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Sujet: [PV Strauss] On emménage!! Lun 18 Nov - 12:40
On emménage!!
Strauss & Sunny.
…h-15. Tu vas pas continuer à compter les heures ? C’est pour ça que tu n’arrives pas à dormir. Désolé de ne plus être aussi pressée de le revoir que le jour où Etoile ma annoncé que j’emménageais chez lui. Entre temps, j’ai appris que l’on s’était moqué de moi. Apprendre que l’un des tient t’as mentit est loin de faire plaisir. Je le sais, mais… Oui, il n’avait pas le choix. Je sais. Tu me l’as déjà dit suffisamment de fois. N’empêche que j’ai une énorme boule au ventre et que je n’arrive pas à dormir. C’est pas plutôt à cause d’Etoile qu’on doit voir dans 12 heures ? Après tout, lui faire un rapport par mail ça passe, mais de vis-à-vis ça risque d’être moins drôle. Par ce que tu trouves que ça été drôle hier soir ? J’ai passé mon temps à chercher des tournures de phrases pour ne pas mentir tout en lui racontent ma journée. Résultat, je n’ai quasiment rien écrit alors qu’il y avait de quoi ! C’est bien ce que je disais… Attrapant ma couverture, je la passais au-dessus de ma tête pour me cacher dessous. C’était inutile et même futile, mais j’avais fini par comprendre que ce genre de saute d’humeur faisait partie de ce corps.
Je ne sais pas quand, mais je dus finir par m’endormir car je fus réveillé par mon horrible sonnerie de portable. Je n’eus même pas le temps de ne serais-ce envisager de le cacher au fond d’un placard que Mélicendre me rappela Etoile. Elle ne dormait jamais ou quoi pour toujours être en alerte ? Finissant par me rappeler de mon entretient, je m’assise brusquement réveiller à mon tour et attrapait l’objet de malheur. Flûte, j’avais dormi combien de temps ? Regardant l’heure avant de répondre, je vis que j’étais effectivement en retard. Grimaçante, j’ouvris l’appareil pour répondre au traqueur. Je n’avais même pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit. M’excusant avant même qu’il ne me fasse la moindre remarque, je le prévins que j’arrivais au plus vite. C’est donc ce que je fis en mettant à peine cinq minutes pour enfiler des vêtements avant d’attraper mon sac et le téléphone que j’allais encore oublier avant de foncer à ma voiture. 20 minutes plus tard, j’étais arrivée. Une chance que tu ais rendez-vous au centre de ta ville. Oui, j’avais eu un coup de chance, mais Etoile allait surement vouloir connaitre un peu plus de détails sur la cause de mon retard qu’un simple excusez-moi.
Le rendez-vous se passa… Mieux que ce que je craignais. Me laissant guider par Mélicendre quand je ne savais pas quoi dire, tout fut bien plus rapidement fini que je ne l’avais craint. Il faut dire qu’il était quelque peu occupé. ça ne commencent pas à faire un moment que ça dure ? Si, je ne sais pas du tout ce qui se passe, mais les traqueurs ont l’air de s’agiter. Je n’aime pas ça… Moi non plus je n’aimais pas cela. Aucun moyen de savoir ce qu’il se passait. Si on posait trop de question, cela pouvait m’attirer des problèmes et je n’avais qu’une envie, me faire la plus discrète possible. Quittant son bureau en le laissant avec des collègues qui venaient d’entrer, je repartis sans demander mon reste chez moi pour récupérer mes valises. Au final, je n’allais même pas être en retard chez Strauss. Je ne savais tout de même pas comment je devais prendre cette nouvelle. Bien. Ba tient… ça m’aurait étonné que tu ne veuilles pas y aller.
Mes valises étant déjà prêtes, je n’eus qu’à les attraper avant de partir charger comme un mulet. J’avais je ne sais combien de sac et sacoche sur le dos en plus de mes deux valise à roulettes. J’étais même étonné de ne pas m’effondre sous leurs poids, mais ce corps tenait le coup. Mon hôte avait insisté en disant que ça nous éviterait de faire plusieurs voyages. Moi, j’avais eu la mauvaise idée de lui dire ok à condition de pouvoir le faire et dans le cas contraire, je ferais autant de voyage que j’avais de sac. Pourquoi mauvaise idée ? Par ce qu’elle ne s’était pas trompée et que je me retrouvais à tout porter jusqu’à ma voiture en croisant les doigts pour ne rencontrer personne. Pas de chance, j’eu droit à un groupe de passant qui se précipita pour me donner un coup de main. Me justifiant comme je le pouvais, ils finirent par tous porter mes affaires si bien que je n’avais plus rien d’autre à faire que de les guider jusqu’à ma voiture. Ouai, t’était pressé, mais je me demande ce qu’ils diraient s’ils savaient que s’était pour les éviter eux. Elle plaisantait… Elle arrivait à rire alors qu’on était passé à côté de la catastrophe. Je n’arrivais pas à savoir comment elle faisait. Remerciant une dernière fois ceux qui m’avaient aidé, j’embarquais dans ma voiture en route pour la maison de Strauss. Si j’avais eu le choix, je serais plutôt allé voir Kassy aujourd’hui…
Arrivée devant la dite maison, j’hésitais une seconde avant de prendre une profonde goulée d’air et de sortir de mon véhicule. C’est partie ! T’as intérêt à être gentille. Je le suis toujours… Qu’elle ne commence pas. J’étais déjà assez sur les nerfs après ces dernières 36 heures. Entre la rencontre avec Kassy, l’apparition plus ou moins miraculeuse de Mélicendre et tout le reste, je me demandais comment je faisais pour ne pas encore avoir craqué. Loin de vouloir retenter l’expérience avec les passants de cette rue malgré le fait que Mélicendre trouve cette idée amusante, je pris mes deux valises et me dirigeais vers la maison de Strauss. Je tant un coup d’œil en arrière, j’hésitais un moment entre aller tout de suite chercher le reste ou y aller qu’après avoir déposé mes valises. Dire qu’il y a à peine trois jours, tout tenais dans ces deux valises… Tu verras que ça peut toujours servir. Une lampe de poche oui, mais cinq… C’était plus que de la paranoïa. Je ne voyais vraiment pas ce qu’elle voulait faire avec tout cela. Les sacs étaient remplit de choses de ce genre. Nourritures, vêtements et bric à braque en tout genre se battaient pour avoir un petit coin de place dans les sacs. Ouvrir son propre magasin ? Sonne avant qu’on vienne te demander si tu es perdu. Haussant les épaules, je me décidais donc à sonner. C’était à la fois similaire et complétement différent. Je sentais l’impatience de Mélicendre bouillir en moi, mais elle pouvait toujours courir pour que je me jet à son cou comme elle voulait le faire. Personnellement, j’étais loin d’être contente, mais la voir aussi joyeuse m’empêchais totalement d’être énervé. Lorsque la porte s’ouvrit, je fus même incapable de retenir ces mots.
- Je suis rentrée.
Je fis tout pour les faire passer pour de la plaisanterie en faisant mine de m’en amuser. C’était pourtant tout le contraire. J’avais à l’instant une trouille bleue en me rendant compte qu’elle pouvait agir également avec mon corps. Notre corps… Désolé, je ne recommencerais pas. Comment cela elle ne recommencerait pas ? Elle savait qu’elle pouvait le faire, mais ne le faisait pas volontairement ? J’étais sensé prendre ça comment. Toute sourire, j’espérais ne pas être trop crispé, mais avec un peu de chance la bonne humeur de Mélicendre le cacherait. Je ne pus donc rien faire d’autre que d’attendre qu’il m’invite à entrer.
- J’ai d’autres bagages… Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai été prise d’une fièvre acheteuse en apprenant que je venais.
Premier mensonge ! Ma gorge s’était resserrée à la seconde où il avait franchi mes lèvres. Je le savais. Pas avant, pas quand j’avais commencé à faire ces courses, mais maintenant je le savais. C’était Mélicendre qui m’y avait poussé. Depuis qu’elle s’était dévoilée, pas mal de part d’ombre commençait à s’éclairer. Ce n’était pas pour autant mieux. J’apprenais vérité sur vérité et une seule chose en ressortait à chaque fois. Mon hôte avait bien trop d’influence sur moi. Je commençais vraiment à me demander si j’allais pouvoir tenir la promesse que je m’étais faite à moi-même. Strauss ! Si tu fais ça, ils sauront tout !! Oui et c’était bien l’une des rares choses qui me retenait de le faire. Tu pourras lui dire la vérité quand tu te sentiras capable de lui dire que je suis là. Tu attendrais ? Pour seule réponse, elle partit dans un coin de ma tête et me laissa seule. Je supposais que cela voulait dire oui.
Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Sam 23 Nov - 21:30
Comment fuir quelque chose qui nous a déjà dépassé .. ?
Aujourd'hui on était dimanche, je n'avais donc aucun échappatoire pour faire autre chose que ce que j'étais censé faire réellement. J'avais déjà rangé la maison de fond en comble, chaque recoin avait été épousseté, les vitres avaient étés lavés, je n'avais plus rien à faire mis à part attendre encore et encore. Hier soir j'avais prévenu Zombie que Sunny emménageait chez moi, je ne lui ai pas dit que je connaissais Mélicendre, juste que son hôte était la sœur du mien, mais Zombie n'était pas dupe, elle savait très bien ce qui se tramait. J'avais juste entièrement confiance en elle et étrangement mon hôte ne s’opposait pas à cette idée, au moins il y aura quelqu'un pour s'occuper de mes gamins et inventer une excuse lorsque je ne serais plus là pour eux. J'avais prévenu ma meilleure amie hier soir tout bonnement parce que c'était aujourd'hui que Sunny débarquait et je devais m'attendre à tout, je m'étais préparé psychologiquement à mourir de toutes les façons possibles, subir un interrogatoire, renoncer à Kristal qui m'avait quittée il y a quelques jours. Je ne me faisais pas de films, j'étais juste prévoyant, si jamais l'Âme avait des souvenirs quelconques ou si elle venait avec un Traqueur pour Dieu sait quelle raison farfelue je devais prêt à affronter le pire. J'agissais bêtement c'est certain, surtout qu'il n'est que huit heures du matin et que je doute fortement qu'elle arrive à une heure si matinale.
Je pris donc le plus de temps possible pour prendre ma douche, réfléchissant cinquante fois à ma même question en écoutant en boucle cette même chanson d'Elvis. Tu vas me rendre dingue avec lui ! Je croyais que t'aimais bien aussi. Oui, mais au bout de la mille-neuf-cent-quatre-vingt-unième fois je peux t'assurer que je sature ! J'esquissais un sourire sur mon visage ruisselant et décidai de sortir de la douche lorsque je commençai à étouffer et que ma peau ressemblait à celle d'un vieillard prêt à quitter ce monde. Je m'habillais plus rapidement que possible et descendis très lentement à la cuisine pour me préparer un café matinal. Je roulais des épaules devant la théière qui chauffait l'eau et mon regard se perdit par la fenêtre. Dehors il faisait encore sombre, le jour venait à peine de se lever, on pouvait presque sentir la fraîcheur extérieure rien qu'en regardant les arbres frissonner. Si tu veux on en mets un dans le salon comme ça il aura bien chaud ! Tu sais que c'est mon plus grand rêve, avoir un chêne de compagnie dans mon salon. Je sortis une tasse de l'étagère et versais l'eau bouillante qui se mélangea au café soluble, j'hésitai à ajouter du sucre pour adoucir mon mélange mais finalement je rajoutai une cuillère de café, un jus de chaussette pour commencer cette journée qui s'annonce sportive. Lorsque je portais la boisson à ma bouche je plissai les yeux, c'était effectivement très caféine, un peu infecte même mais j'avais sûrement un penchant pour les goûts infectes puisque je continuai de siroter ma mixture en caressant mon chat noir qui avait bondit sur le plan de travail. Je soupirai lentement, à croire que j'allais vivre ma journée au ralenti et me dirigeai vers le tourne-disque. Finalement je ne mis pas de musique, je me contentais de faire les cents-pas dans ma maison, depuis que Kristal était partie je n'arrivais même plus à réfléchir correctement, tous les chemins dans mes pensées me ramenaient à elle. Je passai une heure à rien faire, tournant dans la pièce à m'en arracher la tête. J'eus alors l'idée géniale d'aller courir dehors, il était neuf heures donc j'avais largement le temps. Je me changeais en vitesse, trouvant étrangement la motivation de me dépêcher.
Lorsque je fus dehors le froid mordit mes mollets nus et j'osais à peine respirer pour remplir mes poumons de cet air glacial. Je décidai donc de courir plus rapidement que d'habitude, plus rapidement que les autres Âmes, je n'allais pas l'impression de faire un footing mais plutôt de courir pour sauver ma peau. Cette scène me semblait d'ailleurs étrangement familière... Ralenti un peu sinon dans cinq minutes tu vas être mort ! Et quand on sera poursuivit par les Traqueurs tu crois qu'ils vont me laisser ralentir un peu ? J'accélérais encore plus ma course, j'étais presque en train se sprinter, ça me faisait tellement du bien de courir comme ça. Je saluai quelques voisins, surpris de me voir galoper aussi rapidement dans les rues, mais avec le froid pareil cela pourrait s'expliquer. Au bout de quinze minutes je sentais que mes jambes se faisaient un peu poussives, moi qui d'habitude pouvais courir une bonne heure. Je t'avais dis de ralentir. Je fis mine de ne pas entendre, quitte à tomber d'épuisement sur le trottoir, ça m'évitera l'arrivée de Sunny. Seulement, ayant couru plus vite, j'avais terminé mon parcours et me rendais compte que j'étais déjà devant ma maison. Je m'étirai longuement dehors et rentrai chez moi. Je repris une douche, froide cette fois-ci, et perdant de nouveau du temps. Il était dix heures... Je me demandais si je n'allais pas retourner courir dehors mais quelque chose m'en empêcha. Mes mains se crispèrent sur la serviette de bain qui essuyait mes cheveux, Sunny était là. Je venais d'entendre le son de sa voiture. D'un pas hésitant je me dirigeais vers la porte et ouvris avant que l'Âme n'ait eu le temps de sonner.
« Je suis rentrée. »
Je lui adressai un sourire en guise de réponse, j'avais attendu cet instant toute la semaine et voilà que je ne savais plus quoi dire.
« J’ai d’autres bagages… Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai été prise d’une fièvre acheteuse en apprenant que je venais. »
« Entre donc je vais chercher les autres ! »
J'ouvris la porte en grand pour que la jeune femme puisse entrer et poser ses bagages dans l'entrée tandis que je précipitai dehors. La fraîcheur m'aidait à garder les pieds sur Terre, car je n'avais qu'une seule envie, m'enfuir. J'ouvris le coffre se voiture et ne pu cacher ma stupéfaction en voyant tous les sacs qu'il contenait. Elle a cru qu'il y avait pas de bouffe ici ou quoi ? Je n'en savais rien, en tout cas je m'arrangeais pour prendre tous les sacs d'un coup, je ne voulais faire qu'un seul voyage et retournais à l'intérieur. Je posais les bagages par terre, ils n'étaient pas très léger non plus, et adressai un grand sourire à la jeune femme.
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Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Dim 24 Nov - 1:07
On emménage!!
Strauss & Sunny.
Sur les nerfs après tout ce qui m’était arrivé depuis la veille, j’appréhendais vraiment mes retrouvailles avec mon menteur de colocataire. A partir d’aujourd’hui, j’allais vivre avec Strauss. A partir d’aujourd’hui, j’allais toujours devoir faire attention à ce que je disais, faisais, savais. Ma vie était subitement devenue bien plus compliqué depuis la veille et Mélicendre avec ces commentaires n’était pas là pour m’aider. Toute existé, j’avais tout de même du mal à rester énerver. Je ne fis même pas attention au fait que Strauss m’ouvrit avant même que je n’ai sonné. Après tout, il y avait autre chose que ma bouche venait de formuler qui m’occupait d’avantage l’esprit.
- Je suis rentrée.
J’étais horrifiée par ce qui venait de passer mes lèvres. Qui pouvait imaginer que ces trois petits mots innocents pouvaient faire trembler quelqu’un au plus profond de soi. Pour ma part, je ne risquais pas de l’oublier. C’était moi qui était terrorisé par ces mots, mais je ne pouvais pas montrer à qui que ce soit à quel point cela m’affectait. Tout sourire, je fis en sorte de le faire passer temps bien que mal pour de la plaisanterie. Cela du marcher car Strauss m’adressa un sourire. Mélicendre avait beau s’excuser pour ce qu’elle avait fait, le fait d’apprendre qu’elle avait su en être capable, mais ne l’avait pas encore fait, ne me rassurais pas du tout. Il fallait pourtant faire mine que tout allait bien. Au moins le temps d’être hors de vue. Mes bagages ! La seule chose qui me retenait dehors était mes bagages et aussi le fait que Strauss se trouve entre moi et l’abri.
- J’ai d’autres bagages… Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai été prise d’une fièvre acheteuse en apprenant que je venais.
- Entre donc je vais chercher les autres !
- Euuuh… Merci.
Je n’eus pas le temps de lui dire que je m’en chargerais qu’il se précipita pour le faire. Je m’en voulu presque de lui avoir tenu rigueur pour ces mensonges… presque. Par contre je n’aimais pas du tout ce que je venais de faire. J’avais menti. Pour la première fois, j’avais vraiment menti. J’avais toujours manipulé les mots, mais là… Plus cela allait et plus je me demandais si j’allais pouvoir rester dans ce corps. J’avais beau vouloir à tout prix finir ce cycle, je commençais vraiment à douter de ma capacité à le faire. Il n’en fallut pas plus à mon hôte pour paniquer à l’idée que j’allais mettre en danger son frère. Le rappel que l’homme qui était en train de se charger comme un âne, exactement comme Mélicendre avait voulu que je le fasse, ce qui en soi pouvait faire sourire, puisse être en danger également était bien l’une des rares choses à me retenir de le faire. Tu pourras lui dire la vérité quand tu te sentiras capable de lui dire que je suis là. ça proposition m’étonna, mais au lieu d’un oui, j’eu droit à un silence. Elle s’éclipsa tout simplement en me laissant seule aux commandes. Décidemment, elle avait le chic pour me prendre court. Voyant Strauss revenir vers nous, j’emportais mes deux valises à l’intérieur où je l’attendais sans vraiment savoir quoi faire. Dès qu’il fut à l’intérieur, il déposa mes sacs au sol en m’adressant un grand sourire. La phrase qui suivit me rendit un peu mal à l’aise.
- On peu dire que tu voyages très léger toi !
- On peut dire ça… Pardon.
Je savais parfaitement pour les avoir porté que ce n’était pas tout léger. Il s’agissait donc d’humour et j’essayais temps bien que mal de sourire à la plaisanterie. Mon mensonge précédent me restait tout de même en travers de la gorge. Raaaa, il avait commencé ! Ce petit rappel à moi-même fit un suffisamment passer la pilule pour me faire retirer cet air désolé du visage. Regardant autour de moi, je me demandais bien ou j’allais m’installer et poser mes affaires. Mélicendre dans son coin, je me voyais mal la sollicité. Si je voulais réussir à garder un minimum de contrôle, il fallait que je me débrouille seule. J’y étais bien arrivé jusqu’à son apparition subite la veille. J’allais bien réussir à continuer.
- Tu veux que je mette tout cela où ? J’ai de quoi manger dans ces sacs et le reste. Pff… y a un peu de tout.
Regardant la porte d’entrer maintenant fermer, j’hésitais encore sur dire ou non la vérité. On verrait cela plus tard. Il s’était passé tellement de choses que je ne savais pas par où commencer, quoi dire, ni même comment. J’ai rencontré l’une de tes élèves. Ah et à cause d’elle, ta sœur s’est montré. J’ai menti en disant ne pas savoir pourquoi, mais en même temps, tu as commencé donc… Donc non, je ne pouvais pas dire ça comme cela. Même si s’était tentant. Pas question de parler de Kassy. Enfin… si il allait bien falloir. Ou sinon je lui demandais juste d’intégrer son école sans lui dire pourquoi. Au besoin, je sortirais le joker frangine ou mensonge. Tient, ça m’en faisait deux. Autant les garder pour une situation de ce genre plutôt qu’en m’énervant. Surtout que je n’étais pas sensé le faire.
- J’ai vu Etoile ce matin. On devrait être tranquille, il semble drôlement occuper même si je me demande bien pourquoi… Enfin bref. Où est ce que tu veux que je les range ?
Baissant les poignets rétractable de mes valises, j’en pris une par une hanse et attendis sa réponse. Mélicendre semblait vraiment décidé à se montrer sage. Depuis hier, elle faisait tout pour me montrer que je pouvais lui faire confiance. Il y avait des raté comme deux minutes plus tôt, mais la plus part du temps, cela marchait. J’avais quand même du mal. Il me faudrait plus que ça pour baisser les armes. Elle m’avait donnée toutes les raisons du monde de me méfier en me manipulant et me cachant ces secrets. Elle avait commencé à m’en révéler de très important, mais… Oh, il allait falloir que je dise ça à Strauss. S’il était comme moi, il allait être aussi soulagé que je ne l’avais été en l’apprenant. Le dire de bout en blanc par contre me semblait un peu… gauche. J’allais attendre qu’on soit posé avant. Ça m’éviterait de le voir tomber si ces jambes lui faisait autant défaut que les miennes quand je l’avais appris. Heureusement pour moi, j’étais déjà assise par terre quand elle me l’avait montré.
Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Dim 24 Nov - 20:32
Comment fuir quelque chose qui nous a déjà dépassé .. ?
« On peut dire que tu voyages très léger toi ! »
« On peut dire ça… Pardon.»
Lorsqu'elle s'excusa je relevai le sourcil en me redressant par la même occasion après avoir posé les bagages au sol. Je perçus son mince sourire, c'est à cet instant que je me rendis compte que quelque chose n'allait pas. Sunny semblait différente depuis la dernière fois, elle n'était plus aussi souriante, joyeuse, quelque chose était forcément arrivé. Et si Etoile lui avait dit des choses sur moi, ça se trouve il connaissait toute l'histoire depuis le début et en avait parlé à l'Âme pour mieux me détruire. Nan je ne pense pas qu'il soit si vicieux, c'est du sadisme. Mon hôte avait raison, c'était un comportement trop humanisé pour que le Traqueur agisse ainsi. Le regard de Sunny se perdit et je profitais de cet instant pour fermer la porte d'entrée, sentant froid pénétrer dans la maison. Je n'eus pas le temps de briser ce petit silence, Sunny s'en chargea à ma place.
« Tu veux que je mette tout cela où ? J’ai de quoi manger dans ces sacs et le reste. Pff… y a un peu de tout. »
J'observai les sacs d'un regard étonné, mon hôte avait raison, il y avait même de la nourriture là-dedans. J'avalais ma salive, je ne savais pas comment je devais le prendre. Est-ce que Sunny ne me faisait pas confiance au point de penser que je pourrais la laisser mourir de faim et donc par conséquent elle avait ramené ses propres provisions au cas où ? Non, ça me semblait trop gros pour être possible, pourtant les sacs étaient bien là... Je relevai mon regard vers la jeune femme, elle semblait de nouveau perdue dans ses pensées, ça ne me plaisait pas du tout. Pourquoi tout ne marchait pas comme dans mes plans ? J'aurais déposé les bagages, nous aurions pris un café, discuté sur son futur métier, mais quelque chose me disait que rien n'allait se passer comme prévu. Finalement je n'aurais peut-être pas du aller courir tout à l'heure, car je n'aurais plus la force pour fuir les Traqueurs s'ils venaient frapper à ma porte. A force de réfléchir je n'eus pas le temps de répondre à la question de Sunny qui dû reformuler sa demande.
« J’ai vu Etoile ce matin. On devrait être tranquille, il semble drôlement occuper même si je me demande bien pourquoi… Enfin bref. Où est ce que tu veux que je les range ? »
« Oh pardon euh... Dans la chambre d'ami à l'étage. »
Je me penchai pour recharger les bagages sur mes bras, dieu que c'était lourd, mais je ne laissais rien paraître et me dirigeai vers les escaliers. Je poussai sur mes jambes déjà endoloris pour monter rapidement les marches et longeai le couloir pour entrer dans la chambre d'ami qui serait maintenant cette de Sunny. Quand je pense que je trouvais cette pièce inutile et que j'avais dû l'emménager pour ne pas que l'Âme dorme au grenier. Je posai les bagages en soufflant et repensais à ce qu'elle m'avait dit. Apparemment Etoile était trop occupé quelque part pour venir nous faire une petite visite, tant mieux ! Je me tournai vers Sunny en lui adressant un sourire.
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Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Lun 25 Nov - 22:32
On emménage!!
Strauss & Sunny.
- Tu veux que je mette tout cela où ? J’ai de quoi manger dans ces sacs et le reste. Pff… y a un peu de tout.
J’observais encore la porte que Strauss venait de fermer tandis que j’hésitais sur lui dire ou non a vérité. Je n’aimais pas mentir, mais maintenant que je l’avais fait, il me serait difficile de tout avouer sans tout révéler. Sauf que j’avais bien envi d’attendre encore un peu avant de tout lui raconter. Le voyant regarder mes sacs avec un air interloqué, je grimaçais légèrement. J’étais parfaitement consciente qu’il y avait trop de choses et surtout des trucs inutiles. Pourquoi est-ce que Mélicendre m’avait poussé à acheter toutes ces rations de survies, bouteilles, lampes, piles et j’en passe et des meilleurs ? Avec tout cela, je pouvais ouvrir moi-même une mini boutique. Bon, je devais exagérer, mais c’était l’impression que j’avais en voyant la quantité d’affaire que j’avais. Entre mes deux valises qui contenaient tous mes vêtements et affaire de toilette et le reste, c’était comme si j’étais… Oh la saleté, elle préparait ce coup depuis quand au juste. Remarquant le malaise de Strauss, je mis de côté Mélicendre pour me concentrer sur mon colocataire. Après tout, elle était dans ma tête et pouvait donc attendre. Je me demandais bien pourquoi il réagissait ainsi. C’était moi qui avais un comportement dénotant ici et pas lui. Ah et puis flûte, je n’avais pas à me justifier. Il avait menti en premier et sa sœur me manipulait depuis le début. A eux deux, non trois, j’avais bien assez de raisons pour être méfiante et agir légèrement étrangement. Si jamais il me posait des questions qui me dérangeais ou simplement auxquelles je ne voulais pas répondre tout de suite, je lui ferais remarquer ces mensonges à répétitions ou aborderait Mélicendre. Je n’avais peut-être aucune raison de m’énerver contre lui… Après tout, il y avait de quoi être surpris et les Âmes n’ont pas un caractère sarcastique, citrique ou je ne sais quoi d’autre. Me calmant, je relançais la conversation car je n’étais pas la seule à s’être mise à réfléchir. Strauss n’avait peut-être même pas écouté ma question.
- J’ai vu Etoile ce matin. On devrait être tranquille, il semble drôlement occuper même si je me demande bien pourquoi… Enfin bref. Où est ce que tu veux que je les range, lui avais-je demandé en prenant l’une de mes valises.
- Oh pardon euh... Dans la chambre d'ami à l'étage.
- Ce n’est rien. Tu as une chambre d’ami au premier ?
Qu’est ce que je racontais ? Bien sur qu’il pouvait avoir une chambre d’ami au premier. Pourquoi il ne pourrait pas en avoir ? Par ce qu’il n’y en avait pas avant. Tu crois qu’il l’a préparé pour toi ? Qu’est ce qu’elle voulait que j’en sache ? Au moins, je savais d’où me venait mon étonnement. Mélicendre n’était pas au courant de l’existence de cette chambre. Elle ne l’avais peut-être tout simplement pas vu lorsqu’elle était venu. Moi je pense qu’il ne veut pas que tu dorme dans ma chambre et t’as fait un coin pour ça. Où il avait beau faire mine que ça ne le dérangeait pas, mais avoir une humaine dans sa maison le m’était mal à l’aise et c’est pour ça qu’il t’a fait dormir dans la chambre du chat. Pardon… mais arrête aussi de me lancer des piques. Nan, ça te forge le caractère. Même si c’est loin d’être agréable. Soupirant doucement, je me reconcentrais sur ce que je faisais. J’avais monté ma deuxième valises à l’étage après être aller la cherché et était en train de rejoindre Strauss en longeant le couloir que je l’avais vu emprinter. Lorsque j’arrivais dans ce qui allait être ma chambre, Strauss se retourna en m’adressant un sourire que je lui retournais.
- Voilà ! Tu veux boire quelque chose ?
- Oui, merci. Je veux bien un verre d’eau.
Passant devant lui, j’allais dans la chambre et y laissait devant une armoire mes valises. J’hésitais entre ranger tout de suite ou se soir. Je n’aimais pas vraiment laisser les choses en désordre, mais j’avais envi de le suivre en bas. Descend, c'est ranger dans les valises et sacs. Mélicendre avait visiblement envi de suivre Strauss. Ce qui se mêlait à ma propre envi. Le souvenir de sa chambre durant l’une des périodes de bataille comme elle appelait les périodes d’examens à cause de sa chambre qui ressemblait à un champ de bataille me convaincu sur le fait que mes affaires étaient effectivement ranger. Je ne pus tout de même m’empêcher de mettre tous les sacs dans un coin de la pièce où ils ne dérangeraient pas. J’allais surement devoir en laisser certains tel quel de toute manière. Délaissant enfin mes affaires, je sortis de la chambre pour rejoindre Strauss. J’étais tout de même curieuse de voir moi-même la chambre que Mélicendre partageait avec le félin.
- Oh, tu te souviens de notre conversation sur mon emploi ? Je crois que j’ai choisi. Je n’aurais jamais cru me décider pour cela, mais… Quoi qu’il en soit, j’ai pensé travailler dans ton école. Etoile m’a dit de voir cela avec toi. Si tu es d’accord, il se chargera du reste.
Tu devrais lui expliquer le travail auquel tu as pensé. Il va croire que tu veux être prof sinon. Enseignant ? Non, ça je lui laissais. Un élève ou deux à la fois oui, mais plus… J’étais loin de m’imaginer assez patiente et calme pour y arriver. J’allais surement paniquer dès que je perdrais le contrôle. J’étais loin d’être faite pour être enseignante. En tout cas, pas durant ce cycle. Par contre, je voulais passer du temps avec Kassy et comme elle posait des problèmes à ces maîtres, je pouvais me proposer comme soutient.
Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Mar 26 Nov - 21:22
Comment fuir quelque chose qui nous a déjà dépassé .. ?
« J’ai vu Etoile ce matin. On devrait être tranquille, il semble drôlement occuper même si je me demande bien pourquoi… Enfin bref. Où est ce que tu veux que je les range ? »
« Oh pardon euh... Dans la chambre d'ami à l'étage. »
« Ce n’est rien. Tu as une chambre d’ami au premier ?»
Je lui jetai un regard interrogateur, elle semblait surprise que j'ai une chambre d'ami. Je chargeais les bagages sur mon dos et marchais le plus rapidement vers cette fameuse chambre qui sentait encore le meuble neuf. J'espérais juste que Sunny n'ait pas un odorat très aiguisé sinon bah..elle allait se douter que la semaine dernière cette pièce servait à entasser des choses peux importantes. Je posai le plus délicatement possible les sacs sur le sol et ne pus m'empêcher de rouler des épaules en me redressant de nouveau, j'avais presque l'impression d'avoir des tics. Je jetai un regard à la pièce puis tournai mon visage vers l'Âme qui m'avait bien évidemment suivit.
« Voilà ! Tu veux boire quelque chose ? » « Oui, merci. Je veux bien un verre d’eau. »
Quelle bonne idée ! Tandis que je vis la jeune femme se diriger vers une armoire je quittais la chambre pour descendre, cette fois lentement, les escaliers et me diriger vers la cuisine. Je sortis deux verres du placard et je précipitai vers la carafe d'eau pour la filtrer et la remplir. Je regardais les gouttes perler en tapant le plan de travail avec mes doigts, Dieu que c'était long. Ne pouvant attendre une seule seconde de plus j'ouvris le robinet et remplis mon verre à la hâte. L'eau était fraîche, cela faisait un bien fou. Sunny ne fut pas longue à descendre, j'entendais déjà ses pas dans les escaliers, je ne sais pas comment je vais m'y habituer d'ailleurs. Je m'empressai de remplir son verre avec l'eau filtrée en terminant le mien puis remplis de nouveau mon verre pour éviter de passer pour un déshydraté. Lorsque la jeune brune fut dans la cuisine je me retournais et lui donnais son verre d'eau, j'imagine qu'elle avait quelque chose d'important à me dire. Pourtant je ne pus me retenir de reporter mon verre à mes lèvres, j'avais l'impression de ne pas avoir bu depuis quinze jours.
« Oh, tu te souviens de notre conversation sur mon emploi ? Je crois que j’ai choisi. Je n’aurais jamais cru me décider pour cela, mais… Quoi qu’il en soit, j’ai pensé travailler dans ton école. Etoile m’a dit de voir cela avec toi. Si tu es d’accord, il se chargera du reste. »
Je crachai involontairement la moitié de mon eau dans mon verre en m'étouffant. Travailler à l'école ? Avec Zombie qui pense que Sunny s'appelle Pétale-Doré que c'est une vieille amie qui vient de loin et je ne sais plus ce que j'ai inventé d'autre. C'est la merde là ! Bah oui, Mélicendre à déjà vu l'école, ça se trouve ça va déclencher des souvenirs et … J'arrêtais de penser pour calmer ma toux et surtout reprendre mon sérieux, je pouvais toujours que j'avais avalé de travers mais cela faisait un mensonge de plus à celui qui va suivre.
« On a déjà un peu trop de personnel à vrai dire... Mais si tu aimes les enfants tu pourrais aller dans l'école de Picacho Peak, c'est un peu plus loin mais là-bas on est sur qu'ils recrutent tout le temps !»
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Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Mer 27 Nov - 20:38
On emménage!!
Strauss & Sunny.
Je me sentais déjà bête d’être étonné qu’il ait une chambre d’ami au premier alors le regard interrogateur qu’il me lança fut loin de m’aider à me sentir à l’aise. Idiote, idiote, idiote. Quand je m’y mettais, j’étais vraiment la reine. Je ne sais pas si c’est mon agacement contre moi-même ou l’accumulation de tout le reste, mais je ne pus m’empêcher de me lancer dans une joute verbale avec Mélicendre tout en montant mes bagages. Heureusement pour moi, Strauss était partie devant. J’avais beau réussir à mieux maitriser mon visage et comportement avec les jours qui s’écoulaient, pour le coup je n’avais pas du tout fait attention avant de me reprendre. Faisant rouler mes valises dans le couloir, je retrouvais Strauss à l’entrée de ce que je devinais être ma nouvelle chambre. M’arrêtant face à lui, je répondis à la question qu’il venait de me poser.
- Oui, merci. Je veux bien un verre d’eau.
Ne voulant pas laisser mes affaires en bazar, je me rendis vers une armoire tandis que Strauss se rendait probablement dans la cuisine en tout bonne hôte qu’il était. Hésitante, je fini par me laisser convaincre par Mélicendre que mes affaires ne dérangeaient pas la pièce puisqu’ils étaient bien ranger dans mes sacs. Je les mis tout de même tous dans un coin qui ne gênerait pas avant de descendre le rejoindre. Alors que j’étais passé devant l’escalier qui menait à grenier, j’avais été fortement tenté d’aller jeter un coup d’œil à la chambre que mon hôte avait occupé. D’avantage embarrassé par ce que pourrait dire ou penser Strauss si je le faisais, je m’étais contenté d’un bref arrêt au bas des marches avant de descendre le rejoindre. Je fus accueilli avec un verre d’eau frai qui me fit un bien fou tandis que je le vidais à moitié avant de le boire plus doucement. Le remerciant entre deux gorger, je me souvins de ma conversation avec Etoile concernant mon emploi et le lui rapportait.
- Oh, tu te souviens de notre conversation sur mon emploi ? Je crois que j’ai choisi. Je n’aurais jamais cru me décider pour cela, mais… Quoi qu’il en soit, j’ai pensé travailler dans ton école. Etoile m’a dit de voir cela avec toi. Si tu es d’accord, il se chargera du reste.
Sa réaction me fit bêtement cligner des yeux de surprise avant de me rapprocher pour lui demander si tout allait bien en lui frottant le dos doucement. Je m’en serais douter. Mélicendre était morte de rire. Je ne voyais pas d’autre façon de l’expliquer avec les mots de mon hôte. Si elle avait eu son corps, elle en serait littéralement pliée en deux. Personnellement, je ne voyais pas pourquoi. Strauss était en train de s’étouffer et tousser. Ce n’était pas normale, il n’allait donc pas bien. Qu’est ce qui avait bien pus ce passer ? Qu’est ce que tu as bien pus dire plutôt. Et si tu m’éclairais à la place de parler par énigme ? Disons que ça le mettrait dans un sacré guêpier si tu allais travailler à l’école de la petite. Je n’en ai rien à faire. On trouvera quelque chose. Je ne peux plus voir Kassy par ce que je suis quand même venu ici après l’avoir rencontré et sus que ton petit protéger m’avait mener en bateau depuis le début. Strauss venait de réussir à faire passer sa toux et je reculais d’un pas en le voyant prendre un air réfléchi. J’avais l’impression que ce qui allait suivre n’allait pas pouvoir être discuter alors que cela n’allait pas me plaire.
- On a déjà un peu trop de personnel à vrai dire... Mais si tu aimes les enfants tu pourrais aller dans l'école de Picacho Peak, c'est un peu plus loin mais là-bas on est sûr qu'ils recrutent tout le temps !
- Et pourquoi chez vous il ne recrute pas en permanence ?
Sun ? On va trouver quelque chose. Calme-toi s’il te plait. Me calmer ? Sourcils froncés, je me laissais plonger dans la colère plutôt qu’une autre émotion ou mes larmes allait échapper à mon contrôle fragile. J’arrivais déjà à peine à les retenir dans cet état. Ma voix avait été calme, pas même un tremblement à cause des émotions qui me gagnaient, mais elle était froidement poser. Je me rappelais avoir vu Mélicendre réagir exactement de la même façon lorsqu’elle était enfant. Une Âme avait blessé son petit frère et quelqu’un avait dû intervenir pour calmer le jeu. Son comportement étrange n’avait pas tout de suite alerté les adultes à cause de son calme, mais il avait suffi que celui à qui elle s’adressait commence à pleurer pour que tout le monde s’en mêle. T’en parle comme si j’avais été un monstre… Je l’ai même pas touché. Il a changé d’école après ça. Hm… On touche pas aux frangins. Comme on me laisse faire ce que j’ai prévu avec Kassy.
- Ce n’est même pas un poste obligatoirement spécifique à ton école si jamais ces ça le problème. Je veux qu’elle fasse partie de celles dont je m’occuperais et s’il s’agit de la seule, se serait parfait, mais écoute au moins ce que j’ai en tête avant de refuser catégoriquement.
De mes yeux brillants de larmes contenus, je l’observais comme je ne l’avais jamais fait durant toutes mes vies. Il faut dire que je ne m’étais jamais attaché à une Âme ainsi. Mélicendre avait raison. J’étais incapable d’ignorer la fillette. Après tout, j’avais même accepté de mettre ma vie en jeu pour elle si jamais Mélicendre parvenait à me convaincre. Plus le temps passait et plus elle marquait de point, mais… Je ne sais pas. On avait encore le temps de toute façon. Lorsque Kassy parlait s’était au future et pas un très proche. D’après ce que j’avais compris, elle attendrait au plutôt son adolescence avant de se lancer. J’avais donc encore quelques années.
- Je sais que certains élèves ont besoin d’une attention particulière pour rester attentif. Je pourrais être auxiliaire. Les enseignants me donneraient des tâches qui pourraient les aider et en classe lorsqu’ils donneront leur cours, je m’assurerais que tout le monde suive. Ça permettra d’éviter d’avoir des élèves en difficultés ou que tu stoppes ton cours pour l’un des dissiper. A moins que tu ne me donnes une bonne raison contre, je suis bien décidé à le faire. Je sais que tu as au moins une élève dans ta classe dans ce cas. Ne cherche pas à me mentir, je le saurais, avais-je chuchoté en baissant les yeux tandis que la tristesse l’emportait sur la colère.
Finalement, cela n'allait peut-être pas être Mélicendre le problème, mais Strauss à qui je n'étais pas sur de parvenir à faire confiance. Respirant profondément en fermant les yeux pour essayer de calmer ma respiration que commençait à se faire tremblante, je tentais de faire le vide en attendant sa réponse. Je ne savais pas ce que j'allais faire s'il me l'interdisait. Si au besoin, je pourrais toujours retourner dans cet appartement ou en trouver un autre. Etoile allait surement se poser des questions, mais je m'en moquais. Si je ne pouvais plus la voir en étant ici, je retournerais au près d'elle.
[Dans le RP avec Kris qui se déroule après le nôtre, Mélicendre apprend à Sunny pourquoi le fait qu’elle ailles travailler à ton école pourrait poser problème et Sunny lui donne une solution. Va falloir jouer serré ou que je vois avec Kris pour modifier le rp sauf que sa risque d’être compliqué.]
Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Dim 1 Déc - 19:12
Comment fuir quelque chose qui nous a déjà dépassé .. ?
« On a déjà un peu trop de personnel à vrai dire... Mais si tu aimes les enfants tu pourrais aller dans l'école de Picacho Peak, c'est un peu plus loin mais là-bas on est sur qu'ils recrutent tout le temps !»
« Et pourquoi chez vous il ne recrute pas en permanence ?»
Ce n'était pourtant pas compliqué, je venais de lui dire non, pourquoi insistait-elle ? La dernière fois elle ne semblait pas très emballée à travailler à l'école et voilà que maintenant elle voulait absolument se faire embaucher. Elle avait reculé, fronçant ses sourcils, elle semblait tellement contrariée que je me sentais mal de lui mentir aussi. C'est ça ou ta Zombie qui va prévenir les Traqueurs ou au meilleur des cas te tuer de ses propres mains. Je secouai nerveusement la tête, avalais difficilement ma salive à cause de ma gorge encore endolorie par mon étranglement. Pourquoi ça arrivait à moi ? Je ne voulais pas d'une prise de tête les dix premières minutes de l'emménagement, mais s'il le fallait pour sauver l'arrière de tout le monde je n'hésiterais pas à la faire. Tout le monde ? Oui, toi, moi, et Zombie, elle risque d'avoir des ennuis aussi parce que je sais qu'elle ne nous dénoncera pas. Malheureusement pour moi Sunny poursuivit.
« Ce n’est même pas un poste obligatoirement spécifique à ton école si jamais ces ça le problème. Je veux qu’elle fasse partie de celles dont je m’occuperais et s’il s’agit de la seule, se serait parfait, mais écoute au moins ce que j’ai en tête avant de refuser catégoriquement. »
Je soupirai longuement, j'étais presque contrains de la laisser parler alors que je n'avais qu'une envie, la faire taire et partir le plus loin possible d'ici. Néanmoins je ne laissais rien paraître, je regardais les larmes s'installer sur les yeux de la jeune femme. Je n'arrivais pas à comprendre de quoi ou de qui elle parlait.
« Je sais que certains élèves ont besoin d’une attention particulière pour rester attentif. Je pourrais être auxiliaire. Les enseignants me donneraient des tâches qui pourraient les aider et en classe lorsqu’ils donneront leur cours, je m’assurerais que tout le monde suive. Ça permettra d’éviter d’avoir des élèves en difficultés ou que tu stoppes ton cours pour l’un des dissiper. A moins que tu ne me donnes une bonne raison contre, je suis bien décidé à le faire. Je sais que tu as au moins une élève dans ta classe dans ce cas. Ne cherche pas à me mentir, je le saurais. »
Je n'étais pas dupe, à présent je savais très bien de qui elle parlait, je posai brusquement mon verre sur le plan de travail, je n'avais jamais été énervé de ma vie mais je sentais que mon hôte bouillonnait, pour une fois il était de mon côté. Je ne voulais surtout pas que Sunny s'approche de Kassy, cette petite avait des problèmes, je ne veux pas qu'elle en ait d'autre. D'autant plus que c'est moi qui gère cette enfant, je suis le mieux placé pour puisque que j'ai encore un hôte et que cette saloperie a bouffé ma sœur.
« Écoute, ça c'est mon travail, cette enfant est sous ma responsabilité, elle fait des progrès et je n'aimerais qu'on vienne mettre en l'air le programme en ajoutant une personne de plus. Je ne sais pas pourquoi ni comment tu as eu un contact avec elle mais s'il te plait ne t'en mêle pas. »
Je regardai intensément la jeune femme, la tête baissée vers elle, la main crispée sur le verre d'eau. Une fois que j'eus terminé de parlé je me souvins qu'il eu été question de ne pas mentir. Pourquoi une Âme mentirait ? Je ne relevai pas cette remarque, j'avais les idées ailleurs de toutes manières. Elle ferma ses yeux et respira plus lentement pour calmer ses tremblement tandis que je restais de marbre. Il était hors de question qu'elle aille travailler dans cette école, elle pouvait faire tout, TOUT, ce qu'elle voulait excepter avoir le moindre contact avec mes élèves et Zombie. Ce qui impliquait que je devais toujours être avec l'une ou l'autre... Je soupirai de nouveau, lâchant le verre parce qu'il ne servait à rien de le briser et croisais mes bras sur mon torse en l'attente d'une réaction, positive ou négative.
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Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Dim 1 Déc - 22:14
On emménage!!
Strauss & Sunny.
- On a déjà un peu trop de personnel à vrai dire... Mais si tu aimes les enfants tu pourrais aller dans l'école de Picacho Peak, c'est un peu plus loin mais là-bas on est sur qu'ils recrutent tout le temps !
- Et pourquoi chez vous il ne recrute pas en permanence ?
Strauss ne semblait pas apprécier ni à l’aise que j’insiste. Je ne l’avais jamais fait, mais je n’avais jusqu’à maintenant jamais eu de raison à le faire. Depuis hier, j’en avais une. Cette petite Âme et son humaine avait besoin d’aide. Elles avaient eu assez confiance en moi pour me parler et me révéler leur secret. Il n’était pas question que je les laisse tomber.
- Ce n’est même pas un poste obligatoirement spécifique à ton école si jamais ces ça le problème. Je veux qu’elle fasse partie de celles dont je m’occuperais et s’il s’agit de la seule, se serait parfait, mais écoute au moins ce que j’ai en tête avant de refuser catégoriquement.
Le soupir qui suivit me braqua d’autant plus sur mes positions. Il n’avait rien pour discuter là-dessus. Qu’il le veuille ou non, j’étais déterminé à lui dire ce qu’on avait prévu. Même Mélicendre était pour. Elle connaissait la raison de son entêtement à me refuser ce que je voulais, mais était pourtant d’accord. Il devait donc y avoir une solution qu’elle pressentait sans parvenir à mettre le doigt dessus. On ne l’avait peut-être pas encore et je ne risquais pas d’aider sans savoir où était le problème, mais en attendant, j’avais bien l’intention de lui faire part de mes arguments.
- Je sais que certains élèves ont besoin d’une attention particulière pour rester attentif. Je pourrais être auxiliaire. Les enseignants me donneraient des tâches qui pourraient les aider et en classe lorsqu’ils donneront leur cours, je m’assurerais que tout le monde suive. Ça permettra d’éviter d’avoir des élèves en difficultés ou que tu stoppes ton cours pour l’un des dissiper. A moins que tu ne me donnes une bonne raison contre, je suis bien décidé à le faire. Je sais que tu as au moins une élève dans ta classe dans ce cas. Ne cherche pas à me mentir, je le saurais.
Le bruit de son verre me surprit, ce qui me fit contracter mes mâchoires et sursauter comme si je m’attendais à être frapper, mais il pouvait essayer de m’impressionner, je ne céderais pas. Qu’il s’énerve autant qu’il le veille, moi je l’étais déjà. Finalement, il y avait une bonne raison à mon insomnie. Je savais que ces retrouvailles n’allaient pas être celles que j’avais espéré lorsque j’avais appris que j’allais emménager chez lui, mais jamais je ne me serais attendu à cela. Il aurait suffi qu’un traqueur passe par cette porte à cet instant pour que tout le monde soit grillé. Et dans l’histoire pour une fois, j’allais être celle qui s’en sortirait le mieux si cela arrivait.
- Écoute, ça c'est mon travail, cette enfant est sous ma responsabilité, elle fait des progrès et je n'aimerais qu'on vienne mettre en l'air le programme en ajoutant une personne de plus. Je ne sais pas pourquoi ni comment tu as eu un contact avec elle mais s'il te plait ne t'en mêle pas.
- C’est elle qui est venu me trouver.
Me mordant la lèvre inférieur, je me retins dans dire plus. Cela aurait surement aidé à désamorcer la situation, mais j’étais trop énerver pour partager avec ce… avec Strauss, ce que je savais. Je n’en dit pas plus non plus car j’aurais pu être vraiment méchante par la suite. Les phrases qui me tournaient en tête et que j’avais envie de dire ne lui feraient absolument pas plaisir. Surement la raison qui tenait Mélicendre tranquille malgré mon altercation avec cette Âme qu’elle trouvait si formidable. Moi je ne voyais absolument plus ces bons côtés. La seule chose que je voyais et me rendait hystérique était qu’il m’empêchait de rester présente pour les filles. Oui je le reconnaissais volontiers que malgré le fait que je n’hurle pas ou ne m’agite pas dans tous les sens, j’étais loin d’être réfléchit à cette instant. Le truc étant que je savais avoir plus de marche de manœuvre que lui. Je n’allais donc pas seder même face à l’entêtement légendaire des Strauss. M’obligeant au calme, je l’entendis soupirer à nouveau. Je ne sais pas pourquoi, mais cela m’aida à le retrouver. Puisqu’il se refusait à me laisser intégrer son école, il ne me restait qu’une seule chose à faire. Dommage pour lui. Il venait de choisir sa vie à sa sœur.
- Je crois que je vais rentrer chez moi dans ce cas, annonçais-je d’un ton plat. Dommage... Mélicendre était ravie de s’installer ici.
T’as pas droit de lui sortir ça comme ça ! Je n’écoutais même pas les protestations de mon hôte. Il voulait la jouer ainsi, on serait deux. A partir de maintenant, j’étais bien décidée à agir comme je l’entendais. Plus aucunes larmes ne brillaient dans mes yeux. La seule chose qu’on pouvait y voir était ma détermination et je me fichais complétement de savoir comment il allait réagir à mon annonce. Me retournant avec un haussement d’épaule, je parti en direction des escaliers bien décider à rentrer. Mon appartement n’avait pas encore été attribué à quelqu’un d’autre. On laissait généralement un délai d’une semaine de rétractation même si normalement il était inutile. Pour le coup, il allait mettre très utile. Pas question que je reste une seconde de plus ici avec une soit distante sœur qui me ment et ne joue pas franc jeu. Comme si tu le faisais aussi. J’ai menti une fois ! Une seule fois et tu le sais. Maintenant fiche moi la paix. C’est ton Strauss qui vient de mettre le bazar. Et puis quoi encore. Ça allait être ma faute ? Je n’avais rien demandé à personne. Je gardais leur secret, ne divulguait rien alors que cela aurait été bien plus simple que de faire ce que l’on attendait de moi. Non, je ne me souvenais plus comment, ni pourquoi, mais c’était ce que je faisais. Sauf qu’ici personne ne semblait le comprendre ou réaliser. Kassy avait dit ne jamais avoir été comme les autres Âmes, Strauss n’était pas non plus un modèle d’Âme vu ce dont il était capable, moi par contre, je l’avais été. Petit à petit, j’avais réalisé ce que nous faisions et avait commencé à penser autrement, mais je n’en restais pas moins une Âme. Me retournant, je fis la seule chose qui pouvait soulager ma conscience à cet instant. Ça n’avait pas une réelle importance, mais après, je n’aurais plus rien à me reprocher vis à vis de lui. Je ne pourrais pas en finir en allant tout raconter à Etoile car maintenant il y avait Kassy, mais elle était bien la seule à qui ils devaient mon silence.
- Ah et MOI, je n’ai menti qu’une fois. Quand j’ai dit que je ne savais pas pourquoi j’avais acheté tous ces trucs. Je le sais depuis hier quand ta chère sœur a débarqué de nulle part. C’est elle qui jouait les marionnettistes en préparent déjà votre futur escapade, mais la marionnette en a marre. Il est temps que je coupe mes fils.
Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Sam 7 Déc - 19:56
Comment fuir quelque chose qui nous a déjà dépassé .. ?
« Écoute, ça c'est mon travail, cette enfant est sous ma responsabilité, elle fait des progrès et je n'aimerais qu'on vienne mettre en l'air le programme en ajoutant une personne de plus. Je ne sais pas pourquoi ni comment tu as eu un contact avec elle mais s'il te plait ne t'en mêle pas. »
« C’est elle qui est venu me trouver.»
Alors là c'était le bouquet, la jeune femme se mordit la lèvre tandis que moi je me retenais de lever mes mains et mes yeux au ciel. Pourquoi fallait-il que tout soit compliqué, on ne pouvait pas simplement prendre un verre d'eau ensemble et manger des pâtes en parlant de la température qui baisse un peu plus chaque jour ? Je me demandai vraiment comment Kassy était venue à Sunny et ce qu'elle avait bien pu lui raconter pour lui monter la tête au point que l'Âme veuille travailler à tout pris dans mon école. Je soupirai légèrement, je pouvais toujours prendre la fuite ce soir. De toute manière Mélicendre n'est plus là, j'ai envoyé tous les signes du monde pour la réveiller ou qu'elle me donne un indice trahissant sa présence mais rien, je perdais ainsi tout espoir de retrouver notre sœur. Soudainement le regard de la jeune femme changea, il n'était plus brillant, mais sur de lui.
« Je crois que je vais rentrer chez moi dans ce cas. Dommage... Mélicendre était ravie de s’installer ici.»
Mélicendre ? Je n'arrivais plus à respirer, mon hôte s'agitait dans mon esprit. Mélicendre est toujours là ! Tu ne peux pas les laisser partir ! Les murs dansaient autours de moi et j'eus à peine le temps de voir Sunny hausser les épaules en tournant les talons que je posais ma main sur mon verre et le fis tomber à terre. Ce dernier éclata, arrosant ma chaussure tandis que les bouts de verres se propageaient dans la pièce. Dans la précipitation j'en ramassais quelques-uns le temps de me remettre les idées en place. Il faut qu'elle reste, souviens-toi du plan. Nous devons l'extraire du corps de ma sœur, elle est là, quelque part, coincée. Un morceau entailla méchamment mon index, je regardais la plaie un instant, ça faisait mal, mais j'imagine que cela n'était rien comparé à ce qui m'attendait. Je passai ma main sous l'eau, j'essayais en vain de calmer ma respiration haletante à cause de la surexcitation de mon humain. C'est en regardant mon sang couler dans l'évier que je pris réellement conscience de la situation merdique dans laquelle nous étions. Je sentais l'étau se resserrer autours de mon cou. Je coupais l'eau et me ruais à l'étage, je n'eus même pas le temps de pénétrer entièrement dans la pièce que Sunny se retourna vivement.
« Ah et MOI, je n’ai menti qu’une fois. Quand j’ai dit que je ne savais pas pourquoi j’avais acheté tous ces trucs. Je le sais depuis hier quand ta chère sœur a débarqué de nulle part. C’est elle qui jouait les marionnettistes en préparent déjà votre futur escapade, mais la marionnette en a marre. Il est temps que je coupe mes fils. »
Je déglutis silencieusement. Elle savait que j'étais le roi des menteurs, l'Âme la plus impure du monde, bien sûr qu'elle ne voulait pas rester ici. Je ne savais pas quoi faire pour l'en dissuader, je lui dis donc mes quatre vérités dans le désespoir le plus total.
« Je suis désolé ! Je ne veux plus mentir, je déteste ça, mais c'était la seule manière de protéger Mélicendre. Malheureusement un mensonge en engendre un autre et maintenant je dois me protéger moi, mon hôte, toi, et un paquet d'autre gens qui compte à mes yeux. Si tu pars maintenant tu vas mettre des vies en danger, les souvenirs de Mélicendre sont trop précieux, mais tu peux rester ici, terminé les mensonges vu que tu connais la vérité. »
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Sujet: Re: [PV Strauss] On emménage!! Sam 7 Déc - 21:38
On emménage!!
Strauss & Sunny.
- Je crois que je vais rentrer chez moi dans ce cas. Dommage... Mélicendre était ravie de s’installer ici.
Furieuse, déterminé, le tout enfermé dans un corps qui avait l’habitude de le traduire par un calme glaciale. Voilà ce à quoi je ressemblais au moment où j’énonçais ces faits. Rester ici voulait dire ne plus voir Kassy. Bien, il n’y avait donc pas d’autre solution pour moi. Je devais partir. Il venait de me poser sans s’en rendre compte un choix. Un choix entre lui qui n’avait rien fait d’autre pour moi que me flouer et Kassy que je voulais protéger. Il pouvait dire ce qu’il voulait, elle ne lui avait encore rien dit la concernant alors qu’elle m’en avait parlé dès les premiers instants de notre première rencontre. Il pouvait donc toujours rêver pour que je la lui confie sans y mettre mon nez. Officiellement, elle était peut-être sous sa responsabilité et celle de ces pseudo-parents, mais au final, c’était à moi qu’elle faisait le plus confiance. Hors, je n’avais pas du tout envie de lui faire défaut.
J’étais déjà en train de remonter l’escalier pour aller chercher mes valises. Mélicendre était énervé par ce que j’avais dit et surtout la manière dont je l’avais fait, mais s’en était trop. Ils me traitaient tous comme l’ennemi, celui qu’il fallait garder sous contrôle et passaient leur temps à user de toutes les manipulations possibles pour cela. Hé bien ce genre de méthode ne marchait pas avec moi. Vous aviez droit en direct au résultat : l’effet inverse. Bravo tout le monde, vous avez réussi à mettre hors de soit une Âme. J’avais eu l’occasion d’expérimenter l’agacement et l’énervement depuis l’arrivée de Mélicendre dans ma vie, mais jamais à ce point. On disait les mères dangereuses quand on touchait à leurs petits ? Je voulais bien le croire puisse que je me pensais plus dangereuse que jamais alors que Kassy n’était pas ma fille. Elle ne l’ait pas, mais tu agis exactement comme si s’était le cas. Et ? Et rien apparemment. Je me moquais complètement de ces remarques. Même ces petites piques ne parvenaient pas à détourner ma colère de son frère. Il ne jouait pas franc jeu avec moi, on serait deux. Comme si tu le faisais aussi. Et maintenant cela allait être ma faute ? Je gardais depuis le début tous leurs petits secrets et voilà à quoi j’avais droit. J’avais menti une seule fois. Une fois depuis ma naissance sur Origine et on me le reprochait comme si j’étais la reine des menteuses. Je n’ai… c’était quoi ? Son frangin qui montrait son vrai visage ? Tient ça se trouve, il avait vraiment eu envie de me frapper tout à l’heure. Même cette idée ne m’étonna pas. Une seule chose importait, rentrer chez moi. Avant, j’allais tout de même mettre au clair la seule chose que l’on pouvait me reprocher comme cela, lui ou Mélicendre n’aurait rien contre moi. Je serais la seule à pouvoir faire des reproches, surtout que ma seule erreur était loin d’être très vilaine. Entendant Strauss remonter l’escalier quatre à quatre, je délaissais les sacs que j’étais en train de charger sur mes épaules pour le rejoindre avant qu’il n’entre dans ce qui avait failli être ma chambre.
- Ah et MOI, je n’ai menti qu’une fois. Quand j’ai dit que je ne savais pas pourquoi j’avais acheté tous ces trucs. Je le sais depuis hier quand ta chère sœur a débarqué de nulle part. C’est elle qui jouait les marionnettistes en préparent déjà votre futur escapade, mais la marionnette en a marre. Il est temps que je coupe mes fils.
Mélicendre était maintenant furieuse. Si elle avait pu, elle se serait surement interposée pour défendre l’Âme qui me faisait face. Elle, elle aurait surement réussit à me faire reculer, mais coincé dans notre tête sans le contrôle de ce corps, elle ne pouvait rien y faire. Je n’aurais pas du tout aimé être à sa place, mais heureusement pour moi, ce n’était pas le cas. Aujourd’hui, j’étais la plus furieuse, la plus forte car contrairement à elle, c’était une enfant que je défendais. Une enfant qu’elle connaissait et appréciait aussi. Elle comprenait ma position et c’était là qu’elle avait perdu car elle savait que je ne m’étais pas en danger Strauss. Je ne faisais que dire la vérité brute et retournait là où je pourrais être utile à Kassy.
- Je suis désolé ! Je ne veux plus mentir, je déteste ça, mais c'était la seule manière de protéger Mélicendre. Malheureusement un mensonge en engendre un autre et maintenant je dois me protéger moi, mon hôte, toi, et un paquet d'autre gens qui compte à mes yeux. Si tu pars maintenant tu vas mettre des vies en danger, les souvenirs de Mélicendre sont trop précieux, mais tu peux rester ici, terminé les mensonges vu que tu connais la vérité.
- C’est trop facile.
Me retournant, je repartis prendre mes affaires. La seule raison qui le poussait à agir ainsi était Mélicendre. Le fait qu’il m’inclut dans les personnes qu’il voulait protéger ne faisait que me faire grincer d’avantage des dents. Ecoute le s’il te plait. Laisse-nous le temps de trouver quelque chose. Je te promets que tu retrouveras Kassy. Encore une promesse. Raaaaa, oui je savais qu’elle tenait toujours ces promesses. Elle n’était pas obligée de me faire un diaporama de toutes celles qu’elle avait fait et respecté. Une dernière chance. Je laissais une dernière chance à l’Âme et si ce n’était pas concluant, je pliais bagage. Je n’arrivais pas à croire que j’étais bête au point de cédé au caprice de mon hôte et s’était pourtant ce que je faisais. Par contre, n’attendez pas de moi de le faire avec le sourire.
- Mélicendre m’a promis que je pourrais aller à l’école et moi j’ai accepté de vous laisser un peu de temps pour trouver un nouveau mensonge ou je ne sais quoi pour que je puisse y aller. Si tu es d’accord avec ça, j’envisagerais de rester… non, je resterais, mais quand j’en aurais marre d’attendre, je m’en chargerais moi-même alors fait vite.
Ma décision prise, je déposais les derniers sacs que j’avais encore sur les épaules avant de me retourner vers l’Âme. Il s’était laissé prendre au jeu du mensonge ? Qu’il ne compte pas sur moi pour le plaindre d’être dans les ennuis jusqu’au coup maintenant. Tu fais peur quand tu es furieuse. Je te retourne le compliment. Merci. Plus qu’à voir si Strauss prenait la seule décision qui me ferait rester ici. Si Matthew voulait garder sa sœur près de lui maintenant qu’il savait qu’elle était là, c’était le moment de convaincre son Âme.
- Tu dis vouloir nous protéger. Ne m’inclus plus jamais dans le lot. Je le faisais bien avant ce cycle et n’en ai pas besoin. En plus t’entendre dire ça alors que la seule que tu veux est Mélicendre, merci, mais non merci. La seule personne à qui tu dois à cet instant que je ne déballe pas tout à Etoile après ce qui vient d’arriver, c’est la petite Âme que tu m’interdis de revoir.
Quand tu veux-tu redeviens gentille… Soupirant en réalisant que j’étais effectivement loin d’être moi-même, je fermais les yeux en me laissant aller contre l’armoire pour essayer de relâcher la pression. De toute manière, ça ne servait plus à rien maintenant que les dés étaient jetés. Me détendant doucement, j’attendis ainsi quelques instant avant de rouvrir les yeux et de grimacer. Evidemment, il avait été assez bête pour ce coupé. Il est en train de tout salir. C’est ça qui t’ennui ou tu veux juste éviter de trahir à quel point sa te démange de t’occuper de penser sa blessure ? Je te signale que tu ne peux pas me le cacher. Je sais… Je m’en occupe. Me décollant de l’armoire, je m’accroupis pour récupérer le nécessaire avant de rejoindre Strauss tout en lui indiquant de s’assoir. Voir ce corps blessé ne me plaisait pas non plus. Voilà ce qu’il arrivait quand on avait été soigneur. Quand on tient à quelqu’un. T’es peut-être énervé, mais tu t’inquiètes aussi pour lui. Chute ou j’utilise d’alcool à 90°. Attrapant les flacons de soin, j’en aspergeais d’un giclé son doigt pour tout désinfecter avant d’utiliser la pommade pour faire disparaitre toute trace d’une blessure. Le voilà comme neuf.
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