'svt. Je n'ai jamais pu en suivre, c'est le moment idéal pour m'y mettre.

Je ris intérieurement face à sa remarque. Elle est si contradictoire dans ses pensées que parfois, j'ai bien du mal à la comprendre. Mais, un jour, je parviendrais à la cerner totalement. Dans quelques années tout au plus, je serais la seule et l'unique personne à la connaître ainsi. Et j'en serai fière. Cette frêle humaine qui se joue rebelle est une personne sur qui s'attarder est loin d'être une perte de temps. Elle est si unique, si complexe et si intéressante. Impossible de pas s'attacher à elle, malgré le sarcasme et l'ironie dont elle abuse à tout bout de champ. Un jour, je suis persuadé qu'elle reprendra goût à la vie. Qui sait, ce un jour est peut-être pour bientôt... Tandis que je me perds entre mes pensées tout en savourant la douceur de ces lèvres, ce dernier décale subitement sa tête de la mienne. Je sens cette peur qui inonde son regard, et je me demande d'où elle provient et quelle en est à la cause. Il se hâte d'éclaircir mes horizons en murmurant à mon adresse :

"Je veux qu'on prenne notre temps. Je n'ai pas envie de t'inciter à faire ce que tu pourrais considérer comme une erreur."

Tout en parlant, il caresse doucement ses cheveux, m'offrant quelques frissons d'un bénéfice sans nom. A-il peur de me faire du mal ? Ses paroles semblent hurler cette seule hypothèse qui me traverse l'esprit. À cette idée, mon amour ne cesse de gonfler au cœur de ma poitrine, et je me laisse aller à la chaleur que me procure sa main sur ma taille, et cette langue qui danse avec la mienne. Une si belle danse, la plus belle de toutes. Je le connais si bien à présent, et je sais qu'au grand jamais, je ne considérais quoi que ce soit commis en sa compagnie comme une erreur, tout au contraire. Avec lui, tout est positif. Je ne me suis jamais senti aussi bien. Dotée d'une nouvelle fraîcheur, des ailes semblent avoir poussé en cette douce nuit. Je le regarde, me noie dans son regard et prend plaisir à ne pas en ressortir. Je suis si bien, perdus aux confins de son âme. Elle dégage tant de fraîcheur, tant de beauté. Le temps file, file sans un arrêt. Je ne veux pas perdre mon temps. Je veux profiter de chacun des instants écoulés avec lui au mieux, et ne jamais douter. Le doute n'a pas sa place en ce monde ravagé par cette guerre entre humains et âmes. Je m'apprête à répondre, choisissant mes mots avec précaution, mais il me devance.

"Après, je t'emmènerai dans notre forêt. Celle de mon groupe. Et puis le temps qu'ils te trouvent un endroit où loger, tu pourras venir chez moi..."

Venir chez lui... cette idée me paraît alléchante, et bien plus encore. À cette pensée, je frissonne de plaisir. Ma vie sur la route s'achève ainsi, dans les bras de cet amour trouvé à ce dernier virage que j'empruntais. Je ne suis plus une bohème, je ne suis plus seule et sans but. À présent, je vais enfin poser mes bagages. Avoir un chez-moi, comme le disent les humains. Un chez moi où Aaron et l'amour que je lui porte m'attendront et me soutiendront dans les jours avenirs. C'est fini, j'ai enfin trouvé ma place en ce monde. Et j'en suis si heureuse. Qui sait, mon hôte trouvera sa place sous peu. Je sens qu'au bout de cette route que je m'apprête à achever, se trouvent deux bonheurs. Le mien, déjà trouvé. Et le sien. Je le pressens. Elle y a droit également. Je ne souhaite que son bonheur, qu'elle retrouve le goût de la vie et qu'elle laisse un sourire flotter sur ses lèvres à jamais. Le hurlement d'un loup retentit au loin. Je souriais. J'aimais ce hurlement qui fendait le ciel. Je le trouvais apaisant, aussi étrange que cela soit-il. Aaron semblait penser le contraire. Pris d'une soudaine chaleur, il ôta son T-shirt d'un geste et laissa ses sublimes abdomens à la vue de tous. Ou du moins, à la mienne. Mordant ma lèvre inférieure pour ne pas lui sauter dessus tel un chacal, je contemple sans la moindre gêne les perfections de son corps et je m'en délecte. Si quelqu'un devait lui demandait de remettre son T shirt, je serais bien l'une des dernières personnes à saisir ce rôle. Je me contentais de profiter de la vue, tandis que le sarcasme de ma chère amie inondait mon esprit.

Hé, c'est qu'il est plutôt bien foutu dans son genre... belle prise, chérie, belle prise.

Je levais les yeux au ciel, bien que je voulus bien admettre qu'elle avait absolument raison du début à la fin. Il était à croquer, dans tous les sens du terme. Il m'embrassa à nouveau, jouant avec une mèche de mes cheveux comme à son habitude, tandis que je répondais enfin, profitant de ce silence qui planait sur le véhicule.

" Tu ne m'inciteras jamais à commettre une erreur, j'ai confiance en toi plus qu'en n'importe qui. Tout ce que je ferais avec toi résultera constamment par de bonnes choses, je n'en doute pas. Aussi bien t'accompagner chez toi -ce dont je rêve à vrai dire- que toute autre chose. Personne ne parviendra à m'en dissuader. Peu m'importe de prendre le temps ou non, tout ce que je souhaite, c'est d'être avec toi. Et de ne plus jamais te lâcher. "

Je l'embrassais à nouveau, ne parvenant simplement pas à résister à mon petit ami. Petit ami. Ce mot sonnait si bien à mes oreilles, je prenais du plaisir à l'entendre, à le prononcer. Il murmura un énième je t'aime à mon oreille, avant d'être alerté par les hurlements se faisant plus proche au fil des secondes. Les bêtes débarquaient.

"On les combat ou on décampe et j'te ramène à la maison ?"

Sans répondre, je fixais la lisière des bois, et apercevais non loin, les yeux de ces bêtes qui nous cernaient peu à peu. Elles avaient particulièrement mal choisi leurs moments, mais je ne pensais pas qu'elle prendrait le risque de nous attaquer. Mais...

On les combat, on les combat ! Allez, un peu d'action quoi ! Les baisers et tout ce blabla, c'est bon deux minutes, mais là... je veux de l'action !

Mais, je voulais mieux ne pas vérifier cela. Sans prêter attention aux tentatives suicidaires de mon hôte, je murmurais à l'adresse de mon petit ami:

" Pas que j'ai particulièrement peur, mais je préfère éviter de finir sous leurs crocs, alors que je meurs d'envie de voir enfin ton chez toi. Alors, je suis bien partante pour décamper avant de devenir le petit déjeuner de certain. "

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Aaron T. Ryans
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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptyDim 2 Fév - 18:13



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Ne jamais considérer ce que nous ferons ensemble comme une erreur. J'dois encore rêver, pas possible. Combien de fois Aaron avait entendu qu'il fallait prendre son temps et ne pas commettre d'erreurs ? Des milliers. Je me fiais donc à ces conseils. Et là Effy venait de m'apprendre que pour elle, ils n'avaient quasiment aucune valeur. Qu'elle me faisait absolument confiance. Et c'était réciproque. Je serais prêt à lui confier ma vie s'il le fallait, parce que j'avais une confiance aveugle en elle et que je savais qu'elle ne la trahirait pas. Elle était mon coeur, elle était mon oxygène, mon eau et tout ce qui m'était nécessaire pour vivre. Elle était, avec Aaron, la seule personne à qui je tenais réellement. Elle m'embrassa. Ce que j'aimais sentir ses lèvres sur les miennes, y goûter, encore et encore, profiter de leur saveur sucrée et acide à la fois, comme une framboise. Mais ces fichus loups se rapprochaient. Je pouvais distinguer leurs yeux luisant de faim et de colère. Nous les gênions. Nous étions sur leur territoire. Et ils étaient certainement affamés. Je suis sûr que deux humains pourraient aisément calmer leur appétit.

" Pas que j'ai particulièrement peur, mais je préfère éviter de finir sous leurs crocs, alors que je meurs d'envie de voir enfin ton chez toi. Alors, je suis bien partante pour décamper avant de devenir le petit déjeuner de certain.
-Tu deviendras quand même le petit-déjeuner de certain, mais pas des mêmes personnes."

Je lui offris un regard espiègle et mon sourire de dragueur à la noix, le tout chargé de sous-entendus. Elle comprendrait facilement. Je déposai un baiser dans son cou, à l'exact emplacement de la marque rouge que je lui avais faite auparavant. Cette marque qui montrait qu'elle m'appartenait. Je démarrai la voiture, fit demi-tour, en prenant soin d'éviter les animaux (ce serait dommage qu'elles nous considèrent comme des ennemis avérés et qu'elles nous attaquent réellement), et sort de la forêt. Je reprends la route. J'ai un plan très simple en tête. Le même qu'à chaque fois que nous volons une bagnole. Prendre une résidence pas trop loin de la forêt de Mélo', garer le véhicule et se tirer en douce. Ainsi, ça n'attire pas de soupçons. Les lumières artificielles longent la voie. Je déteste ces objets. Ca crée de la pollution lumineuse, et c'est moche comparé à l'éclat de la Lune. Cet astre argenté me fascine et m'obsède. Il semble une femme cachant un secret. Je veux connaître ce secret. C'est une gardienne, celle de l'humanité. Elle veille sur la Terre depuis que le monde est monde et observe l'humanité. Elle est la gardienne de leurs plus grands secrets, de leurs plus grandes peines de coeur. Elle est celle qui veille à ce que chacun aie un peu de soleil et un peu de pluie dans sa vie pour créer un arc-en-ciel dans son coeur. Elle est le contraire de la Terre. Froide, inhabitée et triste. Et pourtant si humaine. La Terre est peut-être plus chaleureuse et plus vivante, mais elle est plus sauvage. Ces deux corps célestes ont forgé les humains et les ont comme qui dirait allaités. Ils se sont ensuite développés seuls, sous le regard attendri de cette mère d'argent. Cette mère qui inonde la voiture de ses rayons, qui rend les yeux d'Effy plus luisants encore qu'ils ne le sont de coutume. Qui la sublime et la rend absolument magnifique. Je dois faire un effort certain pour reprendre le fil et continuer de chercher la résidence dans laquelle je gare "ma" voiture habituellement.
A ta gauche, Shade. La prochaine sortie. Voilà. Prends par là. C'es bon.
Merci Aaron. Nous sommes désormais sur la bonne route. Plus que cinq minutes et nous pourrons sortir de la voiture et prendre un grand bol d'air frais. Dans ma forêt, pas de réverbères. Depuis ma cabane, on voit parfaitement toutes les étoiles. Il suffit de savoir grimper. C'est dangereux, mais le spectacle en vaut la peine. J'adore repérer les constellations, et m'imaginer qu'avec tous ces points blancs, il y a des planètes que je pourrais visiter. Seulement, je ne pourrais jamais quitter celle-ci. Rien ne m'y retient, ou du moins, rien de matériel, de physique. Mais ici, il y a Effy, et il y a Aaron. Je ne pourrais pas les abandonner. Je pourrais rendre à Aaron son corps. Mais pas tant que je ne suis pas sûr que Lilith est encore en vie. S'il la voyait morte, seul, il risquerait de faire une énorme erreur. Il risquerait de mettre fin à sa vie. Car celle-ci ne tient que pour cette brune. Je préfère que ce soit moi, Shade, qui voie son cadavre. Je préfère attendre dans ce corps et remettre peu à peu mon frère à se remettre sur pied plutôt que de ne plus jamais le revoir. Je suis prêt à endurer tous les coups pour lui, même si je ne suis pas ^sur qu'il en fasse autant pour moi. Mais cela est dans ma nature. Je suis et resterais toujours une âme. Je me bats pour la justice. La seule différence, c'est que je me bats pour ma justice. Je gare la voiture dans la rue, et coupe le moteur. Je soupire :
"Il va falloir qu'on se grouille. Si on se fait prendre on est morts, j'leur ai réchappé de justesse la dernière fois. Ils deviennent plus malins et plus avertis, mais c'est l'endroit le plus proche."
Aaron grogne dans mon esprit. Et je sais pourquoi. Ils étaient là, à ce même endroit exactement, lorsqu'ils se sont fait prendre?. C'est compréhensible. Mais il sait aussi bien que moi que c'est la meilleure des choses à faire, la moins risquée. Et de toute façon, on a toujours l'excuse de vouloir faire une balade en forêt, en amoureux. Cette fois-ci, nous sommes comme eux à leurs yeux. Ils nous croiront. Nous sommes de leur famille selon les autres. Ils ne savent pas. Ils ne nous connaissent pas et nous font confiance. Tu n'as aucune raison de t'inquiéter d'accord Aaron ?

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Effy O'hara
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MessageSujet: Re: Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ Because I adore you so - [PV SexyEffy] ♥ EmptySam 22 Fév - 13:15

Because I adore you so


Il est un jour où les larmes du paradis ont tracé sur ma joue le chemin vers ta vie.

Leurs yeux brillent dans la nuit, nous observent d'une haine qui vibre jusqu'à nous. Je ressens une telle hostilité dans ces regards affamés, et pourtant, il me semble les comprendre. Ils luttent simplement pour leur propre survie, comme nous tous. Sur cette terre, dans ce monde, et dans tout autre univers, nous luttons tous pour notre survie. Nous ne vivons plus, nous survivons. C'est une bien triste constatation, mais elle est bien réelle, je la vois, l'éclat de cette vérité dans leurs iris. Je devrais avoir peur, mais la présence de cette seule étoile à mes côtés me réconforte, apaise ses tremblements de terreur. Je me sens forte, intouchable, pour la simple raison qu'il est là. Lorsque ses yeux se posent sur moi, il me semble déceler l'amour qu'il ressent à mon égard, s'éparpillant dans les cieux afin de prévenir chacune des constellations de notre amour naissant. J'en viens à me demander le comment du pourquoi. Il est à moi, je suis à lui, mais comment ai-je une telle chance en ces temps sinistres ? Je vois mon hôte, recluse dans une infime partie de mon esprit, se perdant dans la souffrance et le manque. Je m'imagine une seule seconde à sa place, et j'en tremble de peur. Vivre sans lui me paraît inconcevable, aussi comment fait-elle donc pour survivre ? Elle a tout perdu, sa sœur, ses parents. Sa famille au grand complet. Et pourtant, au loin, dans les abysses des ténèbres, j'aperçois cette lueur d'espoir qui brûle ardemment dans son cœur et qui perdure dans le temps malgré le malheur qui la plonge dans l'obscurité la plus totale. Je l'admire tant et tant, cet hôte rebelle que j’espère ne jamais quitter. Mais, un jour, quand le moment viendra, je devrais la quitter. M'emparer d'un nouvel hôte afin de lui rendre sa liberté. Elle la mérite plus que quiconque et je sais pertinemment qu'elle en fera bon usage. Elle en connaît la valeur et la traitera comme le plus grand des trésors. Un jour, je sais également qu'elle trouvera l'amour. Malgré son regard fier, ses sourcils froncés et ses paroles qu'elle vous lance telles des flèches venimeuses, elle a un cœur. Un immense cœur qui ne demande qu'à être comblée. J'en suis la première pièce, qui sera la seconde, la troisième et ainsi de suite ? Elle mérite que tous la contemplent et la protègent. Elle n'entend pas mes propos, perdus entre mille et une pensées qu'elle dissimule soigneusement sous cet imposant mur qui barricade son âme. Soupirant face à cette barrière m'empêchant de communiquer avec elle, je retournais chaque infime partie de mon attention vers mon étoile solaire. Murmurant en guise de réponse à ma remarque en un sourire dragueur que j’appréciais tant :  " Tu deviendras quand même le petit-déjeuner de certain, mais pas des mêmes personnes." Je riais de sa remarque, lui lançant un regard amusé. Il était parfait, c'était inéluctable. J'aimais chaque facette de sa personnalité. Je l'aimais lui, l'âme qui reposait dans ce corps d'emprunt. Il était toute ma vie à présent, mon rayon de soleil, mon étoile comme je le surnommais depuis peu. Me rapprochant près de lui, je susurrais à son oreille en un murmure : " Avec grand plaisir... " Déposant un baiser au creux de mon cou, quelques frissons parcoururent mon échine, tandis qu'il contemplait une ultime fois cette marque rouge qu'il déposa un peu plus tôt tel un message me déclarant tu es à moi. Oh, comme je voulais qu'il me le répète encore et encore. De tous les tons possibles et imaginables. Qu'il me grave ses mots sur ma peau, dans chacune des langues vivantes. Je ne demandais que cela, malheureusement, le regard pesant des loups nous empêcha de commettre des folies dans la seconde, au sein même de cette voiture. Mais, ce n'était qu'une question de temps. La voiture démarra en un vrombissement familier, tandis que je regagnais mon siège, gravant dans ma mémoire ce paysage où notre flamme commune fut déclarée. Peu à peu, il se perd au loin et vient ce moment où la vision m'échappe. Mais, elle demeure dans nos cœurs tandis que de nouveaux décors nous font face. Pas un mot. Je ne souhaite pas le déranger dans sa conduite. Je lui jette un coup d'œil, le dévore du coin de l’œil, imagine les innombrables instants que je passerais avec lui à l'avenir. Et à cette idée, je souris. Un doux sourire. Mes yeux se posent sur la vitre, où le reflet de mon amant illumine mon âme. J'entends au loin les soupirs agacés de mon hôte qui semble trouver la situation d'un ennui terriblement mortel. Mais, je ressens sa jalousie. Oui, elle aussi, elle aimerait aimer de nouveau à ce point. Au point de mourir pour la personne de tous nos désirs, au point de hurler pour elle, de lutter, de se jeter d'une haute d'une falaise, de tuer, de vivre, au point de s'envoler entre les constellations, au point de défier la mort. Elle souhaiterait tant aimer à s'en déchirer la poitrine, comme avant. Mais, à ses yeux, cela est à présent impossible. Elle croit être fermée à tout amour, mais pourtant, je suis là. Moi, petite âme, je suis parvenu à me faufiler par cette infime fissure dont elle ne connaissait pas l'existence. Et à présent, elle me porte dans son cœur, bien qu'elle est du mal à le reconnaître. La voiture ralentit peu à peu, tandis qu'il la gare au coin d'une rue, sans un mot. En un soupir, il brise le silence de cette voix que je ne peux me lasser d'entendre : "Il va falloir qu'on se grouille. Si on se fait prendre on est morts, j'leur ai réchappé de justesse la dernière fois. Ils deviennent plus malins et plus avertis, mais c'est l'endroit le plus proche." Je hoche la tête sans un mot. J'ai peur d'émettre le moindre son. Je ne veux pas être prise. Si cela devait arriver, mourir me semble être une meilleure option. Je préfère m'abandonner à la mort plutôt que de savoir que les deux seules personnes que j’aime en ce monde ne sont plus. Ils sont toutes mes vies, Effy et Aaron. Il est étrange de partager le même nom qu'elle, mais je l'apprécie. Aussi bien ses courbes, ses lettres peu communes, cette sonorité bien différente de mon ancien nom. Un nom oublié dont je ne me souviens plus ne serait-ce que la première lettre. Je ne veux plus être relié en aucune façon à cette ancienne vie où je jouais les gentilles âmes dociles. À présent, je me rebelle contre mes sœurs, serrant la main d'Aaron un peu plus fort dans la mienne. Je le suis, mon cœur tambourinant dans ma poitrine sans un arrêt. Un pas devant l'autre. Pas un bruit hormis nos respirations se perdant dans la nuit noire. Sa seule chaleur me permet de calmer les ardeurs de cette terreur s'emparant peu à peu de mon être. L'effroi de le perdre, de les perdre est plus fort que tout. Plus fort que moi-même. J'attends cet instant où nous serions l'un comme l'autre en sécurité. Enfin. Les arbres se font plus épais, je ne connais pas cet endroit. Je ne sais où il m'emmène, mais je lui voue une confiance sans pareille. Je sais qu'il m'emmène là où nous pourrons partager notre amour sans contrainte. Et j'ai si hâte. Je suis si près du but ultime, de ce bonheur éternel que je recherche depuis mon premier souffle...









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