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∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre

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MessageSujet: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMer 25 Sep - 20:11

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Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



Deux semaines, trois jours, et quelques heures que je n'avais pas eus de nouvelles de Kristal. Elle me semblait être un lointain souvenir, un rêve, elle n'était peut-être pas réelle après tout. Serait-il possible de s'attacher à quelque chose qui n'existe pas ? Maintenant je comprends ce que Mélicendre avait essayé de m'expliquer, l'amour. Deux semaines et cinq jours que je n'avais pas vu ma sœur. Je savais qu'elle était bel et bien réelle, Zombie m'en avait tellement parlé. Même si j'étais entouré de beaucoup de gens que j'aimais je me sentais seul. Les enfants ne pouvaient pas combler le trou qu'il y avait dans mon cœur pour Mélicendre et ma meilleure amie ne pourra jamais remplacer cette mystérieuse humaine aux yeux d'ébènes. Je me sentais presque vide ...

Zombie claqua des doigts devant mes yeux, attirant ainsi mon attention. J'étais dans la grande salle, la jeune blonde portait un enfant dans ses bras et elle avait la bouche grande ouverte, les sourcils froncés. Je la regardais sans vraiment réfléchir. Elle fonça sur moi, m'empoignant l'objet que je tenais dans les mains et j'entendis lointainement sa voix. Je venais de renverser du café partout sur les dessins des enfants. Elle posa l'enfant à terre qui partit en courant pour rejoindre les autres Âmes et m'adressa un regard inquiet. J'étais ainsi depuis deux semaines, quatre jours, dix heures, trente-deux minutes et vingt-sept secondes. Elle me demanda alors si c'était compliqué, faisant allusion à notre conversation d'il y a justement deux semaines et -stop c'est bon- je lui répondis que oui. Elle me prit dans ses bras, me murmura que tout allait s'arranger et me dit de rentrer chez moi me reposer. Je ne me fis pas prier. J'embrassai mes enfants, remerciai ma collègue et parti. Dehors la pluie était battante, je la regardai s'écraser contre le pare-brise de ma voiture sans pour autant allumer le moteur. J'étais complétement vide, il me manquait quelque chose, quelqu'un. N'y pense pas, ça va te tuer, tu m'as moi, on est tous les deux. J'allumai le moteur et sorti doucement du parking en jetant un regard à la salle où se trouvait ma deuxième famille. J'augmentais le volume de la radio jusqu'à ce que mes oreilles saignent, le tempo était lent, les paroles étaient tristes. Je découvrais doucement un nouveau sentiment humain, la passion. Je roulai tellement lentement que mon hôte appuya sur la pédale d'accélération. Je n'avais qu'une seule envie, retrouver cette humaine qui rendait si fou, je devais calmer cette flamme qui consumait mon coeur. Comment les humains arrivent à vivre avec ça ? J'entendis mon humain rire doucement, je ne prêtais pas attention à lui, j'empruntais la nationale pour quitter Tucson et rejoindre ma petite ville. Si je me rendais de nouveau au canyon peut-être y sera-t-elle ? Il pleuvait des torrents, comme là fois où ... Oublie-la. Même si jamais tu la retrouves un jour, que veux-tu faire ? T'enfuir avec elle en abandonnant tes gosses, Zombie et Mélicendre ? Tu veux la ramener ici, parmi toutes ses Âmes et l'enfermer dans ton grenier pour que tu puisses la contempler jusqu'à avoir les yeux qui pleurent ? S'il te plait. Je te dis ça..en tant qu'ami tu vois. C'est pour ton bien. Je fredonnais les paroles de cette chanson qui faisait pleurer mon coeur. Mélicendre... Pourquoi n'était-elle pas revenue ? Je lui avais pourtant dit que venir même si elle n'avait pas de nouvelles, je devais lui parler de Kristal, je devais lui dire que je me sentais mal à en crever. Mais elle n'était pas là, je n'avais que mes yeux pour pleurer putain... Non tu as moi, tu as Zombie, ton fichu chat, tu n'es pas tout seul. Le problème c'est que je m'en moque que tous ces gens, la seule personne que je veux, c'est elle. Tu l'auras, si jamais on t'insère dans un autre corps, je t'aiderai même à la retrouver si tu veux. Tu ferrais ça ? Oui, mais je ne veux pas trop que tu t'approches d'elle avec mon corps, alors continue de penser que ce n'était qu'un rêve. Je garai ma voiture comme si j'étais un escargot et sorti du véhicule en trainant des pieds. J'avais besoin d'un café, j'allais surement appeler Zombie cette nuit, quand je serais en train de chialer comme une madeleine. Elle savait que mon cœur était épris, mais je ne lui avais pas dit que j'en mordais pour une humaine. J'allumai la machine et regardai la caféine couler doucement dans ma tasse tandis que mon chat ronronnait en se frottant à ma jambe. Et là tu te prends un carré de chocolat et tu lis en bon livre. Le problème étant que je n'avais envie de rien, je me sentais incapable, j'étais juste triste. Samedi, dans deux jours, je partirais à la recherche de Mélicendre, elle m'avait promis de revenir, elle n'avait pas le droit de m'abandonner, pas maintenant que nous y étions presque. Et si elle avait retrouvé Max ? Nous serions enfin une famille au complet... Ma boisson me brûla la langue, je regardai fixement l'extérieur, une main soutenait le poids de mon buste posée sur le plan de travail. Alors c'était ça être amoureux ? Ne plus pouvoir réfléchir ? Tu es entré dans un cercle vicieux, bientôt tu vas danser sur des nuages. Je souris, merci. Je devais arrêter de réfléchir, oublier, recommencer à zéro. Demain je dirais tout à Zombie, peut-être qu'elle pourra m'aider, elle avait toujours de bonnes idées. J'imagine que pour oublier j'allais devoir changer de planète et... Non ! T'as pas le droit de m'abandonner dans ce monde de merde. Je souris jusqu'aux oreilles, cela me faisait du bien de savoir que mon amour pour mon hôte était réciproque. Je pris ma tasse à café, attrapais un paquet de cigarettes et un livre pour m'asseoir sur le canapé. Comme le disait mon hôte; une bonne clope ça fait toujours du bien. J'allumai alors ma cigarette et inspirai doucement une bouffée de nicotine pour oublier la vie. J'ouvris mon livre pour voyager vers un autre monde mais quelqu'un sonna à la porte. Je me levai d'un bond. Zombie ? Un traqueur ? Un voisin ? Non, j'étais parfaitement en règle. Un instant même je pensai à Kristal, mais c'était vraiment trop bête. Je posai ma cigarette dans le cendrier et allai ouvrir, je me préparai déjà mentalement à exposer tous mes problèmes à ma meilleure amie blonde mais tombai des nues en ouvrant la porte et mon sourire disparu. Mélicendre ?! Mais pourquoi avait-elle sonné ? Je regardai autour d'elle, il n'y avait personne, mais c'était incroyablement risqué. Elle se tenait là, toute droite, comme si de rien n'était, et moi j'étais bouche-bée devant elle.

« Entre, reste pas devant la porte. »

Je lui adressai un grand sourire et l'invitai à entrer. Je vérifiai une seconde fois que personne ne nous avait vu et refermai la porte d'entrée en me dirigeant vers ma soeur.
eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyVen 27 Sep - 7:38

Cela faisait une semaine que j’avais quitté le centre d’insertion. Une semaine semaines et cinq jours que ce corps me résistait. Tempête avait beau me dire que je faisais des progrès à vue d’œil et que tout était parfaitement opérationnel, cela ne m’empêchais pas d’en douter grandement. Oui, je me souvenais maintenant de lui et savait qui était les parents de ce corps, mais j’aurais dû avoir accès à toute sa mémoire au lieu de quoi, elle me parvenait par bride effilé. Même dans les souvenir auxquels j’avais accès, il y avait des parts d’ombre. Le champ de vision était étrangement réduit contrairement à celui que j’ai naturellement. J’en avais discuté longuement avec le traqueur qui s’occupait de moi. Il m’avait alors conseillé de suivre les conseils du soigneur en essayant de me rendre auprès de ce qui me semblait familier. Il m’avait parlé de la famille de ce corps. Ces parents étaient trop éloignés pour le moment, mais il avait dit pouvoir y remédier si rien d’autre ne marchait entre temps. En attendant, il m’avait conseillé de me rendre à Tucson à l’adresse qu’il m’avait indiquée. Là-bas, j’étais sensé y retrouver le dénommé Strauss qui était l’Âme occupant actuellement le corps du frère de cet hôte. S’était un peu étrange de savoir que j’étais lié ainsi à une autre Âme. Je ne savais pas vraiment quoi en penser, ni même si cela se traduirait d’une façon quelconque en sa présence. Tempête était contre cette idée. Il la trouvait beaucoup trop précoce, mais je ne supportais plus cette situation. C’est comme cela que je m’étais retrouvée à regarder par le carreau de mon véhicule la maison de l’autre côté de la rue.

J’étais mal à l’aise. Je reconnaissais très bien la scène. Il s’agissait des mêmes bâtiments, des mêmes habitants que j’avais vus le jour de l’insertion. S’était ici qu’avait eu lieu la capture de mon hôte. Si seulement elle s’était rendue sans rechigner à l’Âme au lieu de tenter de s’enfuir, nous n’aurions pas eu à subir autant de souffrance. S’était complétement insensé de faire subir cela à son corps. Je ne sais pas ce qui lui avait traversé l’esprit, pourquoi elle avait fait cela, mais la fin avait été la même que si elle l’avait fait. Sauf qu’on avait souffert inutilement. C’était tout de même étrange tout cela. J’avais comme l’impression que tout était là à portée de main, mais qu’un écran m’empêchait de trouver l’accès. J’espérais vraiment que parler avec cette Âme allait m’aider à régler ce problème. Peut-être aurais-je aussi des explications sur certaines pointes de terreurs qui me prenaient de temps à autre. Tempête m’avait conseillé d’éviter les choses les produisant en attendant que cela passe, mais je ne savais pas vraiment ce qui les déclenchaient. Les évité m’était donc compliqué. Hors je détestais cette boule qui me prenait à la gorge et m’affolait. En lui parlant, j’avais cru trouver comme dénominateur commun la famille de mon hôte, mais je n’en étais pas encore certaine. Il m’était arrivé d’avoir peur pour rien de certaines chose comme d’une personne croisé dans la rue, une lumière qui s’allume ou d’un bruit.

Prenant mon courage à de mains, je me décidais à sortir de ma voiture. Rien de très impressionnant comme véhicule. Il était plutôt passe partout, de couleur noir mate ce qui était parfait pour se fondre dans le décor. Je ne savais pas d’où me venait cette préférence alors que j’aimais tellement les couleurs, mais dès qu’il s’agissait de moi, je préférais ce qui me rendait la moins discernable possible. Même mon appartement n’avait rien de particulier. Aucune affaire personnelle, juste le nécessaire pour vivre, ce qui me semblait amplement suffisant malgré les réflexions de ma tutrice. On pouvait dire que j’étais suivit par toute une armada. S’était impressionnant le nombre d’Âmes mise à disposition pour moi, mais j’avais l’impression que cela n’était pas quelque chose d’inédite. Comme si ce corps avait déjà eu tous ces yeux autour d’elle qui la surveillait. Traqueurs, Tuteurs, Soigneurs, tous étaient là à disposition 24 heures sur 24. Je pouvais les appeler à n’importe quelle heure, ils répondaient.

Traversant la rue après mettre assuré qu’aucune voiture ne passait, je me retrouvais sur le perron du dénommé Strauss. On m’avait dit qu’il serait là lorsque j’avais appelé de ma voiture l’un des traqueurs qui s’occupait de me renseigner. J’avais donc allumé le moteur et pris la direction de son demeure. J’aurais dû appeler pour lui demander si je pouvais me rendre chez lui au près à l’able, mais je n’y étais pas arrivée. Cette situation m’exaspérant, j’avais fini par allumer le moteur de ma voiture et rouler jusqu’ici les mains crispé sur le volant. Heureusement, mon appartement n’était pas très loin, car j’avais mi un temps fou à trouver cette rue. En appuyant sur la sonnette, je sursautais à cause du bruit. Encore un mouvement de panique stupide et étrange. Inspirant profondément, je me concentrais en attendant qu’il vienne m’ouvrir pour retrouver mon calme. Je sursautais de nouveau en entendant la porte s’ouvrir, m’agaçant de plus belle. Il allait vraiment falloir que je trouve comment arrêter ce genre de chose. Ce corps n’allait pas tenir longtemps si son cœur passait son temps à battre à toute vitesse et que ces sens étaient en alerte permanente.

Ma voix s’était étrangement coupée avant même que je n’ai eu le temps de parler à la seconde où j’avais vus le frère de mon hôte, comme si l’on venait de me retirer la parole et une boule étrange obstruait ma gorge. Elle commençait à m’être familière et je savais maintenant que cela m’arrivais lorsque j’étais prise d’angoisse. Je savais que cela risquait de se produire. J’étais venu ici pour soigner le mal par le mal dans une nouvelle tentative d’accélérer les choses. Je voulais avoir enfin le contrôle complet de mon corps et les solutions du soigneur étaient trop douces et longues pour cela. J’avais donc opté pour la méthode du traqueur. M’éclaircissant la voix et utilisant un exercice de relaxation en contrôlant ma respiration, je repris le contrôle de mon corps. Ma voix n’allait pas être aussi claire qu’avant que je ne m’étrangle, mais elle allait être utilisable. J’avais déjà vu sa photo à de nombreuse reprise et j’avais toujours ressenti un malaise, mais jamais jusqu’au point de me priver de parole. Mon hôte était très certainement venu le voir ce jour-là et ce corps réagissait violemment en sa présence. Le traqueur m’avait parlé des parents de mon hôte, me disant que si cela ne marchait pas avec son frère, j’aurais peut-être enfin un déclic avec eux. Maintenant que je me trouvais en sa présence, j’étais persuadé que si le déclic ne me venait pas avec lui, il ne viendrait jamais. Son plus jeune frère était introuvable et seules leurs photos faisaient réagir ce corps. Pendant un temps, j’avais même essayé de chercher la présence d’un autre esprit. S’était censé être impossible, mais il y avait eu des cas. Si j’avais été mise au courant, s’était uniquement due à la particularité de mon hôte pour nous. Elle entrait dans la catégorie à risque pour de nombreuses raisons et la seule raison pour qu’elle ait été gardé comme hôte était la possibilité d’obtenir des informations clefs grâce à ces souvenir. Au final, je n’étais tombée que sur le silence de ma propre psyché.


- Entre, reste pas devant la porte.


Comme ce Strauss m’invita à entrer, je m’exécutais sans rien dire. Il agissait plutôt étrangement. Comme s’il avait peur de quelque chose. Ça se trouvait, s’était un trait de famille les réactions étranges. Si s’était ça et pas un disfonctionnement, j’étais mal… Je n’avais pas du tout envie de vivre ainsi jusqu’à la fin de ce cycle, mais je me voyais encore moins écourter mon cycle dans cet hôte. Je l’avais déjà largement assez fait à mon goût même si ce n’était pas par lubie que je l’avais fait. Au besoin, je multipliais les séances chez mon soigneur et ma tutrice. J’avais toute une armada à disposition, mais je préférais m’adresser à ces deux Âmes plutôt qu’aux autres. Il n’y avait qu’en cas d’incompatibilité totale entre nos emploi du temps que j’allais voir quelqu’un d’autre. Jusqu’à maintenant, ce n’était arrivé qu’une seule fois et pour un simple test routinier. Lorsque je fus entrée, j’attendis à quelques pas de la porte que Strauss se retourne au moins vers moi avant de bouger. Dès que cela fus fait, je déplaçais mes lunettes de soleil de mon nez à mon front en guise de serre-tête. J’entrepris ensuite de me présenter et d’expliquer la raison de ma venue. Il semblait étrangement me connaitre, mais ce n’était peut-être dû qu’au fait que contrairement à moi, il avait accès à toute la mémoire de son hôte. Si s’était bien le cas, je l’enviais énormément.


- Bonjour, je m’appelle Little Blue Sunshine ou Suny si vous voulez. Vous m’avez tutoyez… Peut-être que vous préférez que j’en face de même ? Je m’excuse d’arriver ainsi sans vous avoir avertir au préalable, mais j’ai besoin d’aide. Je crois que tu es le seul à pouvoir m’aider.


Si lui ne pouvait pas, personne ne le pourrait. Luttant contre la boule d’angoisse que j’avais toujours dans la poitrine, je fis une pose avant de reprendre. S’était vraiment l’une des choses les plus désagréables que j’avais eu à endurer depuis que j’étais arrivée sur ce monde. Le haut du tableau étant occupé par le souvenir de la capture de mon hôte. Ces sensations lorsque nous fûmes étendues sur l’asphalte alors que tous nos os semblaient briser était horrible. Je me méfiais comme jamais cela ne m’était arrivé jusqu’à ce que je me retrouve dans ce corps des conducteurs lorsque j’étais piéton.
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyVen 27 Sep - 17:03

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Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



Je pense que j'aurais préféré dix mille fois un traqueur, même deux traqueurs, la mort d'un de mes gosses et le chagrin de ma collègue. Je me voilais la face mais mon hôte avait compris plus rapidement que moi. Je refusais simplement d'y croire, c'était impossible. Pourtant Mélicendre était bien là, debout derrière mon paillasson. J'entendis mon énorme chat cracher à la vue de ce visiteur, cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille, il ne crachait que sur les inconnus, mais une fois de plus je fis totale abstraction à ce détail très important.

« Entre, reste pas devant la porte. »

Je lui avais adressé un grand sourire, je voulais y croire, comme le père Noël ou la petite sourie, je fis entrer notre soeur en vérifiant que personne ne nous espionnait. Il y a quelque chose de louche, tu aurais dû la vouvoyer, je te jure quelque chose ne va pas. Je sais. Je me sentais coupable d'avoir été si naïf sur le coup. La jeune femme se retourna vers moi une fois qu'elle fut dans la pièce et ôta ses lunettes de soleil. Je m'étais battu intérieurement pour ne pas y croire, mais là j'étais forcé de voir la réalité en face, cette personne n'était pas notre soeur. Je regardais ses yeux brillants, similaires aux miens, je pouvais y voir cette Âme qui semblait stressée. Sale traite ! Ils ont pris ma soeur ! Je n'y suis pour rien. Prouve-le. Je n'avais rien à prouver, je me sentais déchiré. Moi qui avais risqué ma vie et celle de mon hôte pour sauver ce corps, j'avais menti aux personnes que j'aimais, je leur avait fait du mal, et tout ça..pour rien. Je détournais mon regard de ses yeux inhumains et elle prit parole.

« Bonjour, je m'appelle Little Blue Sunshine ou Suny si vous voulez. Vous m'avez tutoyez... Peut-être que vous préférez que j'en face de même ? Je m'excuse d'arriver ainsi sans vous avoir avertir au préalable, mais j'ai besoin d'aide. Je crois que tu es le seul à pouvoir m'aider.

Et merde je te l'avais dit ! Je devais réfléchir, et vite, activer mon cerveau, trouver une solution, un chemin. Tu dois tout simplement mentir. Je n'en peux plus de mentir, tu n'as pas idée à quel point ça me fait du mal ! Si tu ne le fais pas je vais sortir cette putain d'Âme du corps de ma soeur avec le couteau que tu utilise pour ton steak, alors suis mes conseils. Génial, j'avais le choix entre mentir ou tuer l'un des miens. Je ne savais pas lequel des deux étaient préférables, le mensonge a toujours des conséquences irrévocables. Je passai mes doigts sur mes yeux et répondis doucement à l'Âme en face de moi.

« Je suis vraiment désolé, je vous avais prise pour une amie avec vos lunettes. Mais heum... Votre visage m'est familier, on ne se serait pas déjà croisé quelque part ? »

Pas mal, pas mal, tu fais des progrès. Mais tu ne réfléchis pas assez ! Si jamais elle a accès à sa mémoire, elle va savoir que depuis le début tu fais des pieds et des mains pour protéger un humain ! Pff..mentir c'est décidément très compliqué. Mais je doute que cette Âme puisse voir les souvenirs de notre soeur, elle était bien trop forte pour cela, et peut-être que l'Âme n'a pas envie de connaitre toute la vie de son hôte. Non, non, non, tout le monde n'est pas comme toi. Si seulement ... Je devais trouver quelque chose à faire, je ne pouvais pas rester les bras ballants devant cette femme. Mon regard s'arrêta sur ma tasse de café bouillante qui trônait sur ma table basse.

« Un café ? Un thé ?   »

Ou même n'importe quoi, tout ce qu'elle voulait, je devais bouger d'ici. Je n'arrivais pas à la regarder, je n'arrivais pas à faire à l'idée que quelqu'un d'autre habitait le corps de ma soeur. Pour la première fois de toutes mes vies je regrettais notre méthode de survie, nous volions la vie des autres, sans se soucier de leur passé. Comment allais-je retrouver Max sans l'aide de Mélicendre ? C'est décidé, en fonction de ce que me dira cette Suny, je me confierais à Zombie, je ne pouvais plus garder tous ces secrets, tous ces mensonges pour moi tout seul. De toute manière nous étions morts, Suny allait surement nous dénoncer lorsqu'elle découvrira que nous ne sommes que des misérables traitres. Je m'étais dirigé machinalement vers la gauche, dans la cuisine et j'avais posé mes mains sur le plan de travail. D'ici je voyais effectivement la voiture noire garée à côté de la mienne, jamais notre soeur ne serait venue en voiture. Mais comment avait-elle pu se faire attraper .. ? J'aurais dû rester avec elle, la protéger jusqu'à ce qu'elle soit réellement en sécurité. Ils n'avaient pas le droit de s'en prendre à elle !

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyVen 27 Sep - 21:36

En entrant, j’eu droit à un sourire de l’Âme que j’étais venu voir. Il était beau, mais me serra étrangement le cœur. Par contre, son chat me cracha dessus comme si j’étais un monstre et je sursautais en l’entendant et voyant. Mon dieu ! Ce terme n’avait aucune logique, mais sortait tout seul quand j’étais surprise ainsi. Cet animal me regardait comme s’il allait me sauter à la figure, mais au lieu de cela il s’installa dans un coin tout en me surveillant. Contrairement à ce qu’avait provoqué en moi la vue du visage de Strauss, cette boule de poile colérique me fit sourire tout en me faisant peur. Je ne comprenais vraiment rien à ce corps. Il réagissait vraiment trop étrangement, mais je commençais à avoir l’habitude. Je faisais donc comme si rien ne me posais problème malgré le sursaut que je venais de faire. J’étais sûr d’être au bon endroit pour trouver des réponses. Cette Âme semblait serviable. Il accepterait donc surement de m’aider. Etant maintenant à l’intérieur, j’hottais mes lunettes. Il faisait bien trop sombre avec même si étrangement, j’étais plus à l’aise lorsque je les portais. Strauss détourna le regard ce qui me fit m’interroger sur la raison, mais je ne voyais pas vraiment pour qu’elle raison il fit cela. J’entrepris donc de me présenter et de lui expliquer la raison de ma venue.


- Bonjour, je m'appelle Little Blue Sunshine ou Suny si vous voulez. Vous m'avez tutoyez... Peut-être que vous préférez que j'en face de même ? Je m'excuse d'arriver ainsi sans vous avoir avertir au préalable, mais j'ai besoin d'aide. Je crois que tu es le seul à pouvoir m'aider.


Il sembla avoir mal à la tête. Se passant les doigts sur les yeux, il me répondit doucement. J’arrivais peut-être au mauvais moment… Je n’avais pas demandé d’explication puisque cela ne me regardait pas, mais il était rentré avant la fin de son service à l’école. S’il n’allait pas bien, il devrait aller voir un soigneur. Je pourrais le conduire à Tempête. Ce vieille ami de la famille Strauss avait fait le déplacement jusqu’à moi pour qu’à ici pour s’occuper de mon insertion. Je ne l’avais pas encore interrogé sur la raison de sa gentillesse envers moi, mais il allait certainement pouvoir aider Strauss s’il en avait besoin. Dans les brides de souvenir que j’ai pu avoir, il s’était occupé de moi lorsque cet hôte avait eu besoin d’un soigneur. Pour certaines raisons, les traqueurs avait autorisé les Strauss à garder ces enfants humains à condition qu’ils soient suivit par d’autres personnes que leur parents.


- Je suis vraiment désolé, je vous avais prise pour une amie avec vos lunettes. Mais heum... Votre visage m'est familier, on ne se serait pas déjà croisé quelque part ?


Ah. Cela expliquait peut-être son comportement. S’il m’avait confondu avec quelqu’un et que pour une raison ou une autre il ne devait pas être vu avec elle, cela s’expliquait. Même si cela restait étrange… Bon, pour le moment, j’avais surtout besoin de trouver des réponses à mes questions. On verrait plus tard pour les bizarreries de cette Âme.


- Ce n’est rien. Cela peut arriver. J’ai vu votre dossier. Je sais que vous n’êtes pas là depuis très longtemps. J’ai moi-même du mal à différentier tous ces hôtes pour le moment. J’ai l’impression qu’ils se ressemblent tous à de si petits détails près. Oh et je ne voulais pas me montrer indiscrète. C’est Etoile, mon traqueur qui a pensé que cela pourrait m’aider. Comme je te l’ai dit, j’ai quelques petits problèmes à régler.


Etoile était le chef des traqueurs de la région. Il avait accès à tout et voulait savoir ce que mon hôte savait. Il faisait donc tout pour m’aider à avoir le contrôle de mon corps et connaitre son histoire. Je ne sais pas exactement pour quoi, mais il devait y avoir un lien avec le fait qu'il était en charge des Strauss lorsqu'il débutait. Quoi qu'il en soit, elle devait maintenant m’appartenir. Ce ne serait que comme cela que je pourrais enfin commencer ce nouveau cycle. Pour le moment, s’était comme si j’étais au commande d’un animal sauvage qui se refusait à être dompté. La manière douce ne semblait faire aucun effet ou bien trop lentement. Je passais donc par la manière forte en me confrontant à ce que ce corps n’aimait pas. Voilà pourquoi j’étais ici. Strauss regarda au-delà de moi un instant avant de me réadresser la parole. Il y avait quelque chose qui me gênais, mais je ne savais pas quoi. J’avais tous le système nerveux saturé de sensation ce qui était loin de simplifier le déchiffrage.


- Un café ? Un thé ?

- Un thé, merci.



Reconnaissante envers cette Âme qui prenait soin de moi, je lui souris. Il ne semblait pas à l’aise, ce qui était explicable. J’étais venu ici sans m’annoncer alors qu’il semblait avoir de bonnes raisons de ne pas être resté travailler jusqu’à la fin. De plus, j’étais une parfaite étrangère. Il avait dit que je ressemblais à quelqu’un puis que mon visage lui disait quelque chose. Flûte. Il n’avait peut-être pas eu accès à la mémoire de son hôte non plus… Pourtant, je devais essayer de mettre la main sur ces informations. Pour Etoile, qu’il puisse enfin s’assurer qu’aucun autre humain ne se baladait dans son état. Pour moi, pour que je puisse enfin commencer à vivre ma nouvelle vie. Pour mes sœurs Âmes qui auraient besoins que je sois parfaitement maître de moi pour leur être utile. Je n’avais pour le moment toujours aucune fonction d’attribué, mais ne savais pas ce que j’allais pouvoir faire ici. Les parents de ce corps étaient enseignant et soigneur. Strauss avait choisi la voix de l’enseignement. Peut-être que je devais prendre celle des soins. Je n’y étais pas vraiment attiré, mais bon… Mon hôte avait déjà commencé des études dans un domaine proche. Je pourrais sinon essayer de continuer ces projets. J’aurais peut-être des révélations ainsi. Eh bien on dirait que j’allais prendre la direction des amphithéâtres d’ici peu. J’en parlerais à l’un des traqueurs pour les prévenir quand je serais rentrée.

Strauss étant partie me préparer mon thé, ce qui devrait lui prendre quelques minutes, je me mis à marcher dans ce qui semblait être le salon. Etrangement, j’avais une sensation de connaitre les lieux. Comme si j’y étais déjà venu, mais à moins que mon hôte le soit effectivement venu, cela ne pouvait s’expliquer. Puisque nos hôtes étaient lié par le sang, peut-être qu’il y avait des similitudes avec un lieu que ces deux-là avait connu. Ne tenant plus en place, je me rendis dans la cuisine pour aller aider Strauss.


- Tu veux que je m’en occupe ? Je suis désolée de t’imposer ma présence. Quand j’ai demandé si tu étais là, je n’ai pas réfléchi à pourquoi tu étais déjà rentré. J’aimerais vraiment comprendre ce qui ne va pas avec ce corps. Tempête m’a dit qu’il était en parfaite état, mais je n’arrive pas à avoir accès à sa mémoire. Sans parler de toutes ces fois où je suis effrayé pour rien. Je crois que si je pouvais régler ce problème, je parviendrais enfin à commencer mon cycle apaisé. Je ne me souvins pas de grand-chose, mais tu sais comment s’est. On n’échappe jamais au dernier souvenir. Et il était loin d’être plaisant, dis-je avec un frisson. Désolé, je t’ennui peut-être avec ces histoires. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrête pas de parler avec toi. D’habitude, il faut que l’on me pose des questions pour que je sache quoi dire.



[J'ai réussi à avoir internet!!!]
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptySam 28 Sep - 14:20

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Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



« Ce n'est rien. Cela peut arriver. J'ai vu votre dossier. Je sais que vous n'êtes pas là depuis très longtemps. J'ai moi-même du mal à différentier tous ces hôtes pour le moment. J'ai l'impression qu'ils se ressemblent tous à de si petits détails près. Oh et je ne voulais pas me montrer indiscrète. C'est Etoile, mon traqueur qui a pensé que cela pourrait m'aider. Comme je te l'ai dit, j'ai quelques petits problèmes à régler. »

Putain mais elle a vu quel dossier ?
Notre dossier. Tu sais... Dans ce dossier y est stipulé que mon hôte à une soeur et un jeune frère errants, que je suis maitre d'école, y sont d'ailleurs inscrits mes horaires de travail, toutes mes visites chez le soigneur, toutes nos escapades dans la nature. Je n'aimais pas ça, cette Âme savait tout de ma vie en lisant une vulgaire feuille, j'étais catalogué. Elle me parla de son traqueur, Etoile des Enfers il me semble. Je lui avais déjà parlé rapidement, le jour de mon insertion, jusqu'à ce que Perle-Ardente et son amie Voie-Lactée ne me collent partout et s'occupent de mon cas. L'Âme semblait stressée, j'avais l'impression qu'elle ne se sentait pas à ça place ici, ce qui était malheureusement le cas. Je ne voulais pas rester comme ça sans rien faire, debout dans l'entrée, ce n'était pas poli.

« Un café ? Un thé ?   »
« Un thé, merci. »

Elle m'adressa un mince sourire, j'avais envie d'en pleurer, comment ce corps pouvait sourire après cette insertion. J'avalais difficilement ma salive et mis de l'eau dans la théière. Comment peux-tu faire un thé à cette chose ? Que tu en fasses à Zombie je comprends, que tu sourisses aux gamins je cautionne, mais putain tu ne vois pas que ma soeur est en train de se faire bouffer de l'intérieur ? Je n'avais pas vraiment envie de lui rappeler mais j'étais également en train de le bouffer de l'intérieur comme il dit. Je ne réagis pas à sa remarque, tapotant sur la porcelaine qui chauffait rapidement. Strauss, comment tu peux faire ça ? Je savais que mon hôte était persuadé que sa soeur était morte et que cette Âme utilisait son corps, mais moi je ne voulais de nouveau pas y croire, je faisais abstraction à cette pensée, Mélicendre ne pouvait pas mourir aussi facilement. J'avais un plan. C'était perfide, méchant, malsain, mesquin, stupide, c'était surement une technique humaine. Je voulais me rapprocher de cette Âme pour mieux la détruire par la suite. J'imagine que l'idée ne venait pas entièrement de moi, mon hôte avait dû participer à sa création s'en même s'en rendre compte, comme si nos esprits étaient en osmose pendant quelques instants. Je ne sais pas si j'aurais la force mentale de détruire une Âme pour un humain, j'espérai que Mélicendre soit toujours là, quelque part comme mon hôte, et qu'elle ferait tout le travail que je ne pourrais jamais accomplir contre les miens. Maintenant que Mélicendre n'était plus là, je pouvais toujours faire un bagage entre mon hôte et moi, oublier Krystal, dénoncer l'enfant en fuite, vivre ma vie d'Âme. Je savais que si je le faisais j'allais culpabiliser. Depuis mon arrivée ici ma vie était faite de dilemmes... Ca y est l'eau était bouillante, d'un geste machinal je sortis un sachet de thé citrons bergamotes et le plongeai dans l'eau que j'avais versée dans une tasse. Je mis un sucre, Zombie met toujours du sucre, et l'apportai à la jeune femme. Elle semblait revenir du salon, je lui adressai un signe de main chaleureux pour qu'elle y retourne, je devais boire mon café sinon j'allais devenir fou.

« Tu veux que je m'en occupe ? Je suis désolée de t'imposer ma présence. Quand j'ai demandé si tu étais là, je n'ai pas réfléchi à pourquoi tu étais déjà rentré. J'aimerais vraiment comprendre ce qui ne va pas avec ce corps. Tempête m'a dit qu'il était en parfait état, mais je n'arrive pas à avoir accès à sa mémoire. Sans parler de toutes ces fois où je suis effrayé pour rien. Je crois que si je pouvais régler ce problème, je parviendrais enfin à commencer mon cycle apaisé. Je ne me souvins pas de grand-chose, mais tu sais comment s'est. On n'échappe jamais au dernier souvenir. Et il était loin d'être plaisant, dis-je avec un frisson. Désolé, je t'ennuie peut-être avec ces histoires. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrête pas de parler avec toi. D'habitude, il faut que l'on me pose des questions pour que je sache quoi dire. »

Très bavarde cette Âme. Je lui donnais son thé, la remerciant d'un sourire d'avoir voulu se montrer serviable et m'assis sur le canapé tout en attrapant ma thermos de café encore chaude. J'écoutais attentivement les paroles de Sunny, chacun de ses dires m'étaient précieux. Elle n'avait pas accès à la mémoire de notre soeur, Mélicendre faisait donc un blocage comme l'avait fait son frère sur moi, c'était une bonne chose. Je savais que la jeune humaine était constamment sur le qui-vive, cela devait surement expliquer les réactions étranges du corps. Elle me parla du dernier souvenir, non celui-là on ne peut pas y échapper. Je me brulai la langue avec ma boisson et serrai mon emprise dessus, pourquoi n'était-il pas plaisant, surement parce que Mélicendre a elle aussi essayé de mourir. Je regardais les mirettes de cette nouvelle personne face à moi, peut-être que si je regardais profondément je pourrais y voir notre soeur, mais je n'y vis que l'Âme.

« Lors de mon insertion on m'a dit que ce corps avait une soeur fugitive. J'imagine que tes frayeurs sont simplement dues aux habitudes du corps, l'humaine devait surement réagir à n'importe quoi, être très attentive aux bruits qui l'entouraient, ça devrait passer ne t'inquiète pas. Pour ce qui est de la mémoire ça doit être de famille, mon hôte aussi avait fait un barrage, mais ça passe également avec le temps, tu verras, plus tard tu auras un accès total. Par contre pour ce qui est du dernier souvenir ... Comment les traqueurs ont attrapé l'humaine ? »

On y croirait presque... Tu penses qu'ils lui ont fait du mal ? Non. Ils ont simplement réparé le mal qu'elle s'est infligé. C'est étrange, je sais.

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyLun 30 Sep - 11:56

Prenant mon thé, j’en humais le parfum et y sourie. Remerciant Strauss, je le suivis dans le salon et m’assise légèrement tourné vers lui pour plus facilement discuter. Soufflant sur ma boisson chaude en attendant qu’elle soit suffisamment froide pour que je puisse boire sans me brule, je lui expliquais ma situation. Strauss pris de son côté la thermos qui contenait très probablement sa boisson préparé probablement juste avant que je n’arrive. Me rendant compte à quel point j’étais bavarde, ce qui était une première, je rougis légèrement tout en m’en excusant. L’intensité du regard que me fis l’Âme me fit battre bêtement des cils en ne comprenant pas pourquoi il me regardait ainsi. Il avait dit que je ressemblais à quelqu’un qu’il connaissait. Peut-être que s’était à cause de cela. La ressemblance devait le déranger. Si s’était le cas, je ne pourrais pas y faire grand-chose.


- Lors de mon insertion on m'a dit que ce corps avait une sœur fugitive. J'imagine que tes frayeurs sont simplement dues aux habitudes du corps, l'humaine devait surement réagir à n'importe quoi, être très attentive aux bruits qui l'entouraient, ça devrait passer ne t'inquiète pas. Pour ce qui est de la mémoire ça doit être de famille, mon hôte aussi avait fait un barrage, mais ça passe également avec le temps, tu verras, plus tard tu auras un accès total.


J’hochais la tête en écoutant ce qu’il me disait. Il devait avoir raison. Si ce corps avait passé tout son temps à vivre sur le qui-vive alors cela devait avoir laissé des traces. Il allait falloir qu’il se réhabitue à ne plus craindre pour sa vie avant que je puisse retrouver un contrôle normal. Cela me rassurait d’autant plus quand j’appris que lui aussi avait des difficultés avec sa mémoire humaine. Je lui souris en l’entendant me rassurer sur mon état. Il était vraiment gentil. Peut-être que j’allais repasser pour autre chose que simplement débloquer ce corps. J’étais encore un peu mal à l’aise, mais la boule que j’avais dans le ventre semblait se dissiper. La manière forte semblait finalement faire son effet. Etoile allait surement être ravi de cette petite victoire avant de déchanter si je ne lui rapportais pas de nouvelles information plus constructives. Si seulement cette humaine n’avait pas autant d’intérêt pour lui. J’aurais pu faire comme Strauss et vivre ma vie en attendant tranquillement que les souvenir me viennent. Au lieu de cela, j’avais une visite médicale obligatoire par semaine et avait des contre rendu à faire sur ce que j’apprenais ou non tous les jours.


- Par contre pour ce qui est du dernier souvenir ... Comment les traqueurs ont attrapé l'humaine ?


- L’humaine, demandais-je avant de soupirer.



Elle avait vraiment été stupide. Tous ces efforts pour s’échapper pour rien. Elle savait très bien qu’elle n’y pourrait rien, mais elle l’avait tout de même fait. Le résultat avait été une souffrance inutile et vraiment horrible. A ce souvenir, j’eu la chair de poule et fus secoué d’un frisson. Elle savait qu’elle ne s’en sortirait pas et avait l’intention de se tuer avec cette chose froide et métallique qu’elle avait dans son dos. Elle ne l’avait cependant pas fait immédiatement. Je ne savais pas pourquoi, mais s’était ce qui m’avait permis d’avoir ce corps. Il avait tellement souffert que je prenais un grand soin de lui contrairement à son ancien propriétaire.


- C’est un peu long à raconter. Etoile me la déjà fait répéter plus de dix fois dans les moindres détails depuis que je me suis réveillée. Il veut vraiment savoir ce que savait cette humaine et est plutôt tenace. Si tu veux bien, je vais juste te faire un résumé, dis-je avec un sourire d’excuse.


Ce souvenir était vraiment horrible. La sensation des os brisés, de la mort qui essayait de s’emparer de moi. Je ne parvenais toujours pas à comprendre comment ce corps avait fait pour survivre. Tempête avait dit que cette Mélicendre était très courageuse et forte. Si on y ajoutait les années de vies dans la nature, elle avait eu le temps de se forger pour survivre à presque n’importe quoi. Presque, car même en connaissant la possibilité d’hôte résistant et l’avoir donc cherché, je ne l’avais pas trouvé. Elle n’était définitivement plus là. J’avais un pincement au cœur pour cette jeune fille, mais je savais que l’on n’avait pas le choix. Ce monde avait besoin de nous. Les humains avait été sur le point de le détruire avant notre arrivée.


- Au début, elle était dans un désert. Elle s’est arrangé pour prendre un véhicule qu’elle a abandonné sur un parking de super marcher. De là, elle s’est rendu dans cette rue. Elle ne faisait que passer lorsqu’elle t’as vu parler avec quelqu’un. Elle s’est alors arrêté quelques secondes et quand elle a voulu repartir, un traqueur la interpelé. Au début, tout allait bien, elle discutait avec Etoile qui lui avait proposé son aide en voyant qu’elle semblait perdu tout en l’accompagnant vers le magasin qu’elle lui avait dit chercher. Un enfant la bousculé et ces lunettes sont tombés. Elle les a immédiatement récupérés et Etoile m’a même dit qu’il n’avait pas vu ces yeux, mais le traqueur a changé d’expression. Quand elle a compris qu’Etoile l’avait reconnu, elle a essayé de s’enfuir. Elle a réussi un moment à le distancer, mais après avoir sauté par-dessus une clôture, elle s’est fait renverser. Tempête pense que c’est pour cela que j’ai du mal avec ma mémoire.


Cette fois-ci je me mis à trembler a ce souvenir. J’avais sauté le passage de l’arme à feu qu’elle avait sur elle et voulait utiliser contre elle-même. Je trouvais le récit que j’avais fait bien assez horrible comme cela. La voix d’Etoile alors qu’il lui disait de s’arrêter, que s’était inutile, résonnait encore à mes oreilles et me glaçait le sang. J’avais un gros problème avec les traqueurs, surement à cause de ce corps puisqu’ils ne les aimaient pas depuis des années, mais lui était encore pire que les autres. S’il était dans les parages, s’était par ce qu’il n’avait pas lâché l’affaire avec Strauss même s’il ne le savait peut-être pas. Après l’avoir laissé avec pour traqueurs pour veiller sur lui, il avait continué à garder un œil sur lui lorsqu’il n’avait pas d’autre occupation du à son travail. Etre chef des traqueurs avait tendance à être plutôt prenant. Il était persuadé que Mélicendre chercherait un jour à le contacter. Puis qu’elle était venue jusqu’ici et que Strauss ne semblait pas connaitre personnellement mon hôte, il devait surement s’agir de ça. Etoile avait fait un bon calcule en agissant ainsi. Pas étonnant de la part d’une ancienne Araignée.


- Il se peut que je ne me souvienne jamais d’une grande partie du passé de ce corps. Etoile pense que je m’inquiété pour rien puisque j’arrive à me souvenir de certaines choses petit à petit et que mon corps a encore des réactions instinctives aussi fortes. Tempête préférait que j’aille doucement, mais je veux en finir rapidement pour pouvoir enfin vivre et ne plus avoir peur en permanence de mon ombre. Ton humain aussi était fugitif. Tu as eu ce genre de problème et un souvenir aussi difficile ?


J’espérais vraiment que non. Cette Âme était tellement douce que je n’arrivais pas à me faire à l’idée qu’il avait pu avoir à souffrir comme moi. J’étais vraiment inquiété à ce sujet et même plus que je ne l’aurais dû. S’était probablement dû au fait qu’elle était dans le corps du frère de mon hôte. Je m’étais demandé avant de le rencontré si cela pourrait jouer sur moi d’avoir un tel lien avec une Âme. J’avais maintenant ma réponse. Par nature, nous n’aimions pas la violence et faire souffrir les autres, mais s’était bien trop fort pour qu’il ne s’agisse que de cel
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyLun 30 Sep - 19:40

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Je ne pouvais pas m'empêcher de fixer cette jeune femme qui se tenait en face de moi, j'avais presque l'impression de ressentir ce qu'elle avait vécu lorsqu'elle avait vu que son frère était devenu hôte. J'étais contraint d'éprouver de l'affection pour cette Âme venue chercher de l'aide, elle était ma soeur presque, mais en même temps je la détestais pour ce qu'elle avait fait à notre Mélicendre. Il n'y avait plus ce regard rempli de vie... J'étais bête, m'attacher à un humain, j'aurais dû me douter que ce jour arriverait. Seulement je ne peux nier qu'au plus profond de moi j'avais espéré trouver une solution qui arrangeait tout le monde, je m'étais vu avec mes gamins, vivant avec Krsital, Zombie aurait été heureuse pour nous, Mélicendre aurait été heureuse avec nous, nous aurions retrouvé Max et nous aurions été une grande famille..heureuse. Qu'est-ce que j'ai pu être bête, naïf. Non, moi aussi j'y ai cru tu sais. Je suis désolé, encore à cause de moi nous sommes dans une situation..de merde. Elle m'avait écouté avec attention, pompant chacune de mes paroles comme un précieux conseil, je me sentais honteux. J'étais de nouveau perdu, moi qui me pensais être une Âme forte. L'Âme prit parole en posant son thé sur ses cuisses.

« C'est un peu long à raconter. Etoile me la déjà fait répéter plus de dix fois dans les moindres détails depuis que je me suis réveillée. Il veut vraiment savoir ce que savait cette humaine et est plutôt tenace. Si tu veux bien, je vais juste te faire un résumé. »

Je restai neutre, mais j'étais terrifié. Si jamais le traqueur apprenait que je connaissais Mélicendre je risquai de me faire prendre. Et si jamais cela arrivait je ne reverrai plus jamais Krystal, mes gamins ne comprendront pas mon absence et Zombie se retrouvera seule au monde. Et mon hôte... J'imagine que si le traqueur l'apprend il nous tuera tous les deux, enfin moi très certainement parce qu'il va penser que je t'ai influencé. Sunny marqua une pause, comme si le souvenir était tellement désagréable qu'elle ne pouvait pas poursuivre sa phrase. J'étais suspendu au bout de ses lèvres, j'attendais impatiemment la suite, je voulais tout savoir, je voulais savoir pourquoi.

« Au début, elle était dans un désert. Elle s'est arrangé pour prendre un véhicule qu'elle a abandonné sur un parking de super marcher. De là, elle s'est rendu dans cette rue. Elle ne faisait que passer lorsqu'elle t'as vu parler avec quelqu'un. »

Le parking du super marché ? Je sentais ma gorge se resserrer, lorsqu'elle me mentionna je cru m'évanouir. J'avais été à Marana la semaine dernière pour aider Zombie à transporter les packs d'eau pour les enfants parce que notre eau courante était tombée en panne. Si seulement j'avais levé ma tête je l'aurai vu, j'aurais pu la sauver !

« Elle s'est alors arrêté quelques secondes et quand elle a voulu repartir, un traqueur la interpelé. Au début, tout allait bien, elle discutait avec Etoile qui lui avait proposé son aide en voyant qu'elle semblait perdu tout en l'accompagnant vers le magasin qu'elle lui avait dit chercher. Un enfant la bousculé et ces lunettes sont tombés. Elle les a immédiatement récupérés et Etoile m'a même dit qu'il n'avait pas vu ces yeux, mais le traqueur a changé d'expression. Quand elle a compris qu'Etoile l'avait reconnu, elle a essayé de s'enfuir. Elle a réussi un moment à le distancer, mais après avoir sauté par-dessus une clôture, elle s'est fait renverser. Tempête pense que c'est pour cela que j'ai du mal avec ma mémoire. »

J'avais écouté patiemment son histoire, mes mains crispées sur ma thermos de café, je sentais que la chaleur commençait à me brûler mais je m'en fichais, je ne voulais pas rater un mot de ce récit. C'était tellement stupide... Comment une chose aussi idiote a-t-elle pu se passer ? Qui était ce pauvre con en voiture ? Je devenais grossier, la colère bouillonnait en moi, mais je restais sagement assis sur le canapé. Je ne dis pas un seul mot, je sentais que l'Âme voulait continuer de me parler. Parfois la parole fait plus de bien qu'une centaine de médicaments.

« Il se peut que je ne me souvienne jamais d'une grande partie du passé de ce corps. Etoile pense que je m'inquiétais pour rien puisque j'arrive à me souvenir de certaines choses petit à petit et que mon corps a encore des réactions instinctives aussi fortes. Tempête préférait que j'aille doucement, mais je veux en finir rapidement pour pouvoir enfin vivre et ne plus avoir peur en permanence de mon ombre. Ton humain aussi était fugitif. Tu as eu ce genre de problème et un souvenir aussi difficile ?»

Elle arrive à se souvenir de certaines choses ? De quoi ? Je l'ignore, mais plus elle creuse plus elle va savoir que nous ne sommes que des menteurs, je suis très stratégique mais là je pense que l'on a perdu d'avance. J'avais l'impression d'être un fou face à une armée de cavaliers et un roi bien déterminé à m'éliminer par toutes les méthodes inimaginables. Elle me posa une question, je ne savais même plus quoi dire, j'avais juste envie de me frapper la tête contre les murs, m'enfuir loin d'ici, trouver Krystal, m'enterrer dans un trou avec elle et attendre doucement la mort. Arrête le café ... Oui c'est une bonne idée. Je m'éclaircis la gorge.

« Hum oui. Ca a été très difficile au début. Mon hôte s'est donné la mort en se noyant dans la mer pour ne pas être insérer car il savait beaucoup de choses qu'il ne fallait surtout pas que les traqueurs sachent. Depuis mon insertion je suis d'ailleurs incapable de mettre mes pieds dans l'eau. Au début je n'avais accès à aucun souvenir de mon humain, il était fort et créait un mur entre nous. Je passais des heures assis sur une chaise devant les traqueurs à me rejouer cette scène de noyade pour essayer en vain de me souvenir de ce qu'il pouvait y avoir avant. C'est la nuit, durant les rêves, qu'il était vulnérable et que je pouvais voir son passé. Mais plus les jours passaient plus je me sentais fautif. J'étais venu sur Terre pour voir les couleurs, les paysages, avoir des sensations, non pas pour traquer une femme probablement morte. Avec les temps j'ai arrêté de mon plein grès de regarder les souvenirs jusqu'à ce que mon hôte s'éteigne, à partir de ce jour j'ai eu accès à tous ses souvenirs mais ils ne m'intéresses pas vraiment. Je veux créer mes propres souvenirs tu vois, le passé de mon hôte ne fait pas réellement partie de ma vie.   »

Je ne pense pas qu'elle ait compris, parce que j'ai rien compris du tout. Huum peu importe, au moins j'ai dit quelque chose. Je buvais le liquide qui se trouvait entre mes mains pour ne pas rester immobile, je n'arrivais toujours pas à réaliser que Mélicendre venait de mourir. Elle n'est peut-être pas morte, peut-être qu'elle est toujours là, comme moi. Cette fois-ci c'était mon hôte qui refusait de voir la vérité en face. Je ne voulais pas me donner me faux espoirs, je devais faire mon deuil ...

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMar 1 Oct - 17:15


Strauss voulait savoir ce qui m’était arrivée. Je n’avais pas vraiment envie d’en parler. J’avais l’impression de ne faire que cela, mais comme il me le demandait, je m’exécutais après l’avoir prévenu pourquoi je n’entrerais pas dans les détails. Toute Âme aillant rencontré le chef des traqueurs comprenait facilement pourquoi. Hors, Etoile avait été en charge des Strauss. Il avait donc obligatoirement rencontré au moins une fois ce corps et Strauss devait donc le connaitre. Tout le temps que je lui parlais, je gardais les yeux baissé sur la tasse que je tenais entre mes mains. Ces quand elle se mit à clapoter que je la reposais en me rendant compte des tremblements qui m’avait gagné au souvenir de ce qui était arrivé à ce corps. Je ne pouvais même pas en vouloir à cette Âme qui l’avait renversé. Elle n’aurait rien pu faire pour l’éviter. Mélicendre avait débarqué d’un seul coup devant sa voiture. Quand j’eu fini de lui narrer les passages les plus important, je relevais les yeux vers lui avant de poursuivre en lui expliquant ce que pensait Etoile et Tempête de mon amnésie avant de me renseigner sur sa propre expérience.


- Ton humain aussi était fugitif. Tu as eu ce genre de problème et un souvenir aussi difficile ?

- Hum oui, dit-il en s’éclaississant la gorge. Ça a été très difficile au début. Mon hôte s'est donné la mort en se noyant dans la mer pour ne pas être insérer car il savait beaucoup de choses qu'il ne fallait surtout pas que les traqueurs sachent. Depuis mon insertion je suis d'ailleurs incapable de mettre mes pieds dans l'eau.



J’étais devenu presque livide et une boule d’angoisse s’était formée en entendant ce qui était arrivée à cet hôte. Les humains étaient tellement passionné et près à tout pour protéger les leurs que cela en était effrayant. C’était comme s’il n’avait aucune limite pour eux. Il n’y avait pourtant aucune raison. Nous ne faisions pas de mal. Nous étions ici pour arranger les choses. Ils ne devaient pas avoir peur de nous. Pourquoi les humains ne pouvaient pas nous accueillir comme les Araignées ? Me ressaisissant comme je le pouvais pour ne pas sembler trop troublé, je repris ma tasse et la bue à petites gorgées tout en l’écoutant. Il n’y avait après tout aucune raison que je m’inquiète maintenant. Ce corps allait parfaitement bien, même si cette Âme avait des problèmes avec l’eau. Il ne s’agissait que d’un détail mineur et au besoin, il n’aurait qu’à travailler avec un soigneur ou tuteur pour essayer de le dépasser.


- Au début je n'avais accès à aucun souvenir de mon humain, il était fort et créait un mur entre nous. Je passais des heures assis sur une chaise devant les traqueurs à me rejouer cette scène de noyade pour essayer en vain de me souvenir de ce qu'il pouvait y avoir avant. C'est la nuit, durant les rêves, qu'il était vulnérable et que je pouvais voir son passé.


L’écoutant, je m’émerveillais à cette cohabitation unique que l’on ne trouvait que sur ce monde. Dans tous les autres, ce phénomène ne se produisait jamais. Ici, il arrivait dès que l’hôte était suffisamment fort pour cela. Il y avait des chances pour que mon hôte fasse partie d’eux, mais elle ne s’était jamais manifestée. De plus, tout comme son hôte, sa mémoire était inaccessible, mais maintenant que j’apprenais qu’il avait pu voir en rêve les souvenirs de son hôte, j’avais encore moins d’espoir qu’elle soit toujours là. A moins qu’elle soit forte au point que même ainsi je ne puisse voir son passé, s’était la preuve formelle qu’elle n’était plus. J’avais fait exprès de demandé un humain à risque. Je ne voulais plus… Secouant la tête, je continuais d’écouter ce qu’il me disait. Je ne devais pas penser ainsi. Si quelqu’un l’apprenait, je risquais des problèmes.


- …sages, avoir des sensations, non pas pour traquer une femme probablement morte. Avec le temps j'ai arrêté de mon plein grès de regarder les souvenirs jusqu'à ce que mon hôte s'éteigne, à partir de ce jour j'ai eu accès à tous ses souvenirs mais ils ne m’intéressent pas vraiment. Je veux créer mes propres souvenirs tu vois, le passé de mon hôte ne fait pas réellement partie de ma vie.


J’avais mal au cœur comme jamais et m’étais figé interdite à cette information. Ce n’était pas possible. Il ne pouvait pas être mort. Je le revoyais parfaitement comme-ci j’y étais les jours où lui et sa sœur jouait ensemble. Leurs moments heureux et ceux qui l’étaient un peu moins. Ils avaient toujours été là l’un pour l’autre. J’avais eu envi de lui poser des tas de questions au sujet de son hôte. Lui demander si la cohabitation était simple où s’il y avait des conséquence. Comment cela se traduisait-il ? Toutes sortes de choses de ce type pour essayer de comprendre pourquoi mon hôte était absent alors que ces humains pouvaient rester malgré notre présence. Ce phénomène était fabuleux à mes yeux même si se n’était pas du tout le cas des autres. Comment ce petit garçon qui était devenu un homme en faisant face à tout cela avait pu disparaitre ? S’était impensable. J’étais totalement sous le choc et essayais de comprendre ce qui s’était passé en me repassant en boucle la partie de ma mémoire qui venait de ce débloquer en entendant cette horreur.

Impensable… Il ne pouvait pas être mort. Je revoyais pour la première fois depuis mon insertion à travers mes yeux. Ceux-ci n’arrivaient même pas à pleurer tellement j’avais mal. Cette souffrance que cette Âme partageait pour une autre raison, mais qui me permettait de pleurer mon frère. C’était impossible. Quand ? Comment ? Pourquoi ? Je n’étais pas partie si longtemps, si ? Je ne savais pas combien de temps s’était écoulée. Profitant du choc commun que j’avais avec l’Âme, j’avais refait surface, mais me replongeais aussitôt dans les ténèbres de mon esprit en m’entendant prononcer ces mots.


- Matt ne peut pas être mort. Dit moi que ce n’est pas vrai !


J’étais terrifier à cette idée, mais j’étais également terrifier que l’Âme sache que j’étais bien là. J’avais tout fait pour me cacher jusqu’à maintenant. M’interdisant de réagir plus que je ne pouvais m’en empêcher en sa présence. C’est uniquement quand je compris que je n’avais pas prononcé ces mots, mais que s’était l’Âme qui faisait écho à mes propres pensées que je me contentais d’avoir peur pour Matt. Retournant derrière cet épais rideau noir tout en gardant un œil sur ce que faisait et voyait cette Suny. J’étais incapable de rester caché derrière surtout maintenant que Strauss était là. D’autant plus que le sort de Matt était en jeu. Suny ne pouvait plus savoir que j’étais là. Elle avait essayé de nombreuse fois de me trouver, mais je m’étais toujours cachées au plus profond de mon esprit à ces moment-là. C’était pour cette même raison que je n’avais plus du tout la notion de temps. A mon réveil la dernière fois, j’avais cru qu’une heure était passée, mais je m’étais rendu compte plus tard que ce n’était pas du tout le cas sans pour autant parvenir à savoir combien de temps cela faisait. Je faisais exactement ce que j’avais interdit à Matthew de faire, mais je devais rester discrète au maximum où mon plan ne fonctionnerait pas.

J’attendais qu’il me réponde fébrile. Il ne pouvait pas avoir disparu. Je ne savais pas pourquoi cela comptais à ce point, mais je ne supportais pas cette idée. J’avais presque envie de vomir à cette pensée. Je trouvais son calme presque immorale. Comment pouvait-il m’annoncer une chose pareille et boire tranquillement son café. Moi la seule raison qui m’avait empêché de renverser ma tasse était qu’elle était vide. Ma réaction était disproportionnée, mais après toutes celles que j’avais eu de ce genres, je m’en moquais totalement. Pour le moment, s’était ainsi qu’il fonctionnait et je voulais avoir mes réponses. Je savais que ce phénomène n’était pas normal. Qu’il était exceptionnel. La raison de son existence devait être des plus fragile, mais je me refusais à l’idée qu’il ait pu disparaitre.

Reposant la tasse avant de la casser, je fis un effort sur moi-même pour me calmer. Je ne devais pas perdre le contrôle à ce point. J’allais avoir droit à un aller simple pour le centre de soin ce soir si Etoile l’apprenait. Je devais donc me calmer et cela pour de bon car si je réagissais ainsi devant Etoile, j’allais avoir droit à une série de test à nouveau et des séances de maitrise de soi. Je ne pouvais même pas l’éviter. Si je ne l’appelais pas ce soir, il viendrait en personne prendre le rapport journalier que je devais lui faire.


- Pourquoi aurait-il disparu maintenant ? S’il était là, il n’y a aucune raison, demandais-je plus calmement en reprenant le contrôle. Désolé, j’ai encore du mal avec les émotions violentes…
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMar 1 Oct - 20:13

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Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.


Tout en parlant je voyais mon interlocutrice changer d'expression à chacune de mes phrases, je l'ai vu terrorisé par la mort de mon hôte, elle fut ensuite émerveillée puis blêmit brusquement. Je la regardais, les yeux ronds, moi qui pensais être devenu un pro du mensonge j'avais peut-être échoué quelque part. J'essayais subitement de me remémorer tout ce que j'avais dit en regardant la tasse vide que l'Âme tenait entre ses mains mais je ne trouvais pas ma faille. Jusqu'à ce que Sunny se manifeste.

« Matt ne peut pas être mort. Dit moi que ce n'est pas vrai ! »

Mon coeur s'arrêta brusquement de battre et j'eus un soubresaut. Sunny connaissait le prénom de mon hôte, elle avait donc eu accès à un souvenir quelconque, une connaissance ou quelque chose. Je posais mon café sur mes genoux, ne sachant pas comment réagir. Mélicendre pense que je suis mort ! Mais non, elle sait très bien que ce n'est pas le cas, elle sait que je mens. Non idiot, elle sait que tu ne mens jamais, et encore moins à une Âme ! Je n'arrivais plus à réfléchir, les questions me rongeaient l'esprit. Est-ce que Mélicendre avait parlé ? Est-ce qu'elle avait influencé les pensées de l'Âme ? Que répondre à ça ? Comment trouver quelque chose comprendrais et que l'Âme ne pourrait pas ? Comment Mélicendre pourrait voir que mon hôte est toujours là sans que Sunny s'en rendre compte ? Comment arrêter de me poser des questions ? Oui réfléchir ça fait du mal ... Je restais donc de marbre pendant une seconde, pétrifié par cette réaction de la part de Sunny.

« Euuh non. Un moment il a simplement arrêté de se débattre, le mur s'est écroulé, et vu que j'ai pris sa vie c'est comme s'il était mort, je me suis mal exprimé désolé.  »

Bravo, maintenant elle sait que je te parle, c'est pas normal ça ! Je pris une gorgée de mon café, je ne savais plus quoi faire. J'aurais tout simplement pu faire ma quatrième vie chez les ours, ils ont des sentiments aussi j'imagine, mais non il a fallu que je décide de venir ici. L'idée de me faire coincer me hantait l'esprit, je marchais sur un fil vers une destination inconnue, si je tombais j'étais mort, si je reculais j'étais mort, si j'avançais j'allais probablement mourir aussi. J'aime bien quand tu prends pour un grand philosophe, je pensais être le seul à penser de la merde mais je me rends compte qu'avec toi on obtient un gros condensé de conneries. J'aurais bien esquissé un sourire, au moins mon hôte m'aidait à ne perdre le sens de la vie dans mes réflexions en disant n'importe quoi. L'Âme posa sa tasse vide sur la table basse d'une main tremblante, moi j'étais toujours crispé sur ma thermos. Et si je lui disais la vérité ? Non, elle était trop jeune, trop faible pour pouvoir mentir à son traqueur, elle devrait prendre la fuite et ... Un instant je crus apercevoir une lueur d'idée chez mon hôte, mais en fait non. J'avais l'impression d'être le seul à réfléchir. La jeune brune tentait tant bien que mal de reprendre ses esprits en contrôlant sa respiration et dit doucement.

« Pourquoi aurait-il disparu maintenant ? S'il était là, il n'y a aucune raison. Désolé, j'ai encore du mal avec les émotions violentes... »
« J'imagine que c'est ton hôte qui influence tes pensées.  »

Je lui adressai un sourire, j'étais moi aussi passé par là. Je voulais vraiment l'aider, même si au plus profond de moi je ressentais le dégout de mon hôte envers cette Âme qui semblait toute frêle, toute fragile et désorientée. J'aurais bien aimé connaitre ses vies antérieures, imaginer à quoi aurait pu ressembler notre conversation si mon hôte ne me parlait pas et que je n'avais jamais rencontré Mélicendre. Si j'avais été parfait ... De nouveau j'avais l'impression que cette situation était de ma faute, j'aurais pu protéger Mélicendre, rien de tout cela ne serait arrivé. Je terminai mon café, ça y est je voulais bouger, faire quelque chose ... Mon regard se perdit vers ma cuisine, j'eus alors une idée. Les gâteaux de notre enfance ! Faisant semblant de remarquer que la tasse de mon invité était vide je dis doucement.

« Des gâteaux ?  »

[ Désolée c'est pas grand chose .. ]
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMer 2 Oct - 15:42

Il me regardait avec des yeux comme des soucoupes. Il devait vraiment me prendre pour une Âme faible à ce moment. Je m’en moquais. Je n’arrivais pas à réfléchir à autre chose que ce qu’il venait de me dire. Comme son humain pouvait être mort ? S’était inconcevable.


- Matt ne peut pas être mort. Dit moi que ce n'est pas vrai !

J’observais chacun de ces gestes en attente d’une réponse que j’arriverais à accepter car ce qu’il venait de me dire ne passait pas du tout. Il sembla réagir à mon indignation. Je devais vraiment sembler sur le point de craquer. On m’avait parlé d’Âme qui étant trop fragile avait dû partir. Je devais donner cette impression. C’était peut-être même ce qui se passait, mais là je n’arrivais pas à réfléchir. Il fallait que je me calme, je le savais. Je me forçais donc à respirer comme on me l’avait appris lorsque j’avais besoin de retrouver mon calme. C’était la première fois que je le perdais à ce point. Heureusement qu’Etoile n’était pas là. J’espérais vraiment que Strauss n’irait pas lui raconter ce qu’il venait de m’arriver. Difficilement, mais finalement, je fini par reprendre le contrôle de mon corps. Je n’étais toujours pas apaisé sur ma crainte, mais je semblais extérieurement avoir repris pied. Je n’étais cependant pas encore assez maître de moi-même pour arrêter mes exercices. Il me permettait de me concentrer sur autre chose que cette horrible vérité. C’est donc ce que je continuais tout en l’écoutant lorsqu’il me répondit.


- Euuh non. Un moment il a simplement arrêté de se débattre, le mur s'est écroulé, et vu que j'ai pris sa vie c'est comme s'il était mort, je me suis mal exprimé désolé.


J’avais du mal à tout comprendre. J’étais persuadée d’avoir bien comprit ce qu’il avait dit, mais il me disait s’être trompé en s’exprimant. J’acceptais donc cette vérité bien plus facile pour moi. Je relâchant mon souffle, je lui souris bien contente d’apprendre qu’il ne s’agissait que d’un malentendu. J’avais une pointe d’angoisse qui restait accroché à mon cœur, mais cela allait maintenant. Surtout à côté de ce que je venais d’endurer. Ces émotions étaient vraiment incomparable à toutes celles que j’avais eu à vivre jusqu’à maintenant. Comment ces corps arrivaient-ils à les supporter ? Encore sous le choc de ces vagues d’émotion, je posais ma tasse d’une main mal assuré sur la table basse. Ce n’était pas la peine de casser sa vaisselle. Mon comportement était inconvenant. Je comprendrais très bien s’il décidait de me faire rentrer chez moi. Je me rendais parfaitement compte de ce que je venais de faire et des retombés que cela pouvait avoir. Il fallait cependant qu’avant de penser à moi, je m’excuse auprès de cette Âme que j’étais venu déranger.


- Pourquoi aurait-il disparu maintenant ? S'il était là, il n'y a aucune raison. Désolé, j'ai encore du mal avec les émotions violentes...

- J'imagine que c'est ton hôte qui influence tes pensées.


Je cherchais encore à comprendre. J’étais complètement perdu après ce qu’il m’avait annoncé. Il pensait que mon hôte influençait mes pensées… Je ne pensais pas que cela soit le cas. Elle n’était plus là. Je l’avais cherché plusieurs fois en vint. Je voulais comprendre son monde. Découvrir ce qu’elle avait connu. Je n’étais pas là pour lui voler sa vie. Je me voyais plus comme un guide pour ce corps. Il fallait cependant que je fasse attention lorsque je m’exprimais pour ne pas me trahir par erreur. Pour une raison que j’ignorais, je parvenais bien plus simplement dans ce corps à agir ainsi que durant le petit laps de temps que j’avais eu à faire attention sur le monde du feu. Les humains étaient prompts aux mensonges, mais là il s’agissait plus de manipuler les mots pour ne pas mentir tout en cachant ce que l’on ne voulait pas faire savoir. Le souvenir de ce corps agissant ainsi avec une Âme me revint en mémoire. Voilà pourquoi j’y arrivais si bien. Ce corps avait l’habitude d’agir ainsi. Après tout, Mélicendre était une humaine qui avait grandie parmi les Âmes. Elle savait que le mensonge n’était pas accepté. Elle avait donc du élevé son niveau de ruse à l’extrême pour continuer à vivre parmi nous tout en gardant ces secrets. Elle était impressionnante. Terrifiante, mais impressionnante. J’aurais vraiment voulu la connaitre…

Strauss m’adressa un sourire de soutient. J’étais rassurée par sa manière de réagir vis-à-vis de moi. Au lieu de m’envoyer directement à un centre de soin, il semblait patient et tolérant avec mes erreurs. Peut-être parce que lui aussi avait dû faire face à ce genre de problèmes il n’y a pas si longtemps que cela. J’en fis de même, pour le remercier d’être aussi indulgent. Je n’avais étrangement pas peur de cette Âme. Comme si je savais que tout irait bien pour moi si j’étais avec lui, mais j’avais tout de même un soupçon d’inquiétude qui perdurait. Je n’en connaissais pas la raison, mais je ne m’attardais pas dessus. Strauss termina sa boisson et regarda en direction de sa cuisine. Il jeta ensuite un regard à ma tasse et sembla vouloir remédier au fait que je n’avais plus rien pour m’alimenter. Ce n’était pas des plus nécessaire. J’avais un régime strict, en tout cas de mon impression avec ce corps. Alors que j’aurais voulu manger moins que ce que l’on me conseiller de manger et plus doucement, Tempête insistait pour que je me nourrisse correctement. Pour moi, s’était ce que je faisais, mais lorsqu’il avait vu mon plateau repas à peine entamé alors qu’il venait me parler et que je lui avais dit avoir fini, il avait commencé à m’expliquer que je devais faire attention. Mon hôte n’avait pas eu une vie facile. Je devais donc réapprendre à ce corps à se nourrir correctement. Tempête était ravi des résultats. J’avais déjà réussi à faire remonter mon IMC à un niveau proche de la normale après deux semaines de traitement. Mon régime consistait à des doses de repas minimums avec des menus près conçu pour me donner des idées si je ne savais pas quoi faire. J’avais cependant droit de manger autre chose et surtout de manger plus. Tempête mit encourageait. Il disait que dès que j’aurais repris l’habitude de manger plus, je parviendrais à me réguler toute seule et qu’au besoin, ce ne serait pas compliqué à corriger contrairement à ce problème-ci d’alimentation.


- Des gâteaux ?


Je n’avais pas faim, mais cela ferait plaisir à Tempête que j’ai accepté de les prendre. En plus, je ne voulais pas dire non à cette Âme qui était si gentille avec moi. Après un rapide hochement de tête, j’acceptais volontiers. Je pouvais bien en prendre au moins un. Lorsqu’il revint avec le paquet, j’eu une sorte de flash-back. Je me revoyais en train d’en manger plus jeune avec lui et un autre petit garçon que j’identifiais comme le plus jeune de la fratrie des Strauss. C’était impressionnant le nombre de souvenir qui me revenait en mémoire après cette crise de panique. Etoile allait être ravie. Enfin… Il serait surement déçu que je n’ai rien à lui apprendre qu’il désire savoir, mais il serait content de constater que son idée avait marché. Venir ici aidait ma mémoire à ce débloqué. Je présentais déjà la suite des événements…


- C’est ceux que l’on mangeait petit. Enfin… Je veux dire nos hôtes.


Attrapant l’un des biscuits du paquet, j’en pris une petite bouchée et me figeais au même instant. Mon hôte était déjà venu ici. Elle s’était servi dans ces placards et avait mangé ces mêmes biscuits. Elle était ensuite repartit en emportant avec elle des objets de cette maison. Je ne savais pas comment je devais réagir. Est-ce que cette Âme était au courant que mon hôte l’avait volé ? J’étais dégouté de ce que cette humaines avait fait. Comment elle avait pu agir ainsi avec quelqu’un d’aussi gentil ?

Flûte. Je m’étais recroquevillé au plus profond de mon esprit dès que je l’avais pu, mais j’avais été un peu trop lente. Il avait donc fallu que je continue de lui laisser apercevoir une partie de mes souvenirs avant de les bloquer de nous derrière le rideau qui séparait nos deux esprits. Au moins, elle fonctionnait exactement comme je le prévoyais. Avec ce que je lui avais montré, elle ne se doutait pas de ce qui s’était réellement passer. Elle pensait juste que j’étais un jour venu chez Strauss et lui avait piqué des trucs. Les souvenirs que ces biscuits contenaient avaient été trop important pour que je n’arrive à me restreindre. Certains stimuli étaient vraiment compliqués à gérer. Sans m’en rendre compte, j’avais entre ouvert le rideau et laissé passer mes souvenirs. Heureusement que je restais la plus part du temps silencieuse lorsque je me remémorais mon passé où elle aurait su que j’étais là. En tout cas, le message était passé. Le jour où je pourrais enfin m’exprimer de nouveau, il allait m’entendre pour m’avoir filé une trouille pareille.


- Strauss… Est-ce que tu as remarqué que quelque chose avait été volé ? Je crois que mon hôte t’a pris certaines choses une fois. Si tu veux, je peux m’arranger pour les faire remplacer.


J’étais vraiment embête de ce que je venais d’apprendre. Je ne savais même pas quoi en penser. Mon hôte avait volé le corps de son propre frère. Comme avait-elle pu faire cela ? Peut-être qu’elle ignorait à ce moment être dans la maison de celui-ci. Quoi qu’il en soit, j’avais un peu peur de ce qu’Etoile allait en conclure. Voilà bien la première fois que je me demandais si je n’allais pas devoir plus que simplement cacher ce que je pensais. J’étais mal à l’aise à cette idée, presque malade, mais je ne voulais pas qu’Etoile s’occupe de Strauss comme il le faisait avec moi. Alors que j’étais inquiète à ce sujet, je remarquais qu’étrangement, la boule que j’avais au ventre venait de disparaitre. Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose avait apaisé l’une de mes craintes. Sauf que j’en avais tellement que je ne savais pas de quoi il pouvait s’agir. Mon corps s'était simplement détendu alors qu'il ne l'avait pas été depuis que j'étais entrée ici.
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMer 2 Oct - 20:07

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Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.


Lorsque je proposai ploiement des gâteaux à l'Âme elle me répondit par un bref mouvement de tête, un instant j'ai cru qu'elle allait refuser mon offre. Je pris ma thermos ainsi que sa tasse vide et me levais pour me diriger vers la cuisine, heureusement je ma maison était très ouverte, Sunny ne se retrouvait donc pas complétement seule dans mon salon. J'ouvris le placard regardant machinalement tout ce qu'il avait dedans, beaucoup de pâtes, de viande et de petits pois, mais aussi un tas de cochonneries pour les enfants. Il était presque quatre heures et demies, c'était l'heure du goûter autant pour eux que pour moi. Etant habitué à m'empiffrer à cette heure en même temps que les gamins j'avais donc envie de manger. Cherche pas d'excuse, t'as juste envie de te faire une overdose de chocolat. Il n'avait pas totalement tort, je sortis un paquet de gâteaux du placard, il ne fut pas choisit au hasard, c'était ceux que mon hôte mangeait était enfant avec sa soeur et son jeune frère. J'avais envie de réveiller Mélicendre, même si c'était une mauvaise idée, je voulais qu'elle reprenne contrôle de son corps, qu'elle dise à cette Âme qui était le patron ici. Hé qui est le patron ici ? Mais non chut ! Je retournais au près de la jeune brune en ouvrant la boite, l'odeur du chocolat monta rapidement chatouiller mes narines. Je voyais d'ici mes gamins s'empiffrer dans le réfectoire avec ma collègue, dans deux heures ils rentreront chez eux, aujourd'hui est une grosse journée où ils quittent plus tard. Je tendis la boîte à mon invité puis me servis un biscuit, j'en pleurerais presque tellement c'est bon. Je sentis mon hôte réagir à ce gout familier, il se souvenait de tout et j'étais contraint de me souvenir autant que lui. Je voyais cette boîte perchée en hauteur, le sourire d'un enfant, il était aussi l'heure du goûter, une femme - une Âme - qui nous apporte la boîte si précieuse..les pépites de chocolat. Je marquais une pause et remarquai que Sunny était également plongée dans ses pensées. Avais-je commis l'irréparable ?

« C'est ceux que l'on mangeait petit. Enfin... Je veux dire nos hôtes. »
« Oui..je viens juste de m'en apercevoir.  »

Quel odieux mensonge ! Je mériterais une sévère sanction, je n'arrivais pas à croire que je mentais ouvertement à ma soeur de corps et soeur d'espèce. Je n'étais qu'un être abominable. J'imaginais déjà la stupéfaction que l'Âme ressentira lorsqu'elle apprendra que je ne suis qu'un menteur depuis le début. Je me sentais tellement coupable, tellement cruel, je ne supportais plus tous ces mensonges. Je ne savais plus quoi dire ni penser sans me comporter comme un hors-la-loi. Plus les secondes passaient plus je sentais l'étau se resserrer autour de moi, je jetai rapidement un coup d'oeil par la fenêtre, comme si la fuite pourrait m'aider. Je pourrais courir jusqu'à ce que mes poumons saignent, là je m'arrêterai, je ne serai peut-être pas encore assez loin, je devrais marcher, je devais sauver ma peau. Pendant que je chassai mes pensées dépourvues de sens je remarquai que l'Âme demeurait pensive en dégustant son gâteau face à moi. J'en pris un deuxième et le dévorai nerveusement.

« Strauss... Est-ce que tu as remarqué que quelque chose avait été volé ? Je crois que mon hôte t'a pris certaines choses une fois. Si tu veux, je peux m'arranger pour les faire remplacer. »

Je tournai ma tête vers elle, je n'étais totalement certain d'avoir compris ce qu'elle m'avait dit. Mélicendre serait venue chez moi pour me voler des choses ? Je n'arrivais pas à savoir à quel souvenir elle se referait, peut-être effectivement que la jeune humaine était venue m'emprunter deux ou trois bricoles pendant que j'étais à l'école, ou peut-être qu'elle faisait écho au moment où elle était chez moi et qu'elle s'était servie dans les placards. Ce qui s'avérait être plus problématique car si j'avais elle me voyait dans ses souvenirs ...

« A bon ? Je ne me suis rendu compte de rien ...  »

Je fis semblant de regarder dans la pièce, comme si brusquement ma télévision aurait disparue ou un fauteuil, mais bien évidement ce ne fut pas le cas.

« C'est très gentil de ta part mais je ne pense pas que cela soit nécessaire. »

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyLun 7 Oct - 15:07

Strauss se dirigea vers sa cuisine en emportant ma tasse et sa thermos. N’aillant rien à faire à part attendre, je l’observais s’activer dans l’autre pièce. Il finit par sortir un paquet de gâteau et me rejoignit pour me tendre le paquet. Attrapant le premier biscuit venu, je le mis dans ma bouche pour en prendre un petit morceau. Je n’avais pas vraiment faim et ne me pressait donc pas pour le manger. En plus, le goût de se biscuit eu un drôle d’effet déclencheur sur ma mémoire. Des souvenirs d’enfances de mon hôte me vinrent à l’esprit. Elle semblait si joyeuse à cette époque alors que les rares que je possédais d’elle actuel étaient remplit de craintes et méfiance. Voulant vérifier que je ne me trompais pas sur ces souvenirs, je demandais s’il s’agissait bien de ceux que mon hôte mangeait plus jeune.


- C'est ceux que l'on mangeait petit. Enfin... Je veux dire nos hôtes.

- Oui… je viens juste de m'en apercevoir.


J’hochais la tête compréhensive. Il avait dû acheter ces biscuits au hasard la dernière fois et venait de s’en souvenir tout comme moi. Après tout, il avait dit avoir eu du mal à accéder à sa mémoire. Il devait encore être en train de découvrir de nouvelles choses concernant son hôte à l’heure actuelle. Prenant un autre morceau, j’essayais de me souvenir d’autre chose et fus ébranlé par la vérité qui m’apparut. Cette maison me semblait familière depuis le début. Je savais maintenant pourquoi. Mon hôte était un jour venu ici et avait volé cette Âme qui était si douce avec moi. J’en étais écœurée et désirais qu’une seule chose, racheter les faute de ce corps.


- Strauss... Est-ce que tu as remarqué que quelque chose avait été volé ? Je crois que mon hôte t'a pris certaines choses une fois. Si tu veux, je peux m'arranger pour les faire remplacer.


Strauss retourna son attention vers moi tandis que je lui expliquais ce que je venais de voir. Je n’étais pas sur de ce que je disais, mais je ne voyais que cette explication aux images qui m’était venu en tête. Il semblait ne pas comprendre ce que je lui disais. Etant donné que nous étions des Âmes, je comprenant parfaitement qu’il puisse avoir du mal à le comprendre. Je n’avais moi-même pas réussit à utiliser le mot exacte qui qualifiait ce dont je pensais coupable mon hôte. C’était une chose inconcevable chez nous de prendre à quelqu’un ce qui ne nous appartenait pas. Nous pouvions l’offrir, mais pas le prendre. Même quémandé était étrange et inutile puisque nous offrions naturellement l’une aux autres ce dont nous avions besoin.


- A bon ? Je ne me suis rendu compte de rien ...
- Tu es sur que rien ne manque, voulus-je m’assurer.


J’étais pourtant certaine d’avoir vu mon hôte lui prendre des choses avant de filer comme une voleuse par la fenêtre alors que le petit matin se levait. Il sembla vouloir vérifier en observant sa pièce, mais ne vis apparemment rien qui lui manquait. Je savais que ce n’était pas le cas, mais cela me rassurait au moins sur le fait que ce ne soit rien d’important pour lui.


- C'est très gentil de ta part mais je ne pense pas que cela soit nécessaire.
- Ça ne devait pas être des choses très gênantes dans ce cas. Si tu remarques quoi que ce soit plus tard, dis le moi. Je crois que je vais y aller. Je ne voudrais pas te déranger plus longtemps déjà que je suis venu ici sans t’en avertir avant. Tu m’as déjà beaucoup aidé. Etoile devrait être content de mes progrès. Il risque de me demander de repasser, mais la prochaine fois je te préviendrais.


J’étais parfaitement sincère dans ce que je disais. Je sentais que le fait de partir ne me plaisait pas, mais je ne pouvais pas abuser de son hospitalité. Nos hôte faisait peut-être partie de la même famille, mais nous étions tous deux étrangers l’un à l’autre. En dehors de nos souvenirs communs, nous n’avions rien. J’avais l’impression d’oublier de lui dire quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Impossible de remettre le doigt dessus. Si c’était vraiment important, j’allais bien finir par m’en souvenir. Je n’aurais plus qu’à l’appeler ou lui en parler la prochaine fois que nous nous verrions. Oui la prochaine fois, car j’avais le sentiment que j’allais à partir de maintenant revoir souvent cette Âme. Qu’elle allait faire partie de mes connaissances.


- J’ai été ravi de te rencontrer. J’espère que je ne t’ai pas paru trop étrange… Les Âmes qui s’assurent de ma santé pense que je vais mettre plus de temps que la moyenne pour faire face aux choses simple car mon hôte n’a pas eu une vie classique durant les dernières années de son existence. On verra bien ce que cela donnera. En tout cas parler avec toi m’a fait du bien. Je suis un peu plus sereine sur la suite.

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMar 8 Oct - 20:41

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« A bon ? Je ne me suis rendu compte de rien ...  »

« Tu es sur que rien ne manque ? »

Si, il manque quelque chose. Mais malheureusement Sunny tu ne pourrais pas nous le rendre. A moins de te tuer. Oh tu es vraiment ignoble, tuer une Âme t'as craqué toi ! Il manquait Mélicendre, son regard terrorisé me manquait, sa crainte du moindre bruit,  la faim qui rongeait le ventre, sa vie au jour le jour. J'aurai donné ma vie pour elle, réellement, moi qui avait déjà vécu tant que vies, j'aurai été pris à mourir, elle aurait retrouvé son frère et j'aurai été effacé dans les plus profondes abysses. Je plongeai mon regard dans celui de l'Âme en face de moi, elle ne semblait pas avoir tellement faim, moi qui était habitué à voir ce corps affamé j'étais presque outré de la voir manger si lentement.

« C'est très gentil de ta part mais je ne pense pas que cela soit nécessaire. »

« Ça ne devait pas être des choses très gênantes dans ce cas. Si tu remarques quoi que ce soit plus tard, dis le moi. Je crois que je vais y aller. Je ne voudrais pas te déranger plus longtemps déjà que je suis venu ici sans t'en avertir avant. Tu m'as déjà beaucoup aidé. Etoile devrait être content de mes progrès. Il risque de me demander de repasser, mais la prochaine fois je te préviendrais. »

Y aller ? Non ! Je ne voulais pas que l'Âme reparte, et si jamais elle se souvenait de choses en mon absence, elle allait forcément prévenir Etoile ! Tu m'étonnes qu'il est content de ses progrès... J'adressai néanmoins un grand sourire plein de bonté à l'Âme, je cherchais un sujet de conversation pour la retenir mais malheureusement tout ceux qui me vinrent à l'esprit pouvaient attendre la prochaine fois. Et si jamais il n'y avait pas de prochaine fois, si Etoile apprenait ma trahison, je serais renvoyé sur une planète, mon hôte sera inséré par un Traqueur et Sunny vivra tranquillement, elle prendra surement mon poste d'enseignant et Zombie sera brisée en sachant que je lui ai menti. Et Krystal ... Il me falait un autre café, je devais me poser, je devais faire quelque chose, arrêter de réfléchir. Je me rendis compte que l'Âme m'avait annoncé son départ mais elle ne s'était pas levé, les au revoir seraient pour elle aussi trop difficiles ? J'étais peut-être un inconnu à ses yeux pour moi elle représentait bien plus, si jamais Mélicendre pouvait me voir ou m'entendre. Je voulais lui dire qu'elle n'était pas obligée de partir, mais cela allait surement réveiller ses souvenirs car j'avais déjà dis cela au par avant. Alors je restai assis là, sans rien dire, avec mon sourire qui, j'espère, va la soutenir.

« J'ai été ravi de te rencontrer. J'espère que je ne t'ai pas paru trop étrange... Les Âmes qui s'assurent de ma santé pense que je vais mettre plus de temps que la moyenne pour faire face aux choses simple car mon hôte n'a pas eu une vie classique durant les dernières années de son existence. On verra bien ce que cela donnera. En tout cas parler avec toi m'a fait du bien. Je suis un peu plus sereine sur la suite. »

Etrange ? Rien ne m'est paru plus étrange que de voir notre soeur habitée par l'un des miens, je ne m'y attendais tellement pas, j'avais une confiance aveugle en Mélicendre je pensai qu'elle pouvait s'en sortir. Une fois de plus mon esprit s'est trompé. Je conservai mon sourire, même si j'avais la très forte envie de pleurer. Ca y est, c'était la fin, c'était bien réel, elle avait quitter ma maison et partir, ce n'est pas un rêve je ne me vais pas me réveiller avec Mélicendre à mes côtés encore humaine. La caféine m'empêchait de penser je me levai et dis.

« Moi aussi j'ai été ravi. Tu n'es pas obligée de partir tu sais, on ne me rend pas souvent visite. En tout cas je suis heureux d'avoir pu t'aider. »

Mon esprit était embrouillé, j'avais besoin de dormir, de réfléchir posément sur la situation ...


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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyJeu 10 Oct - 8:56



- […] mais la prochaine fois je te préviendrais.


Je venais de prévenir Strauss que j’allais y aller ainsi que d’autres petites choses qui me semblaient futiles, mais que pour une raison que j’ignorais j’avais dit. Peut-être que cela pouvait avoir de l’importance finalement ou sinon, je cherchais malgré mes dires à prolonger l’instant. Cela ce pourrait. Après tout, je n’avais pas côtoyé grand monde depuis mon arrivé qui n’était pas lié d’une manière ou d’une autre à Etoile. Tempête, rapatrié par mon traqueur pour veiller à ma santé. Les autres soigneurs tous sélectionnés par mon traqueur. Mes tuteurs pareillement ainsi que d’autres traqueurs mit à ma disposition si je voulais des informations ou autres. Je n’avais qu’à demander pour être servit, mais en contrepartie, j’étais en permanence surveillé. Je comprenais qu’Etoile agisse ainsi. Il devait s’assurer que cet hôte qu’il avait cherché depuis si longtemps lui donne ce dont il avait besoin. Mon rôle consistait à jouer les intermédiaires et une fois seulement fait je pourrais vivre ma vie, débuter réellement mon cycle. Le plus étrange s’était que je l’acceptais parfaitement comme n’importe qu’elle Âme qui se doit d’aider les sien malgré mon nouveau corps qui nous poussait généralement à penser plus individualiste ou tout du moins plus restreint. Même ce corps n’était pas étranger à cela. Il semblait y être parfaitement habitué. Contrairement à tout ce qui me faisait peur à tout moment, les interventions des traqueurs, les demandes de consultations ou encore les arrivées à l’improviste des traqueurs chez moi pour s’assurer que je ne manquais de rien ne me faisaient rien. Peut-être à cause de cette période de vie de mon hôte. Celle parmi les Âmes où elle était surveillée comme cela était inscrit dans son dossier. Je ne savais pas et ne le saurais que lorsque j’aurais accès à cette partie de sa mémoire. C’était ce qui l’y avait de plus logique, mais je ne faisais que des déductions.

Strauss me souriait chaleureusement. J’avais l’impression de ne jamais avoir rencontré d’Âme aussi bien vaillante que lui. Peut-être que cela était dû à notre lien de sang maintenant que j’étais dans ce corps. Je n’avais jamais rencontré les apparentés de mes autres hôtes jusqu’à maintenant. Il y avait diverse raison pour cela que je donnais en fonction de celles qui se prêtait le mieux à la situation. Il y en avait cependant une que j’avais commencé à comprendre plus depuis mon séjour sur le monde du feu. Celui-ci m’avait fait ouvrir les yeux alors que j’aurais dû rester aveugle. Je m’efforçais donc de faire tout ce qu’on attendait de moi. Je devais être l’Âme parfaite pour que personne ne me pose de questions à ce sujet. J’étais doué pour sembler naïve et obéissante. Je l’étais même à l’origine ce qui rendait la comédie plus simple. Je devais même l’être encore, mais bon… Pas assez pour ne pas réussir à cacher certains points de vue qui feraient désordre. Il ne répondit rien et se contentait de me sourire. J’avais un peu de mal avec ces trucs là pour le moment. Les humains avaient beau savoir parler, certaines fois ils se contentaient de communiquer par le langage corporel et là j’étais totalement novice en la matière. Je comprenais qu’il ne me voulait pas de mal, mais après… Il ne bougeait pas, comme je me rendais compte maintenant que j’y faisais attention, je n’avais pas bougé. Je devais vraiment ne pas être pressé de retrouver mon petit appartement dans lequel j’avais plus l’impression d’attendre que l’on vienne me chercher pour me faire les diverses osculations où rendez-vous que j’avais à faire.

Mon planning était parfaitement minuté. J’avais du temps libre, mais je me lassais vite comme une enfant. La télé ne retenait mon attention que très peu de temps. Même les films qui me plaisaient au début finissait par être regardé en accéléré avant de me retrouver assise devant l’écran à me demander ce que j’allais bien pouvoir faire. Cette vie aurait dû être la plus excitante de celles que j’avais connues, mais pour le moment j’avais uniquement droit à l’ennui et la peur. Ah si et quelques moments qui me faisaient sourire quand j’étais avec Tempête à parler de mon hôte enfant et aujourd’hui avec Strauss. Je ne savais pas quoi faire pour remédier à cela… Quoi qu’il en soit, il était temps que j’y aille. Je n’avais plus aucune raison de l’embêter plus longtemps. Mes progrès actuels étaient sans comparaisons avec tous ceux que j’avais fait jusqu’à maintenant. Il n’y avait pas de doute pour moi que j’aurais à revenir le voir. Je me levais donc en lui disant que j’avais été ravi de le rencontrer. J’espérais ne pas avoir été trop étrange au risque d’avoir droit à une nouvelle série d’examens dès qu’il l’aurait signalé, mais avec un peu de chance, l’excuse que je lui donnais et qui était en plus vrai allait suffire à ce qu’il ne le signale pas. Il semblait calme et compréhensif comme depuis le début. Quelque chose me gênait, mais j’étais incapable de dire quoi. Ce corps semblait comprendre des choses que je ne comprenais pas encore. On m’avait parlé de ça. Les humains appelaient ça instinct je crois ou quelque chose de ce genre. Quoi que se soit, je n’y fis pas attention puisque je ne le comprenais pas pour le moment et donc ne pouvait pas l’utiliser. Il se leva également et me répondit.


- Moi aussi j’ai été ravi. Tu n’es pas obligé de partir tu sais, on ne me rend pas souvent visite. En tout cas je suis heureux d’avoir pu t’aider.
- Merci encore… Je ne voudrais vraiment pas déranger.


Et surtout, j’avais l’impression que si je ne partais pas, j’allais m’incruster pour un bon moment. J’étais étrangement bien et pas très bien ici. C’était étrange comme sensation, mais le mieux était dominant. C’était plus agréable que l’ennui. Le problème étant que même si j’acceptais son invitation à rester plus longtemps, je ne savais pas de quoi parler. Je ne pouvais pas rester là à ne rien dire. Cependant, il ne m’avait pas reconduite à la porte. Peut-être qu’il voulait vraiment que je reste ici. Bien sûr, pourquoi il me l’aurait dit sinon. Toutes les Âmes ne se contentaient pas de jouer la comédie comme moi. Je cherchais sans me rendre compte du regard quelque chose à faire. Je venais de finir mon biscuit. Quoi de mieux qu’une boisson pour le faire passer. Strauss en avait mangé aussi. Il voudrait peut-être quelque chose aussi. Je me dirigeais vers la cuisine pour aller nous préparer quelque chose avant de m’arrêter trois pas plus tard en me rendant compte que j’allais agir comme si j’étais ici chez moi et que j’avais le droit de faire cela. Me retournant légèrement rougit par la gêne, je m’expliquais sur la raison qui m’avais fait me diriger vers la cuisine. Moi qui voulais arrêter de me comporter étrangement, s’était loin d’être gagné. Ok, cet hôte avait été la sœur de ce corps, mais quand même. Je n’étais pas chez moi et n’aurait même pas dû avoir cette pulsion pour la simple et bonne raison que je n’aurais pas dû être aussi familiarisé avec ce lieu. Sauf que mon hôte était déjà venu et avait eu le temps de repérer où se trouvaient les choses lors de son intrusion puisque je le savais.


- Heu.. je… Tu veux boire quelque chose ? Je me disais qu’on pourrait prendre un autre thé ou du café… Désolé, je ne suis pas très à l’aise encore avec les interactions sociales. Sur mon ancien monde, je vivais la plus part du temps en solitaire sauf quand nous nous rassemblions pour créer les arcs en ciel. Enfin bref, ce n’est pas très intéressant je suppose. Tu ne dois pas avoir envie de m’écouter parler de mes autres cycles. Etoile ne m’en a quasiment pas parlé donc ça ne doit pas être important contrairement à ces informations. Je ne sais pas vraiment qu’elle heure il ait. Tu as peut-être des choses à préparer pour l’école ?


Ah ba moi qui avait commencé à trouve la parole, je redevenais muette. Enfin… muette oui et non. Je venais de bien blablater à l’instant pour ne rien dire. Le silence me rendait nerveuse, mais je ne savais pas quoi dire. Résultat, je ne disais que des bêtises. Rien de bien intéressant. Etoile trouvait que le fait que je ne parle que lorsqu’il me posait des questions et que j’y répondais était une bonne chose, une… qualité je crois qu’il a dit. Je ne lui faisais pas perdre son temps ainsi et il en était content. C’est ce que l’un des traqueurs qui m’avait raccompagné chez moi un jour m’avait dit. S’il le disait, cela devait être vrai. Je ne connaissais pas vraiment Etoile, mais cela collait au personnage que j’avais côtoyé jusqu’à maintenant. Je n’arrivais pas à lui imaginer une vie en dehors de son rôle de traqueur.
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptySam 12 Oct - 22:41

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« Moi aussi j'ai été ravi. Tu n'es pas obligée de partir tu sais, on ne me rend pas souvent visite. En tout cas je suis heureux d'avoir pu t'aider. »

« Merci encore... Je ne voudrais vraiment pas déranger »

Elle ne me dérangeait pas, loin de là. Moi elle me dérange. S'il te plait vire la de la maison, je ne supporte pas de voir ces yeux infectés se braquer sur nous, j'ai survécu à l'insertion mais je ne survivrai pas à celle de ma propre sœur qui s'est battue pour nous. Dégage-moi ce parasite d'ici avant que cette chose ne pompe le cerveau de Mélicendre et ne va pas dire le contraire. Mon hôte n'éprouvait pas de haine, la tristesse l'aveuglait et démesurait chacun de ses propos. Je fus profondément blessé car, moi aussi, j'étais un parasite qui lui pompai le cerveau. Un instant je regardai mes pieds, me rendant compte que j'étais resté assis et que je n'avais pas raccompagné l'Âme à la porte comme je le devais. A ma plus grande surprise Suny se leva et se dirigeait vers ma cuisine comme l'avait fait Mélicendre la première fois qu'elle était venue à la maison. Je ne pus cacher ma stupeur et l'Âme se retourna vers moi en balbutiant des paroles inaudibles, les joues empourprées par la gêne.

« Heu.. je... Tu veux boire quelque chose ? Je me disais qu'on pourrait prendre un autre thé ou du café... Désolé, je ne suis pas très à l'aise encore avec les interactions sociales. Sur mon ancien monde, je vivais la plus part du temps en solitaire sauf quand nous nous rassemblions pour créer les arcs en ciel. Enfin bref, ce n'est pas très intéressant je suppose. Tu ne dois pas avoir envie de m'écouter parler de mes autres cycles. Etoile ne m'en a quasiment pas parlé donc ça ne doit pas être important contrairement à ces informations. Je ne sais pas vraiment qu'elle heure il ait. Tu as peut-être des choses à préparer pour l'école ? »

Je me levai, esquissant un sourire pour pardonner les faux pas de l'Âme. Comment peux-tu lui sourire ? Écoute, tout vient à point à qui sait bien attendre.

« Un café sera parfait. Je serais très intéressé de connaitre tes anciens cycles, j'adore les histoires. Je dois préparer le planning pour demain mais je peux faire deux choses en même temps, après je te raconterais mes cycles si tu veux » »

Il était vrai que j'adorais entendre les cycles des Âmes, il y avait tellement à raconter, comme un roman. Je ne savais pas si mon invitée comptait réellement faire du café mais moi je retournai dans le salon pour sortir mon calepin et mon stylo dans le but de préparer la journée de demain. Je regardais un instant cette nouvelle Âme avant de poser mes affaires sur la table du séjour, j'avais du travail à faire mais je voulais réellement savoir si Mélicendre était toujours là.

Désolée c'est court :/

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 13 Oct - 14:58

Je ne savais pas quoi faire. Strauss semblait vouloir que je reste puisqu’il me le proposait, mais après je ne voyais pas de quoi parler ou faire. Je voulais rester, mais après… En plus, Strauss avait l’air perdu dans ces pensées et l’air qu’il affichait n’arrangeait pas du tout mon malaise. Observant autour de moi, je fini par voir ma tasse vide. Voilà ce que j’allais faire ! Me levant, je me rendis vers la cuisine d’un pas déterminé avant de me figer en me rendant compte de ce que je faisais. Qu’est-ce qui me prenais d’agir comme si j’étais chez moi. Ce n’était pas le cas et je n’étais même pas sensé connaitre les lieux aussi bien que j’avais l’impression de les connaitre. Rouge de honte, je me retournais en balbutiant divers excuses et confabulations sans vraiment savoir si ce que je disais avait un sens. Je n’avais aucun droit d’agir ainsi et j’avais pourtant été sur le point de le faire. A cet instant, je n’avais qu’une envie, me cacher dans un trou de souris.


- Heu.. je... Tu veux boire quelque chose ? Je me disais qu'on pourrait prendre un autre thé ou du café... Désolé, je ne suis pas très à l'aise encore avec les interactions sociales. Sur mon ancien monde, je vivais la plus part du temps en solitaire sauf quand nous nous rassemblions pour créer les arcs en ciel. Enfin bref, ce n'est pas très intéressant je suppose. Tu ne dois pas avoir envie de m'écouter parler de mes autres cycles. Etoile ne m'en a quasiment pas parlé donc ça ne doit pas être important contrairement à ces informations. Je ne sais pas vraiment qu'elle heure il ait. Tu as peut-être des choses à préparer pour l'école ?


Lorsque je le vis sourire, mon visage s’illumina tellement les émotions positives se bousculaient en moi. J’étais soulagé qu’il ne se formalise pas de mes bêtises et blablas incompréhensible, mais surtout heureuse de pouvoir rester et de le voir sourire. Oui, maintenant je me rendais compte que je n’avais pas du tout aimé la tête qu’il avait eue juste avant. C’était étrange. J’avais l’impression que comme une enfant, j’attendais son approbation alors qu’il n’était pas responsable de moi. C’était peut-être dû au statut qu’il avait. Après tout, il était éducateur sur ce monde. Il veillait sur les Âmes inséré dans les hôtes les plus fragiles. J'avais beau avoir connu plusieurs hôtes, je n’étais pas si vieille que cela pour une Âme. Quoi que cela soit, j’étais on ne peut plus contente et prête à faire ce qu’il désirerait temps que je pouvais lui faire plaisir.


- Un café sera parfait. Je serais très intéressé de connaitre tes anciens cycles, j'adore les histoires. Je dois préparer le planning pour demain mais je peux faire deux choses en même temps, après je te raconterais mes cycles si tu veux.

- Oui, j’adorerais ça, dis-je les yeux pleins d’étoiles.



Me retournant dans un mouvement fluide sur moi-même, je partie presque en sautillant comme une enfant ravi de pouvoir se rendre utile vers la cuisine. J’étais tellement contente que je ne fis même pas attention avant d’être en train d’attendre que mon thé et le café de Strauss soit près que j’avais parfaitement sus où se trouvait les choses et comment je devais les préparer alors que s’était la première fois que j’utilisais ces appareils. En intégrant cette enveloppe, j’avais appris ce que mon hôte savait. Comme elle avait grandi avec son frère, cela devait expliquer que je sache comme préparer le café de Strauss en plus du thé. Remplissant la thermos de Strauss et ma tasse, je soupirais doucement sur ces questions. J’en avais un peu marre de réfléchir tout le temps à ce genre de chose. Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu besoin de le faire. La différence ici était que je savais faire des choses sans pour autant savoir d’où ni comment je le savais. C’était très perturbant, mais il était tard ou j’étais fatiguée et voulais juste passer le reste de la journée tranquillement en profitant de la présence de la première Âme avec qui j’arrivais à avoir une vraie conversation.

Les récipients remplient, je rejoignis Strauss au salon, lui souriant en le voyant me jeter un coup d’œil. Tout en faisant attention en posant la thermos, je m’assise sur le canapé en observant le calepin. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’avais envie de le prendre et vérifier quelque chose ce qui me fis froncer les sourcils. Reportant mon attention sur ma tasse, je me décidais à la poser sur la table le temps qu’elle soit moins chaude plutôt que de continuer de m’ébouillanter les mains. Mon regard fini tout de même par retourner à ce carnet et même si je savais que se n’était pas bien, je ne pus m’empêcher de lire ce qui se trouvait inscrit dessus. Rien de bien indicatif. Strauss était enseignant et était en train de préparer la journée de demain pour sa classe. Je me demandais comment s’était que de faire cour à des enfants. Je n’étais pas certaine d’être assez patiente pour faire une chose pareille.



- Fait attention, c’est chaud, dis-je en désignant son café lorsqu’il allait le boire. Tu veux savoir quoi exactement sur mes cycles précédents ? Je n’ai jamais eu comme fonction de compter. J’étais plutôt dans le créatifs et biologique. Ça explique peut-être que j’ai autant de mal à parler aux autres, dis-je avec un sourire gêné.

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 13 Oct - 18:32

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« Oui, j'adorerais ça »

J'avais fait mouche et je n'en n'étais pas peu fier. J'avais presque l'impression de contrôler la situation pourtant j'en étais très loin. A tout instant l'Âme pouvait voir un souvenir quelconque dans lequel j'apparaissais et dans ce cas elle pouvait immédiatement rentrer chez elle, appeler les traqueurs et faire son petit rôle d'Âme bienveillante en raccourcissant mon cycle sur cette planète. Je n'osais plus y penser, j'observai la jeune femme se diriger vers ma cuisine avec une démarche enfantine similaire à celle de mes gamins lorsqu'on leur apprend qu'on va au canyon. La plupart du temps ils sont heureux la première demie-heure de marche, mais comme le raid dure une heure et demie cela s'avère un peu compliqué de maîtriser toute cette petite bande d'Âme fatiguée et puérile. Un petit sourire se dessina sur mon visage, l'Âme semblait heureuse, ce qui était une profonde déception aux yeux de mon hôte qui ne pouvait pas supporter la voir sautiller dans tous les sens. J'entendais les placards s'ouvrirent et l'eau bouillir dans mon dos tandis que je cherchais mon calepin pour faire un rapide plan de ma journée de demain. Je m'assis sur une chaise face à la table du salon et inscris tout ce que je savais. Je devais faire un planning car, exceptionnellement, mes horaires de demain avaient été modifiés à cause d'un problème de carrelage. Je commençais donc à dix heures et ma salle avait été changée. Les enfants n'auront pas mathématiques comme prévu mais sport, je pourrais d'ailleurs en profiter pour les évaluer, oui c'est une bonne idée. Mes gribouillis ne semblaient pas être très utiles mais j'oubliais rapidement les choses importantes parce que mon esprit était concentré ailleurs en ce moment, et ça se sentait. L'Âme revint plus rapidement que prévu, je me demandais comment elle avait réussi à trouver tous les ingrédients dans le bordel de mes placards. Je n'étais pas habitué aux objets humains, j'étais donc très désorganisé, sauf avec ce qui concernait mon travail, étrangement je m'y retrouvais. Suny m'adressa un sourire en revenant avec les deux récipients, elle posa ma thermos à mes côtés et s'assit en gardant sa tasse entre ses doigts. Moi aussi j'aimais ce contact chaud du liquide dans une tasse, mais elle la reposa bien rapidement en se rendant compte que c'était beaucoup trop chaud. Ahaha quelle sotte. T'as pas bientôt fini de critiquer ? Non. C'est vraiment méchant tu sais, Mélicendre avait appris à me connaitre, tu devrais en faire de même ! Mon hôte resta silencieux, il savait que j'avais entièrement raison, peut-être que Suny était aussi une exception, cela ne nous coûtait rien d'y croire. Moi je voulais y croire, je m'accrochais à cette idée, je voulais qu'il y ait du bon dans cette situation, c'était dans ma nature de positiver j'imagine.

« Fais attention, c'est chaud. Tu veux savoir quoi exactement sur mes cycles précédents ? Je n'ai jamais eu comme fonction de compter. J'étais plutôt dans le créatifs et biologique. Ça explique peut-être que j'ai autant de mal à parler aux autres. »

Je lui adressai un sourire et reposai la thermos que j'avais presque portée à mes lèvres, effectivement j'avais senti la chaleur s'en émaner. Le biologique, je trouvais cela fascinant, j'aurais pu être soigneur si je l'avais voulu mais m'occuper de ces petites Âmes était à mes yeux le plus beau métier que l'on puisse faire. Je posai mon stylo sur la table, remarquant que l'Âme avait jeté un coup d'oeil à mes notes et répondis.

« Un peu tout, d'où tu viens, ce que tu as vu ou entendu de plus beau, ce qui t'a poussé à venir ici. »

Je voulais tout savoir, j'aimais tellement les histoires. Peut-être venait-elle d'Origine, ou avait-elle visité les mêmes planètes que moi, vu les mêmes choses. Je regardai l'Âme, même si je regrettais amèrement que cela ne soit pas Mélicendre qui me dise qu'elle a retrouvé Max et que nous allions enfin trouver une solution. J'imagine qu'il est maintenant de mon devoir de retrouver cet enfant, pour mon hôte. J'encrais mon regard dans celui de l'Âme tout en posant ma main sur la thermos pour profiter de sa chaleur.

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyLun 14 Oct - 14:27


- Fait attention, c’est chaud. Tu veux savoir quoi exactement sur mes cycles précédents ? Je n’ai jamais eu comme fonction de conter. J’étais plutôt dans le créatifs et biologique. Ça explique peut-être que j’ai autant de mal à parler aux autres.


Son sourire me conforta dans l’idée de lui raconter mes anciens cycles. Tout en réfléchissant à comment le lui dire, je l’observais poser sa thermos, puis son stylo ce qui inévitablement attira mon regard de nouveau sur son carnet. Ce coup-là, je ne pus m’empêcher de lire ce qu’il y avait d’inscrit dessus. Il s’agissait d’une suite de choses de prévu pour la journée de demain. Les différentes activités que sa classe aurait. Je me demandais vraiment à quoi pouvait ressembler le travail d’enseignent tout en étant pas certaine d’être capable de le faire. J’aime découvrir des choses et donc apprendre. Vu le niveau d’étude de mon hôte et son cursus, il en avait été de même pour Mélicendre. Nos domaines d’intérêt étaient d’ailleurs plutôt proches.


- Un peu tout, d’où tu viens, ce que tu as vu ou entendu de plus beau, ce qui t’as poussé à venir ici.

- Hm… J’ai toujours voulu venir ici depuis que l’on a découvert ce monde. Il semblait si différent de tous les autres. J’étais vraiment curieuse de le découvrir, d’expérimenter ces sensations que nous décrivaient les autres.


J’aimais les expériences, les découvertes, être au cœur des choses pour les faire avancer. Cela avait toujours été le cas et je m’y étais même brûler les ailes plus d’une fois. La dernière aillant laissée des traces indélébiles. Mon mode de pensée n’était pas tout à fait semblable aux autres Âmes. A moins que celles qui pensaient comme moi se taisaient pour ne pas ébranler les croyances du plus grand nombre. Je ne savais pas et marchais du coup sur des œufs. Je ne savais pas si je pouvais parler de ce que je pensais et m’en gardais donc pour ne pas risquer d’avoir des problèmes. Si l’on pensait que j’étais défaillante, on risquait de m’insérer dans un corps jeune et modelable pour essayer de me corriger. Le tout très probablement dans un hôte moins intense sur une nouvelle planète. J’avais appris alors que j’étais sur la planète du feu l’existence de la Terre. Là, j’avais eu l’impression que j’avais toujours sus au fond de moi qu’un jour j’irais sur un monde comme celui-ci car mon parcourt semblait parfaitement m’y préparer.


- Je suis née sur Origine. Je n’ai pas passé beaucoup de temps en vie libre. On avait besoin de volontaire comme soigneur et j’ai donc pris mon premier hôte, un Vautour. Celui qui m’avait assigné avait déjà vécu la majorité de sa vie, mais cela ne m’a pas dérangé.


Je n’étais pas à l’aise dans ces hôtes. C’était surtout cela. Ma mère, l’Âme qui m’avait donnée naissance ainsi qu’à mes sœurs en sacrifiant sa vie tout en nous transmettant son savoir avait connu l’invasion des Vautours. Je n’en conservais pas grand-chose, mais je n’avais du coup jamais eu l’impression d’être dans mon corps. Il y avait comme un décalage. Contrairement à la plus part des Âmes, j’avais donc très bien accueillit le peu de temps qu’il m’avait été donné durant ce cycle. Strauss et les autres n’avaient pas besoin de savoir ce genre de détails. J’avais fait mon travail, avait été parfaite, puis avait débuté un nouveau cycle sur le monde suivant où j’avais enfin eu l’impression d’avoir un corps à moi.


- Après, je suis allée sur le Monde du feu. On m’avait tellement parlé de ce monde et il y avait encore tellement de chose à y découvrir que je n’ai pas résisté à l’envi d’y aller. Cette fois-ci, j’ai demandé à faire partie de l’équipe de recherche et l’on me l’a accordé. Il y avait une place parmi l’équipe 52. Je l’ai donc prise et ai aidé à faire certaines découvertes. La plus importante à mes yeux étant celle sur les Fleurs Ambulantes alors que j’étais une Goûte-Feux avec mon amie qui venait du Monde des Araignées. Quand on a été quasiment certaines de notre trouvaille, je me suis portée volontaire. J’ai donc été la première Âme à prendre pour hôte une Fleurs Ambulantes. Je…, hésitais-je un instant en n’osant plus vraiment le regarder à cause des souvenir que j’en gardais et du malaise qui me rongeais depuis ce jour. Je ne suis pas resté sur ce monde très longtemps après. Normalement je devais retourner dans mon ancien hôte, mais je n’arrivais pas à me faire à l’idée de me nourrir encore de ceux qui avait été également un hôte pour moi. Je connaissais leurs pensées et leurs visions du monde. Je suis donc partie sur un autre monde. Je ne pouvais pas non plus rester dans le corps de la Fleurs Ambulantes car s’était dangereux.


Une boule s’était formée dans ma gorge à ce souvenir. Je n’aimais pas vraiment y pensée, mais je savais que beaucoup d’Âme trouver ma découverte et ma ténacité incroyable. Je leur avais fourni de nouveaux hôtes. Je n’avais en revanche pas eu le courage de rester à aider à trouver un substitue. Les autres pensaient que cela était juste dû au fait que j’avais été Goûte-Feux puis Fleurs Ambulantes et que je n’arrivais pas à me décider pour l’un ou l’autre. J’avais donc quitté ce monde dans les honneurs pour les Âmes en gardant pour moi l’horreur qu’avait engendré pour moi cette découverte. Avalant difficilement ma salive, je passais à ma dernière destination avant la Terre. A l’origine, j’avais prévu d’aller sur la planète des brumes dont les créatures avaient les émotions les plus proches toute en n’équivalent en rien celles des humains. Une sorte de premier bain où j’aurai encore eu pied après mettre mouillé les chevilles puis les mollets avant de faire le grand plongeon. J’avais cependant opté pour une planète tout juste découverte et plus calme au tout dernier moment. Ce monde m’avait rappelé en une certaine manière Origine et m’avait permis de me ressourcer, mais je n’avais pas réussi à attendre plus longtemps et avait du coup sauté directement dans le grand bain en oubliant la case planète des Brumes.


- Au début, j’avais prévu la planète des Brumes, mais juste avant de partir, on m’a parlé du monde d’été et de ces couleurs. Je suis du coup partie là-bas sur un coup de tête. Les sensations était très atténué par rapport aux autres hôtes, mais les couleurs et odeurs qui régnait en maître était merveilleuses. Je n’oubliais jamais tous ces arcs en ciel que j’ai aidé à créer. Mon nom vient d’ailleurs de là. Little Blue Sunshine est ce qu’il y a de plus proche pour me décrire sur ce monde. Mon hôte faisait des trainées de lumière bleutée et avait la particularité d’être très petit en comparaison des autres. Je donnais vraiment l’impression d’être un insecte à côté des mastodontes et pourtant je faisais autant de lumière qu’eux dans ma gamme de couleur. Certains pouvaient créer toutes les couleurs de l’arc en ciel, mais en conséquence elles étaient moins prononcé et brillante. C’était vraiment magnifique, mais je suis contente d’être venu ici. Ce cycle était vraiment calme et reposant, mais je ne suis pas du genre à rester en place indéfiniment. J’ai donc fini par venir sur un nouveau monde et j’ai choisi la Terre en indiquant seulement que je voulais être utile. Jamais je n’aurais crus me retrouver avec cette tâche à accomplir, dis-je avec un sourire en coin qui voulait tout et rien dire.


Si j’avais sus que l’on me mettrait dans un hôte pour que je lui tirer ces souvenir de force, j’y aurais surement réfléchis à deux fois. En même temps qui pouvait prévoir que j’aurais droit à un hôte comme celui-ci. Ceux qui survivait à de telles blessures n’étaient pas monnaie courante. Qui plus est ceux qui étaient conservé pour l’insertion après de tel traumatisme l’étaient encore moins, mais il avait voulu la gardé pour son savoir. Je me retrouvais donc maintenant avec l’objectif de trouver un moyen de récupérer ces souvenirs et de les transmettre à Etoile, notre chef des traqueurs qui veillait à notre sécurité. Cela m’épuisait et j’avais l’impression de ne pas avoir de vie, d’étouffer, mais je devais faire mon devoir. Je ne me plaignais donc pas et faisais ce que l’on attendait de moi. J’avais tout de même un étrange pressentiment de danger sans toutefois le comprendre.


- Je crois que j’ai fait le tour… Si tu as des questions, je serais ravi d’y répondre. Tu as été sur quels mondes de ton côté, demandais-je soudainement curieuse comme pour deux.


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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMer 16 Oct - 20:37

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Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



« Hm... J'ai toujours voulu venir ici depuis que l'on a découvert ce monde. Il semblait si différent de tous les autres. J'étais vraiment curieuse de le découvrir, d'expérimenter ces sensations que nous décrivaient les autres. »

La différence, c'est surement ce qui nous a attirée le plus. Sur ce monde nous n'étions plus maitres de nous-même, nous étions soumis à nos divers sentiments ainsi qu'à nos émotions. Ce monde était neuf, haut en couleur, il était différent. Cela nous changeait à tous, dans les autres mondes nous n'avions parfois pas la vue, ou aucune émotion, alors qu'ici nous étions plongés dans les passions. Nous éprouvions des émotions jusqu'alors inconnues, l'anxiété, la jalousie, la joie, l'euphorie, alors que la seule que nous connaissions était la satisfaction. C'est ce qui m'a attiré, les émotions, cette envie de se sentir submergé. L'Âme commença son histoire, cela semblait venir du profond d'elle-même alors je fus très attentif.

« Je suis née sur Origine. Je n'ai pas passé beaucoup de temps en vie libre. On avait besoin de volontaire comme soigneur et j'ai donc pris mon premier hôte, un Vautour. Celui qui m'avait assigné avait déjà vécu la majorité de sa vie, mais cela ne m'a pas dérangé. »

J'eus un vague sourire lorsqu'elle évoqua Origine mais il disparut bien rapidement lorsqu'elle m'apprit que son premier hôte avait été un Vautour. Je n'aimais pas du tout cette espèce, je n'aurais jamais songé à choisir celle-ci pour une première insertion, je trouvais donc le choix de l'Âme particulièrement étrange. Puis elle m'apprit que cela avait été fait par défaut dans le but d'être soigneur, ayant un très grand respect pour ce métier je décidais donc de ne faire aucune réflexion et laisser l'Âme poursuivre.

« Après, je suis allée sur le Monde du feu. On m'avait tellement parlé de ce monde et il y avait encore tellement de chose à y découvrir que je n'ai pas résisté à l'envi d'y aller. Cette fois-ci, j'ai demandé à faire partie de l'équipe de recherche et l'on me l'a accordé. Il y avait une place parmi l'équipe 52. Je l'ai donc prise et ai aidé à faire certaines découvertes. La plus importante à mes yeux étant celle sur les Fleurs Ambulantes alors que j'étais une Goûte-Feux avec mon amie qui venait du Monde des Araignées. Quand on a été quasiment certaines de notre trouvaille, je me suis portée volontaire. J'ai donc été la première Âme à prendre pour hôte une Fleurs Ambulantes. Je... Je ne suis pas resté sur ce monde très longtemps après. Normalement je devais retourner dans mon ancien hôte, mais je n'arrivais pas à me faire à l'idée de me nourrir encore de ceux qui avait été également un hôte pour moi. Je connaissais leurs pensées et leurs visions du monde. Je suis donc partie sur un autre monde. Je ne pouvais pas non plus rester dans le corps de la Fleurs Ambulantes car s'était dangereux. »

J'avais énormément entendu parler du Monde du Feu, même-ci cette planète ne m'enchantait pas. Je ne supportais pas l'idée de manger des plantes, j'avais besoin de quelque chose de plus consistant, de viande. J'écoutais néanmoins son récit avant attention, faire partie d'une équipe de recherche devait être une aventure palpitante à laquelle j'aurais aimé participer même à condition de manger des feuilles. Ma mère avait vécu sur ce monde, j'en avais donc des vagues souvenirs qui me permettaient d'illustrer les dires de Sunny. Lorsque l'Âme m'apprit que c'était elle qui avait fait la découverte des Fleurs Ambulantes je tombais des nues, je n'aurais jamais pensé faire face à un scientifique de ci haut niveau, moi qui n'avais jamais réellement accompli quelque d'exceptionnel durant mes cycles. J'éprouvais alors un grand respect envers cette Âme qui se tenait face à moi. Elle avait d'ailleurs marqué une pause pour avaler sa salive, comme si elle voulait chasser de mauvais souvenirs et poursuivit rapidement.

« Au début, j'avais prévu la planète des Brumes, mais juste avant de partir, on m'a parlé du monde d'été et de ces couleurs. Je suis du coup partie là-bas sur un coup de tête. Les sensations était très atténué par rapport aux autres hôtes, mais les couleurs et odeurs qui régnait en maître était merveilleuses. Je n'oubliais jamais tous ces arcs en ciel que j'ai aidé à créer. Mon nom vient d'ailleurs de là. Little Blue Sunshine est ce qu'il y a de plus proche pour me décrire sur ce monde. Mon hôte faisait des trainées de lumière bleutée et avait la particularité d'être très petit en comparaison des autres. Je donnais vraiment l'impression d'être un insecte à côté des mastodontes et pourtant je faisais autant de lumière qu'eux dans ma gamme de couleur. Certains pouvaient créer toutes les couleurs de l'arc en ciel, mais en conséquence elles étaient moins prononcé et brillante. C'était vraiment magnifique, mais je suis contente d'être venu ici. Ce cycle était vraiment calme et reposant, mais je ne suis pas du genre à rester en place indéfiniment. J'ai donc fini par venir sur un nouveau monde et j'ai choisi la Terre en indiquant seulement que je voulais être utile. Jamais je n'aurais crus me retrouver avec cette tâche à accomplir. »

Le monde d'été, le plus étrange de tous. Je n'avais eu que de très rares échos de ce monde colorés qui était l'origine du nom mélodieux de la jeune femme. J'avais du mal à m'imaginer ce monde, tout me semblait flou, presque irréel, j'aurais peut-être dû allé là-bas, ça m'aurait plus toutes ces couleurs. Lorsqu'elle m'évoqua la sur-tranquillité de ce monde je fus heureux de ne finalement jamais y être allé, moi qui avais constamment besoin de remuer partout.

« Je crois que j'ai fait le tour... Si tu as des questions, je serais ravi d'y répondre. Tu as été sur quels mondes de ton côté »

Je ne m'attendais pas à ce que l'Âme me retourne la question. Je n'avais jamais parlé de mon passé à personne, hormis Zombie bien évidemment, car j'en étais presque honteux. Mon histoire n'était pas palpitante comme celle des autres Âmes, seulement des cycles qui s'enchainent et des souvenirs douteux d'une Âme qui cherche quelque chose en vain sans vraiment savoir quoi chercher. Je tournai mon stylo entre mes doigts et pris une grande inspiration, j'imagine que je n'avais pas le choix alors je commençais mon récit.

« Je suis né à Origine, mais j'y suis resté le moins longtemps possible. J'étais avide de voir le monde, de tout savoir, alors je suis parti dès que je l'ai pu pour aller sur la planète des Chants. Je n'y ai pas vu grand chose là-bas, mais j'ai adoré de cycle. Je chantais à chaque aurore et j'étais très réputé pour ma voix, on m'avait même surnommé celui qui a la voix qui réveille le soleil. A la fin de mon cycle je suis parti sur la planète des Araignées pour tout apprendre. Je vivais seul, dans mon coin, à apprendre des choses, je voulais surtout inventer des choses, alors je me suis livré à des tas d'expériences farfelues. Mon cycle s'est terminé tellement rapidement que j'ai dû en refaire un second pour achever mes œuvres et me rendre compte au final qu'elles étaient inutiles aux yeux du monde. Maintenant que je savais tout et que je n'avais plus rien à perde j'ai décidé de finir ici pour voir les plus beaux paysages et surtout vivre les émotions les plus fortes. »

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyJeu 17 Oct - 9:56


Un sourire rapidement effacé à l’énoncé de mon hôte sur Origine, notre planète mère, lorsque je lui avais parlé de mon hôte. Je comprenais parfaitement sa réaction. Nous n’étions généralement pas très fan de ces hôtes belliqueux qui nous avait envahis avant de se faire prendre à leur propre jeu. Tout comme lui, je n’aimais pas vraiment ces hôtes, mais tout cela remontait à longtemps et cette génération n’avait plus rien à voir avec leur ancêtre. Les âmes avaient largement eu le temps de s’en assurer. Il ne fit cependant pas de commentaire et je pus donc continuer. Le deuxième monde que j’avais visité était très probablement celui qui m’avait le plus changé. Celui qui m’avait fait gagner une certaine indépendance par rapport aux autres Âmes, qui m’avait fait devenir celle que j’étais. Il n’y avait pas que du négatif au contraire. J’y avais vécu de nombreux temps en apprennent beaucoup de choses et avait même permis aux miens de faire des découverte dont l’une de celle qui me semblait la plus importante et que je narrais donc à Strauss. Mes bons souvenirs s’entremêlaient avec l’horreur de la découverte que j’y avais faite. Si je ne l’avais jamais appris, j’aurais certainement pu m’installer sur ce monde ou en tout cas y faire plusieurs cycles. J’y avais une amie. La seule Âme avec qui j’avais réussi à être vraiment proche, mais pas suffisamment pour m’y retenir après cette découverte. J’avais donc du mal à en parler pour de nombreuses raisons, mais faisait tout pour le cacher pour que personne ne découvre à quel point il m’avait marqué.

Chassant ces souvenirs que j’avais l’impression de revoir défiler devant mes yeux alors que je les racontais, j’enchainais rapidement avec la suite de mon histoire. Elle aurait dû normalement se dérouler sur la planète des brumes, mais j’avais été tellement perturbé après cette découverte que j’étais partie pour un tout nouveau monde, a peine découvert. C’était de lui que je tirais mon nom et je lui expliquais donc ce que j’y avais connu en le lui expliquant car il le résumait parfaitement à mon goût. Certes, il était un peu long sur ce monde si bien que l’on ne m’appelait quasiment jamais par lui alors que je l’adorais, mais bon… mon surnom n’était pas si mal. Il faisait référence à l’astre céleste qui illuminait ce monde. C’était éloigné, mais assez proche et jolie pour m’aller. Après tout, il s’agissait encore de lumière. Dès que j’eu terminé de l’expliqué, j’enchainais sur mon arrivée ici-bas. J’avais été curieuse, rien de plus. J’avais aussi voulu me changer du calme de mon monde précédent. Au début, j’avais été suffisamment émerveillé pour ne pas m’ennuyer, mais le temps avait fini par passer et devenait de plus en plus long. Les cycles sur ce monde pouvaient aussi bien être longs que court. Cela dépendait de notre utilisation de la lumière que nous crayons. Je ne m’étais jamais restreinte et mes existences précédentes n’avais pas forcément non plus été très longue, sauf la première du monde du feu. Mon cycle était presque à sa fin quand j’avais fait ma découverte. Même s’il me restait encore quelques périodes volcaniques, je l’avais suivit de l’enfance à la quasi fin.

Je terminais en indiquant que je n’aurais jamais cru me retrouver dans cette situation. C’était vrai et je ne comprenais toujours pas pourquoi j’avais été choisi pour cela. J’avais un doute sur le fait que ma réputation du à cette découverte en était responsable, mais j’avais changé depuis. J’étais devenu plus sage et réfléchit. J’avais agi en jeune Âme, porté par ma soif de découverte plus que par la logique. Ce n’était plus exactement ainsi que j’étais. J’étais devenu prudente même si j’aimais toujours autant découvrir des choses. Je n’avais pas vraiment fait attention à l’impact de ce que je lui racontais. J’avais fini par être emporté par mon récit, plongé dans mes souvenirs qui me semblait à la fois si lointain et tellement vif. J’en sortis tout de même lorsque je me rendis compte de ce que je venais de dire en parlant de la Terre. Raconter que je ne m’attendais pas à ce que l’on me donne ce rôle n’était pas forcément une très bonne idée. J’enchainais donc on lui retournant sa question.


- Je crois que j'ai fait le tour... Si tu as des questions, je serais ravi d'y répondre. Tu as été sur quels mondes de ton côté


Il sembla hésiter à me la narrer. Je ne voyais pas pour quelle raison et attendu donc qu’il se lance. J’étais aussi excitée qu’une enfant d’entendre son récit, si bien que j’eu un mal fou à ne pas l’encourager à me le raconter. Un instant, je doutais sur le fait de le laisser faire. Mon récit comprenait des périodes éprouvantes pour moi et il en était peut-être de même pour lui. J’allais peut-être le blesser en faisant cette demande… Le temps que je me décide à lui dire qu’il n’était pas obligé de le faire s’il ne le voulait pas, il avait entamé son histoire. Dès qu’il avait commencé, avait été comme pendu à ces lèvres, mon attention toute tournée vers lui. Je ne comprenais pas pourquoi cette Âme en particulier me fascinait à ce point, mais s’était bel et bien le cas. Peut-être à cause de ce lien qui nous uni ?


- Je suis né à Origine, mais j'y suis resté le moins longtemps possible. J'étais avide de voir le monde, de tout savoir, alors je suis parti dès que je l'ai pu pour aller sur la planète des Chants. Je n'y ai pas vu grand-chose là-bas, mais j'ai adoré ce cycle. Je chantais à chaque aurore et j'étais très réputé pour ma voix, on m'avait même surnommé celui qui a la voix qui réveille le soleil. A la fin de mon cycle je suis parti sur la planète des Araignées pour tout apprendre. Je vivais seul, dans mon coin, à apprendre des choses, je voulais surtout inventer des choses, alors je me suis livré à des tas d'expériences farfelues. Mon cycle s'est terminé tellement rapidement que j'ai dû en refaire un second pour achever mes œuvres et me rendre compte au final qu'elles étaient inutiles aux yeux du monde. Maintenant que je savais tout et que je n'avais plus rien à perde j'ai décidé de finir ici pour voir les plus beaux paysages et surtout vivre les émotions les plus fortes.


Emmitouflé par mon épais rideau noir qui me séparait des pensées de Sunny, j’écoutais attentivement tout ce que Strauss nous racontait. Je savais que ce n’était pas une très bonne idée. Si l’Âme pour une raison ou une autre décidait de faire une vérification à ce moment précis, elle me repérerait, mais elle semblait tout aussi intriguée que moi et donc bien trop absorbé pour agir ainsi. Elle aurait pu pourtant. Elle s’était rendu compte elle-même qu’elle était aussi intriguée que si elle n’était pas seule, mais heureusement pour moi, sa curiosité piqué au vif plus sa récente insertion qui la rendait débutante dans la compréhension de ce qu’elle ressentait l’aveuglait assez pour me permettre d’agir à ma guise. J’avais donc entre-ouvert mon rideau, laissant filtrer ma curiosité et impatience pour pouvoir profiter du récit. Je n’avais jamais eu l’occasion de faire cette demande à Strauss. J’avais toujours été trop pressé, trop alerte, pour prendre le temps de le faire. Dès qu’il en arriva à la Terre, je retournais me cacher derrière ma couverture obscure. Je ne savais pas ce qui s’était passé depuis que j’étais sortie tout à l’heure, ni le temps écoulé, mais cela n’avait pas été aussi long que mes absences habituelles. C’était toujours la même journée, même si nous n’étions plus en milieu d’après-midi. Sa présence et le savoir avec elle devait me rendre nerveuse et incapable de resté sans les surveiller. Je me demandais s’il était capable de se rendre compte que j’étais toujours là. Je voulais tellement lui parler. Lui dire que j’avais réussi que… Il fallait que je me calme et dorme. Enfin… me repose. Je ne pouvais pas me permettre de dormir. Tout cela m’épuisait, mais je ne pouvais pas dormir. Je n’allais pas le pouvoir avant longtemps. Je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir tenir à ce rythme… Je risquerais de laisser filtrer des souvenirs autres que ce que je lui laissais voir au compte goute si je dormais. J’avais un plan, je n’avais pas renoncé à la vie, mais je devais avant tout les protéger. Si jamais cela devenait trop dangereux, qu’elle se rapprochait trop, je n’aurais plus le choix. Avec une décharge de souvenir et … Oui. Il fallait que je retrouve mon arme avant tout pour cela, mais Etoile l’avait caché depuis ma capture… Me rendant compte que le souvenir de mon arme avait filtré de mes pensées vers les siennes, je me blotti au plus profond. Figé, en attente et priant de ne pas avoir commis l’irréparable. Pour que tout se passe comme prévu, elle ne devait pas savoir que j’étais là.

Je m’étais raidit à la seconde où la pensée d’une arme à feu me traversa l’esprit. Toute chaleur m’avait quitté et je ne devais pas avoir très bonne mine. J’avais horreur de ces choses. En plus, pourquoi je repensais à ça ? Personne n’y avait fait allusion. Strauss venait tout juste de finir son récit et je m’apprêtais à lui poser des questions qui m’échappaient complétement maintenant lorsque je m’étais arrêtée nette. J’en avais même la nausée car je m’étais vu appuyer sur la détente pour ... J’en frissonnais de tout mon corps et me levais sans demander mon reste pour me rendre aux toilettes. Voilà que je recommençais à agir comme chez moi. Flûte, là il y avait plus important à gérer. Lutant pour chasser une crise d’angoisse, j’essayais de comprendre ce qui m’était arrivée. Cela n’avait aucune logique. Pourquoi cette idée m’était venue à l’esprit. Je n’y comprenais rien. J’allais peut-être devoir en parler à Etoile… Non, Tempête et en fonction de ce qu’il me dirait Etoile. Je respirais difficilement, mais je finis par me reprendre ainsi assise recroquevillé parterre, le dos calé contre la porte. Ce n’était rien, juste une idée. Peut-être un souvenir ? Oui, cette Mélicendre avait fui des années. Elle avait surement pensée à un moyen de ne pas se faire prendre si elle venait à être sur le point d’être capturé. Un souvenir d’idée… Ce corps n’allait pas me laisser tranquille de sitôt… Me relevant, je m’aspergeais le visage d’eau pour complétement me réveiller et me remettre de mes émotions. Je ne voyais toujours pas pourquoi il m’était apparu à ce moment précis. J’avais toujours eu besoin de déclencheurs pour que les souvenirs m’apparaissent, mais là il n’y en avait pas eu. C’était peut-être un signe que mes souvenirs allaient bientôt revenir…

Rhaaa et j’allais faire quoi moi maintenant ? J’avais quitté Strauss en courant sans rien dire pour venir m’enfermer ici. Je ne savais même pas quel chemin j’avais pris pour y arriver. Je m’étais juste suffisamment calmé pour me rendre compte d’où j’étais après y être arrivée. La journée avait été intense. C’était peut-être trop. Oui, il fallait que je mange et me couche. Encore fallait-il que j’arrive à rentrer dans mon état. Je n’étais pas sur de moi à cet instant. J’allais peut-être devoir appeler un traqueur pour qu’il vienne me raccompagner chez moi… Je n’aimais pas du tout cette idée… Inspirant profondément pour me donner du courage, je me décidais à bouger sans vraiment quoi faire ou dire lorsque je verrais Strauss. Aller, il fallait que je sorte de là ! Après un rapide coup d’œil dans le miroir pour vérifier que je ne semblais pas aussi dérouté que je l’étais, j’attrapais la poignée de la porte et sortie de la pièce. Bon déjà commencer par m’excuser après… Je m’arrêtais en voyant Strauss comme une statue avant de me décider à m’approcher. Il fallait que j’arrêté d’avoir peur, que je me décide à agir et… et je ne savais pas quoi. Je ne pouvais cependant pas rester là sans rien faire. M’éclissant la voix, j’entre pris donc de commencer par des excuses en espérant que le reste viendrait tout seul.


- Je… Je suis désolée. Je ne me suis pas sentie bien tout d’un coup… Je n’ai pas l’habitude de tout cela… Je… Je dois avoir besoin d’un peu de temps. Je ne sais pas… Je devrais peut-être demander à quelqu’un de venir me chercher. Je mangerais et irais me coucher. Peut-être même directement me coucher…


Je ne savais plus du tout ce que je disais. Je m’excusais oui, mais j’avais un peu perdu le file de ce que je disais en dehors de cela. J’avais beau essayer de trouver quoi dire, j’étais toute aussi confuse que je l’avais été avant de le voir. J’avais commencé à être clair uniquement lorsque j’avais commencé à expliquer ce à quoi j’avais pensé un peu plus tôt quand j’étais seule. J’indiquais clairement que j’allais devoir rentrer, mais je n’étais pas pour autant emballer par l’idée de me faire reconduire par un traqueur. Je soupirais ne savant plus ce que je devais faire ou non. Je n’avais qu’une envi me caller dans un coin et dormir. Cela ne pourrait qu’aller mieux demain. J’avais du trop tiré sur la corde…
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptySam 19 Oct - 18:37

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Cette tête.. épique ! XD
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J'étais tellement plongé dans mon récit que je ne voyais pas les réactions de l'Âme qui me faisait face. Je refoulais mon passé, honteux de n'avoir rien accompli. J'espère qu'un jour un de mes élèves deviendra quelqu'un de brillant et pensera à moi, son petit prof qui n'a jamais rien fait de sa vie. J'imagine que si je le pouvais je pouvais être une Âme exceptionnelle, mais à chaque fois mes expériences sont vouées à l'échec et je suis ridiculisé, au moins ici personne ne connaissais mon histoire, personne ne pouvait me juger. Tu ne m'avais jamais parlé de ça... Partons du fait que toi aussi tu me caches beaucoup de choses. Oui, mais j'aurais aimé que tu me le dises quand même. J'aurais bien haussé les épaules mais au moment où je revins à la réalité je me rendis que Sunny n'avait pas l'air de se sentir bien du tout. Je lisais l'effroi dans son regard qui semblait perdu dans le vide, je me retournai même un instant pour vérifier qu'elle n'avait vu personne. Lorsque je retournai ma tête la jeune femme s'était levée d'un bond et s'est dirigé vers les toilettes. Comment elle sait qu'ils sont là ? Je n'en ai aucune idée, qu'est-ce que j'ai dit pour qu'elle réagisse comme ça ? Mon histoire était si vomitive que ça ? Non je pense que c'est à cause de Mélicendre. Je me levai d'un bond, pris de panique. Je me dirigeai vers la porte et toquai poliment en demandant si Sunny allait bien. Tu sais si jamais elle a fait un malaise elle ne pourra pas te répondre ! A l'instant où j'aurai du me mettre à paniquer j'entendis le robinet et l'eau couler, je lâchai un soupire sans pour autant détresser. Peut-être que Mélicendre nous envoyait un signe, peut-être que l'Âme venait de voir un souvenir. Peut-être qu'elle m'avait vu et qu'elle cherchait à s'enfuir par la fenêtre des toilettes ! Non mais arrête, c'est pas possible ce que tu dis. Cela avait beau être impossible je ne pouvais pas m'enlever ces pensées de mon esprit, tout me ramenait à ça, à la panique. J'aurais peut-être le temps de conduire jusqu'au canyon, et si jamais ils ne m'attrapent pas j'irais au Canada, et s'ils me suivent toujours j'irai vivre avec les ours et si... La porte s'ouvrit, la jeune femme s'arrêta net en me voyant et je sentais mon battre de plus en plus fort à cause de la panique. Elle s'éclaircit la voix en restant contre le mur et se mit à bafouiller.

« Je... Je suis désolée. Je ne me suis pas sentie bien tout d'un coup... Je n'ai pas l'habitude de tout cela... Je... Je dois avoir besoin d'un peu de temps. Je ne sais pas... Je devrais peut-être demander à quelqu'un de venir me chercher. Je mangerais et irais me coucher. Peut-être même directement me coucher... »

Je ne savais pas quoi penser de cela, je savais qu'elle disait la vérité parce qu'elle ne pouvait pas me mentir, mais je n'arrivais pas à savoir à quoi elle avait bien pu penser pour se retrouver dans un état pareil. Mon expression faciale ne pouvait pas cacher ma surprise et ma curiosité. Je n'aimais pas voir ce corps dans cet état, j'avais envie de le réconforter mais les yeux de l'Âme me pétrifiaient. Elle soupira doucement et je répondis sans réfléchir.

« Tu es sûre que ça va mieux ? Je peux te raccompagner chez toi, ou tu peux dormir ici ! »

Mais tu es fou ou quoi ? Dans la précipitation je n'avais pas réfléchi... Si jamais elle monte dans ta voiture tu crois qu'elle ne va pas se souvenir ? La couleur des sièges, l'odeur caractéristique du cuir, tes tics quand tu conduis, on va être grillés ! Pire encore, si tu l'as fait monter au grenier elle va avoir un choc, je n'arrive d'ailleurs pas à croire qu'elle ne se souvienne pas d'ici, je suis presque déçu. Je baissai les yeux, je devais réfléchir vite, l'Âme avait raison, elle devait se faire raccompagner, mais pas avant que je sache. Que tu saches quoi ? Ce dont elle pensait, je ne vais la laisser sortir de ma maison sans qu'elle me dise ce qu'elle a vu, je ne suis pas dupe, elle a forcément vu quelque chose. Je restai planté là, je ne pouvais pas bouger, pas sans savoir.

« Tu as vu quoi ... ? »

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyLun 21 Oct - 14:33

Je tremblais de tout mon corps et me battais contre moi-même pour ne pas aller vomir. Le froid du carrelage me faisait du bien. Je me serais même laisser aller à m’allonger au sol si je n’avais pas craint que le fait de bouger ne change la donne. J’essayais vainement de comprendre ce qui s’était passé. Pourquoi est-ce que je m’étais vu utiliser cette chose ? Je n’arrivais pas à le comprendre. La seule chose qui pouvait l’expliquer à mes yeux était un souvenir de mon hôte qui avait refait surface, mais comment ? Il n’y avait pas eu de déclencheur. Même lorsqu’il y en avait, cela ne marchait pas toujours pour autant. C’était peut-être le signe du retour de ces souvenirs. J’allais peut-être bientôt avoir accès à toute sa mémoire. Si s’était le cas, j’allais avoir besoin de m’accrocher si le reste ressemblait à cela. Ces humains étaient vraiment…

Un bruit me fit relever la tête. Strauss venait de toquer à la porte et de me demander comment j’allais. J’avais presque faillit ne pas l’entendre tellement j’étais paniqué et prise dans mes réflexions, mais la vibration des coup donné sur la porte avait attiré mon attention. Il fallait que je me calme. Si je ne le faisais pas, il préviendrait quelqu’un et je ne me sentais pas la force de faire face à Etoile. Me relevant, je me rendis au lavabo pour me rafraichir un peu. Il fallait que je fasse passer cette crise d’angoisse. Dès que j’eu l’impression d’être quelque peu remise de mes émotions, je me dirigeais vers la porte en hésitant avant de l’ouvrir. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui dire après ce que je venais de faire ? Je ne savais pas, mais je ne pouvais pas rester terrer ici même si j’en avais très envie. C’était ridicule et puérile. Je ne devais pas agir ainsi. J’ouvris donc la porte et pilais en voyant Strauss juste derrière la porte. Je savais qu’il était là même si j’avais l’impression que je l’avais quelque peu oublié dans ma confusion. Bon aller, il fallait que je parle. Je ne pouvais pas rester comme cela. Des excuses ! Commençons par des excuses. Après… Il fallait espérer que cela viendrait tout seul.



- Je... Je suis désolée. Je ne me suis pas sentie bien tout d'un coup... Je n'ai pas l'habitude de tout cela... Je... Je dois avoir besoin d'un peu de temps. Je ne sais pas... Je devrais peut-être demander à quelqu'un de venir me chercher. Je mangerais et irais me coucher. Peut-être même directement me coucher...


J’osais à peine lever les yeux pour voir sa réaction tellement j’étais gênée et honteuse. Le peu que j’avais pu voir était de la surprise. Pas étonnant vu mon comportement. Je ne savais même pas si ce que j’avais dit avait été compréhensible. J’avais indiqué devoir probablement rentrer. Le tout en faisant appel à un traqueur puisque je ne me voyais pas du tout rentrer par moi-même dans mon état. J’étais fatigué de tout cela et ne pus réfréner un soupire. Qu’est-ce que j’allais faire maintenant.


- Tu es sûre que ça va mieux ? Je peux te raccompagner chez toi, ou tu peux dormir ici !


Je n’en croyais pas mes oreilles, tellement que j’avais relevé la tête pour l’observer comme en m’attendant qu’il ne m’annonce que ce n’était qu’une farce. Après tout ce que j’avais fait, il se comportait encore ainsi avec moi. Bien sûr s’était une Âme, mais bon nombre d’entre nous aurait prévenu les autorités compétentes pour venir prendre le relai. Lui non, comme s’il sentait que je ne voulais pas voir ces individus. Ils étaient là pour m’aider, mais je passais tellement de temps avec eux que je ne le supportais plus. J’avais l’impression de commencer à étouffer. Il y avait en plus Etoile. Dès que j’aurais quitté cette demeure, je n’aurais plus d’excuse pour ne pas lui rapporter ce qui s’était passé. Sauf que je ne me sentais pas du tout d’aplomb pour faire cela. Il me fallait un peu de temps pour récupérer, mais comment je pouvais continuer d’embêter cette Âme si serviable…


- Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité.

- Tu as vu quoi ... ?


Je restais interdite en entendant sa question. J’avais essayé d’éviter de parler de cette chose lorsque je lui avais raconté la capture de mon hôte. J’y étais parvenu, mais face à une question directe je ne pouvais pas me défiler. Les larmes mon montèrent aux yeux et une boule se forma dans ma gorge. Je ne voulais pas le lui dire. Je détestais ces choses-là comme la plus part des Âmes. Seul les traqueurs en manipulaient et encore, ils essayaient généralement de régler cela par des gaz soporifique la plus part du temps. Cette Âme n’allait pas aimer ce que j’allais dire. Surtout que j’allais probablement devoir m’expliquer d’avantage que simplement dire je me suis vu avec ce truc argenté dans la main et bang. Plus de tête, plus de cervelle ou plus tôt éparpillé sur le mur, plus personne pas même cet hôte qui m’en faisait voir des vertes et des pas mures. Je n’avais aucune échappatoire et je devrais en plus le répéter à Etoile. De toute façon, je ne voyais pas comment échapper à cette Âme. Si je demandais qu’on me raccompagne ou si je rentrais toute seule, il attendrait que je l’appelle ou lui envoie un mail pour lui raconter ma journée. Si j’allais ou me faisais conduire ou ne le contactait pas, il viendrait lui-même voir ce que j’avais et me demandais de le lui raconter. J’allais devoir raconter une chose que je préférais oublier et en plus de cela deux fois de suite…. A cette pensée, je me laissais glisser contre le mur et enlaçais mes jambes comme pour me réconforter. Ma journée était loin d’être terminée. Je ne voyais aucune excuse valable pour pouvoir aller me coucher directement et me faire oublier jusqu’au lendemain matin. Me décidant à lui répondre, je me mise à trembler dès le premier son émise.


- Une arme… Je me suis vue prendre une arme et me tirer… Me tirer une balle dans la tête. Il y avait du sang partout. Plus aucune vie dans son regard. Plus personne… Je crois que c’est une ancienne pensée de Mélicendre. Je ne sais pas pourquoi elle m’est venue. J’ai horreur de ça quand je me souviens de ce genre de chose. Pourquoi les humains sont-ils si violent même vis a vie d’eux même. Je n’ai jamais rencontré de créature capable d’autant de violence envers soit elle-même.



[XD oui elle est d'enfer]
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyLun 21 Oct - 21:06

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Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



« Tu es sûre que ça va mieux ? Je peux te raccompagner chez toi, ou tu peux dormir ici ! »

Sunny semblait abasourdie par ma proposition, c'était tout à fait compréhensible car je l'étais également. Je m'étais engagé dans un terrain très glissant, plus que glissant, avec des loups et tout, et j'ignorais encore comment j'allais me sortir de cette situation. La jeune femme demeura muette un instant, perdue dans ses pensées, cherchant certainement un échappatoire.

« Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité.»

Non mais tu l'entends celle-là ? Déjà toi, alors toi tu as un gros problème aussi, à être trop gentil avec tout le monde comme ça mais alors ELLE ! Je vais la taper, la mordre, la ... Je n'arrivais pas très bien à saisir la colère de mon hôte, mais en tout cas je sentais qu'elle était bien présente. J'imagine qu'il n'arrivait pas, tout comme moi, à diriger l'insertion de sa soeur. J'imagine qu'il commence à lâcher prise, peut-être même à perdre espoir. Je dévisageais cette Âme, elle avait pourtant l'air d'être gentille, douce et surtout terrorisée par tout ce que son corps humain lui apportait. Avec un peu de chance elle allait s'évanouir et nous pourrions la foutre dehors. Tu es horrible, je te rappelle que c'est quand même le corps de ta propre soeur, ça se trouve elle est encore là ! Encore là ... C'était peut-être à cause d'elle que Sunny avait réagi ainsi, Mélicendre aurait pu lui envoyer un souvenir au moment où l'Âme s'y attendait le moins.

« Tu as vu quoi ... ? »

Jamais, jamais, je n'aurais pensé que ma question aurait un tel impact sur le comportement de l'Âme. Au début elle était surprise et particulièrement hésitante à me répondre, ce qui rendit l'attente insupportable. Je fronçais les sourcils en voyant les yeux de la jeune femme se baigner de larme, je suis sentis brusquement coupable et égoïste à vouloir savoir quelque chose qui au fond ne me regardait pas. Elle s'adossa contre le mur et s'effondra au sol, les genoux contre sa poitrine comme un enfant qui cherche à se protéger de quelque chose qui n'existe pas et qu'il ne voit pas. Je m'accroupis à ses côtés, posant une main sur son épaule, inquiet de son comportement. Son regard était vide et elle se mit à trembler lorsqu'elle commença son récit.

« Une arme... Je me suis vue prendre une arme et me tirer... Me tirer une balle dans la tête. Il y avait du sang partout. Plus aucune vie dans son regard. Plus personne... Je crois que c'est une ancienne pensée de Mélicendre. Je ne sais pas pourquoi elle m'est venue. J'ai horreur de ça quand je me souviens de ce genre de chose. Pourquoi les humains sont-ils si violent même vis a vie d'eux même. Je n'ai jamais rencontré de créature capable d'autant de violence envers soit elle-même. »

Instantanément mon teint perdit toute sa couleur lorsque je m'imaginais cette scène. Je n'aimais pas les armes à feu, je n'aimais pas la violence tout court. Le sang humain ne me dérangeait pas, en tant qu'enseignant j'étais été obligé de passer un brevet de secourisme, mais cette fois-ci c'était différent, j'avais la nausée. Comment Mélicendre avait-elle pu faire cela ? Je n'arrivais à accepter cette image, son corps inerte, mort, dans une mare de sang et de désespoir. Je soupirai, plus pour me donner courage que pour consoler l'Âme et cherchais rapidement un moyen de la consoler.

« Tu as plusieurs souvenirs similaires ? Ne t'inquiète pas, ça va passer, tu vas oublier... »

Je pense que je disais un peu n'importe quoi, mais cela n'avait pas d'importance, elle avait juste besoin d'entendre des paroles rassurantes, savoir qu'elle était soutenue et surtout que tout allait se terminer.

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMar 22 Oct - 16:29



- Une arme... Je me suis vue prendre une arme et me tirer... Me tirer une balle dans la tête. Il y avait du sang partout. Plus aucune vie dans son regard. Plus personne... Je crois que c'est une ancienne pensée de Mélicendre. Je ne sais pas pourquoi elle m'est venue. J'ai horreur de ça quand je me souviens de ce genre de chose. Pourquoi les humains sont-ils si violent même vis a vie d'eux même. Je n'ai jamais rencontré de créature capable d'autant de violence envers soit elle-même.


Strauss s’était accroupi à côté de moi. Sa main sur mon épaule du m’aider car plus je lui expliquais ce que j’avais vu et plus je me calmais. Pas tout de suite, il me fallut un certain temps avant que ce geste ne me fasse cet effet, mais une bonne partie de ce que je disais n’était plus entre coupé. Mes tremblement se calmaient au même rythme, mais je ne restais tout de même dans cette position, bras enserrant mes jambes, j’avais même posé ma tête sur mes genoux en regardant dans le vide droit devant moi. Ce n’est que lorsque j’avais d’ailleurs posé mon menton sur mes genoux que je m’étais rendu compte que je m’étais légèrement penché vers Strauss sans toutefois aller jusqu’à chercher le contacte plus que celui de sa main. Je n’aimais pas ce que je racontais. Je n’aimais pas toutes ces images qui maintenant tournaient en boucle dans ma tête. Il allait falloir que je trouve quelque chose pour me les sortir du crâne, mais je ne savais pas comment. Si quelqu’un a un mode d’emploi pour cela, je le voulais bien. Mon calme plus ou moins retrouvé, disons surtout que je ne tremblais plus comme une feuille, j’essayais de comprendre d’où venait toute cette violence que pouvait engendrer ces humains. Ça m’aidait aussi à me calmer lorsque je réfléchissais et regardais les choses d’un point de vue scientifique, même si pour le moment j’étais encore sous le choc de l’horreur. Entendant Strauss soupirer, je tournais la tête dans sa direction pour voir son visage. Comme je le craignais, il n’avait pas aimé ce que j’avais dit. Je grimaçais a ce constat.



- Tu as plusieurs souvenirs similaires ? Ne t'inquiète pas, ça va passer, tu vas oublier...


Je resserrais ma prise sur mes jambes en l’entendant essayer de me rassurer. Je ne savais pas si ce qu’il disait était vrai. Après tout, ces souvenirs étaient là, dans ma tête. Il n’y avait aucune raison qu’ils partent sinon ils seraient déjà partie avec l’accident. Il se pouvait peut-être qu’ils s’atténuent. Je croire que tempête m’en avait parlé la fois où je lui avais parlé de l’arme pour la première fois. Je n’en savais rien. La seule chose que je savais était que ces souvenirs étaient là et que je ne pouvais rien faire pour m’en débarrasser. Je pouvais uniquement essayer de ne pas y penser, mais cela risquait de prendre du temps. J’avais vraiment une sale horreur de ces choses froides qui annihilaient toute vie.


- C’est la première fois qu’ils sont aussi violents… J’en ai déjà eu de ce genre, mais rien de tel…


J’avais déjà vu plusieurs fois cette arme. Je savais même la sensation que j’aurais si je la prenais en main, sa froideur, son poids, sa façon de se caler dans ma main. Je n’avais cependant jamais eu de souvenir où elle s’en était servie. Le pire, c’est qu’elle ne le voyait pas comme une chose monstrueuse, mais comme une porte de sortie. Quelque chose de rassurant. J’avais vraiment un mal fou à comprendre cela.


- Je pense que s’était un souvenir d’idée. Ce n’est pas possible autrement, sinon je n’aurais jamais pu avoir ce corps. Elle ne l’a jamais fait, mais a du tellement y penser qu’elle en a un souvenir parfaitement détailler. Le plus perturbant c’est qu’elle n’était pas effrayé, au contraire.


Je ne voyais pas d’autre explication à cet étrange et perturbant souvenir. J’avais ce corps. Il était parfaitement utilisable, hors une telle chose l’aurait tué. Il n’aurait jamais pu être réparé, même par nos médicaments. Ils avaient beau être plus efficaces que ceux des humains, une fois quelque chose de mort on ne pouvait pas le ramener à la vie.


- Ce qui me gêne le plus c’est de ne pas savoir pourquoi il m’est venu… Je chercherais à comprendre plus tard, dis-je après un long soupire. Je suis désolée de mon comportement. Tu dois me trouver faible. Tu n’as surement jamais agit ainsi… Je suis sur qu’Etoile va m’envoyer directement faire une batterie de tests et visites chez divers spécialistes dès qu’il aura eu mon rapport…


Je ne voulais pas rentrer, mais je savais très bien que j’allais devoir y aller. Il n’y avait pas d’échappatoire. Etoile n’était pas du genre patient. Il se déplaçait même si cela était nécessaire. A moins d’une bonne excuse que je ne trouvais pas, je serais obligée de tout lui raconter dès mon retour. Comme je pouvais faire en sorte que cette journée ne se termine pas ? C’était impossible, mais je ne voyais que cela qui pourrait le justifier. Un autre long soupire m’échappa, mais cette fois, je relâchais mes jambes pour appuyer ma tête contre le mur et poser mes mains sur le sol. Après quelques secondes à ne penser à rien les yeux fermés, je me relevais comme si tout le poids du monde était sur mes épaules et me retournait vers Strauss. Peut-être qu’il allait dire quelque chose qui me donnerait l’excuse que je cherchais. Je pouvais toujours espérer…
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMer 23 Oct - 14:22

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Au contact de ma main je sentis la jeune femme se calmer doucement, son  regard était vide et sa tête posée sur ses genoux. Je n'aimais pas la voir ainsi, elle était ma soeur dans tous les sens de terme, ma soeur d'espèce, ma soeur de coeur, j'avais presque l'impression de sentir ce qu'elle ressentait. Elle prit ma main et ses tremblements cessèrent, c'était comme si j'avais un effet apaisant, cela ma faisait du bien car j'avais également la terrible sensation de me consoler moi-même. Je soupirais et elle tourna son visage en faisant une mimique particulière que je n'arrivais pas à comprendre. Le corps humain avait son propre langage et je dois avouer de parfois j'ai beaucoup de mal à en saisir tout les sens.

« Tu as plusieurs souvenirs similaires ? Ne t'inquiète pas, ça va passer, tu vas oublier... »

« C'est la première fois qu'ils sont aussi violents... J'en ai déjà eu de ce genre, mais rien de tel... »

Elle resserrait son étreinte avec elle-même, j'avais l'impression qu'elle se renfermait sur elle-même, qu'elle voulait échapper à quelque chose. J'essayai de réfléchir, elle avait déjà eu des souvenirs de violence, cela devait être propre aux humains, j'en avais également un bon petit paquet. J'essayai simplement de ne pas y penser, d'être en paix avec moi-même. Un frisson me parcourut, j'avais étrangement froid. La jeune femme poursuivit en m'expliquant certains faits.

« Je pense que s'était un souvenir d'idée. Ce n'est pas possible autrement, sinon je n'aurais jamais pu avoir ce corps. Elle ne l'a jamais fait, mais a du tellement y penser qu'elle en a un souvenir parfaitement détailler. Le plus perturbant c'est qu'elle n'était pas effrayée, au contraire. »

Je n'y arrive pas, je ne peux pas la garder je suis désolé. Je regardais un coin du sol, j'avais aussi du mal... Je ne peux pas la voir dans cet état. Je l'avais récupéré, je l'avais retrouvé, mais malgré ça elle a voulu se donner la mort. Elle avait tout prévu, comme si elle ne croyait pas réellement à ce futur auquel je me suis accroché. Je sentais que mon hôte perdait peu à peu cette flamme d'espoir, elle se consumait lentement chaque jour et mais l'arrivé de Sunny avait fait l'effet d'une tempête. Je n'arrivais pas non plus à accepter l'idée que Mélicendre aurait été capable de se donner une telle mort, qu'elle y avait songé, mais j'imagine que c'était pour protéger ses frères.

« Ce qui me gêne le plus c'est de ne pas savoir pourquoi il m'est venu... Je chercherais à comprendre plus tard. Je suis désolée de mon comportement. Tu dois me trouver faible. Tu n'as surement jamais agi ainsi... Je suis sur qu'Etoile va m'envoyer directement faire une batterie de tests et visites chez divers spécialistes dès qu'il aura eu mon rapport... »

Je relevai les yeux vers l'Âme, le souvenir était apparu directement, comme si Mélicendre lui avait envoyé une image ! Je savais que je me faisais du mal en croyant qu'elle était toujours en vie, mais je ne pouvais pas faire semblant et surtout faire mon deuil. Je posais mes mains sur les genoux de la jeune femme, je ne la trouvais pas faible, loin de là. Lorsqu'elle me parla de ce Traqueur une idée me vint, c'est une mauvaise idée mais je l'aime bien, alors je dis avec la plus grande détermination que je puisse avoir.

« Je ne te trouve pas faible ! De nombreuses Âmes auraient déjà demandé à changer de corps, toi tu endures, c'est une marque de force. Et tu n'es pas obligée de faire de rapport, tu n'es pas obligée de te livrer entièrement à ce traqueur. Tout ce qu'il veut c'est tirer des souvenirs, ça va te faire plus de mal que bien, si tu n'as pas envie de lui raconter ce qu'il s'est passé tu ne le fais pas. »

En disant cela j'essayais de ranger l'Âme le plus possible dans ce que je pouvais désormais appeler "mon camp". J'étais le seul à en faire partie, parfois Zombie essayait de montrer qu'elle me soutenait mais personne n'aime la rébellion. Je n'avais pas vraiment l'impression de me rebeller, juste d'essayer de me battre comme je le pouvais pour les personnes qui m'étaient chères en ce monde. Je n'avais rien à perdre alors autant faire ce qui me semblait être le plus juste possible.

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyVen 25 Oct - 18:29

Strauss frissonna. Sa main en contact avec moi me permis de le ressentir. Je ne savais pas pourquoi. Le corps humain pouvait agir ainsi quand il avait froid. Il avait peut-être froid, mais je savais que cela pouvait être dû à autre chose grâce à toutes ces sensations et souvenir désagréable que j’avais pu avoir depuis mon arrivé dans ce monde. Cela arrivait également lorsque l’on n’aimait pas quelque chose. Je me doutais qu’il n’avait pas aimé ce que je venais de lui dire et l’avais même constaté sur son visage. Je voulais le rassurer, lui faire savoir que cela allait, que rien de tout cela n’était arrivée car après tout j’avais pu avoir cet hôte et dans le cas contraire cela aurait été impossible. Je parlais autant pour me rassurer, trouver une logique que pour lui. Je crois même que je le faisais avant tout pour moi et que le fait que cela puisse l’aider ne fut qu’une chose qui me fit le formuler à voix haute.

Il y avait tout de même une chose qui me perturbait énormément et comme j’étais lancé, je la formulais à voix haute. Je n’avais cependant pas envie d’y réfléchir réellement pour le moment. J’étais fatiguée de tout cela. Je n’avais qu’une envi arrêter pour aujourd’hui. Je savais que je devais aider les traqueurs à obtenir leurs informations. C’était ce que l’on attendait de moi. Sauf que là j’avais besoin d’une pause après ce déluge en sensations, sentiments et souvenirs. Je n’en avais jamais eu autant en aussi peu de temps. Après ce que je venais encore de voir, j’étais un peu convaincu que nous avions bien agi en venant sur Terre. J’avais toujours ce doute, mais on ne pouvait pas laisser autant de violence sans contrôle. Ce n’était pas bien. Il ne fallait pas, mais en même temps nos méthodes me dérangeaient. Il y avait toujours un petit quelque chose qui me faisait me poser plusieurs questions. C’était peut-être tout simplement du à mon attrait pour la science. Je ne savais plus. J’étais lasse de tout cela et n’en voyais plus le bout. J’avais l’impression d’être une pauvre chose pitoyable qui ne servait à rien. Je ne sais pas pourquoi je lui en parlais, mais je me confiais à ce sujet à Strauss. Peut-être ce lien de sang qui m’influençait ou le fait qu’il soit aussi gentil avec moi ou tout simplement la fatigue…

Je voyais déjà Etoile arriver chez moi avec des soigneurs pour m’emmener au centre de soin le plus proche et m’y faire examiner. Je ne voulais pas du tout de cela. Je voulais juste dormir. J’étais sûr qu’après cela irait mieux. Strauss releva les yeux vers moi. Je n’arrivais pas vraiment à comprendre son regard. Son expression semblait avoir changé, mais j’étais incapable de dire pourquoi. Il semblait juste… je ne sais pas. C’était mieux. Surprit, mais mieux. Je me relevais après avoir profité encore un peu de ce qui me semblait être mes derniers instants de calme avant de devoir tout revivre en faisant le récit de ma journée.


- Je ne te trouve pas faible ! De nombreuses Âmes auraient déjà demandé à changer de corps, toi tu endures, c'est une marque de force. Et tu n'es pas obligée de faire de rapport, tu n'es pas obligée de te livrer entièrement à ce traqueur. Tout ce qu'il veut c'est tirer des souvenirs, ça va te faire plus de mal que bien, si tu n'as pas envie de lui raconter ce qu'il s'est passé tu ne le fais pas.


J’avais à peine eu le temps d’intégrer le fait qu’il ne me trouve pas faible, a peine eu le temps d’esquisser un sourire reconnaissant, qu’il fut remplacé par une boule amère. Le souvenir de ma vie sur le monde du feu, de mes hôtes dont j’avais écourté la vie, effaça ce début de mieux. Je m’en voulais énormément. Je détestais ce que j’avais fait. Prendre leur corps pour les quitter avant la fin… Je n’eus pas non plus le temps de réellement m’empêcher sur cela. Les phrases suivantes me rendirent interdite. Il venait bien de dire ce que j’avais compris ? Je devais me tromper. La fatigue devait me jouer plus de tour que ce que je ne croyais. Il l’était peut-être également ? Je crois bien que contrairement à moi, un grand nombre d’Âme seraient partie en courant ou quelque chose de ce genre. En tout cas, les traqueurs seraient arrivés très vite après et Strauss aurait eu des ennuis. Non… Je ne pouvais pas. La preuve, j’étais toujours là, immobile, j’avais donc déjà choisi. Choisi quoi ? A qui allait en premier ma loyauté ? S’était stupide, j’étais une Âme. Si je devais choisir, la logique prévalait le plus grand nombre. Pourquoi lui en particulier alors ? Je devais le regarder comme si je le croyais fou, mais je restais. Les questions qui se bousculaient dans ma tête et qui ne m’aidait pas à me reposer l’esprit devait se voir sur mon visage. J’étais incapable de bouger. Je devais comprendre pourquoi ou au moins une ébauche concluante de piste. Pourquoi est-ce que les choses devaient être aussi compliquées… Secouant la tête, j’essayais de me convaincre que j’avais mal comprit, mais je savais parfaitement ce que j’avais entendu. Ce lien de sang devait en être la raison. Les sentiments que nous procuraient ces nouveaux hôtes changeaient totalement la donne sur notre mode de réflexion habituel.


- Strauss fait attention. Tu ne devrais pas dire ce genre de chose. Ce n’est pas bien. Je dois le faire même si je ne veux pas le faire tout de suite. Nos sœurs ont besoin de ces informations. C’est pour le bien de tous. Même les humains iront mieux ainsi. Nous leur apportons la paix. Il n’y a plus de guerre, plus d’horreurs, plus de famines. Même si c’est douloureux, j’ai le devoir de les aider. C’est ce que l’on attend de moi. Tu ne dois pas dire cela. Je ne le répéterais pas. Je… Je ne le dirais pas. Je ne sais pas comment. Je ne dois pas le dire. Je…


Je savais que je ne le dirais pas. Je ne mentirais pas à proprement parlé, mais je n’en parlerais pas. Il était maintenant clair que j’avais choisi à qui allait ma loyauté et pourtant je ne voyais pas pourquoi elle lui revenait à lui. Peut-être ces brides effilochées de souvenirs, ce lien de sang qui semblait vraiment jouer un rôle ou sa gentillesse. Non, même si Etoile avait le chic pour être trop là, trop à ma disposition et sur mon dos au cas où un fragment de piste apparaissait, il ne faisait tout cela que pour mon bien et pour le bien de nos sœurs. Je lâchais un soupire de lassitude. J’aurais tellement voulu que tout soit plus facile, mais cela semblait être impossible. Il y avait pourtant tellement d’Âme qui semblait vivre heureuses. Elles jouaient toutes la comédie ou j’étais juste mal tombée ? Les Âmes ne mentaient pas. Pas même comme moi je le faisais. Je m’entais par omission depuis longtemps, depuis mon insertion dans la jeune fleure ambulante. Je cachais la vérité me concernant et maintenant je devais cacher les penser de Strauss. L’idée qu’il puisse avoir des problèmes m’horrifiait. En plus s’était à cause de moi.


- Tu ne dois pas dire cela même si tu cherches juste à m’aider à trouver une solution. Je n’aurais pas dû te laissé comprendre que je ne voulais pas lui dire pour le moment. C’est ma faute si tu as dit cela. Je dois le supporter. Il faut que je sois assez forte. Je n’ai pas le choix. Je ne peux pas recommencer… Je ne veux pas devenir un pois sauteur, dis-je fermement en secouant la tête car s’était déjà ce que je pensais de moi. Je voudrais juste pouvoir gagner un peu de temps, ne le faire que demain. Je suis trop fatiguer pour ce soir, mais Etoile voudra ces informations à heure fixe comme toujours. Il faudrait d’ailleurs que je prévienne que je suis encore ici. Il va bientôt être l’heure de mon rapport… Je n’aime pas faire cela, mais… Si je parle tu auras des problèmes alors que tu voulais juste m’aider… Je ne dirais rien… Tu ne dois pas recommencer.


Je ne pouvais pas encore quitter un corps avant la fin de mon cycle. Cela serait du gâchis et de l’égoïsme. Je l’avais déjà bien trop fait. Je n’avais pas le droit de recommencer cela. Je me détestais pour le nombre de fois que je l’avais déjà fait. J’avais agi trop rapidement, sans réfléchir à l’après. J’avais l’excuse d’avoir agi alors que j’étais jeune et dans le corps d’une créature telle que les Goutes Feux qui ne sont pas vraiment reconnu pour être patiente ou réfléchie, mais... Bref, cela faisait combien de temps que l’on était là ? Un couloir n’était pas censé servir à cela, surtout devant des toilettes et pourtant j’avais envie de me poser là et de continuer à discuter avec Strauss comme si rien ne pouvait arrivée ici. Comme si j’étais caché du reste du monde, le temps en suspend installé ici. Ce n’étais pas ce qu’il y a de plus confortable et pourtant cela ne me dérangeais absolument pas. En même temps, mon corps avait connu bien plus rude comme environnement qu’un couloir au sol en parquet.


- Merci pour ce que tu as dit… Que tu ne me trouve pas faible, rajoutais-je au cas où il n’aurait pas suivi mon changement de sujet. Je ne suis pas sûr d’être d’accord avec toi, mais cela me fait du bien de savoir que quelqu’un pense cela de moi. J’ai l’impression que j’arriverais à l’être si l’on croit que c’est le cas… ça doit être idiot, non ?


Je lui demandais comme pour m’assurer que ce n’était pas le cas. Que je ne faisais pas toutes ces choses sans aucune logique. Il devait y en avoir une même si je ne la voyais pas. Je n’avais pas à ce point changé en prenant ce corps. Si s’était le cas, les humains nous influençait à un point que bien du monde ne pourrait ce l’imaginer. Il faudrait peut-être que j’en parle à Etoile ou au moins à Tempête. C’était quand même quelque chose d’important. J’allais peut-être demander à travailler sur ce genre de chose quand j’aurais fini de les renseigner comme ils l’attendent de moi. Comme il attend de moi. Strauss ne semblait pas croire que les informations que contenait ce corps seraient vraiment utiles, sinon il ne m’aurait pas conseillé cela même pour m’aider. Si s’était le cas, j’étais en train de souffrir pour rien, mais dans le cas contraire… Je ne pouvais pas faire autrement que de m’atteler à ma tâche… Il y avait trop en jeu.


- Je vais prévenir Etoile que je suis encore là. Il voudra peut-être savoir quand je compte rentrer… Tu as une idée ? Je devrais peut-être y aller tout de suite… Je peux prendre ton téléphone ? Le mien est dans ma voiture. J’oublie toujours de le prendre avec moi, avouais-je avec un sourire gêné.


Je ne savais pas pourquoi, mais je n’arrivais pas à me mettre dans la tête de le garder avec moi. J’avais tout essayé pourtant et on m’avait répété plus d’une fois de toujours l’avoir sur moi au cas où il y aurait une urgence. Qu’est que vous voulez. Il y a plein e petite choses de ce genre qui m’arrive avec ce corps. Comme mes lunettes de soleil que je ne quitte quasiment pas lorsque je mets le nez dehors. Ça aussi faudra me l’expliquer. Dès qu’il m’eut donnée sa réponse, je lui fis un rapide signe de la tête pour lui dire que j’avais compris et n’en avait pas pour longtemps avant de prendre la direction du salon.
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptySam 26 Oct - 20:20

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J'ignore si l'Âme avait compris où je voulais en venir, je m'étais peut-être mal exprimé. Elle dessina un mince sourire de reconnaissance sur son visage mais ce dernier partie instantanément et l'Âme se plongea dans une longue réflexion, certainement pour méditer sur ce que je venais de dire. Elle n'était peut-être pas prête et ne le sera sûrement jamais. Elle restait immobile face à moi, comme une statue de marbre qui ne se réveillerait jamais, j'avais l'impression qu'elle menait un combat intérieur contre ce que je lui avais dit. L'Âme secoua vigoureusement sa tête, comme pour chasser cet instant de son esprit, ce mal.

« Strauss fait attention. Tu ne devrais pas dire ce genre de chose. Ce n’est pas bien. Je dois le faire même si je ne veux pas le faire tout de suite. Nos sœurs ont besoin de ces informations. C’est pour le bien de tous. Même les humains iront mieux ainsi. Nous leur apportons la paix. Il n’y a plus de guerre, plus horreurs, plus de famines. Même si c’est douloureux, j’ai le devoir de les aider. C’est ce que l’on attend de moi. Tu ne dois pas dire cela. Je ne le répéterais pas. Je… Je ne le dirais pas. Je ne sais pas comment. Je ne dois pas le dire. Je… »

« Sunny, je voulais simplement dire que si ça te fait du mal tu n'es pas obligée de leur dire maintenant. »

Elle s'était emmêlé les pinceaux mais dans le fond elle avait raison. Nous devons aider nos sœurs, nous ne devons pas nous rebeller..mais je n'avais pas réellement l'impression de me rebeller. En tout cas la jeune femme semblait totalement perdue, et je commençais à l'être également un petit peu. Elle disait se taire, qu'elle ne répéterait jamais ce que je venais de dire, c'était un premier pas vers ce que j'appelais l'imperfection. Ce que je faisais était mal, j'en étais parfaitement conscient, c'est bien là le problème. Sunny lâcha un profond soupire et je l'imitais inconsciemment en gonflant mes poumons d'une grande inspiration pour rejeter l'air doucement. Heureusement pour nous cette Âme était très bavarde et rompit très rapidement le silence qui commençait à s'installer dans la pièce.

« Tu ne dois pas dire cela même si tu cherches juste à m’aider à trouver une solution. Je n’aurais pas dû te laissé comprendre que je ne voulais pas lui dire pour le moment. C’est ma faute si tu as dit cela. Je dois le supporter. Il faut que je sois assez forte. Je n’ai pas le choix. Je ne peux pas recommencer… Je ne veux pas devenir un pois sauteur. Je voudrais juste pouvoir gagner un peu de temps, ne le faire que demain. Je suis trop fatiguer pour ce soir, mais Etoile voudra ces informations à heure fixe comme toujours. Il faudrait d’ailleurs que je prévienne que je suis encore ici. Il va bientôt être l’heure de mon rapport… Je n’aime pas faire cela, mais… Si je parle tu auras des problèmes alors que tu voulais juste m’aider… Je ne dirais rien… Tu ne dois pas recommencer. »

Est-ce une coutume chez vous, de toujours mettre tout sur votre dos ? C'est toujours de votre faute ! Je ne comprends pas où tu veux en venir. Tu as toujours le chic pour dire « oh c'est ma faute, si j'avais su » et apparemment elle aussi ! Regarde-la, elle se morfond sur elle-même parce qu'elle pense qu'elle doit être forte pour endurer tout ça alors que depuis le début tu la manipules. C'était à mon tour d'être immobile, les paroles de mon hôte me firent un choc. Manipule... Jamais de la vie ! Je ne manipulais personne, c'était méchant, perfide, imparfait... Je me renfermais sur moi-même, personne n'aime l'imperfection, c'est bien pour cela que personne n'a jamais voulu de moi, je n'étais même pas capable de faire ce qu'un Traqueur me demandait gentiment. Je restais silencieux, je ne savais plus quoi dire, ni quoi penser, j'étais totalement perdu. Et si Sunny avait raison, et si je ne faisais pas ce qui était juste ? Je n'eus pas le temps de continuer ma réflexion car la jeune femme poursuivit.

« Merci pour ce que tu as dit… Que tu ne me trouve pas faible. Je ne suis pas sûr d’être d’accord avec toi, mais cela me fait du bien de savoir que quelqu’un pense cela de moi. J’ai l’impression que j’arriverais à l’être si l’on croit que c’est le cas… ça doit être idiot, non ? »

« L'essentiel est que tu te sentes bien. »

J'accompagnais ma phrase d'un sourire, je me fichais qu'elle ne soit pas d'accord avec moi, c'est ce qui rend les personnes intéressantes non ? Je la soutenais, c'est ce qui était le plus important, si elle se sentait bien, alors j'étais heureux, c'est tout aussi simple que cela. C'était psychologique, elle avait besoin de se sentir épauler par épauler, on va toujours mieux lorsque l'on sait que l'on sait pas seul. Je le sais, j'ai toujours été seul, et quand j'ai rencontré ma collègue de travail j'ai eu l'impression que le poids du monde tombait enfin de mes épaules, que j'étais libre et surtout, soutenu. Je suis là moi ! Oui mais ce n'est pas pareil, tu es dans ma tête, enfin je veux dire...

« Je vais prévenir Etoile que je suis encore là. Il voudra peut-être savoir quand je compte rentrer… Tu as une idée ? Je devrais peut-être y aller tout de suite… Je peux prendre ton téléphone ? Le mien est dans ma voiture. J’oublie toujours de le prendre avec moi. »

« Oui oui  bien sûr ! Il est là-bas. Et tu peux rester le temps que tu voudras. »

D'un geste je désignais le salon et suivais poliment Sunny pour lui donner le combiner. Je m'écartais de quelques pas et allais m'asseoir sur le canapé. Je n'aimais pas ça du tout. Je claquais mes doigts sur la table basse, j'étais pensif. Qu'est-ce qu'il va arriver une fois qu'elle aura appelé ce Traqueur ? Que va-t-elle penser quand il lui aurait lavé le cerveau contre moi ? Va-t-il venir ici ? Va-t-il venir me voir un jour ? Je me souviens de la première fois, j'avais ouvert mes yeux et quelques heures plus tard Étoile me posait une série de question sur la vie de mon hôte.  Je n'aimais pas cette Âme...

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 27 Oct - 14:27


- Strauss fait attention. Tu ne devrais pas dire ce genre de chose. Ce n’est pas bien. Je dois le faire même si je ne veux pas le faire tout de suite. Nos sœurs ont besoin de ces informations. C’est pour le bien de tous. Même les humains iront mieux ainsi. Nous leur apportons la paix. Il n’y a plus de guerre, plus horreurs, plus de famines. Même si c’est douloureux, j’ai le devoir de les aider. C’est ce que l’on attend de moi. Tu ne dois pas dire cela. Je ne le répéterais pas. Je… Je ne le dirais pas. Je ne sais pas comment. Je ne dois pas le dire. Je…

- Sunny, je voulais simplement dire que si ça te fait du mal tu n'es pas obligée de leur dire maintenant.


J’hochais de la tête à sa réponse. C’était mieux. Je devais avoir complètement comprit de travers. Je n’en avais pourtant pas eu l’impression… Je ne savais décidément pas quand j’allais enfin m’en sortir avec toutes ces nouveautés. Comment les humains s’en sortaient-ils pour se retrouver dans tout cela. Je ne devais pas être la seule Âme à être perdu, sinon s’était que j’allais avoir droit à une bonne dose de séance chez mes tuteurs. Je soupirais avec lassitude après tout ce qui m’était arrivée aujourd’hui. Je ne savais pas combien un organisme comme celui-là pouvait en supporter, mais mentalement j’étais à bout et cela me coupait en même temps une partie de mes forces physique. C’était étrange, mais je n’avais même pas envie de réfléchir à quoi cela était dû. Je ne m’étais pas rendu compte du temps qu’il s’était écoulé quand je repris la parole avant de le faire. Strauss avait surement comprit que je cherchais des solutions ou en tout cas que j’avais besoin d’un peu de temps et m’avais laissé à elles.



- Tu ne dois pas dire cela même si tu cherches juste à m’aider à trouver une solution. Je n’aurais pas dû te laissé comprendre que je ne voulais pas lui dire pour le moment. C’est ma faute si tu as dit cela. Je dois le supporter. Il faut que je sois assez forte. Je n’ai pas le choix. Je ne peux pas recommencer… Je ne veux pas devenir un pois sauteur. Je voudrais juste pouvoir gagner un peu de temps, ne le faire que demain. Je suis trop fatiguer pour ce soir, mais Etoile voudra ces informations à heure fixe comme toujours. Il faudrait d’ailleurs que je prévienne que je suis encore ici. Il va bientôt être l’heure de mon rapport… Je n’aime pas faire cela, mais… Si je parle tu auras des problèmes alors que tu voulais juste m’aider… Je ne dirais rien… Tu ne dois pas recommencer.


Strauss semblait tout d’un cou choqué. Qu’est-ce que j’avais dit ? C’était l’idée que je t’aise des informations à mon traqueur ? Cela pouvait effectivement être le cas, mais il aurait dû réagir avant. Posant une main mal assuré sur son bras, je le regardais d’un air inquiet autant pour la raison de son comportement que l’effet que cela avait sur lui. Il ne disait plus rien et semblait perdu, hors je n’aimais pas cela du tout. J'enchainais donc sur quelque chose qu’il allait peut-être apprécier d’entendre. Après tout, tout le monde aime les remerciements.



- Merci pour ce que tu as dit… Que tu ne me trouve pas faible. Je ne suis pas sûr d’être d’accord avec toi, mais cela me fait du bien de savoir que quelqu’un pense cela de moi. J’ai l’impression que j’arriverais à l’être si l’on croit que c’est le cas… ça doit être idiot, non ?

- L'essentiel est que tu te sentes bien.


Je lui souris en l’entendant me dire cela et il en fit de même. Cette Âme était vraiment la plus gentille que je rencontrais en dehors de Tempête et encore, ce n’était pas pareil. Lui était soigneur alors que Strauss était simplement une Âme. Le fait qu’il soit en charge des plus jeunes devait aussi jouer, mais il y avait autre chose. Il ne se comportait pas avec moi comme si j’étais une jeune Âme qu’il devait guider dans ce monde. Vu le nombre de tuteurs que je côtoyais, j’avais eu l’occasion de voir la différence. Il était temps que je bouge d’ici. En tout cas, que je prévienne Etoile ou il risquait de me chercher et de venir jusqu’ici. Hors, je n’avais pas du tout envie de le voir dans cette maison. Ne me demander pas pourquoi, cela devait être encore une bizarrerie de ce corps.



- Je vais prévenir Etoile que je suis encore là. Il voudra peut-être savoir quand je compte rentrer… Tu as une idée ? Je devrais peut-être y aller tout de suite… Je peux prendre ton téléphone ? Le mien est dans ma voiture. J’oublie toujours de le prendre avec moi.

- Oui oui bien sûr ! Il est là-bas. Et tu peux rester le temps que tu voudras.
- Merci.


Pff, j’avais enchaîné les questions et réflexions sans même lui laisser le temps de répondre avant de parler de cet appareil que j’oubliais tout le temps. Ce qui était sûr, s’était que j’étais tête en l’air. Je ne l’avais jamais été dans mes autres hôtes et c’était assez frustrant. J’avais tout de même fini par me faire une raison car à côté de certains autres trais de ce corps, il ne s’agissait que d’une broutille. Surtout que cela ne concernait rien de très important à chaque fois.

Strauss me désigna le salon et m’y accompagna pour me donner le combiner avant de s’éloigner. S’il y avait bien un numéro que je connaissais par cœur, s’était bien celui du centre des traqueurs. Par automatisme, je tapais donc le numéro tout en observant Strauss aller s’installer sur le canapé. Il semblait réfléchir à quelque chose, mais j’étais incapable de savoir à quoi. Il m’avait dit que je pouvais rester aussi longtemps que je le voulais, mais pour moi cela ne répondait pas à ma question. Si j’avais eu mes affaire dans ma voiture, j’aurais très bien pu m’installer ici. Puisque ce n’était pas le cas, j’étais partante pour rester au moins cette nuit. Cela m’éviterait de demander à un traqueur de venir me chercher puisque je n’étais plus en état de conduire. L’attente était plus longue que de l’accoutumé. Il devait y avoir du monde ou une oppération en court car il y avait toujours quelqu’un au bout de la ligne. Voulant en profiter pour m’assurer que Strauss allait bien, je commençais à l’appeler quand la voix de secrétaire me parvint.


- Bonsoir, c’est Sunny… Oui… D’accord, merci.


Mes appelles étaient tellement courant que j’étais connu de tout le service téléphonique au minimum. Dès que j’appelais, on me demandait si je voulais parler à Etoile ou l’une des autres Âmes qui veillaient sur moi. A cette heure, il n’y avait qu’une personne que je pouvais appeler et qui m’avait donc été proposé. Après avoir remercié l’Âme, j’attendis donc qu’Etoile décroche après avoir été transmis sur sa ligne. On m’avait prévenu qu’il risquait de mettre un peu de temps à décrocher. Il y avait donc bien quelque chose en court.


- …Bonsoir Etoile. Je voulais vous prévenir que je risquais d’avoir du retard dans mon rapport… Je suis encore chez Strauss. Je ne sais pas vraiment quand je rentrerais… Oui, il commence à se faire tard… Non merci, je pense que cela ira. Au besoin, je rappellerais pour que l’on vienne me chercher… Oui merci, mais je ne voudrais pas vous déranger… Oui, j’ai fait des progrès comme on l’espérait. J’ai eu certain flash du passé de Mélicendre, mais encore rien qui ne m’indique ces dernières localisations… Très bien. Je vous rappellerais et l’on fera comme cela. Merci… Au revoir.


Raccrochant le combiné, j’étais à la fois contente et ennuyé. Contente car j’avais gagné du temps. Je n’aurais à faire mon rapport que demain matin à mon réveil. Ennuyé car Etoile avait insisté pour que je le prévienne personnellement lorsque je rentrerais et qu’il voulait venir me chercher. On ne pouvait pas tout avoir, surtout avec cette Âme. Je m’en sortais très bien pour le coup. Surement par ce qu’il était occupé. Je me demandais bien ce qu’il pouvait y avoir pour qu’il le soit à ce point. Il s’arrangeait généralement pour être disponible à cette heure. Me retournant vers Strauss, je me dirigeais vers lui et m’assise sur le canapé pour lui faire un rapide contre-rendu de la situation. J’avais l’impression de passer mon temps à faire cela, raconter aux autres ce qu’il s’était passé à un moment ou un autre. Il allait vraiment falloir que je trouve quelque chose à faire quand j’y serais autorisé qui n’ai pas de rapport avec cela.


- Les traqueurs sont occupés ce soir. Je n’aurais à faire mon rapport que demain matin. J’ai l’autorisation de rester le temps que tu le veux. Quand je rentrerais, je devrais les prévenir et l’on viendra me chercher. Rien de plus. Comme étoile me la fait remarquer, il se fait tard. Tu veux qu’on mange ? Je pourrais préparer le repas pour te remercier? Tu veux manger quoi ?

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 27 Oct - 16:21

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Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



J'entendais la voix de Sunny s'élever, j'imagine qu'elle connaît bien évidement le numéro de téléphone du Traqueur sur le bout des doigts, moi qui ai encore du mal à me souvenir du mien... Je cessais de taper nerveusement la table, la jeune femme allait ressentir mon stress. Je penchais légèrement ma tête en avant pour mieux entendre ce qu'elle disait, pour l'instant elle semblait en attente. Il n'est pas trop tard pour s'enfuir par la fenêtre ! Arrête, ce n'est pas la première fois que tu penses cela en plus. Je veux qu'on s'en aille, ça ne te fait du mal à toi, de la voir déambuler dans ton salon et de parler à ce Traqueur ? Je demeurai silencieux, mon hôte savait très bien ce que j'endurais, je ne voulais pas en parler. J'entendais l'Âme faire les cents pas en attendant que ce Traqueur daigne lui répondre.

« …Bonsoir Etoile. Je voulais vous prévenir que je risquais d’avoir du retard dans mon rapport… Je suis encore chez Strauss. Je ne sais pas vraiment quand je rentrerais… Oui, il commence à se faire tard… Non merci, je pense que cela ira. Au besoin, je rappellerais pour que l’on vienne me chercher… Oui merci, mais je ne voudrais pas vous déranger… Oui, j’ai fait des progrès comme on l’espérait. J’ai eu certain flash du passé de Mélicendre, mais encore rien qui ne m’indique ces dernières localisations… Très bien. Je vous rappellerais et l’on fera comme cela. Merci… Au revoir. »

Des progrès. Comment pouvait-elle appeler cela des progrès ? Je ne sais pas ce qui me retient de l'étrangler. Sûrement ce corps …  Putain mais pourquoi je suis parti, quand je pense que si j'étais resté je n'en serais pas là. Comment peut-elle parler de Mélicendre ainsi ? Jamais elle ne connaîtra ses souvenirs, jamais, je le sais. Je pris une grande inspiration, je n'arrivais pas à comprendre tout ce qui m'échappait. J'avais envie de secouer ce parasite, il fallait qu'elle arrête, qu'elle... Arrête de penser si fort ! Tais-toi. Tu n'es pas content, tu te tais ! J'eus un rapide frisson, j'entendis Sunny raccrocher, ça y est elle allait revenir. Elle s'assit à mes côtés avant même que je me rende compte qu'elle était de retour, je regardais ses yeux azurs, parfois mon hôte avait raison.

« Les traqueurs sont occupés ce soir. Je n’aurais à faire mon rapport que demain matin. J’ai l’autorisation de rester le temps que tu le veux. Quand je rentrerais, je devrais les prévenir et l’on viendra me chercher. Rien de plus. Comme étoile me la fait remarquer, il se fait tard. Tu veux qu’on mange ? Je pourrais préparer le repas pour te remercier? Tu veux manger quoi ? »

Occupés à faire quoi ? Ca y est, mon hôte devenait parano aussi... Imagine ils retrouvent Maxime ! Imagine un instant qu'ils aient retrouvés des traces de Max, ou même de ton humaine, que dirais-tu ? Rien. Je n'arrivais pas à réfléchir tant cette idée m'horrifiait, ils ne pouvaient pas trouver Maxime, c'était inconcevable. Aussi inconcevable que 'ils ne pourront jamais attraper Mélicendre'. Je tournai la tête vers la jeune femme, quelque peu ahuri parce que je ne me souvenais même plus de ce qu'elle m'avait dit, il était question de manger je crois.

« Oh euh ce que tu veux. »

Bafouillais-je sans trop savoir sur quoi le sujet portait. Je me léchai machinalement la lèvre pour que mon expression débile parte de mon visage, comme si j'allais tout régler en un coup de langue. Je me levai d'un bond, tout en jetant un regard à la fenêtre...


eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyLun 28 Oct - 16:46


Strauss semblait nerveux ou simplement attendait-il. J’eu cette impression en le voyant pianoter sur la table basse tandis que j’attendais que L’on me réponde. Comme il arrêta, je n’y fis plus attention et reportais mon attention sur l’Âme qui avait décroché à l’autre bout de la ligne. Elle me mit en contact avec Etoile et je lui expliquais donc ma situation. Coup de chance, les traqueurs semblaient avoir une affaire sur le feu. J’étais donc dispensé pour ce soir de rapport, mais je n’y échappais pas. Demain matin, j’aurais à le faire, mais s’était tout ce que j’avais voulu et en fut donc contente. Dès que j’eu raccroché, je me rendis près de Strauss pour lui faire un topo de la situation en me disant qu’il allait vraiment falloir que je trouve une occupation qui me change de ce genre de chose. Je commençais à être lassé de toujours raconter aux autres ce que je faisais. Strauss semblait ailleurs quand il retourna la tête vers moi. Je me demandais bien à quoi il pouvait penser. Je n’étais même pas sûr qu’il ait entendu ce que je venais de lui dire.


- Oh euh ce que tu veux.
- Entendu. Steak et purée dans ce cas.


Annonçais-je en me levant pour aller dans la cuisine. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais une forte envie de manger cela. Comme j’étais laissée libre de cuisiner ce que je voulais, je ne me gênais donc pas pour le faire. En le voyant se lever d’un seul coup, je passais la tête par l’encadrure de la porte pour m’assurer que tout allait bien et le vit regarder par la fenêtre. Ça y est, j’étais inquiète. Qu’est-ce qui lui prenait tout d’un coup ? Depuis quelques minutes il semblait absent… Peut-être que… Non, si son hôte était capable de reprendre le contrôle, il n’aurait pas était laisser dans ce corps.


- Strauss ? Tout va bien ? Si tu veux autre chose, je peux le faire.


Retournant à mes fourneaux, je terminais de m’occuper du repas en le laissant tranquille. Au besoin, j’appellerais le centre, mais pour le moment cela ne semblait pas plus étrange que mon comportement précédent donc j’allais me tenir tranquille et le laisser gérer comme il l’avait fait pour moi. Au moins ça me rassurait sur un point, les autres Âmes aussi pouvaient se comporter étrangement. Maintenant que j’étais rassuré la dessus, j’allais peut-être plus facilement m’acclimater à ce monde. Je ne voyais tout de même pas Etoile agir ainsi. Cela serait amusant, mais semble vraiment impossible. Il est trop… Etoile. Le repas étant près, j’apportais les plats à table toute contente du résultat. Je ne savais même plus ce que j’avais mis ni les doses exactes, mais j’avais gouté pendant que je le préparais et savais donc quel goût cela avait. Strauss allait surement aimer.


- C’est près. Tu veux que je m’occupe du reste ?


Il restait encore à servir et faire la vaisselle. Je n’avais pas vraiment faim, mais pour le coup j’étais gourmande. C’était la première fois que j’avais envie de manger réellement. Tous ces efforts de la part de Tempête pour me redonner l’envie de manger avait peut-être finalement marché. Il allait être ravi demain quand je le lui dirais.

[Désolé, c’est pas grand-chose]

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMar 29 Oct - 14:49


Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.


Il me suffirait de passer par la fenêtre, courir dans la nuit jusqu'à ce que mes poumons saignent et que mes yeux pleurent, après cela je passerais la nuit chez cette Âme, Zombie, parce que Strauss voudra lui dire au revoir et qu'elle sera assez honnête pour ne pas appeler les Traqueurs tout de suite. Au petit matin je courrais vers l'école pour revoir une dernière fois les gamins de mon Âme et les choses sérieuses commencerait. Je l'avais déjà fait, je peux courir toute une journée sans m'arrêter, je courais plutôt vite qui plus est. Je ne pouvais plus rester ici, face à cette ombre de ma propre sœur, devant ces yeux lampes de poches ! J'irais là où je devais aller avant qu'on me mette le grappin dessus, je resterais avec mon Âme jusqu'à ma mort, tapis dans mon trou … Il était un peu loin, une semaine de course, un peu plus, mais ça en valait vraiment la peine. De toute manière que ce soit ce soir ou dans trois semaines, les Traqueurs vont venir nous chercher, autant partir tout de suite.
Mon regard vide se perdait derrière la fenêtre, mon hôte était si déterminé que j'avais entendu toute ses pensées. Malheureusement je n'étais pas prêt à faire de tels sacrifices, je ne pourrais jamais abandonner mes gamins et encore moins Sunny maintenant qu'elle était là, car même si mon hôte n'y croyait plus, moi j'avais toujours un petit espoir que Mélicendre soit toujours en vie. Je regardai un instant mon reflet dans la vitre, moi qui pensais qu'après tout ce temps mon hôte allait finir par trouver nos yeux jolis, je m'étais de nouveau trompé. Lorsque j'entendis mon invité s'activer dans la cuisine je fronçais les sourcils, je ne savais même plus ce qu'elle était censée faire là-bas. J'avais juste un vague souvenir de steak, enfin il me semble !

« Strauss ? Tout va bien ? Si tu veux autre chose, je peux le faire. »

Je tournai brusquement la tête vers elle et affirmai que j'allais bien. Elle s'était rendu compte de quelque chose, peut-être avais-je marmonner sans m'en rendre compte ou bien je n'avais pas l'air d'aller très bien. Je passai ma main dans mes cheveux et roulais rapidement des épaules pour ensuite rejoindre la jeune femme dans la cuisine. En temps habituel c'était moi qui cuisinais pour mes invités, mais ce corps avait du en décider autrement, comme le soir de ma rencontre avec Mélicendre. D'ailleurs ce n'était pas ce qu'elle avait fait justement … ? Je n'eus pas vraiment le temps de répondre à ma question car mon (horrible) chat (plein de poils beurk) s'était rué dans la cuisine à cause de l'odeur du steak. Il s'était fait tout petit depuis que je l'avais chassé d'un coup de pied mais  le revoilà à la charge. Il s'approchait dangereusement de Sunny et au moment où je voyais déjà l'animal lui déchirer le pantalon il se frotta simplement à ses chaussures. Qu'est-ce que ça veut dire .. ? Je me penchai pour prendre l'animal dans mes bras et surtout l'éloigner de Sunny, peut-être sentait-il quelque chose que je ne sentais pas. Ou tout simplement il comprenait que c'était cette Âme qui cuisinait du steak. Peu importait, je l'éloignais en le posant plus loin pour qu'il comprenne que tout ceci n'était pas pour lui et qu'il n'avait qu'à chasser des souris.

« C’est près. Tu veux que je m’occupe du reste ? »

« Je vais mettre la table ! »

Dis-je en accompagnant mes paroles d'un grand sourire. Je sortis rapidement les assiettes et les couverts avec la très désagréable impression de rejouer la même scène. Nous faisons les mêmes gestes, même si Mélicendre n'était plus vraiment Mélicendre … L'Âme avait posé les plats sur la table et je mis rapidement la table, ça me faisait plaisir de savoir que je n'allais pas manger seul. Etant galant et surtout l'hôte de la maison je servis mon invité en premier puis mis la nourriture dans mon assiette. Je tapotai ma purée de quelques coups de fourchette puis me lançais.

« Tu vas travailler dans quoi après ? »
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMer 30 Oct - 11:08

J’étais inquiète de son comportement. Il semblait absent et je n’aimais pas ça du tout. Que j’agisse étrangement, je m’y étais habitué. Après tout, j’avais un corps hyper-réactif comme disait les soigneurs. Cause, des années de fuite d’après Strauss qui allait dans le sens des soigneurs en pensant que tout allait bien avec mon corps. Pour ma part, je m’étais rendu compte que maintenant que j’avais une explication de la cause, j’acceptais plus facilement mon état. Par contre, je n’aimais pas du tout voir cette Âme qui avait été si gentille avec moi sembler avoir un problème. J’envisageais même un instant que son hôte commence à faire des siennes. Si s’était le cas, j’allais devoir prévenir les autres, mais pour le moment il n’y avait rien qui le prouvait et j’avais besoin de plus que de simples soupçons infondés pour faire appel aux traqueurs et soigneurs. Je n’avais rien contre eux, mais je ne voyais pas pourquoi les embêter pour rien, ni pourquoi faire subir cela a Strauss alors que ces examens étaient d’un ennui et agacement interminable. J’y avais droit régulièrement si l’on peut dire donc je savais de quoi je parlais et ce qui l’attendait si j’ouvrais ma bouche. On avait droit à tout une batterie de tests rien que par suspicion tellement les traqueurs étaient méfient au sujet des hôtes récalcitrant. C’était d’ailleurs un miracle que Strauss ne soit pas plus surveillé alors que son hôte était toujours présent… Il n’en avait peut-être rien dit aux autres… Le simple rappel de ce que j’avais droit comme surveillance me convaincu de ne rien dire à ce sujet. C’était les affaires de Strauss et il savait mieux que personne s’il perdait ou non le contrôle. Les Âmes n’étaient pas stupides et savaient quand demander de l’aide. Sauf que si l’hôte reprenait le contrôle avant qu’il ne s’en rende compte… Bon, je n’aurais qu’à venir m’assurer que tout allait bien de temps à autre. Il avait bien dit que cela lui avait fait plaisir que je vienne alors il apprécierait probablement que je repasse.


- Strauss ? Tout va bien ? Si tu veux autre chose, je peux le faire.


Il tourna brusquement la tête vers moi, comme si je venais de le sortir de sa rêverie. Il me confirma que tout allait bien et je retournais donc à ma cuisine après l’avoir observer encore quelques secondes. Il semblait effectivement aller. Il devait simplement s’être rappelé de quelque chose et y avoir réfléchi. Comme il était également dans son hôte depuis peu de temps, il devait lui arriver d’agir par à coup comme je l’appelais. Je m’étais rendu compte en voyant d’autres Âmes tout juste inséré qu’elles avaient tendance à agir comme cela. Pour le constater, il m’avait simplement fallut les observer quand j’attendais mon tour dans la salle d’attente d’un des spécialistes que j’allais voir. Vu le nombre de fois que je sortais de chez moi pour autre chose, je n’avais pas vraiment d’autre occasion de le remarquer. J’avais tout de même pu me rendre compte que cela semblait leur passer assez rapidement. Ce point-là chez moi avait été réglé aussi rapidement que pour les autres, mais il me restait le problème de mes crises d’angoisses et mon affut permanant. Strauss m’avait rejoint dans la cuisine tandis que l’odeur des steaks en train de cuir embaumait la pièce. Les pommes de terre quant à elle étaient en train de terminer de cuir. Plus qu’à les égoutter et écraser et assaisonner pour qu’elles soient prêtes. J’étais en train de retourner la viande quand je senti quelque chose frôler mes chevilles. Un coup de chance que la viande ne finisse pas parterre. Comme on pouvait s’y attendre, je sursautais à ce contacte et baissais immédiatement les yeux pour voir ce qui venait de me toucher. J’ouvris de grand yeux étonné en voyant qu’il s’agissait de la boule de poil qui avait voulu m’arracher les yeux à mon arrivé. J’avais presque oublié qu’il y avait un chat ici avant qu’il ne vienne se frotter à moi. Interloqué, j’observais l’animal faire des allers-retours le long de mes chevilles avec un sourire quand Strauss l’attrapa. Il était plutôt mignon quand il était comme cela. Si je ne l’avais pas vu plus tôt, je ne me serais jamais douté du danger qu’il puisse représenter. S’il restait sage, j’allais peut-être lui donner deux trois bouts de viande pour être resté sage quand nous aurions terminé de manger. Je laissais les steak finir de cuir pendant que je m’occupais de mettre les dernier ingrédients sans vraiment faire attention à ce que je rajouter à mes pomme de terre écrasé. La seule chose que je pouvais dire, c’était qu’avec le dernier ingrédient que je venais de mettre, s’était parfait. Je me revoyais même, enfin Mélicendre, en train d’en manger avec ces parents, Matthew et oh ba ça… C’était la première fois que j’avais un souvenir qui comptait le plus jeune des Strauss. Le petit humain ne devait même pas avoir trois ans alors que sa sœur aidait sa mère à le faire manger sa purée en faisant des grimaces pour qu’il ouvre la bouche. Un peu étonnée par se souvenir, je constatais que la viande était prête et donc le repas. Plus qu’à mettre la table et à manger.


- C’est près. Tu veux que je m’occupe du reste ?

- Je vais mettre la table !


Strauss me sourit en m’annonçant qu’il se chargeait de la table et je lui retournais donc avec un étrange sentiment. J’aimais bien cette sensation, mais il y avait un soupçon légèrement étrange qui me troublait. Impossible de dire de quoi il s’agissait du coup je me contentais d’apporter les plats dans la salle à manger pendant que Strauss s’activait à installer la vaisselle. Les plats sur la table, je m’assis en attendant que Strauss en fasse de même. Dès qu’il eut fini, il s’installa et commença à nous servir. Mon assiette pleine et même bien trop à mon goût, je le remerciais avec une petite pensée pour la boule de poile qui allait être comptant quand j’allais avoir fini. Il y avait cent pour cent de chance que je ne termine pas mon assiette. N’étant pas très friande de l’idée de manger de la viande, malgré le fait que je trouvais cela bon ce qui me mettait toujours face à un dilemme quand j’en avais à manger, je décidais de privilégier la purée maison. Avec un peu de chance, j’allais réussir à amadouer cette boule de poile en lui donnant un peu de ma viande. Voyant Strauss hésitant avant de manger, je penchais la tête interrogative. Il avait peut-être dit que cela lui allait pour me faire plaisir, mais aurait préféré autre chose…


- Tu vas travailler dans quoi après ?
- Euh…


Celle-là, je ne m’y attendais pas. C’était le gros point d’interrogation dans ma tête. J’avais déjà réfléchis rapidement à ce que j’allais faire une fois toute cette histoire d’informations réglé, mais jamais jusqu’à avoir une réelle idée de ce que je ferais. Je savais déjà ce que je ne voulais pas. Une occupation ou je devrais rendre des compte de mes moindre agissement. Ça pas question. J’aimais bien apprendre et je savais que mon hôte avait étudié avant de prendre la fuite. L’idée de continuer ces études me plaisait bien, mais en même temps j’avais envie de faire quelque chose qui n’avait pas de rapport avec le passer de ce corps. En gros, j’avais réduit la liste, mais n’avais rien de défini. De toute manière avec l’emploi du temps de ministre que j’avais actuellement, je n’avais pas besoin d’y réfléchir tout de suite.


- Je ne sais pas. J’ai déjà tellement à faire avec Etoile pour réussir à lui trouver ces informations que je n’y ai jamais réellement réfléchies. Comment tu as fait pour décider ce que tu allais faire ? J’aime bien tellement de chose que je n’arrive pas à me décider. Avant s’était plus simple. Avec les autres hôtes, il suffisait de faire ce pourquoi ils étaient nés ou doué, mais là il y a beaucoup plus d’opportunité. J’ai l’impression qu’un cycle ne serait pas suffisant pour tout faire. De toute manière, j’ai encore le temps d’y penser. Je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit d’autre pour l’instant.

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 3 Nov - 12:12


Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



Je mis rapidement la table, je voulais absolument me débarrasser de cette sensation le plus rapidement possible. Tous les chemins dans ma tête me ramèrent à elle... Je regardais lascivement les couverts, chaque jour je découvrais de nouvelles émotions, celle-ci ne me plaisait pas vraiment, j'avais juste envie de pleurer, me lamenter sur mon sort. Étrangement je voulais me faire du mal avec mes propres paroles, chose que je j'aurais jugé impossible dans mes anciennes vies. Je jetai un rapide regard à Sunny, je ne devais pas craquer, j'étais trop fort pour ça, mais il n'empêchait que je me mordais la lèvre pour m'éviter toute autre mutilation. Je savais que j'avais merdé, pas besoin d'en rajouter une couche. Sunny posa les plats sur la table et je me dépêchai de la servir, une fois chose faite je regardais mon assiette, je n'avais pas mangé de purée depuis que Mélicendre m'en avait faite. Je n'arrivais pas à savoir si j'étais vraiment abattu parce qu’il nous arrivait ou si la tristesse était telle que je ne faisais plus la différence entre ses émotions et les miennes. A quoi bon réfléchir..dans tous les cas je me sentais déchiré. Je regardais mon repas d'un air absent en le tapotant avec le bout de ma fourchette, moi qui mourrais de faim finalement je ne savais plus trop si j'avais si faim que faim. Je décidai de briser le silence en posant une question, voyant que l'Âme penchait sa tête pour me dévisager.

« Tu vas travailler dans quoi après ? »

« Euuh.. »

Je l'avais apparemment prise de court, c'était souvent ça à chaque fois que je posai cette question. La plupart du temps mes gamins ne savaient pas quoi répondre, ils me disaient souvent vouloir devenir soigneur, une fois il y en a qui voulait être pompier, il fallait être un peu fou pour faire ce métier. On m'a déjà dit astronaute ! Personne ne voulait devenir enseignant... Sunny semblait réfléchir un instant, peut-être trouvera-t-elle une réponse à ma question.

« Je ne sais pas. J’ai déjà tellement à faire avec Etoile pour réussir à lui trouver ces informations que je n’y ai jamais réellement réfléchies. Comment tu as fait pour décider ce que tu allais faire ? J’aime bien tellement de chose que je n’arrive pas à me décider. Avant s’était plus simple. Avec les autres hôtes, il suffisait de faire ce pourquoi ils étaient nés ou doué, mais là il y a beaucoup plus d’opportunité. J’ai l’impression qu’un cycle ne serait pas suffisant pour tout faire. De toute manière, j’ai encore le temps d’y penser. Je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit d’autre pour l’instant. »

« En fait c'est arrivé tout seul, je voulais faire plein de chose à la fois jusqu'au jour où un soigneur m'a proposé de sa petite fille une après-midi. A partir de là j'ai décidé d'être enseignant, j'ai fais un stage d'une semaine, il s'est avéré que j'étais plutôt doué pour ça donc on m'a engagé directement. Je pense qu'il faut faire un métier qu'on aime, quelque chose qui nous motive. Je suis sûr que tu trouveras rapidement ! »

Je lui adressai un sourire en me décidant enfin à manger ce que j'avais dans l'assiette, finalement j'avais faim.

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 3 Nov - 15:10


- Tu vas travailler dans quoi après ?

- Euuh…


J’étais incapable de lui répondre. En tout cas pas sans y réfléchir et encore là je ne voyais rien ressortant du lot de possibilité. Je ne savais pas du tout comment les autres s’étaient décidés. Il y avait tellement de possibilité qui m’intéressait, mais avec de légère variante que je ne savais pas quoi choisir. Pour le moment il y avait en plus cette recherche d’information qui m’occupait bien plus que ce que je n’aurais cru. J’avais donc le temps de me décider et préférais demander à Strauss comment il avait fait pour se décider. Avec un peu de chance, j’arriverais à trouver ce qu’il me manquait pour me décider.



- Je ne sais pas. J’ai déjà tellement à faire avec Etoile pour réussir à lui trouver ces informations que je n’y ai jamais réellement réfléchies. Comment tu as fait pour décider ce que tu allais faire ? J’aime bien tellement de chose que je n’arrive pas à me décider. Avant s’était plus simple. Avec les autres hôtes, il suffisait de faire ce pourquoi ils étaient nés ou doué, mais là il y a beaucoup plus d’opportunité. J’ai l’impression qu’un cycle ne serait pas suffisant pour tout faire. De toute manière, j’ai encore le temps d’y penser. Je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit d’autre pour l’instant.


- En fait c'est arrivé tout seul, je voulais faire plein de chose à la fois jusqu'au jour où un soigneur m'a proposé de sa petite fille une après-midi. A partir de là j'ai décidé d'être enseignant, j'ai fais un stage d'une semaine, il s'est avéré que j'étais plutôt doué pour ça donc on m'a engagé directement. Je pense qu'il faut faire un métier qu'on aime, quelque chose qui nous motive. Je suis sûr que tu trouveras rapidement !


Il me fit un sourire tout en commençant enfin à manger. Il venait de me dire de faire quelque que j’aimais. Sauf que je ne savais pas quoi faire. Il y avait tellement de chose que j’appréciais… Mélicendre semblait avoir trouvé le parfait compromit avec ces études. Elle serait devenue chercheur et aurait pu parcourir le monde pour étudier la faune comme elle le désirait tout en réfléchissant à des théories nous concernant et trouver un moyen d’atteindre un équilibre qui nous permettrait de vivre… Oh… Cette humaine avait voulu trouver un moyen pour une cohabitation. Pour le coup on pouvait dire qu’elle était loin de l’image de l’humain sauvage et dangereux. Elle ne voulait pas se débarrasser des Âmes, mais vivre en paix avec elles. Je ne savais pas comment Etoile allait prendre cette nouvelle. Cela semblait tellement étrange et utopiste que ça semblait irréel. Pourtant, s’était bien ce que je venais de percevoir dans les souvenirs flou que je venais d’avoir en réfléchissant à son passé. Plus que surprise, j’avais même arrêté de manger pour essayer de faire le point. Ma fourchette toujours en suspens menaçait petit à petit de relarguer les pommes de terre dans mon assiette.

Intéressant… Et en même temps problématique et exaspérant. Pourquoi cette Âme devait toujours penser qu’elle devait tout rapporter à ce fichu Etoile. Puisque j’avais été incapable de retenir certaines informations me concernant et même pensées, j’avais décidé de passer à l’étape suivante un peu plus tôt. Normalement, je devais dans un premier temps retenir toutes les informations quelle quel soit, de la plus utile à la plus bête. J’avais décidé de faire durer un bon moment, un mois voire deux pour que je puisse sans aucun problème agir par la suite, mais avec mes idioties je me retrouvais à devoir agir plus vite en passant tout de suite à l’étape deux. J’avais déjà laissé passer depuis peu des informations avant même que l’on ne rende visite à Strauss car cela faisait près de deux semaines et que je devais préparer le terrain. Le but était au début de leur faire croire qu’ils n’auraient jamais accès au moindre souvenir, qu’ils avaient été perdu lors de l’accident. J’avais eu un coup de chance finalement lorsqu’il s’était produit car je n’avais jusque-là aucune idée pour expliquer une si grande rétention d’information. Il aurait probablement fallut que je fasse savoir que j’étais là dès le début et ça je préférais éviter. On ne risquait pas de me tuer vu ce que je savais, mais ils pouvaient me placer une autre Âme et chercher à s’adresser directement à moi. Ça pas question. Sunny morflait avec Etoile et j’avais bien l’intention de profiter du fait d’être invisible. Enfin bref, pour en revenir a notre sujet de préoccupation actuel, il allait falloir que je la joue vraiment fine. Quoi que Etoile risquait de me prendre pour totalement folle, menteuse et dans ce cas cela voudrait dire qu’il pensait que j’étais là et la manipulais donc pas bon du tout, ou croire que Sunny était une douce rêveuse. Là sa pouvait passer, mais il y aurait tout de même à mon avis la mise en place d’un doute me concernant. J’allais devoir me faire oublier sauf que je ne voyais pas vraiment comment faire puisque j’étais le centre d’interet dans cette histoire. C’était surtout les autres humains, mais j’étais la clef d’après Etoile pour le conduire à ce qu’il cherchait. Il allait vraiment falloir trouver un moyen pour que cette Sunny arrête de jouer au bon petit soldat obéissant en rapportant tout ce qu’elle apprenait. Il allait falloir commencer doucement comme en arrêtant de raconter TOUTES les étapes de sa journée. Sérieusement, j’étais étonné que le traqueur ne lui ai pas encore dit d’arrêter de lui raconter le contenu de ces repas, le temps qu’elle m’était pour aller d’un point A à un point B ou autres trucs insignifiants de ce genre. Surtout quand on connait le tempérament du dit traqueur.

Me rendant compte de mon comportement lorsque le contenu de ma fourchette fini par s’en échapper, je m’excusais avant de recommencer à manger. Il fallait que je me concentre sur quelque chose de plus simple à gérer. Je pouvais aussi en parler à Strauss. Après tout, cela expliquerait ma réaction et il pourrait m’aider à confirmer ou infirmer ce que je venais de comprendre sur Mélicendre. J’avais du mal à croire que cette humaine prête à utiliser une arme soit la même que celle qui désirait trouver un terrain d’entente pour les humains et les Âmes.


- Pardon. Euh, oui. Tu dois avoir raison. Je trouverais probablement quand je ne serais plus focalisé sur ce que veut Etoile. Dit, tu te souviens de ce que voulait exactement faire Mélicendre en faisant de telles études ? Elle en a surement parlé à Matthew. Faire des études dans le domaine de la biodiversité et sur l’histoire que cela soit terrienne ou des autres mondes, c’est loin d’être banale. J’ai presque envi de demander si on peut me fournir ces affaires pour vérifier ce que je crois avoir compris. Ça parait complétement fou et bien trop proche de ce qu’une Âme chercherait pour provenir d’un humain. Avoir grandi parmi les Âmes l’a peut-être plus influencé que ce qu’on pouvait espérer si s’est exacte…

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyJeu 7 Nov - 20:43


Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



Pour je ne sais quelle raison mystérieuse l'Âme arrêta de manger, laissant sa fourchette au-dessus de son assiette, le regard vide. J'arrêtais également tout mouvement, fixant la jeune femme, pendu au moindre geste qu'elle pourrait faire, mais rien ne se passa, c'était comme si tout s'était arrêté. Même le chat ne faisait plus un bruit. J'essayai de comprendre mais plus le temps passait plus je me disais que l'Âme était peut-être en conversation avec son hôte. On ressemble à ça quand on se parle ? Non avec le temps je sais parler et bouger mais j'imagine qu'au début on devait ressembler à ça. Lorsque le bout de pomme de terre chuta dans son assiette la jeune femme reprit ses esprits et s'excusa avant de recommencer à manger. C'était à mon tour d'être en suspens, je ne pouvais pas m'empêche de la dévisager, d'essayer de trouver une preuve que Mélicendre était bien là ou quelque chose qui me dirait qu'elle avait eu une brève pensée que l'Âme aurait entendue.

« Pardon. Euh, oui. Tu dois avoir raison. Je trouverais probablement quand je ne serais plus focalisé sur ce que veut Etoile. Dit, tu te souviens de ce que voulait exactement faire Mélicendre en faisant de telles études ? Elle en a surement parlé à Matthew. Faire des études dans le domaine de la biodiversité et sur l’histoire que cela soit terrienne ou des autres mondes, c’est loin d’être banale. J’ai presque envi de demander si on peut me fournir ces affaires pour vérifier ce que je crois avoir compris. Ça parait complètement fou et bien trop proche de ce qu’une Âme chercherait pour provenir d’un humain. Avoir grandi parmi les Âmes l’a peut-être plus influencé que ce qu’on pouvait espérer si s’est exacte… »

Je mis plusieurs secondes à comprendre ce que l'Âme voulait me dire, tout simplement parce que j'étais encore en train de regarder chaque détail lui appartenant. Ne trouvant rien de flagrant je fus obligé de me répéter sa question dans mon esprit mais mon hôte fut plus rapide. Elle m'en avait vaguement parlé, elle savait que je trouvais ça impossible et je n'y croyais pas vraiment. Elle s'obstinait à chercher un moyen de réunir les Âmes et les humains, s'imaginant qu'on pourrait un jour vivre en harmonie ensemble. Les Âmes et les humains ensembles.. j'essayais de m'imaginer la vie qu'on aurait. Je pourrai enfin vivre avec Kristal, nous aurions récupéré Mélicendre et nous pourrions veiller sur elle tandis que j'aurai rendu la liberté à mon hôte. L'unique problème c'est que lorsque eux vont mourir, moi je referais un cycle, j'irais sûrement ailleurs pour faire un deuil qui durera toute une éternité. Je craquai mon omoplate d'un geste d'épaule, ce geste n'était pas très naturel mais ce corps avait l'habitude de craquer de partout.

« Et bien il me semble que oui elle voulait que les Âmes et les humains vivent ensemble. Elle ne devait pas être si méchante dans le fond … J'imagine que oui, son entourage l'a influencé. »

Désolée pour le temps de réponse en plus c'est lamentable...je vais faire mieux promis !

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyJeu 7 Nov - 22:22

Il faut vraiment que j’arrête d’agir étrangement… Je passe mon temps à faire cela depuis que j’ai été insérée et encore plus que jamais avec Strauss. Je commençais vraiment à douter d’avoir un comportement classique un jour. J’allais peut-être tout simplement devoir me faire à l’idée d’agir étrangement comme ces scientifiques fous des séries humaines. N’empêche, ils en avaient des idées saugrenues. Je ne pense vraiment pas que ce genre d’individu ait existé. Quoi qu’au vu de mon comportement, la question peut être réévaluée… En tout cas, je venais encore de me faire remarque et vu comment me dévisageais Strauss tandis que j’essayais de recommencer à manger, cela méritais des explications en plus d’excuses évidemment.


- Pardon. Euh, oui. Tu dois avoir raison. Je trouverais probablement quand je ne serais plus focalisé sur ce que veut Etoile. Dit, tu te souviens de ce que voulait exactement faire Mélicendre en faisant de telles études ? Elle en a surement parlé à Matthew. Faire des études dans le domaine de la biodiversité et sur l’histoire que cela soit terrienne ou des autres mondes, c’est loin d’être banale. J’ai presque envi de demander si on peut me fournir ces affaires pour vérifier ce que je crois avoir compris. Ça parait complètement fou et bien trop proche de ce qu’une Âme chercherait pour provenir d’un humain. Avoir grandi parmi les Âmes l’a peut-être plus influencé que ce qu’on pouvait espérer si s’est exacte…


Bon ba… Voilà quoi… J’avais du vraiment faire le pas de travers de trop par ce que Strauss semblait être en train de ne rien comprendre à la situation. Il était toujours en train de m’observer sans réagir comme aux aguets. Je me demandais bien ce qu’il essayait de voir… la situation commençait à devenir gênante quand il fit craquer son omoplate ce qui me tira un sourire au souvenir de cette manie qu’avait Matthew. Je revoyais parfaitement Mélicendre lui conseiller d’arrêter de faire cela s’il ne voulait pas passer sa vie à devoir faire craquer ces os. Ce bruit était étrange et pas forcément agréable aux oreilles, mais ce n’était pas désagréable en souvenir. J’attendis donc de voir s’il allait répondre et si oui, quoi.


- Et bien il me semble que oui elle voulait que les Âmes et les humains vivent ensemble. Elle ne devait pas être si méchante dans le fond … J'imagine que oui, son entourage l'a influencé.

- Je ne me suis donc pas fourvoyé sur ce que j’ai compris…, dis-je tout en réfléchissant avant de hocher de la tête. Bien, je vais m’arranger pour récupérer ces notes aux plus vite et essayer de voir sur quoi elle travaillait exactement. Elle avait peut-être quelque chose d’intéressant…


Je ne savais pas du tout ce que je pouvais y trouver. Elle n’avait peut-être même rien noté de réellement utile, sans parler de la tonne de paperasse que j’allais devoir fouiller avant de trouver quelque chose, S’IL y avait effectivement plus que ce calepin sur lequel elle avait noté ce début d’idée. Haussant les épaules, je retournais à mon assiette jusqu’à ne plus du tout avoir faim. Jouant avec ma viande, je finis par me décider à la couper en petit bout. Lorsque cela fut fait, j’essayais d’en avaler de nouveau, mais il n’y avait rien à faire. J’avais mal au ventre tellement je n’avais plus faim. Je souris à l’idée que quelqu’un allait être très content. J’hésitais quelques secondes en regardant mon assiette avant de la prendre et la poser parterre. Flûte, j’aurais peut-être dû demander à Strauss… Trop tard. La boule de poile s’était littéralement jeté sur la viande. Profitant que son attention soit distraite, je lui fis un caresse qui me fis sourire ravi par la sensation que le poile de l’animal m’avait donné. J’aurais bien retenté l’expérience, mais le félin s’était enfouit en prenant un maximum de viande avec lui et ne revenait plus que le temps d’en prendre d’autres avant d’aller les manger plus loin. L’observant faire amuser au début, je me mise à grimacer en me rendant compte qu’il risquait de tout salir.


- Je suis désolée, je nettoierais tout quand il aura fini. Je n’avais pas réfléchit à ça, dis-je gênais.


Heureusement pour moi, il n’était pas allé manger sur le canapé ou un fauteuil. Là j’aurais eu un peu de mal à nettoyer. Me retournant vers Strauss, je lui fis un sourire d’excuse avant de réfléchir à ce que je pouvais faire en attendant. Peut-être qu’il voulait un dessert ? J’avais crus voir des fruits ou yaourts dans le frigo. Je pouvais toujours lui proposer.


- Tu veux un dessert pour finir ? Ou autre chose ?



[C’est rien. J’ai pas fait un chef d’œuvre non plus ^^’’ Dit-moi si tu veux que je rajoute. J’essayerais de trouver comment l’arranger. ]

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 10 Nov - 21:15


Mélicendre
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« Je ne me suis donc pas fourvoyé sur ce que j’ai compris… Bien, je vais m’arranger pour récupérer ces notes aux plus vite et essayer de voir sur quoi elle travaillait exactement. Elle avait peut-être quelque chose d’intéressant… »

Son carnet de note..je n'aimais pas cette idée. Si jamais Sunny lisait les notes de notre sœur, elles allaient refouler en elle une masse de souvenirs et pas forcément les meilleurs. En souvenant de plus en plus en de chose elle allait apprendre un jour où l'autre que je suis la pire des Âmes et que j'ai commis la plus haute des trahisons. Je regardais bêtement mon assiette, je me lamentai sur mon sort pour la énième fois de la journée, il n'y avait pas Zombie pour me dire que la situation n'était pas si grave que ça. Elle te dit ça parce que tu ne lui as raconté que la moitié et en l’occurrence le moins grave ! Tu voulais quoi, que je lui raconte tout ? Me mettre zombie à dos, plus Sunny quand elle découvrira ma vraie nature, plus tous les Traqueurs du pays et Kristal lorsque les Âmes auront tués tous les résistants? Non, mais... Le seul problème c'est qu'aucun de nous deux n'avait de réponse à ce mais, nous étions face à un immense dilemme et je savais très bien que tout exploserait, ce n'est qu'une question de temps. Je ne me rendis pas compte que mon silence avait duré plusieurs minutes, l'Âme avait eu le temps de manger pratiquement toute son assiette tandis que moi je restai de marbre, plongé dans mes réflexions. Lorsqu'elle se pencha pour donner à mon chat ses restes de viande je m'empressai de manger tout ce que je pouvais. Tu sais j'ai vraiment cru que ta boule de poils mangerait dans l'assiette, mais non il fallait bien qu'il dégueulasse le parquet. Mon hôte devait avoir un sérieux problème avec les chats, je ne voyais pas d'autres solutions face à cette haine.

« Je suis désolée, je nettoierais tout quand il aura fini. Je n’avais pas réfléchit à ça… »

« Ne t'inquiètes pas, je passerai un coup d'éponge tout à l'heure. »

Elle m'adressa un sourire désolé et je jetai un regard à l'animal qui ronronnait dans son coin, un jour cette chose finira à la casserole. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus longtemps sur mon futur assaisonnement que déjà Sunny me posait une nouvelle question.

« Tu veux un dessert pour finir ? Ou autre chose ? »

« Oh euh, je prendrais ce que tu veux, sert toi si tu as faim ! »

Je n'aurais pu lui répondre, question désert j'étais tenté par absolument tout, chocolat, confiture, fruit, c'était infernal cette passion pour la nourriture. Je profitais du fait que la jeune femme soit occupée ailleurs pour débarrasser la table, jeter les restes à la poubelle et mettre les assiettes dans l'évier. Je pris rapidement une éponge et un sopalin, je ne voulais pas que mon invité se charge de ça, alors je me dirigeai vers la crasse qu'avait laissé le chat. J'aimais les animaux, à condition qu'ils soient d'une propreté irréprochable ! Je nettoyai donc très rapidement le sol et jetai le solapin ainsi que l'éponge, je n'étais pas une éponge près et je ne pourrai certainement plus jamais la toucher. Je pouvais me rouler dans la boue, ouvrir en deux un lapin à mains nues, mais laver mes assiettes avec une éponge imprégnée de bave de chat je crois ça me dépasse. En retournant sur ma chaise je découvrais l'animal tranquillement installé sur le canapé, la vie devait être si belle tiens !

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyMar 12 Nov - 22:16

Strauss semblait réfléchir à quelque chose. Ne sachant pas quoi et ne voulant pas le déranger si cela était important, je me contentais de manger ce que j’avais. Très vite, je n’eus plus de place pour avaler quoi que ce soit, mais je fis en sorte d’au moins terminer la purée de pomme de terre que j’avais préparé. Cela fait, je m’occupais un peu en coupant en morceau ma viande pour la boule de poile qui était venu me faire un câlin dans la cuisine. Je me demandais encore s’il s’était trompé ou non, mais je le préférais largement quand il était gentil. N’aillant plus fin, autant en profiter pour essayer de faire la paix avec lui, même si je ne voyais pas pourquoi il pourrait m’en vouloir. Attrapant mon assiette, je me penchais pour la lui donner, tentant au passage de le caresser. Erreur, la boule de poile devint plus méfiante et se mit à faire des allers-retours pour récupérer la viande avant de la manger un peu plus loin. Il était amusant. Je crois bien que j’aurais pu continuer à essayer de l’apprivoiser pendant des heures, mais pour le moment j’étais surtout embêté par les saletés qu’il faisait. J’aurais été chez moi, il n’y aurait pas eu à se poser de question, mais là j’étais chez Strauss. Me relevant, je me dépêchais donc de m’excuser pour cela.


- Je suis désolée, je nettoierais tout quand il aura fini. Je n’avais pas réfléchit à ça…

- Ne t'inquiètes pas, je passerai un coup d'éponge tout à l'heure.


Je ne fis pas de remarque, me contentant de retourner mon attention sur le contenu de son assiette. J’étais bien décidé à nettoyer se dont j’étais responsable dès que j’en aurais l’occasion. Comme il avait terminé de manger, je lui proposais de lui ramener un dessert. J’avais été tellement prise par la boule de poile que je ne l’avais pas vu manger. En même temps, cette bestiole était vraiment amusante à observer.


- Tu veux un dessert pour finir ? Ou autre chose ?

- Oh euh, je prendrais ce que tu veux, sert toi si tu as faim !

- Très bien, je reviens tout de suite.


Jetant un dernier coup d’œil au félin, je me levais pour aller lui prendre quelque chose de sucré. Quoi, je ne le savais pas encore. Probablement le premier dessert qui me tomberait sous la main. C’est effectivement ce que je fis en prenant une mousse au chocolat. J’étais presque tenté de m’en prendre une, mais il ne s’agissait que de gourmandise et je n’avais plus fin. Je me contentais donc d’en prendre une que je ramenais à Strauss. Arrivant dans la salle à manger, je constatais une chose immédiatement, la boule de poile avait fini de manger et digérait tranquillement sur le canapé comme si de rien n’était. Observant en suite le lieu du crime, je pus observer que quelqu’un avait profité de mon absence pour me devancer. Cette fois-ci, je devais déclarer forfait. Faisant une moue désapprobatrice, mais en même temps reconnaissante, j’apportais à Strauss le dit dessert avant de retourner m’installer en lui faisant un sourire en coin pour après avoir jeté à nouveau un coup d’œil au parquet.


- Tu as été plus rapide que moi, plaisantais-je. Au faite, comment tu as eu ce chat ? Il n’a pas l’air très sociable à première vue. A moins qu’il ait uniquement un problème avec moi ?



[J'adore le gif XD]
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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 17 Nov - 19:41


Mélicendre
Pourquoi je ris ? Pourquoi je pleure.



Le chat ne cessait de fixer Sunny, le pauvre, il ne devait pas comprendre pourquoi Mélicendre avait changé à ce point. Je jetai d'ailleurs un coup d’œil à la jeune femme qui avait le nez dans le frigo, peut-être que lui mentir n'avait été une très bonne idée. Si ! C'était ça où le Traqueur débarquait dans les quinze minutes qui suivaient. Je lâchai un soupir, j'étais monstrueux. L'Âme revint d'ailleurs plus rapidement que prévu, je me redressai maladroitement sur ma chaise et constatai qu'il n'y avait qu'une seule mousse au chocolat. Bah si t'es pas content mange la pour me faire plaisir, j'adore ça ! Oui mais Sunny n'en avait pas prise... Je lui adressai un sourire en ouvrant le pot sans pour autant y planter ma cuillère, je n'avais plus très faim d'un coup.

« Tu as été plus rapide que moi, plaisantais-je. Au faite, comment tu as eu ce chat ? Il n’a pas l’air très sociable à première vue. A moins qu’il ait uniquement un problème avec moi ?
»

Je jetai un rapide coup d'oeil au chat qui s'étirait de tout son long sur le canapé, il avait de la chance que Sunny soit là parce que sinon je l'aurai attrapé par la peau du cou, il n'avait pas le droit d'aller sur le canapé...

« En fait c'est lui qui m'a trouvé. Quand j'ai emménagé dans cette maison il était dans le grenier, on aurait dit une vraie bête sauvage, un ours ! Je n'ai pas fait attention à lui au début puis il a commencé à descendre, dormir dans des coins de salon, un matin je me suis réveillé il était au pied de mon lit ! Enfin voilà, il n'aime personne, j'ai jamais une créature pareille, mais avec le temps c'est un amour. »

J'affichais un grand sourire à ce souvenir, la première fois que j'avais vu cette bête j'ai cru voir le diable en personne. Si j'avais écouté mon hôte il aurait certainement fini à la casserole, heureusement qu'il ne me pose pas trop de problème sinon c'est ce qui arrivera vraiment. Mon regard se perdit en suivant les mouvements du chat qui se mit à bailler. Quelle heure est-il ? Je regardai brusquement ma montre et ne pu cacher cacher ma stupéfaction devant l'heure tardive qu'elle affichait. Je devais encore préparer mon programme de demain, corriger des copies et appeler Zombie parce que je lui avait promis de l'appeler dès qu'il se passait quelque chose. Et la visite de Sunny c'était vraiment quelque chose … Ne va pas me dire que tu vas tout raconter à ta blondasse ? Je sais pas encore, je pense que finalement je vais rien lui raconter du tout, j'aurais pas le temps. Je me mordis la lèvre en regardant Sunny.

« En fait demain matin je me lève tôt et il se fait déjà très tard … »

eden

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MessageSujet: Re: ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre ∞ Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs. PV Mélicendre EmptyDim 17 Nov - 21:44



- … Au faite, comment tu as eu ce chat ? Il n’a pas l’air très sociable à première vue. A moins qu’il ait uniquement un problème avec moi ?


Strauss observa rapidement l’animal. Il ne semblait pas apprécier quelque chose, mais je ne savais pas quoi. L’animal ne semblait pas faire quoi que ce soit de mal. Il était simplement en train de rêvasser sur le canapé. Son pot ouvert, mais sans aucune cuillère dedans, je me demandais s’il allait vraiment finir par manger cette mousse. J’aurais peut-être du regarder s’il y avait autre chose.


- En fait c'est lui qui m'a trouvé. Quand j'ai emménagé dans cette maison il était dans le grenier, on aurait dit une vraie bête sauvage, un ours ! Je n'ai pas fait attention à lui au début puis il a commencé à descendre, dormir dans des coins de salon, un matin je me suis réveillé il était au pied de mon lit ! Enfin voilà, il n'aime personne, j'ai jamais une créature pareille, mais avec le temps c'est un amour.

- Je risque de ne jamais réussir à l’approcher alors, plaisantais-je.


A moins de passer autant de temps avec l’animal que Strauss, je ne voyais pas comment réussir un jour à l’amadouer. Quoi qu’il avait apparemment été un peu plus sympathique avec de la nourriture. Je pourrais toujours essayer si je revenais. Amuser par l’histoire, je n’avais aucun mal à l’imaginer. Après l’accueil auquel j’avais eu droit, je ne pouvais que le croire. Cet animal était très particulier. J’avais tout de même du mal à ne pas me laisser amadouer par cette boule de poile lorsqu’elle ne se montrait pas agressive. Observant notre sujet de discussion en train de bailler, je levais ma main devant ma bouche pour cacher mon propre bâillement. Voilà un petit truc autant amusant qu’étrange que l’on trouvait sur cette planète. Il suffisait que quelqu’un voir même un animal se mette à bailler pour en déclencher chez les observateurs. Strauss tourna alors brusquement la tête vers un côté de la pièce et je vis qu’il observait l’heure en suivant son regard. Ah oui, il est un peu tard. Je n’avais pas du tout vu le temps passer. Retournant mon attention vers lui, je le vis se mordre la lèvre comme s’il était embêter.


- Il y a un problème ?

- En fait demain matin je me lève tôt et il se fait déjà très tard …

- Oh… Oui, bien sûr. Désolé de m’être imposé. Je dois juste prévenir Etoile, dis-je en réfléchissant. Je pense que je vais pouvoir rentrer toute seule finalement. Je n’habite pas si loin.

Qu’elle idiote je faisais. J’avais horreur de ce genre de situation où l’on avait l’impression d’avoir abuser de la gentillesse des autres. N’aillant pas la vaisselle à débarrasser ou quoi que ce soit d’autre à faire, je me contentais donc de récupérer me lever en me dirigeant vers la sortie. Après tout, j’avais mon téléphone dans ma voiture et comme j’allais directement rentrer après l’avoir appeler, autant le faire de là. Passant juste à côté du canapé, je lançais un rapide coup d’œil à la panthère noire miniature hésitant une seconde à l’embêter avant de préférer d’éviter de trop insister. Si je continuais, j’allais surement hériter d’un bon coup de griffe. Après tout, il ne s’agissait que d’un animal. Celui avait de plus un fort tempérament et risquait donc de me remettre à ma place pour que je ne m’amuse plus à cela. Oui, l’idée de ces griffes me lacérant la peau me passa tout de suite l’envie de m’y risquer. Me retournant sur le pas de la porte, je le remerciais pour tout ce qu’il avait fait et m’éclipsait avec un sourire reconnaissant.

Bien, maintenant Etoile. Ouvrant ma portière, je m’occupais de prévenir le dit intéressé qui accepta que je rentre seule. Je mis cependant un peu de temps avant de démarrer puisque en contrepartie je dus lui faire le résumé qu’il avait prévu de me demander en me raccompagnant. Un fois chose faite, je jetais un dernier coup d’œil à la maison avant de me mettre en route. J’allais avoir quelques minutes de voiture, puis une bonne douche avant de me coucher. J’étais éreinté après tout ce qui s’était passé aujourd’hui. C’est donc ce que je fis avant de retourner à ma vie habituelle. Vie habituelle peut-être pas. J’allais surement voir si je pouvais reprendre contact avec Strauss un de ces jours.

[Trop fatiguer pour me lancer dans l’autre RP ce soir ^^’]

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