Vous savez, il y a des jours où tout semble bien commencer et qui au fil du temps tour à l’enfer. Quand j’en suis responsable, ça ne me dérange pas, mais là j’aimerais bien voir cette journée s’achever. D’ici peu il sera minuit donc ça ne devrait pas tarder, mais reste à voir si la suivante débutera bien ou non… Vous devez vous demandez qu’est ce qui a bien pu se passer pour que même le chef des traqueurs pense ainsi ? Ne vous faites pas d’illusions, mais hommes n’en savent rien. Peut-être que le fait de le cacher et de garder mon calme depuis ce matin explique que cela devient compliqué. Pour mes hommes, je suis juste de sale humeur comme à chaque fois que tout ne se passe pas comme je le désir. Mais la réalité et que j’en ai vraiment ras le bol.

Tout à commencer classiquement. Réveil à 6 heures, je me suis préparé, puis je me suis rendu au bureau. Les premières heures de travail de changèrent pas de l’ordinaire. Je n’avais rien de bien passionnant à faire, juste de la paperasserie et des rendez-vous. Au déjeuner, toujours pareil à part qu’à mon retour d’un rendez-vous, j’avais une pile de document empilé sur mon bureau. Je suis loin d’apprécier ce genre de surprise et ait donc appelé ma secrétaire qui fit les gros yeux en entrant. Elle non plus ne s’était pas attendue à voir cela. Devinant ma question, elle me dit qu’elle allait voir tout de suite qui était responsable. Je n’accumulais jamais de travail pour ne PAS me retrouver dans CETTE situation. Donc soit on me refilait le boulot d’un autre, soit encore plus mauvais, on avait attendu avant de me le ramener d’avoir une jolie petite pile de travail histoire de me mettre de bonne humeur. Lisant de trois documents pour voir s’il y avait erreur ou non, je me rendis compte qu’il ne s’agissait pas d’une erreur et ma patience en prit un certain coup. N’attendant pas plus longtemps, je fis en sorte de faire disparaître cette pile avant 16 heures.

Tandis que je réduisais la taille de la pyramide qui se trouvait à mon bureau, ma secrétaire revint avec une Âme dont le visage m’était totalement inconnu. Laissez-moi deviner… Une nouvelle ? Je détestais les nouveaux quand je ne les recrutais pas personnellement. On se demande pourquoi maintenant. Lorsqu’elle sortit de mon bureau, je n’avais même pas réussit à me défouler en lui passant un savon. Elle n’avait plus intérêt à me faire un coup pareil, mais je pense que le message était passé. Si elle était incapable de faire son travail, autant qu’elle en fasse un autre. Larme ou non, cela ne changerait rien à part m’énerver d’avantage. Malgré cette interruption, je réussi je ne sais comment à achever cette pile de document avant 15h30. Aillant demandé à n’être dérangé sous aucun prétexte pendant que je lui réglais son sort, ce n’est que lorsque je fis appel à la nouvelle qui était en charge de transmettre les documents d’un service à l’autre que ma secrétaire arriva pour me prévenir qu’une demande d’expédition était demandé.

Je n’aimais pas vraiment devoir partir aussi tard en mission, mais cela semblait urgent. Effectivement, un groupe d’une dizaine d’humain avait été repéré. Triant sur le volet mes meilleurs éléments, je leur fis le topo. Encore une expédition dans le désert. Je commençais à en avoir plus que marre de tout ce sable. Les missions actuelles s’enchainaient dans cette région. Elle fut chaotique, mais couronné de succès. Nous avions attrapé 10 humains sauvages avec simplement quelques égratignures qui seraient vite arrangé d’ici demain. On avait failli frôler la catastrophe lorsqu’ils avaient réussi à faire se cracher l’hélicoptère, mais on s’en était sorti. On l’une des Âmes qui était au mauvais endroit avait maintenant un corps diminué, mais avec tous nouveaux hôtes que l’on venait d’avoir, nous allions pouvoir lui trouver un corps tout neuf en dédommagement pour service rendu. La plus part de mes hommes étaient déjà partie quand la journée vira sérieusement à la catastrophe.

La nuit tombait, ramenant avec elle le froid glaciale du désert. Comme toujours, j’étais le premier arrivé et le dernier à partir. J’attendais donc que le dernier groupe qui était en train de se déséquiper en plaisantant ne rentrant avant d’en faire de même. La journée avait été longue et cette ambiance de fin de mission réussite avait toujours été ma préférée. Sur les 10 humains, 10 hôtes, 0 perte durant la récolte. On ne pouvait pas faire mieux. Histoire de finir en beauté la journée, je me proposais même de payer une tournée en les entendant parler de se rendre dans un bar pour fête cela. Tout le monde était emballé, tout le monde désignant les six hommes qui traînaient encore ici après d’autres départs. On venait de se décider pour un bar quand on entendit un coup de feu rapidement suivit par d’autre. Observant rapidement les lieux, je fis mentalement un topo de la situation. On avait un tireur isolé à cinq mettre caché derrière une dune qui était en train de nous flinguer. J’avais déjà un homme à terre et deux blessés. La gravité, on verrait cela plus tard. Il fallait s’occuper de cet humain avant. Criant à tous ceux qui le pouvait « gaz » trois bombe somnifère dont la mienne partir dans la direction du responsable. Bon c’était maintenant ou jamais. J’attrapais un masque pour ne pas être touché par le gaz soporifique et rejoignis en quelques enjambé l’humain. Arrivé en haut de la dune, je me jetais au sol pour éviter le tir qui m’était destiné. Ce con visait la tête ! Lorsque je relevais les yeux vers lui tout en le mettant en joue, il n’y avait plus rien à faire. Le sable se colorait déjà du rouge qui sortait des deux nouveaux orifices que comptait son crâne.

Fichu désert, fichu vent, fichu sable, fichu journée. L’un de mes hommes qui avait dû me suivre en me voyant partir m’en occuper avait été obligé de l’achever pour que l’humain n’en fasse pas de même avec moi. Attrapant sa main pour me relever, nous rejoignîmes l’équipe pour voir les dégâts et nous en n’occuper. Les voitures était HS sauf une qui servit à ramener en urgence l’âme qui avait été la première touché. Sur le coup, j’avais bien cru avoir perdu l’un de mes hommes, mais malgré le coup à la tête, elle tenait le coup. Un valide accompagné par deux blessés partir devant. De notre côté, on s’était réuni dans une voiture pour attendre un véhicule qui nous récupérait. On pensait en avoir fini quand Lac, l’Âme qui m’avait évité une cervelle plombée se mis à avoir du mal à respirer. Ni une ni deux, il se retrouva allégé de son haut pour laisser apparaître un joli petit trou sous l'aisselle. Et un pneumothorax un ! Merde, on avait rien pour nous occupé de ça. C’est à ce moment que l’un de même homme me parla d’une Âme qui traînait dans les environs et qui pourrait le soigner. Vu la situation, on avait plus vraiment d’autre choix. Restait à espérer que cette Âme parvienne effectivement à sauver mon homme. Après avoir mis Voie Lactée sur la civière, nous partir à la recherche de cette Âme ou plutôt, nous avançâmes dans sa direction tandis que nous étions devancé par l’Âme qui le connaissait. Je n’aimais pas être à découvert, mais on avait plus vraiment le choix et on avait récupéré tout l’équipement que contenaient nos véhicules. Un humain y réfléchirait à deux fois avant de nous attaquer. C’est à la lisière d’un bois sur une petite allée que nous fûmes rejoints par notre éclaireur et son ami soigneur.