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* Jailhouse Rock - Mélicendre

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MessageSujet: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyVen 9 Aoû - 14:51

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Mélicendre
At every occasion I'll be ready for the funeral


C'est bon t'as fini tes conneries ? Je regardais le nom des acteurs défiler sur mon grand écran, le film venait de prendre fin. Non je n'étais pas en train de pleurer avec ma crème de chocolat et mon paquet de mouchoirs mais je restai ému face à la puissance du message. L'amour serait-il vraiment plus fort que tout ? Je ne savais plus vraiment quoi penser, c'était toujours la même chose, à chaque fois que je regardai un film j'avais l'impression de le vivre. Un jour j'ai regardé Il faut sauver le soldat Ryan, je n'arrivais pas à croire que les émotions des hommes pouvaient être aussi violentes. Une haine tellement dévastatrice, je ne veux jamais connaitre cette sensation. Si tu la connais parce que moi je te hais. Je me levai de mon siège et me dirigeai vers la cuisine pour prendre un verre d'eau et manger un petit morceau de pain pour couper mon petit creux. Le soleil allait bientôt se coucher, il devait être un peu avant vingt heures. J'ai rapidement appris la notion d'heure, me repérer avec le soleil pour donner une heure définie par un chiffre sur un cercle, je trouvais cette notion fascinante.

Je me déplaçai dans la pièce et sorti un disque pour le lire. Le son atteint mes oreilles, j'aimai tellement la musique, elle me rendait encore plus vivant. Je fermai mes yeux, me surprenais à fredonner les paroles, je me demandai comment un simple pouvait procurer autant de sensations. Je pouvais me sentir triste en écoutant les paroles d'une chanson comme je pouvais me sentir heureux et pire encore, parfois j'avais envie de sauter et bouger mon corps, j'avais presque honte de cette sensation. Cela m'était arrivé une fois, sur une musique d'Elvis Presley, Hound Dog il me semble. Mon pied avait commencé par battre la mesure puis j'avais claqué des doigts, ma tête bougeait au rythme de la musique et je m'étais levé pour que mes genoux se plient, mon corps bougeait d'une manière étrange mais j'avais tellement aimé. Je trouvais tout de même cela honteux alors maintenant je me maitrisai et passai des chansons un peu moins entrainantes.

Et mais dis donc! Dans quelques heures il fera nuit, ce qui veut dire que les étoiles vont décorer le ciel. J'adorai regarder les étoiles, et pas seulement depuis ma fenêtre, je voulais y être. Pour cela il me fallait quitter la ville et m'enfoncer dans la nature pour m'étendre sur le sol et regarder ces merveilles éclairer le ciel. Cela ne déplaisait pas trop à mon hôte, il ne disait trop rien lorsque je partais regarder les étoiles, c'était le retour qui était plus compliqué. La seule envie de mon humain était de quitter la ville et trouver un groupe de résistants qui pourraient m'ôter de son corps et par conséquent me tuer. Je ne pouvais pas en vouloir à mon humain, parfois j'éprouvais même de la compassion pour lui, mais c'était mon moyen de vivre et de parfaire son monde. Oui ce soir j'allais partir pour voir les étoiles, ou peut-être demain soir, cela dépend des traqueurs. Parfois ils traînent dans les rues la nuit pour vérifier que personne ne s'échappe, ils me surveillent. Je sais qu'ils font cela pour mon bien, mon hôte pose parfois quelques problèmes donc je laisse les traqueurs me guetter, quand il le faut j'arrive très bien à m'échapper d'ici. Et de toutes manières ils savent que je reviens toujours.

Crac! Une branche craqua dans mon jardin, je me retournai brusquement, baissai le son de la musique sans pour autant la couper et ouvris ma fenêtre. Il n'y avait rien ni personne. Un chien peut-être... Je traversai la pièce, laissant la fenêtre ouverte pour entendre un quelconque bruit et me postai derrière une autre fenêtre. Il y avait quelque chose, je le sentais, mon instinct me disait de rester sur mes gardes.
eden

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyVen 9 Aoû - 17:21

Jailhouse Rock
« Enfin !!! »

J’avais enfin retrouvé Matt. Ou disons plutôt le corps de Matt. Lorsque je l’avais vu, j’avais eu une envie folle de lui sauter au coup, mais la vue de ces yeux argentés avait suffi à me ramener à la réalité. Cependant, il fallait que je sache. Etait-il toujours là quelque part ou devais-je me faire une raison et abandonner tout espoir. J’avais donc fait la seule chose à faire. Le suivre en attendant le bon moment.

Profitant du beau temps comme toujours, je portais mes célèbre lunettes de soleil qui en plus de protéger mes yeux claires de cet astre éblouissant, me permettait de me mêler au besoin aux âmes sans éveiller les soupçons. J’adorais la naïveté de ces créatures. Sans elle, mon éducation parmi elles n’auraient par suffit à me fondre dans la masse. J’avais tout de même fait attention à la présence ou non de traqueurs en ville et aujourd’hui, ils n’étaient pas très nombreux dans les rues. Il m’avait donc été facile de suivre ce corps que j’aimais tant. Ce que je fis tout en gardant mes distances jusqu’à ce qu’il entre dans une maison. Avant d’essayer d’entrer,  j’avais attendu plus d’une heure que les voisins quittent leur maison et que la rue soit calme pour que je puisse passer par chez eux sans attirer l’attention.

Une fois fait, je me retrouvais dans le jardin se trouvant à l’arrière de la maison qu’habitait l’âme dans le corps de mon frère. En m’approchant d’une fenêtre, je vis qu’il était en train de se mettre en film. Quand il commença, il n’y avait pas photo sur le fait qu’une âme habitait ce corps et en avait le contrôle. Matthew était du genre à regarder les films avec plus d’action et moins de sentiments. Un jour, il avait réussi je ne sais comment à mettre la main sur un film d’horreur et avait été mort de rire tout du long. Aucune âme ne le pourrait et s’était pourtant dommage car rien ne valait un film de ce genre avec les commentaires du frangin.

Toutes les entrées étant closes, j’attendu qu’une opportunité s’ouvre à moi, évitant tout risque de faire une erreur. De toute manière, ça me permettait de faire mon repérage des lieux. J’avais déjà trouvé par où m’enfuir au cas où et me cacher quand je serais à l’intérieur. Le film se terminant, il y eu un autre signe de l’habitation du corps de Matthew. Jamais il n’aurait tiré une tête pareille devant le type de film typique que j’aimais regarder, mélange d’action et de romance. Il se leva alors pour aller vers ce qui me semblait être la cuisine puisqu’il revenu en finissant de manger quelque chose.

Le film terminé et la vue de quelqu’un qui se déplaçait me rappela subitement que j’étais accroupi depuis un bon moment. Mes jambes engourdies commençaient à me gêner énormément et tel que s’était partie me donneraient du mal lorsque j’entrerais en action. J’entrepris donc en restant caché de masser mes pauvres jambes endolories pour faire passer les fourmis qui les parcouraient. C’est lorsque les voisins rentrèrent et que je repérais à cause des phares que je du esquiver que je me rendis compte de l’heure qu’il était.


«Bravo ma fille. T’es coincé là pour la nuit »


Alors que je me dégageais de derrière un buisson, le son que je craignais le plus se produisit. Dans la pénombre, je n’avais pas vu la branchette qui avait cédé sous mon poids. Figé, je repris vite contenance quand le bruit de fond musical disparu pour réapparaitre faiblement, mais plus distinct. Je repris aussitôt ma place dans ma cachette juste avant d’être vu. Il venait d’ouvrir pile la fenêtre qui se trouvait deux seconde plus tôt dans ma direction. Après quelque seconde, l’usurpateur s’éclipsa pour probablement vérifier ailleurs puisqu’aucun son d’appel téléphonique ne me parvenait. J’en profitais donc, voyant dans cette opportunité la seule que je pourrais avoir pour entrer. Face à lui, j’avais plus de chance de m’en sortir que si l’on finissait par me trouver dans le jardin.


« Dommage, j’aurais fermé à ta place, pensais-je en me glissant par la fenêtre avant d’aller me cacher dans un recoin sombre »



Juste avant, j’avais fermé en silence la fenêtre pour avoir quelque seconde pour agir. Cela marcha parfaitement. La silhouette de mon frère s’arrêta nette lorsqu’il vit la fenêtre précédemment ouverte fermé. Sans attendre, j’en profitais pour sortir de ma cachette et me glisser derrière lui. Oui, j’aimais bien les mises en scène. S’était toujours plus intéressant qu’une simple apparition.


- Salut, tu me reconnais ? lançais-je au dos de Matthew.


Ces quatre mots suffirent à le faire se retourner et profitant de la surprise, je lui décochais un beau direct pour l’assommer ou du moins l’étourdir assez pour avoir le temps de l’attacher. Cela fait, je parti m’installer sur le canapé après avoir attrapé un paquet de biscuit en attendant qu’il revienne assez à lui pour remarquer sa présence. Attaché sur cette chaise, il était loin d’avoir autant de prestance que son frère en avait eu au mieux de sa forme.

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Dernière édition par Mélicendre Strauss le Dim 11 Aoû - 11:10, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyVen 9 Aoû - 18:05

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Mélicendre
At every occasion I'll be ready for the funeral

Je t'interdis d'avoir peur d'une pauvre branche qui craque ! T'es une lopette où quoi ? Sur ce point-là l'humain avait raison, j'étais, sur cette planète, censé être un mâle et donc me comporter comme tel. Je soupirai et rejoignais le salon pour préparer mon escapade. Je posai sur la table une lampe de poche, un carnet et un stylo. J'étais peut-être seul j'avais vraiment l'impression que quelqu'un m'épiait. Je retournai dans la cuisine, j'avais tellement soif. J'actionnai le lavabo et lorsque je portai le verre à mes lèvres je remarquai la fenêtre fermée que j'avais soigneusement laissée ouverte quelques secondes plus tôt. Je levai les yeux au ciel, décidément avec ces traqueurs je ne pouvais même plus ouvrir mes fenêtres. Je sentais que mon corps se faisait plus lourd, serait-ce la fatigue? Décidément les humains n'étaient pas très résistants, j'avais déjà dormis hier matin cela suffisait non?

« Salut, tu me reconnais ? »

What the fuck ?! What the quoi .. ? Je me retournai, surpris par cette voix féminine qui ne m'était absolument pas familière. J'avais face à moi une petite jeune femme, des cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules recouvertes d'un vêtement blanc. Mon regard se perdit dans ses étranges yeux bleus qui ne ressemblaient aux yeux normaux, ils étaient d'une couleur anormale. Cette femme n'était peut-être pas humaine. Je n'eus plus vraiment l'occasion de réfléchir car son poing heurta violemment ma tempe gauche et, sous la douleur, mes yeux se fermèrent instantanément. Mélicendre !
Mes yeux étaient toujours clos, je ne bougeais pas, je profitais de ma faiblesse passagère pour regarder le souvenir de mon hôte. J'y voyais trois enfants, un bambin, moi et une fillette de cinq ans maximum. Nous étions entourés de deux âmes, peut-être nos Tuteurs ou quelque chose dans le genre. La fillette se tenait assise à mes côtés tandis que je jouait aux cubes. Vas t'en ! Le néant, je ne voyais plus rien, je n'entendais rien, j'étais privé de tout mes nouveaux sens. Mon corps serait-il mort ? Impossible, les humains étaient fragiles mais j'avais quand même un corps robuste, il ne pouvait rendre l'âme comme ça. J'ouvris mes yeux, je m'habituai rapidement à la lumière environnante, je voulu passer ma main sur ma tempe que me faisait toujours mal mais constatai rapidement que j'étais vaguement attaché à une chaise. C'est quoi ce bordel ? Je n'aimai pas la violence, mais de là à m'attacher j'avais l'impression que l'humaine me craignait plus que je la craignais. Elle était là en face de moi, mangeant ma nourriture, oui pourquoi pas. J'étais presque prêt à avoir de l'empathie pour cette mais en voyant cette jeune fille qui m'agressait et qui en plus usait de mes biens j'étais maintenant persuadé que la race humaine était irrécupérable. Va la prendre dans tes bras ! Oh t'es bien dans ta tête toi, je suis attaché comme une saucisse au marché et je vais aller prendre dans mes bras une inconnue qui mange mes biscuits. Mes biscuits préférés en plus, nos biscuits préférés, ça va être la guerre.

« Qui es-tu ? »

Je ne jugeai pas utile de la vouvoyer, même si elle m'était étrangère, même si j'avais un infime respect pour elle, j'étais supérieur à elle quoi qu'elle fasse. Je caressai le nœud de la corde qui m'attachai du bout des doigts, étudiant les passages qu'il avait entreprit. Cette sensation m'était familière, mon hôte avait dû se retrouver dans la même situation que moi auparavant, je pourrais donc me détacher en un rien de temps et prévenir les traqueurs. Je préférai rester sage sur ma chaise et jouer la carte de l'âme naïve pour que l'intruse s'occupe d'avantage à ma fausse stupidité plutôt qu'à mon plan d'évasion.
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyVen 9 Aoû - 20:28

Jailhouse Rock

Tranquillement installé sur le canapé, je surveillais le moindre signe de lucidité de mon hôte malgré lui. Il pourrait peut-être avoir un petit aperçu de ce que pouvait ressentir tout humain pris dans leurs griffes. Tandis qu’il semblait revenir à lui, j’étudiais son comportement, cherchant un signe de mon frère. J’avais eu tout le temps depuis que je l’avais repéré au tournant d’une ruelle pour me poser des questions et même avant cela. Qu’elle le veuille ou non, cette âme allait me les donner. L’une des plus récente me trottant en tête étant, Matt avait-il fait exprès de faire en sorte que l’autre laisse la fenêtre ouverte ou juste de la stupidité de sa part ? En cherchant de quoi grignoter, j’avais bien l’intention de profiter de nourriture facile, j’étais tombé sur nos biscuits d’enfance et n’avais pas pu y résister, même s’il y avait plus nourrissant dans le frigo. Une autre coïncidence ou mon frère avait-il une influence suffisante pour cela et voir plus ? Encore une question à laquelle j’aimerais une réponse, mais fallait-il déjà qu’il émerge complètement.

Le voyant commencer à gigoter, je me relevais, attrapant une chaise au passage pour m’assoir à califourchon face à lui. J’avais du mal à me faire à ces yeux, ceux d’une âme. A cause de cela, je restais un moment comme ça à l’observer sans pouvoir détacher mon regard de celui de cette créature. Puis, je finis par accepter sa présence et me laissait aller dans la chaise avant de commencer. Enfin, ce que j’aurais fait, s’il ne m’avait pas coupé l’herbe sous le pied. Il fallait dire que j’avais pris mon temps.


- Qui es-tu ?

- Outch, ça fait mal. Pas même un petit souvenir ? Au moins ça veut dire qu’il a su garder pour lui ces secrets. Au faite, bonjour, je sais que c’est par là que l’on commence normalement, mais j’ai dû déroger aux règles de savoir vivre pour cette fois. Je m’excuse aussi pour tout ça, dis en désignant les cordes et sa tempe.



Continuant de l’observer, j’essayais de lire à travers lui, cherchant le moindre petit signe de sa présence. Ce qui était sûr, c’est que je n’aimais pas son regard. Il n’avait pas assez peur de moi ce qui n’avait rien pour me rassurer. Cette âme devait être forte, réduisant au passage la possibilité de retrouver mon frère. Soufflant d’impuissance, j’attaquais en croisant les doigts pour que Matt ne m’en veuille pas trop d’apprendre tout cela de cette façon.


- Si je te parle de Mélodie d’Aurore et Jonathan, ça te parle ? Ou un petit garçon de maintenant 13 ans qui te ressemble, mais dont les yeux diffèrent ? En parlant de lui, cela fait trois ans que l’on est séparé. Je ne sais pas du tout où il est, expliquais-je froidement en insistant sur le fait que je n’en savais rien.



Tout en parlant, je faisais tout pour feindre l’indifférence la plus totale. Me concentrant uniquement sur ces réactions. Il fallait que j’aie un signe, que je sache. S’il n’était plus là, j’allais perdre mon temps si je trainais trop. Sans parler que je me mettais en danger en me montrant ainsi à une âme. Bien passons aux choses sérieuses.


- Si tu ne me reconnais pas, ce n’est pas grave. Tout comme je me moque de ton nom. Toi, tu n’as pas besoin de le savoir. Si je suis là, s’est pour une chose et une seule. Je veux savoir si Matthew Strauss est toujours là. Matt, si tu es là, il me faut un signe. Il m’en faut vraiment un ou je devrais partir. Tu comprends…


Pour le coup, je ne réussis pas à garder neutre ou même froide ma voix jusqu’au bout. Etre aussi proche sans savoir s’il était là ou que je m’adressais au néant me faisait un mal de chien. Même mon visage ne parvenait pas à contenir certaines de mes moues. Ce qui étais sur était que mon habituelle bonne humeur qui me permettait encore maintenant de trouver de quoi sourire me faisait pour le moment totalement défaut.


« Aller petit frère. Fait moi un signe. Juste un »



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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyVen 9 Aoû - 20:58

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« Outch, ça fait mal. Pas même un petit souvenir ? Au moins ça veut dire qu'il a su garder pour lui ces secrets. Au faite, bonjour, je sais que c'est par là que l'on commence normalement, mais j'ai dû déroger aux règles de savoir vivre pour cette fois. Je m'excuse aussi pour tout ça. »

Seigneur dieu, elle se rendait donc compte de ses actes stupides, je la pardonnai mentalement même si je savais que j'allais amèrement regretter. Je lui lâchai un "bonsoir" par pure politesse mais franchement je ne lui souhaitais pas. Elle se tenait face à moi, à califourchon sur ma chaise et regardait mes yeux comme si elle allait y voir quelque chose en sortir. Serait-elle stupide ou .. ? Tu te prends pour qui toi ?! D'abord tu voles mon corps et après tu l'insultes, si seulement je pouvais te frapper. Manque de chance mon coco si tu me frappes tu te frappes aussi. Et la jeune brune repartit dans son monologue.

« Si je te parle de Mélodie d'Aurore et Jonathan, ça te parle ? Ou un petit garçon de maintenant 13 ans qui te ressemble, mais dont les yeux diffèrent ? En parlant de lui, cela fait trois ans que l'on est séparé. Je ne sais pas du tout où il est.»

Je fis un signe de tête pour montrer que tout cela ne me disait rien, et je ne pouvais même pas savoir si cela parlait à mon humain puisque ce dernier marmonnait dans sa barbe des phrases qui m'étaient incompréhensibles. La jeune femme semblait totalement indifférente au fait que ce petit homme ait disparu, certainement de la famille de mon hôte. J'ignore pourquoi mais j'eus un pincement au coeur, comme si je me souciais du destin de ce petit homme qui était peut-être mort ou des nôtres.

« Si tu ne me reconnais pas, ce n'est pas grave. Tout comme je me moque de ton nom. Toi, tu n'as pas besoin de le savoir. Si je suis là, c'est pour une chose et une seule. Je veux savoir si Matthew Strauss est toujours là. Matt, si tu es là, il me faut un signe. Il m'en faut vraiment un ou je devrais partir. Tu comprends...»

« Le seul signe que je peux te donner c'est que je m'appelle Strauss, j'ai choisi ce nom avant de connaitre l'identité de mon hôte. Je ne parlerai pas d'avantage, j'imagine que vous humains aussi vous avez des principes qui stipulent que parler à des étrangers ce n'est pas toujours une bonne chose. »

Je claquai brusquement des doigts, le son résonna dans la pièce, ce mouvement m'avait été totalement inconscient. Mentalement j'appelai mon hôte, c'était peut-être lui qui avait provoqué ce mouvement, mais il ne répondait plus. Je regardai l'inconnue et pris peur qu'elle pense que mon geste fut un signe. Oui je connaissais Matthew, oui il vivait encore, mais je ne voulais pas qu'elle sache, je ne voulais pas mourir. Je sais combien les humains sont violents, jamais ils ne me retireront de ce corps avec douceur, ils risqueraient même de tuer mon hôte car dans la précipitation je pourrais par mégarde rester branché au système nerveux et arracher toute la connexion. J'avalais ma salive, pour ma survie j'allais devoir mentir, je n'aimai pas ça, j'étais venu ici pour combattre tous ces défauts, et voilà que je devais me plier à la stupidité humaine, mentir !
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptySam 10 Aoû - 10:14

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Cette âme ne semblait rien connaitre de nous. C’était peut-être cela qui coincerait. Je savais pourtant que lorsque l'une d'entre elle intégrait l'un des nôtres, nos souvenirs et tout ce qui faisait au préalable partie de nous devenait leurs. C'était peut-être comme cela qu'ils parvenaient à prendre notre place... Si s'était le cas, qu'il fallait qu'ils obtiennent tout nous souvenir en plus du contrôle de notre corps pour exister, cela ne pouvait signifier que deux chose: Soit mon frère était mort avec son passé comme les personnes en mort cérébrale avant l'insertion, soit il était bel et bien là. Les humains trop jeunes n'aillant pas assez de souvenir auxquels s'accrocher pour leur faire face. Voilà pourquoi les résistant étaient généralement adulte.


- Si tu ne me reconnais pas, ce n'est pas grave. Tout comme je me moque de ton nom. Toi, tu n'as pas besoin de le savoir. Si je suis là, c'est pour une chose et une seule. Je veux savoir si Matthew Strauss est toujours là. Matt, si tu es là, il me faut un signe. Il m'en faut vraiment un ou je devrais partir. Tu comprends...

- Le seul signe que je peux te donner c'est que je m'appelle Strauss, j'ai choisi ce nom avant de connaitre l'identité de mon hôte. Je ne parlerai pas d'avantage, j'imagine que vous humains aussi vous avez des principes qui stipulent que parler à des étrangers ce n'est pas toujours une bonne chose.



Sa réponse me glaça le cœur, ce qui du ce voir. Je n'aimais vraiment pas cette âme-là. Je me refermais donc comme une huitre, gommant toute tristesse et désespoir de mon visage. On aurait croire à un masque tellement je devais être inexpressive. Il ne voulait pas parler, bien. Ce n'était pas elle que je voulais entendre, mais mon frère. Le problème étant que je n'avais pas assez d'indices pour m'autoriser trop de choses. Si je lui révélais qui j'étais, notre histoire, je risquais gros. Même si mon frère était finalement là, il fallait que cette âme ait un minimum d'attachement pour nous si l'on voulait pouvoir nous en sortir. S'était risqué, mais il fallait essayer à moins de renoncer à être de nouveau réunit car je n'avais pas du tout l'intention de leur offrir mon corps pour que cela puisse être possible.

Cette âme était peut-être bien trop puissante. Ce qui était sur était qu'elle l'était car jamais je n'avais vu l'une d'entre elle me faire face avec autant d'aplomb. Il n'y avait peut-être vraiment plus rien à espérer. C'est alors que je me relevais qu'un événement se produisit. Un claquement de doigt, qui me stoppa aussitôt dans mon élan, me faisant froncer les sourcils tout en lui reportant mon attention. Après tout s'est lorsque l'on cherche à avoir l'attention de quelqu'un qu'on fait cela. Le truc, c'est que l'âme ne me parla pas suite à cela. Elle semblait même avoir perdu de cet aplomb qui me faisait craindre le pire.

Il était là! Impossible que cela soit autre chose. L'âme avait bien trop subitement eu l'impression décontenancé et inquiète pour que cela soit autre chose. Elle ne devait pas avoir contrôlé ce mouvement. L'étonnement pure qui avait remplacé ma mine renfrogné quand j'avais compris cela, fit ensuite place à un sourire de vainqueur quand je le vis avaler difficilement sa salive. J'avais l'impression que tout cela avait été une sorte de jeu du chat et la souris version tacticien et que la souris venait de faire le faux pas à ne pas faire; Celui qui permet de savoir que l'on finira par gagner la manche.


« Grillé!! »

- Je crois que je vais t'accorder un peu de temps supplémentaire finalement. Et si je te racontais une histoire, demandais-je en me rassaillant sans attendre de réponse car il y aurait droit quoi qu'il arrive. Il était une fois un merveilleux petit ange. Cet ange était né au saint d'une famille douce et aimante. On ne faisait pas plus gentil et protecteur que cette famille. Elle s'était d'ailleurs battue dès le début pour préserver ce petit garçon de la vérité du monde. Il grandi donc sans accro jusqu'au jour où une fée lui dit qu'ils allaient devoir partir vivre des aventures en laissant derrière eux ces parents. Au début, il ne voulait pas quitter sa famille, mais la fée lui raconta alors la vérité sur son monde. En réalité une guerre faisait rage entre le royaume des lumineux dans lequel il vivait et celui des indigènes. Les Lumineux étaient un peuple pacifique, avais-je dis en symbolisant les guillemets avec mes doigts, mais avait beaucoup de mal à accepter ceux qui n’avaient pas la même vision du monde que la leur.



J’avais été incapable de retenir ces guillemets car on pouvait dire ce que l’on voulait, leur apparente passivité n’était rien d’autre que de l’extermination déguisée. On remplaçait des êtres bien vivant par des marionnettes aux mains des Âmes. J’avais entendu parler de certaines qui avaient ouvert les yeux et rejoint les nôtres, mais pour cela, il fallait déjà que l’âme comprennent ce que s’insérer dans un corps signifiait. Elles nous pensaient violents et incapable de prendre conscience de nos actes, mais s’était faux. Nous avions fini par nous rendre compte que nous détruisions notre planète à petit feu et commençait à chercher des solutions à cela. Les guerres étaient un sujet délicat. J’avais moi-même du mal à comprendre toutes cette violence, mais j’avais fini par arriver à la conclusion qu’une succession des petites choses avaient surement fini par faire un effet boule de neige. L’arrêté était ce qu’il y avait de plus dure. Hors, la morale empêchait tous ceux qui voulaient les voir s’arrêter de simplement l’imposer par la force.


- Très puissant, ils avaient pratiquement réduit à néant les indigènes plus brute et directe qu’eux et n’aillant surtout pas le même niveau de technologie. Jusqu’à maintenant, les Lumineux étaient toujours parvenu à leur fin avec les autres royaumes, mais cette fois, des poches de résistances perduraient. Le petit garçon ne comprenaient pas où était le problème car il vivait avec les plus puissants dans une ville en paix et que lui et les siens ne faisait AUCUNE distinction entre les deux royaumes. La fée lui dit alors ce qu’il était, un membre des indigènes. Les Lumineux avaient la capacité de convertir les êtres des autres royaumes en l’un des leurs, mais le problème restant que leurs descendants naîtraient comme leur parents l’avaient été avant d’être convertit. Pour sauvegarder ce qu’il faisait de leur fils un être exceptionnel, ces parents l’avait jusque-là élevé dans l’esprit de leur peuple en espèrent que cela suffirait, mais récemment un événement s’était produit. L’un des enfants qui étaient comme lui avait finir par découvrir la vérité et s’enfuir. Il risquait donc à tout faux pas d’être converti à son tour. Il suivi donc la fée avec les prières des parents du garçon pour les protéger. Après quelque temps, le prince et la fée qui recherchaient d’autres indigènes furent séparé. Depuis ce jour le prince est seul. La fée essaye de le retrouver pour le mettre enfin à l’abri. Fin, décrétais-je pour mettre un terme à l’histoire. La fin laisse un peu à désirer, mais pour le moment je n’ai que ça.


J’espérais de tout cœur que l’âme est comprise les allusions les plus importantes. Parmi elle se trouvait le fait que moi et mes frères avions grandi parmi les âmes et les considérions égale aux humains. Aillant grandi parmi elle, j’avais également un gros problème avec les armes et la violence, mais avait fini par me faire à la nécessité de devoir en user pour leur remettre les idées en place ou pouvoir rester en vie. Temps que l’on ne me m’était pas en danger ou ma famille, j’étais incapable d’agir ainsi.


- Désolé pour le monologue, mais je n’ai trouvé que ça pour essayer de te faire comprendre certaines choses. Comme tu t’es présenté, je pense devoir en faire de même. Pour le moment, appelle-moi Mélodie. On verra plus tard si je peux te donner mon nom complet.



Techniquement, je n’avais pas menti. Mon prénom était composé à partir de deux autres. Seule ma famille le savait et moi-même n’en avait connu l’origine que lorsque j’en avais posé la question à mes parents quand j’étais enfant. Je m’appelais Mélicendre Strauss. Strauss venait de mon père et nous permettait de faire comme les humains en marquant notre lien d’apparenté. Mélicendre venait quant à lui de Mélodie, le prénom de ma mère et du mot cendré, la couleur de mes yeux à ma naissance. Avec le temps, ils avaient pris un très légère tinte bleuté les rendant un peu plus claire, mais loin de la couleur particulière de ceux des âmes. Celle-ci pouvant plus ou moins ressortir permettant d’éclairer ou assombrir mon regard avec l’éclairage ou mon humeur. Mes yeux humides étaient très clairs par exemple. Le ‘’i’’ étant là pour lier harmonieusement le tout.


- Si seulement, je pouvais être sûr que tu restes sage et coopère, je pourrais te détacher… J’ai cependant peur que ta méfiance mérité après tout ce qui s’est passé ne m’en empêche. Je ne te veux pas de mal. Sache que je tiens trop à ce corps pour t’en extraire de force. Je sais quel dégât cela fait et je n’ai pas l’intention de mettre fin à la vie de l’un de vous.


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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptySam 10 Aoû - 11:03

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« Je crois que je vais t'accorder un peu de temps supplémentaire finalement . [...] . La fin laisse un peu à désirer, mais pour le moment je n’ai que ça.  »

J'écoutais patiemment l'histoire de la jeune femme, je fronçais les sourcils à cause de la concentration, mon cerveau m'envoyait des souvenirs. Je n'arrivais pas à savoir si mon humain me permettait de les explorer où si j'étais entré par effraction dans le seul espace privé qu'il pouvait lui rester. Je m'excusai intérieurement, je n'aimais pas explorer de force les souvenirs de mon humain mais parfois j'y étais bien obligé - et lorsque je le faisais - il fermait son esprit pendant deux trois jours, j'étais enfin seul. Je revoyais alors cette famille, la petite fille, j'appris alors au cours de l'histoire que mon humain avait quitté sa famille. Je comprenais bien que notre "invasion" - parce qu'il n'y a pas d'autres mots - a été terrible pour eux, je ne pouvais m'empêcher d'éprouver des remords pour la race humaine qui au jour d'aujourd'hui n'existait presque plus. Je plongeai mon regard dans l'iris de la jeune brune, son bleu était vraiment particulier, vraiment unique. Cette dernière gardait une expression totalement neutre, ce qui la trahissait encore plus, je savais au combien le corps humain réagissait face aux émotions, la neutralité n'existait pas chez eux sauf lorsqu'ils essayent de camoufler un sentiment qui pourrait les embarrassés. Je restais également neutre, je connaissais bien la neutralité, il m'était simple de l'être bien que je restais surpris par cette étrange visite. J'avais plusieurs flash de souvenirs, et parmi eux je pu distinguer le visage de la jeune femme bien qu'elle semblait être plus jeune. Je ne l'aperçu qu'une seule fois, mais c'était bien assez pour que mon cerveau me donne toutes les informations que mon hôte savait à son propos. Elle s'appelait Mélicendre Strauss, elle avait vingt-quatre ans et comme elle l'a mentionné elle faisait la route seule. Strauss, c'était moi pourtant. Je ne réfléchis pas deux fois, elle était la soeur de mon corps, le même sang coulait dans nos veines, tous ces souvenirs en communs.

« Désolé pour le monologue, mais je n'ai trouvé que ça pour essayer de te faire comprendre certaines choses. Comme tu t'es présenté, je pense devoir en faire de même. Pour le moment, appelle-moi Mélodie. On verra plus tard si je peux te donner mon nom complet. Si seulement, je pouvais être sûr que tu restes sage et coopère, je pourrais te détacher... J'ai cependant peur que ta méfiance mérité après tout ce qui s'est passé ne m'en empêche. Je ne te veux pas de mal. Sache que je tiens trop à ce corps pour t'en extraire de force. Je sais quel dégât cela fait et je n'ai pas l'intention de mettre fin à la vie de l'un de vous.  »

Petite cachotière, elle ne voulait pas me révéler sa véritable identité alors que j'avais été franc avec elle. Je tripotais toujours la corde discrètement du bout des doigts, Mélodie - ou Mélicendre - ne me voulait donc aucun mal. J'arrivais à ressentir tout l'amour qu'elle avait pour son frère - qui apparemment ne c'était toujours pas remis du choc - j'avais presque envie de l'aider et me débarrasser de ce sentiment de culpabilité. Elle ne voulait pas me tuer, mais je restais néanmoins méfiant, dans tous les cas je courrais plus vite qu'elle.

« Ton nom complet est Mélicendre Strauss, ton histoire m'a éclairé merci. Je pense que me détaché ne sera pas nécessaire, dis-je en faisant tomber la corde à mes pieds, mais je vais rester sage et il se pourrait même que je coopère. Cependant je ne vais pas me dévoiler directement. »

A vrai dire je ne pouvais pas, pour une fois que mon hôte me laissait tranquille j'appréciai ce moment de paix. J'allais avoir de gros problèmes, j'avais déjà des problèmes mais là si jamais quelqu'un apprenait que j'avais parlé à un humain, donné mon nom et pire encore que j'aurai fraternisé avec l'ennemi s'en était fini de moi. Je voyais déjà ma future maison, en plein coeur de la ville, des traqueurs à chaque coin de rues, une liberté inexistante. Je me demandai alors si tout cela en valait la peine, si je devais vraiment aider cette femme. Mon hôte risquait de reprendre le contrôle du corps, j'allais devenir une ombre, j'allais devenir faible. Non, cela n'arrivera pas! Je fixai la jeune femme, bien que j'étais hésitant mon visage était glacial et je n'affichais aucune émotions, j'étais simplement un miroir, elle se rendrait bien compte que se retrouver face à une personne de glace - âme ou pas - cela n'était pas agréable.
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptySam 10 Aoû - 14:53

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L’âme écouta patiemment et avec attention l’histoire revisitée de Maxim. Ce qui accorda un bon point pour elle de ma part.  J’espérais pouvoir en lui racontant lui expliquer notre situation et qu’elle parvienne à nous comprendre. Pas de chance pour elle, elle était dans le corps du plus rebelle et caractériel des Strauss. Celui grâce à qui notre fratrie avait ouvert les yeux sur la réalité. C’était lui qui m’avait permis de le comprendre, même si contrairement à lui, il m’avait fallu un an supplémentaire avant de parvenir à accepter l’inévitable. Nous devions partir ou un jour ou l’autre, nous devrions céder notre place à l’une de ces âmes. Il était donc celui qui nous avait permis de partir à temps, mais en contrepartie je n’avais pas réussi à le retrouver à temps pour veiller sur lui et lui éviter l’insertion.


- Désolé pour le monologue, mais je n'ai trouvé que ça pour essayer de te faire comprendre certaines choses. Comme tu t'es présenté, je pense devoir en faire de même. Pour le moment, appelle-moi Mélodie. On verra plus tard si je peux te donner mon nom complet. Si seulement, je pouvais être sûr que tu restes sage et coopère, je pourrais te détacher... J'ai cependant peur que ta méfiance mérité après tout ce qui s'est passé ne m'en empêche. Je ne te veux pas de mal. Sache que je tiens trop à ce corps pour t'en extraire de force. Je sais quel dégât cela fait et je n'ai pas l'intention de mettre fin à la vie de l'un de vous.

- Ton nom complet est Mélicendre Strauss, ton histoire m'a éclairé merci. Je pense que me détaché ne sera pas nécessaire, dit-il en faisant tomber la corde à ces pieds.



A l’instant où il avait fait glisser le cordage de ces poignets, j’avais fait un bond en arrière d’un bon mètre et devais probablement être devenu blanche comme un linge. J’avais bien fait de mettre le dos de la chaise entre lui et moi et de ne pas m’assoir normalement. Je serais probablement tombé à la renverse dans ce cas. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et raisonner dans mes oreilles. J’avais l’impression que j’aurais pu mourir sur place. J’étais très loin de l’humaine violente dont les âmes se faisait une idée si précise. Un grand nombre de qualificatif des humains me correspondait, mais j’avais fini par avoir peur de pas mal de choses avec cette accumulation de savoir. Les âmes et les humains fonctionnaient différemment, mais ce valaient à mes yeux. Si l’un agissait préférentiellement par lui-même en usant de la force, l’autre pouvait user d’habilité et du surnombre. J’avais donc du mal à savoir à qui me fier. Les âmes d’avantagent car s’étaient à cause d’elle que j’avais dû fuir, mais ma confiance n’était pas pour autant quelque chose d’acquis lorsque l’on était humain. Ce qui ne voulait pas dire que j'étais paralysée par la peur. Je continuais d'agir le courage étant l'une de mes qualités et tout le monde sait que sans peur il n'y a pas de courage, mais de la témérité.  


- mais je vais rester sage et il se pourrait même que je coopère. Cependant je ne vais pas me dévoiler directement.



Les paroles suivantes me permirent de retrouver de mon aplomb. Je me forçais même à retourner à ma chaise pour la remettre debout. Il fallait que je m’occupe où j’allais avoir du mal à rester en place et mener à bout ce que j’étais venu faire ici. L’objectif de cette nuit étant, m’assurer que Matt était bien là. Qu’il allait bien et que l’âme garderait nos secrets. Il le fallait absolument car sinon, je pouvais tout de suite sortir le 9mm caché sous mon t-shirt et m’abattre. A cette pensée, ma main caressa l’arme comme avec la seule amie qui pourrait être capable d’exécuter ma dernière volonté. Elle était d’ailleurs plus là pour cela qu’autre chose. J’étais incapable de tuer pour sauver ma vie. Les seuls pour qui je l’aurais peut-être pu était mes frères et là encore qu’en dernier recourt. M’abattre reviendrait au même que de me rendre aux âmes. Je n’étais pas sûr d’avoir la force de combattre l’une d’entre elle.


- Oui, cela serait trop facile, répondis-je en réassurant ma vois légèrement enroué au début suite à toutes ces émotions. Bien, il est tard ! Je ne sais pas toi, mais je meurs de faim. Un petit plat maison cela te dit ? Je pense me souvenir de ton plat préféré et de la recette, dis-je en me rendant dans la cuisine après lui avoir fait un clin d’œil.


Après avoir trouvé tous les ingrédients nécessaires à faire un bon steak accompagné de sa purée et de sa sauce, le tout fait maison, je passais à la préparation. J’avais eu un peu peur d’avoir perdu la main après 5 ans, mais finalement, s’était comme remonter à cheval. Ça ne s’oublier pas. Tout en cuisinant, je surveillais Strauss en jetant quelques coups d’œil furtifs et en gardant l’oreille à l’écoute. En agissant ainsi, j’espérais pouvoir lui prouver que je lui faisais confiance. Confiance toute relative. Il me faudrait encore du temps avant de parvenir à être dans une autre pièce que lui sans faire attention à ce qu’il faisait. Une dizaine de minutes plus tard, j’amenais le repas à table. Cuisiner m’avais fait du bien. J’avais repris quelques repères que j’avais lorsque je vis chez nos parents et ma bonne humeur commençait à revenir.


- Tu me diras ce que tu en pense? Ça fait un moment que je n’ai pas eu l’occasion de vraiment cuisiner. Si tu veux, on peut essayer de faire quelque chose qui ressemble moins à un interrogatoire et plus à une discussion si c’est possible. Je ne cherche pas à te faire peur ou autre. Je veux juste être rassuré sur le sort de mon frère. Dès que cela sera fait et que je pourrais être sûr que tu ne t’amuseras pas à aller tout raconter sur nous aux traqueurs, je te laisserais tranquille. Je dois trouver un moyen pour satisfaire tout le monde avant de passer à la suite. Comme je te l’ai dit, ta mort n’est pas prévue au programme. J’espère que Matt ne m’en voudra pas de le faire patienter…


En y réfléchissant un peu, je me dis que de toute manière, cela ne poserait pas plus de problème que cela. Je risquais d’être un peu plus activement chercher et de ne plus pouvoir me balader en ville avec pour seul artifice mes lunettes de soleil, mais sa revenait à ma situation durant les mauvais jours. Notre séparation aillant été avant que je ne quitte moi-même avec Max la maison, il ne pourrait pas leur donner d’indices nous concernant. Juste que nous étions ou en tout cas que moi j’étais bien en vie. De son côté, il risquait d’être quelque peu incommodé avec la surveillance des traqueurs. Maintenant que j’étais venu le voir et puisque je cherchais à récupérer mon frère, ils passeraient leur temps à le surveiller à l’instant où il leur dirait tout cela.

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptySam 10 Aoû - 19:36

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Mélicendre fut surprise lorsque je fis tomber la corde qui m'entourait, elle eut d'ailleurs un bref sursaut dû à une forte émotion, peut-être la panique ou tout simplement qu'elle ne s'attendait pas à ça. A ses yeux je devais être dangereux, cela se voyais dans ses yeux, elle tripotait d'ailleurs son dos d'une manière très étrange m'indiquant qu'elle me cachait quelque chose. J'imagine qu'elle ne cachait pas un joyeux cadeau dans son dos, mais je fis mine de ne pas avoir remarqué. Elle se leva, je ressentais son envie de bouger et tapais du pied, elle était stressée.

« Oui, cela serait trop facile. Bien, il est tard ! Je ne sais pas toi, mais je meurs de faim. Un petit plat maison cela te dit ? Je pense me souvenir de ton plat préféré et de la recette. »

Mon plat préféré n'existait pas sur Terre, je n'avais pas réussi à trouver d'équivalent tout simplement parce que la matière première de ce plat ne se trouvait pas sur la planète. J'ai néanmoins un petit faible pour la viande animale, je savais à quel point l'acte était barbare mais je ne pouvais m'empêcher de savourer chaque morceaux de viandes qui rencontraient mes papilles gustatives. La jeune femme se dirigea vers ma cuisine et ouvrit les placards pour y chercher des ingrédients, je remarquai ses coups d'oeil furtifs en ma direction. J'imagine qu'elle me montrait qu'elle voulait placer une certaine confiance. Je lui tournais complétement le dos, mais je n'étais pas sot je pouvais voir son reflet dans la fenêtre à ma droite et la porte d'entrée n'était pas très loin de moi. Avec mes doigts je fis défiler mes vinyles, j'aurai bien mis Elvis mais je risquai de partir dans un délire avec j'optai pour les Beatles. Strawberry Fields commença et je battais la mesure avec mon doigt sur la petite table. J'aimais presque toutes les musiques, ce n'était pas le cas de mon hôte qui lui préférait les musiques contemporaines. Je mis alors la table, j'étais peut-être un usurpateur je restais néanmoins poli et respectueux. Je n'avais encore jamais mangé en compagnie de quelqu'un, je refusai les repas avec les traqueurs parce que je ne les appréciais pas et les voisins préféraient m'éviter vu que je dérangeais un peu le voisinage avec mes escapades nocturnes. J'allais donc vivre mon premier repas avec une personne, une humaine qui plus est. Mon cerveau m'apporta alors une masse de souvenirs; je me tenais autour d'un feu avec des fugitifs. Une fille avait sa tête sur mon épaule tandis que je riais avec les personnes qui m'entouraient. Il faisait froid mais je me sentais bien, je croquais à pleines dents dans le pain qui me servait de repas, j'étais heureux. Je soupirais amèrement, mon hôte n'était plus heureux, je le savais, je ne faisais pas vraiment grand choses pour qu'il le soit - à la base je devrais totalement l'ignorer pour qu'il sombre et meure - mais au moins je lui laissai la vie.

« Tu me diras ce que tu en pense? Ça fait un moment que je n'ai pas eu l'occasion de vraiment cuisiner. Si tu veux, on peut essayer de faire quelque chose qui ressemble moins à un interrogatoire et plus à une discussion si c'est possible. Je ne cherche pas à te faire peur ou autre. Je veux juste être rassuré sur le sort de mon frère. Dès que cela sera fait et que je pourrais être sûr que tu ne t'amuseras pas à aller tout raconter sur nous aux traqueurs, je te laisserais tranquille. Je dois trouver un moyen pour satisfaire tout le monde avant de passer à la suite. Comme je te l'ai dit, ta mort n'est pas prévue au programme. J'espère que Matt ne m'en voudra pas de le faire patienter...  »

Oui après tout elle n'était pas venue pour moi, mais pour ce corps, et essayer de communiquer avec mon hôte. Je découpais ma viande et m'empressais de la mettre dans ma bouche, j'avais tellement faim, même si l'humaine n'avait pas cuisiné depuis longtemps c'était toujours meilleur que moi. « C'est délicieux. ». Elle disait me laisser tranquille une fois qu'elle sera rassurée sur le sort de mon humain, je ne doutais pas de sa franchise, je doutais de l'humain. Tout à l'heure il a claqué des doigts sans que je puisse l'en empêcher, qui me dit qu'après il ne voudra pas suivre cette humaine et me faire sombrer peu à peu ? Je n'avais aucune garantie, j'étais hésitant, je mangeais donc ma purée en silence et commençai comme le disait l'humaine une "discussion".  

« Es-tu une vagabonde depuis longtemps ? Enfin je veux dire, cela fait-il longtemps que tu voyages seule ? »
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptySam 10 Aoû - 21:18

Jailhouse Rock

- C’est délicieux.

- Ravi que cela te plaise, le remerciais-je sincèrement, bien contente de pouvoir lui faire plaisir.



Deux trois petites choses manquaient pour que cela soit parfait, mais je ne m’en sortais pas si mal après tout ce temps. Le plus important était que cela lui convienne. Pour ma part, je mangeais doucement car je s’avais d’avance que je serais vite callée. J’aurais peut-être du éviter les biscuits, mais à ce moment, je ne savais pas encore que je pourrais manger un steak.


- Es-tu une vagabonde depuis longtemps ? Enfin je veux dire, cela fait-il longtemps que tu voyages seule ?

- Qui te dit que je suis seule, lui demandais-je en inclinant la tête de curiosité. J’ai peut-être rejoint un groupe et vous cherches sur mes temps libres, dis-je avec mon sourire made in taquinerie en tout genre.



L’âme, je veux dire Strauss, semblait réellement prêt à coopérer. Cela me faisait étrange de l'appeler comme cela. L'un des amis de mon père avait un jour appelé par son Nom et depuis, j'associais "Strauss" à mon père. Maintenant, mon frère portait cette appellation. Mes inquiétudes commençaient à s’atténuer même si elles restaient bien présentes. Il ne m’avait pas encore parlé de Mati ce qui ne m’aidait pas en cela. Point positif, je pouvais pour la première fois, depuis que j’avais fui, profiter d’un vrai repas et mangé dans une vraie salle à manger. C’était impressionnant ce que l’on appréciait les petites choses lorsque l’on en a été privé. La musique en plus, je n’aurais pas pu espérer mieux.


- Je suis seule depuis que j’ai été séparée du petit dernier, répondis-je  le regard perdu dans mes pensées avant de me ressaisir. Bref, ça doit faire 3 ans, mais j’ai l’impression que cela fait encore plus. Le temps passe étrangement maintenant…



Mon existence parmi les âmes me semblait remonter à une autre vie. S’était presque irréelle. Les souvenirs étaient bien là, mais ne collait pas du tout avec celle que je mène maintenant. Comment pouvait exister des choses aussi contradictoires ? Et surtout comment pouvait-elle être vécue par une seule et même personne dans une seule vie ? Cela ne me prouvait qu’une chose. Le destin était des plus ironiques lorsqu’il s’y m’était.   Comme quoi, on ne pouvait jamais savoir à quoi s’attendre. J’avais espéré tomber sur une âme coopérative et cette fois-ci, le destin avait été dans mon sens.


- N’espère pas avoir de détails qui pourraient mettre les traqueurs à mes trousses. J’ai beau commencer à te trouver sympathique, je ne suis pas suicidaire. Tu voudrais savoir comment me l’être plus ? Et si tu me disais comment vous faites pour coexister ? J’adore mon frère, mais je suis bien contente d’avoir ma propre tête, plaisantais-je en rigolant.


Matthew avait la fâcheuse habitude lorsque l’on était chez nos parents à toujours trouver le moyen de se créer des ennuis. Il partait en vadrouille, inquiétant tout le monde et cela dès son plus jeune âge. Une fois, il était sorti de son lit à barreau et avait atterri dans mon lit. Mes parents avaient eu leur première grosse peur. Malheureusement, elle n’allait pas être la seule. Ce qui était bien au moins était qu’on ne s’ennuyait jamais avec lui. Ce qui n’était pas vrai avec les âmes… Mais bon. On ne peut pas le leur reprocher. C’est comme cela qu’elles sont la plus part du temps.


- Tu as déjà cherché à voir nos parents ? Je ne sais pas si ce serait une bonne chose pour eux… Mieux vaut peut-être qu’ils en sachent le minimum, mais… J’ai peur qu’ils aient été prévenus de ton insertion. Dans ce cas, je ne sais pas ce qu’il pourrait être le mieux pour eux.



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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptySam 10 Aoû - 22:15

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« Qui te dit que je suis seule? J'ai peut-être rejoint un groupe et vous cherches sur mes temps libres. Je suis seule depuis que j'ai été séparée du petit dernier. Bref, ça doit faire 3 ans, mais j'ai l'impression que cela fait encore plus. Le temps passe étrangement maintenant... »

J'inclinai ma tête, la solitude je l'avais connu moi aussi durant un temps. Cela remonte à bien longtemps, sur une des planètes j'étais une araignée, c'était peut-être ma pire vie. Le temps ne passait pas, il semblait long, il se moquait de moi. J'étais seul sur ma toile à attendre qu'un stupide être vivant vienne se coller pour que je puisse enfin remplir mon minuscule estomac. La plupart du temps le vent et la pluie détruisaient ma demeure, je devais alors déménager en prenant soin de ne pas me faire manger. Venir ici fut un soulagement, j'avais enfin une vie sociale bien que je ne sois pas seul dans ma tête.

« N'espère pas avoir de détails qui pourraient mettre les traqueurs à mes trousses. J'ai beau commencer à te trouver sympathique, je ne suis pas suicidaire. Tu voudrais savoir comment me l'être plus ? Et si tu me disais comment vous faites pour coexister ? J'adore mon frère, mais je suis bien contente d'avoir ma propre tête.»

« Ah ce n'est pas simple tous les jours, dis-je en souriant, mais la plupart du temps il dort. Je travaille avec des enfants et pendant ces moments-là il s'éclipse. Mais en dehors c'est un peu chaotique! Mange pas ci, fait pas ça. Il est très tenace, normalement les humains ne résistent pas très longtemps, ils sombrent à vrai dire dans le néant, et je ne fais pas grand chose pour qu'il sombre, j'aime bien lui parler même si lui me déteste. Je suis sincèrement désolé pour ce qui arrive, je veux dire, si j'avais été dans un corps qui n'avait de lien avec personne j'imagine que je ne ferrai pas de mal... »

Ca y est je débloque. On avait pourtant dit pas de remords ! Je n'avais pas le droit d'être désolé, c'était la loi du plus fort un point c'est tout. Je continuai mon plat tandis que la jeune femme évoqua les parents de mon hôte, j'ignorais totalement leur localisation et tout franchement je n'avais pas vraiment envie de les rencontrer. Comment allaient-ils réagirent en apprenant que j'avais volé le corps de leur enfant ? J'imagine qu'ils ne seraient pas de toute gentillesse avec moi, c'était compréhensible. Moi je n'ai jamais eu de descendants et j'imagine que si j'en avais je n'apprécierais pas que quelqu'un bidouille à l'intérieur de ma progéniture. Je me raclai la gorge et répondis en posant mon verre d'eau.

« Hum non, je ne pense pas qu'une visite serait une très bonne idée, ça pourrait leur faire un choc. J'en aurai un moi si j'avais perdu mes trois enfants »

Merde on avait dit pas de compassion non plus. Je devais arrêter ça tout de suite, je doute que la gentillesse de Mélicendre soit une ruse pour ensuite me découper en petits morceaux mais je ne voulais pas réveiller mon humain en me montrant doux comme un agneau avec sa soeur. Ce mot me restait en travers de la gorge, je n'arrivais à croire que j'étais lié à cette femme, la sensation n'était pas présent, peut-être parce que l'humain ne la ressentait pas encore. J'ai remarqué que les sensations étaient plus fortes lorsque nous les éprouvions à deux, la peur, la colère... Je posai brusquement mes mains sur la table, j'avais chaud, j'avais soif, j'avais mal au dos. L'autre devait surement s'être réveillé. T'as craqué toi ! D'où tu m'appelles l'autre ? Déjà j'ai un prénom ok ? Ouais c'est bien ce que je dis, il s'est réveillé. « Désolé, je suis un peu une brute » dis-je en riant pour justifier mon étrange geste et pour pas que "ma" soeur ne s'effraie. Ce n'est pas ta soeur sale monstre. Oui je sais, je dis ça parce que tu es dans ma tête, je suis gentil parfois. Ouais, parfois, vraiment PARFOIS. J'aurais bien levé mes yeux au ciel mais la jeune brune n'allait pas comprendre alors je m'abstins et essayais de faire le vide dans ma tête.

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyDim 11 Aoû - 10:49

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- Ah ce n'est pas simple tous les jours, dis-je en souriant, mais la plupart du temps il dort. Je travaille avec des enfants et pendant ces moments-là il s'éclipse. Mais en dehors c'est un peu chaotique! Mange pas ci, fait pas ça. Il est très tenace, normalement les humains ne résistent pas très longtemps, ils sombrent à vrai dire dans le néant, et je ne fais pas grand chose pour qu'il sombre, j'aime bien lui parler même si lui me déteste.


Je m'étais un peu inquiétée une seconde, fronçant les sourcils, quand il avait dit qu'il passait le plus clair de son temps à dormir, mais au moins maintenant, j'avais des nouvelles. Très vite, je fus rassurée. Rien de plus normal qu'il se fasse oublier dans ces moments. Il s'agissait de la vie de Strauss, de l'éducation de jeunes âmes et se n'était pas vraiment un truc qui l’intéressait. La preuve était là, puis que lorsque Strauss faisait l'une des choses qui lui plaisait, il lui en faisait voir de toutes les couleurs. En même temps, il devait probablement s'assurer qu'il ne les tue pas tous les deux.

- Il faut le comprendre, dis-je avec compassion. J'espère que tu ne lui en veux pas trop. Être pris au piège dans son propre corps... Rien que dit pensée, cela me fait froid dans le dos. Être condamné à observer quelqu'un d'autre vivre votre vie et faire des choix qui ne serait probablement pas les votre... Au moins, je suis rassuré, dis-je avec le sourire. Il est bien tombé. Je ne suis pas sur que toutes les Âmes auraient cherché à sauvegarder l'esprit originel de son corps. Tu devrais suivre ces conseils quand il s'agit de la survie. Il s'y connait mieux en milieu naturel. Tu devrais essayer d'apprendre. On ne sait jamais sa pourrait se révéler utile un jour. Nous on à eu tout à apprendre sur le tas et ça a été compliqué au début, malgré mes connaissances. Passer de la théorie à la pratique, c'est une autre paire de manche.


A l'université, j'avais appris tout de la diversité terrienne. J'étais un peu au courant des histoires des autres mondes et diversité, mais il y avait bien plus de choses à apprendre. Même ma mère n'avait pas eu le temps de me parler de tout. En pleine nature, quand on se retrouve du jour au lendemain à rechercher de quoi manger et se faire un abri, tout à l'air de se ressembler et d'être une menace. Il nous à fallut un moment pour commencer à voir les petites détails et les bruits de la nature vous annonçant l'approche de quelque chose. Si vous saviez tendre l'oreille, vous pouviez même savoir s'il s'agissait d'un humain ou d'un autre animal.


-Je suis sincèrement désolé pour ce qui arrive, je veux dire, si j'avais été dans un corps qui n'avait de lien avec personne j'imagine que je ne ferrai pas de mal...

- Pas, je n'en suis pas sur. Tu aurais tout de même pris l’existence d'un autre, mais moins... Peut-être. Je ne sais pas si vous êtes au courant de la situation avant d'arriver sur Terre. Ma mère faisait parti de la première vague. Elle m'a expliqué qu'au début, les Âmes ne se doutaient pas du tout de ce qu'ils venaient de trouver. Il semblerait que les Hommes soient bien différents des créatures des autres planètes. Après, maman m'a peut-être dit cela par ce qu'elle est plus attaché à nous qu'aux autres. Je crois qu'elle n'a pas l'intention de survivre à son corps...



Parler de cela, me fis m'interroger sur notre famille. Comment allaient nos parents? Que savait-ils de nous? Les avait-on prévenu pour Matthew? Je ne savais pas ce qui serait le mieux pour eux. Je jouais avec ma purée en y faisant un puits comme pour un volcan. Je n'avais plus faim après ma viande et ces interrogations ne m'aidait pas à m'ouvrir l'appétit. Je savais que je ferais mieux d'en profiter temps que je le pouvais, mais là je n'y arrivais pas. Finalement, les questions sortirent toutes seules de ma bouche. Mon inquiétude avait été plus forte que le reste.


- Tu as déjà cherché à voir nos parents ? Je ne sais pas si ce serait une bonne chose pour eux… Mieux vaut peut-être qu’ils en sachent le minimum, mais… J’ai peur qu’ils aient été prévenus de ton insertion. Dans ce cas, je ne sais pas ce qu’il pourrait être le mieux pour eux.

- Hum non, je ne pense pas qu'une visite serait une très bonne idée, ça pourrait leur faire un choc, avait-il répondu après s'être raclé la gorge. J'en aurai un moi si j'avais perdu mes trois enfants.



La question semblait le mettre à défaut. Je ne voulais pas le mettre dans cette posture, mais cela avait été plus fort que moi. Il ne les avait donc pas contacté. Avec un peu de chance, personne ne leur auraient dit. Ce disant que le mieux pour eux était encore l'ignorance comme ils avaient fait pour nous lorsque nous étions petits. J'espérais vraiment que les autres auraient fait cela et qu'ils avaient loupé le flash info qui avait annoncé la capture du groupe de résistant dont faisait partit Matt. En tout cas, j'étais d'accore avec Strauss. Mieux valait ne rien dire et ne pas aller les voir. J'avais donc hoché de la tête pour lui montrer que j'étais du même avis.

Je m’apprêtais à le remercier de faire cela quand il abattis brusquement ces mains sur la table. Même si je doutais que mes parents puisse lui en vouloir, cela les blesseraient de savoir leur fils dans cet état. Peut-être cette question le taraudait aussi vu sa réaction. Mon visage affichait clairement mon étonnement. Les âmes sont connu pour leur calme et douceur, mais elle semblait un peu différente. Peut-être que Mati déteignait un peu sur lui. Cela ne devait pas être anodin de prendre la possession d'un corps, même pour l'Âme. Il ne semblait pas à son mieux et immanquablement, mon instinct de grande sœur prit le dessus.


- Désolé, je suis un peu brute, se justifia-t-il en riant.

- Tu vas bien, m'inquiétais-je. Tu as besoin de quelque chose?



Aussi tôt dit aussi tôt fait, je partie chercher un verre d'eau avec des glaçons dans la cuisine avant de revenir vers lui. Même s'il ne l'avais pas voulu, je l'aurais fait. Je n'avais donc pas attendu sa réponse avant de me lever. Accroupi à ces côtés, je vérifiais sa température avec le dos de ma main et lui massait le dos de ma main libre. Il n'avait vraiment pas l'air bien et je n'aimais pas ça du tout. Il semblait bien jusqu'à maintenant alors pourquoi était-il comme ça?


- Tu devrais boire ça, cela te feras du bien, le conseillais-je. Je suis désolé si mes questions ton dérangé, si tu ne veux pas répondre à certaines, je comprendrais. Je t'ai moi-même dit que je ne te révélerais pas certaine chose, terminais-je avec le sourire pour essayer de l'aider.

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyDim 11 Aoû - 11:42

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Je restais silencieux aux propos de la jeune humaine, je ne pouvais pas réellement me concentrer sur elle à vrai dire. J'arrivai à percevoir le sujet principal, je devais écouter les conseils de mon humain. Pour l'instant j'étais plus en train de lutter contre lui, j'avais eu de nombreuses vies, je ne sais pas si l'humain m'apportera quelque chose bien que j'ai réussi à me défaire des cordes grâce à ses souvenirs. Lorsque je posai mes mains sur la table l'humaine semblait surprise et s'inquiétait même de mon sort. Je ne lui répondis pas, je n'entendais presque plus ce qu'elle disait. Elle se précipitait dans la cuisine, me laissant ainsi seul.

Depuis combien de temps est-elle ici ? C'est toi qui l'as contacté ? Tu veux la convertir hein c'est ça ? Tu te rends compte que si elle reste ici elle risque de se faire prendre ! Saloperie. Calme-toi, elle est arrivée d'un coup. Je l'ai protégé en te bloquant tous mes souvenirs, comment l'as-tu retrouvé ? Je viens de te le dire, tu as une mémoire de deux secondes ou quoi ? Je ne sais pas ce qu'elle nous veut, je crois qu'elle voulait te parler. Oui et depuis tout à l'heure c'est à toi qu'elle parle ! Ce n'est pas de ma faute si tu passes ton temps à dormir.

« Tu devrais boire ça, cela te feras du bien. Je suis désolée si mes questions t'ont dérangé, si tu ne veux pas répondre à certaines, je comprendrais. Je t'ai moi-même dit que je ne te révélerais pas certaine choses. »

Elle était accroupie à mes côtés, me toucha le front étrangement et semblait vraiment inquiète. J'avais vraiment trop chaud, quelque chose n'allait pas. Je tentai de boire mon verre d'eau et lorsque je le posai sur la table je ne bougeai plus, mon regard était vide. Elle avait parcouru tout ce chemin, elle avait la peau sur les os, son périple a dû être terrible. L'humain pensait à ma place, ses émotions étaient si fortes que, luttant contre les miennes, elles avaient envahies tout mon corps. Je me sentais coupable, vide, pire encore je me sentais triste mais j'étais en même tellement heureux. Comment cela se pouvait-il ? Comment pouvait-on avoir de tels sensations en même temps, dans un même corps ? Je regardais la jeune femme et des larmes perlèrent de mes yeux. Ce n'était pas les miennes, je le sentais, c'était mon hôte qui pleurait. Alors comme ça c'est moi la lopette qui pleure toutes les cinq minutes ? Mon visage était inondé de tristesse, la sensation était si forte que j'avais l'impression d'avoir quelque chose dans la gorge. Je pris soudainement l'humaine dans mes bras, je ne contrôlai plus mes gestes.

« Je suis désolé Mélicendre »

Je suis désolé pour tout ! Si je n'étais pas parti nous serions toujours ensemble, nous étions si forts ensemble. Désolé d'avoir été égoïste, stupide et aussi faible pour m'être fait avoir et être maintenant prisonnier dans ce foutu corps. Désolé de t'avoir laissé seule avec Max, je vous ai abandonné parce que j'avais envie de liberté, maintenant j'ai peur, peur de moi, peur pour toi. Je t'en pris pardonne moi. Dans les sanglots j'avais marmonné quelques pensées de mon hôte, seulement des mots, seuls, pas de verbes, juste des râles de désespoirs. Je me sentais brisé, déchiré, mon existence n'avait à présent plus aucun sens, j'étais en train de perdre le contrôle. Mais je ne pouvais pas la chasser, pas maintenant, mon hôte ne me le pardonnera jamais, il sera prêt à se tuer pour me le faire payer. J'essuyai donc mes yeux sur l'épaule de notre soeur et m'effaçai un instant, je respectai ce moment. Mais l'humain, n'oublie pas, c'est donnant donnant.

[ C'est impossible de trouver un gif de Jake Abel qui pleure, sorry j'ai que ça x) ]
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyDim 11 Aoû - 13:30

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Strauss semblait complètement ailleurs. Je ne savais ce qui arrivait et hésitait entre laissé complètement mes gestes de grande sœur revenir où les contenir pour ne pas froisser mon hôte. Il ne semblait pas me vouloir de mal ou à Mat et je l'en remerciais. Je m'en voudrais donc si je faisais quelque chose qui pourrait l’incommoder. Tant bien que mal, je cherchais à détendre l’atmosphère et à lui faire retrouver le sourire. Cependant, j'avais l'impression de parler dans le vide. Il finit tout de même par en boire une gorgé avant de le reposer. Il m'inquiétait vraiment maintenant. Je n'avais plus simplement peur qu'il soit tombé malade, mais de pire, sans toute fois savoir quoi. Je détestais cette situation et ne pus m’empêcher de le toucher, passer ma main sur sa joue, de nouveau sur son front, encore sa joue, pour chercher à le ramener à lui. Il était le seul à pouvoir m'aider à récupérer mon frère et ne nous voulait pas de mal. Je m'inquiétait donc naturellement pour lui aussi. Quand des larmes apparurent sur ces mêmes joues que je caressais quelques secondes plus tôt, je me mis à les essuyer toujours inquiète de ce qui se passait. Quand je voulu me lever pour aller ouvrir une fenêtre pour qu'il puisse profiter de l'air frai extérieur, il me pris dans ces bras ce qui me figea sur place. Une idée folle venait de me passer à l'esprit et j'avais du mal à m'autoriser à y croire.


- Je suis désolé Mélicendre.



Ces quatre petits mots suffirent pour me tirer les larmes. Il était enfin là. Il n'y avait plus aucun doute. Il était là! Matthew et non Strauss me tenait dans ces bras et avait besoin de réconfort. Le prenant à mon tour dans mes bras, je refoulais mes propres larmes, mes yeux étant seulement autorisé à être humide et non à cédé car mon petit frère avait besoin de sa grande sœur et pas d'une pleurnicharde. C'était ça parfois d'être l'aîné. Savoir être forte pour les plus jeunes. Il y avait bien assez de temps plus tard pour pleurer dans notre coin si on en avait vraiment besoin. Je ne comprenais pas tout ce qu'il disait. Seul quelques mots me parvenait et j'avais bien du mal à comprendre les phrases qui les entourait. Je me contentais donc de le consoler en bordant comme je pouvait ce petit frère qui ne l'était plus tant que cela.


- Chute, tout va bien. Je suis là. Chute, calme toi. Ce n'est rien. Mati, tu n'as rien fait de mal. Ce n'est pas de ta faute. Tout va bien. J'aurai du ouvrir les yeux plus tôt et te suivre. Calme toi je t'en pris. Je sais où te trouver maintenant. Je trouverais une solution, Mati. Je te le promet.


Je cherchais par tout les moyens de le rassurer, le calmer. Ma propre culpabilité remontait à la surface, mais nous n'avions pas le temps de nous lamenter. Si on voulait pouvoir avancer et trouver une solution, il fallait se reprendre, mais bon sang que cela faisait du bien de pouvoir de nouveau le serrer dans mes bras. J'avais enfin retrouver l'un de mes frères. Plus que jamais, j'étais rebooster pour réussir à un jour nous réunir tout les trois. Le l'avais retrouver. Il n'y avait pas de raison que je ne retrouve pas Maxim également. Quand il fut un peu calmé, je m'éloignais un peu de lui pour le regarder de nouveau tout en essuyant les dernières larmes qui s'attardaient. Les yeux de l'Âme était toujours là, mais s'était bel et bien mon frère qui se tenait à mes côtés.


« Merci, Strauss. »

- Calmer, demandais-je tout sourire. Tu sais on a de la chance d'être tombé sur cette Âme, je ne suis pas sur que j'aurais pu te retrouver ou faire ce que j'ai fait pour cela avec une autre. Aller bois un peu d'eau. On va devoir parler un peu je pense et après je vais devoir me préparer à partir, mais je pense que tu es entre de bonnes mains que tu l'accepte ou non. Il va falloir être un peu patient.  




Pas de problème, j'ai aussi du mal à trouver des images ou gif ^^
Si tu trouve que c'est trop court, dit le moi, je rallongerais.

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyDim 11 Aoû - 14:14

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Donnant donnant ? Je n'ai pas grand chose à donner, regarde moi ça, je suis une vraie fillette, je pleure comme une gamine de quatre ans, je dois me ressaisir ! Je me ressaisis, cela aidait surement l'humain qui me paraissait totalement dépassé par la situation. Comment ne pas être dépassé ? Mélicendre me consolait, ME consolait MOI, je sentais sa main essuyer mes larmes, je me sentais pitoyable mais merde cela faisait un bien fou de pleurer. Ses yeux étaient humides, elle luttait, elle était plus forte que moi sur le plan là, où alors la sensibilité de l'Âme me touchait. Arrête c'est pas de ma faute... Mélicendre allait trouver une solution, moi je ne voyais qu'une seule solution, l'Âme devait être extraite et je devais fuir, fuir très loin. Je rejoindrais ma soeur et nous serions dans un groupe de fugitifs, nous allons nous cacher, jusqu'à la fin. Je t'entends tu sais. Je n'allais pas commettre la même erreur, j'allais être plus fort qu'eux. J'étais tellement heureux, Mel' tu n'imagines pas à quel point je suis heureux de revoir ton visage.

« Calmer ? Tu sais on a de la chance d'être tombé sur cette Âme, je ne suis pas sur que j'aurais pu te retrouver ou faire ce que j'ai fait pour cela avec une autre. Aller bois un peu d'eau. On va devoir parler un peu je pense et après je vais devoir me préparer à partir, mais je pense que tu es entre de bonnes mains que tu l'accepte ou non. Il va falloir être un peu patient.  »

Je pris un verre d'eau même si je n'en n'avais pas du tout envie. De la chance d'être tombé sur cette Âme ? Si je n'étais pas tombé sur elle j'aurai pu être en vadrouille dans le désert avec les autres fugitifs, j'aurai été libre, j'aurai pu faire mes propres choix. Je savais que les Âmes étaient différentes, si un Traqueur avait été inséré dans mon corps il ne m'aurait jamais laissé m'exprimer. Tu peux t'exprimer là non ? Je ne relevais pas la remarque de l'Âme, je devais réfléchir, et vite. Mel' devait s'en aller, elle devait partir le plus rapidement possible, je tendais ma main vers ma soeur mais l'abaissai presque instantanément. Idiot, si elle part maintenant les Traqueurs vont la trouver, je te rappelle que notre quartier est particulièrement surveillé par ta faute. Merde c'est vrai.

« Demain je pourrais t'emmener en voiture là où tu veux, tu peux prendre toute la nourriture que tu souhaites. »

Me vider mon frigo et pourquoi pas emporter mes meubles aussi ? Intérieurement j'étais tellement excité de retrouver ma soeur, je m'assis sur ma chaise, j'avais tellement de choses à lui raconter, mon évasion, mes amis, ma traque, mon insertion, l'horrible vie que je mène. J'avais tellement de questions à lui poser et et..bon je devais me calmer, le petit enfant sur-excité c'est terminé je suis un adulte je devais me canaliser. Les souvenirs fusaient, je faisais une sorte de rapide liste pour ne pas oublier de mentionner ces moments uniques, il y en avait tellement que j'avais peur de zapper la moitié. Je respirai lentement, ça me calmait, je me sentais plus serein comme ça, c'est ce que faisait l'Âme parfois lorsqu'elle éprouvait une sensation trop violente. Cela marchait plutôt bien je trouve ! J'avais encore les yeux rouges mais je me sentais mieux, je posai mon coude sur la table et calai ma tête contre mon poing fermé, j'étais prêt à tout raconter, même si l'Âme allait enfin tout savoir, je devais faire un choix entre elle et ma soeur, et franchement le choix est vite fait.

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyDim 11 Aoû - 16:10

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Matt finissait par ce reprendre et bue dans son verre. Il n’avait pas tout à fait l’air convaincu de ce que je disais, mais ne semblait pas vouloir y faire attention pour le moment. Je ne devais pas être la seule à être contente que l’on soit réuni. J’avais du mal à ne pas le toucher. Cela m’aidait à me convaincre qu’il était bien là et pourtant, cela faisait un moment que j’étais en compagnie de son corps et savait qu’il était toujours là, même si le signe avait été fugace. Toute à ma contemplation, je baissais la tête et fronçais les sourcils quand je le vis stopper son geste d’un seul coup. Finalement Strauss ne l’avait peut-être pas laissé reprendre les manettes, ce qui pouvait expliquer le malaise précédent, en lutte pour le contrôle de ce corps.   Si s’était le cas, j’avais un peu peur de ce qui se produirait lorsque je serais partie. Finalement, je gardais ce doute dans un coin et mettait ce geste pour un changement de décision. Après tout ce qui était arrivé, Strauss avait droit à un doute raisonnable.


- Demain je pourrais t'emmener en voiture là où tu veux, tu peux prendre toute la nourriture que tu souhaites.



Matt semblait content et je sentais qu’il voulait me raconter une multitude de chose à son empressement lors qu’il me parlait. Il me proposait de me raccompagner et ravitailler. C’était adorable, mais je n’étais pas sûr que cela soit une bonne idée. J’avais beau croire un minimum dans la coopération de Strauss, la vie m’avait forgé un caractère méfiant et débrouillard. J’étais venu avec rien à par mes lunettes de soleil et repartirait de la même manière. L’inverse mettrait le doute. Si on me voyait demain sortir de chez Strauss alors que personne ne m’avait vu y entrer ou ne me connaissait dans le coin, je risquais d’attirer l’attention aussi bien sur moi que sur eux. Pareil, si l’un des traqueurs qui m’avaient vu hier, voir même juste une Âme, remarquait que j’avais tout d’un coup de quoi nourrir tout un régiment, nous risquions des problèmes. La solution était donc que j’attende demain matin. La plus part des gens qui ont les yeux claires et on ne pas franchement dire que les Âme est les yeux foncés, n’aime pas les périodes entre nuit et jour et inversement car avec le soleil aussi bas sur l’horizon, il nous arrive directement dans la figure et nous empêche de voir correctement devant nous. Je pourrais donc parfaitement dès le matin les porter.


- Ce ne sera pas utile. Ne t’en fait pas pour moi. J’ai réussi à venir ici, alors je pourrais en repartir. Par contre, je ne suis pas contre rester jusqu’à ce que le soleil soit là. Avec mes lunettes de soleil, c’est un vrai jeu d’enfant de me balader en ville, dis-je en jouant avec et en allégeant la vérité. Grâce à elle, je peux aller partout temps qu’il fait beau. Ce qui veut dire, que l’on a un peu de temps avant que je ne parte.  



Du temps dont j’avais bien l’intention de profiter. Le programme des prochaines heures étaient donc fait maintenant. Profiter au maximum de mon frère. Lui rappeler de me faire confiance et d’attendre de mes nouvelles. Prendre peut-être deux trois trucs si cela rentrait dans mes poches vu que Matt l’avait proposé avant de partir comme j’étais venu. Les voisins dormiraient surement encore quand le soleil se lèverait. J’allais donc en profiter et profiter qu’ils n’y aient pas de chiens dans le coin vu qu’aucune de ces bêtes n’avaient signalé ma présence hier. C’était un peu plus haut dans la rue qu’ils étaient. Heureusement pour moi.


- Tu sais, il faudra surement que tu prennes ton mal en patience avant que l’on puisse vivre à nouveau ensemble. J’essayerais de revenir ou de te laisser un mot pour que l’on se voie, mais c’est tout ce qu’on pourra faire pour le moment. Il faut trouver Max avant. Après on pourra voir ensemble la meilleur solution pour tous. Il faut également savoir ce que Strauss veut, rester sur Terre ou non. Après tout, les Âmes qui comprenne et veulent aider les humains ne sont pas nombreuses. En tout cas pas assez à mon goût, plaisantais-je.



Incapable de m’éloigner de lui une seconde, je m’asseyais tout simplement par terre. J’étais prête à passer des heures comme cela sans aucun problème. Je n’avais qu’une envie, savoir tout ce que j’avais loupé. Aussi bien le bien que le moins bien. Il devait probablement vouloir la même chose, mais pour ma part, je n’étais pas sûr de pouvoir en faire autant. Il devrait probablement attendre que ma solution miracle soit là. Pour le moment, j’en avais une en tête pour que Tout le monde soit content. Aussi bien Strauss que Matt, mais il faudrait un miracle pour cela. Ma bonne étoile semblait enfin réveiller, alors je pouvais toujours espérer.

Le Top du top étant de trouver un corps qui ne se réveil pas après l’extraction d’une âme posant problème pour nous tel qu’un traqueur. Pouvoir y insérer notre ‘’ami’’ aucun autre terme ne me venait en tête. Peut-être complice, mais bon. Puis chacun pourrait par la suite vivre sa vie comme il l’entendait.  Strauss serait peut-être obliger de rejoindre un groupe pour ne pas avoir de problème par contre… Au besoin, j’aurais bien le temps si jamais on trouvait ce petit miracle de trouver une histoire à raconter à ce sujet. Il y avait aussi la solution de facilité. Ramener Matt avec moi. Retirer Strauss et le renvoyer sur l’un des autres monde, mais là, s’était moi qui serait mal. S’il était venu sur Terre, ce n’était pas pour rien et je ne pensais pas qu’il désirait en partir comme cela. La question ne se posait de toute manière pas pour le moment et Strauss au sein des âmes avec Matt pourrait être utiles pour trouver Max s’il venait à être pris à son tour. Il fallait donc pensée à grande échelle et non à celle du présent. Temps que Max ne serait pas retrouvé, Matt allait devoir ronger son frein.  Pour l’y aider, je lui parlais même de ce plan qui l’incluait avec Strauss pour essayer de retrouver le petit dernier. Je ne pensais pas que cela gênerait Strauss de surveiller les informations ou de lui faire demander que s’il venait à retrouver Max et qu’il était inséré, il le fasse vivre avec lui. Là, cela serait vite réglé.


- Assez parler de tout cela. Toi de ton côté, tu as quoi de beau ou moins beau à me raconter ?


S’était une formule que l’on avait fini par inventer avec mes frères. Généralement, on ne demandait que les bonnes nouvelles et résultat, on n’avait que les bonnes nouvelles. Le truc étant que si l’on connait quelqu’un, on a généralement envie de pouvoir être là si cela ne va pas et donc pour cela, il fallait le savoir. D’où le ‘’quoi de beau ou moins beau à raconter ‘’. Dans le cas contraire, c’est qu’on n’en avait rien à faire de la personne à qui l’on parlait. On se montrait juste poli. Oui, ce n’était pas sympa, mais bon… On est humain. Cela n'étonnerait pas les âmes en l'apprenant.

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyDim 11 Aoû - 19:05

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« Ce ne sera pas utile. Ne t'en fais pas pour moi. J'ai réussi à venir ici, alors je pourrais en repartir. Par contre, je ne suis pas contre rester jusqu'à ce que le soleil soit là. Avec mes lunettes de soleil, c'est un vrai jeu d'enfant de me balader en ville. Grâce à elle, je peux aller partout temps qu'il fait beau. Ce qui veut dire, que l'on a un peu de temps avant que je ne parte. »

J'éprouvais peut-être de la compassion pour elle mais plus vite elle sera partie mieux cela sera pour moi, je ne voulais pas avoir de problèmes maintenant. Apparemment la jeune femme était déjà venue en ville, elle se cachait derrière des lunettes de soleil, il faut dire nous en portions tous donc les Traqueurs ne pouvaient pas la repérer. Au moins faux pas qu'elle commettrait ils l'a trouveront, le moindre irrespect d'une règle et elle était cuite. Je respectai presque toutes les règles, je déjouai simplement le couvre-feu rien de bien méchant en soi. Je jetai un coup d'oeil par la fenêtre, je n'y voyais que mon reflet et celui de la jeune femme, rien ne m'assurait qu'un Traqueur ne m'espionnait pas derrière la vitre. Je ressentais une gêne, j'avais l'impression de ne pas être à ma place en ce moment même. Normal, tu n'es pas à ta place, ce corps est le mien.

« Tu sais, il faudra surement que tu prennes ton mal en patience avant que l'on puisse vivre à nouveau ensemble. J'essayerais de revenir ou de te laisser un mot pour que l'on se voie, mais c'est tout ce qu'on pourra faire pour le moment. Il faut trouver Max avant. Après on pourra voir ensemble la meilleur solution pour tous. Il faut également savoir ce que Strauss veut, rester sur Terre ou non. Après tout, les Âmes qui comprennent et veulent aider les humains ne sont pas nombreuses. En tout cas pas assez à mon goût. »

Vivre à nouveau ensemble. Je n'arrivai pas à trouver le sens de cette phrase, en tout cas je ne voulais pas. Pour moi "ensemble" signifiait les deux humains, j'étais exclu, rejeté. Elle voulait revenir, avec une solution, je connaissais cette solution, elle ne me plaisait pas. Je m'étais habitué à ce corps, je ne voulais en aucun cas le changer, j'aimais sa robustesse, sa force, la marque de la mâchoire sur son visage, c'était à présent mon corps, qu'on le veuille ou non.

« Oui, j'aimerai rester sur Terre, cet endroit me plait énormément. »

Vivre à nouveau ensemble. La liberté, j'en rêvais tellement, j'allais enfin pouvoir me défaire de cette tique qui avait pris mon corps. J'adressai à ma soeur un sourire radieux, défiant ainsi l'Âme qui ne pouvait lutter contre ce sourire, il y avait trop d'émotions pour qu'elle puisse y faire face. Je voulais retrouver Max coûte que coûte à présent, vu que l'Âme s'occupait de jeune il était donc obligé que Max passe forcément par là si jamais..si jamais le pire était arrivé.

« Assez parler de tout cela. Toi de ton côté, tu as quoi de beau ou moins beau à me raconter ? »

« Tu n'imagines même pas ! Quand je suis parti j'ai rencontré des fugitifs, des humains, des personnes exceptionnelles Méli, nous étions sur la même longueur d'onde ! Nous avions construit un repaire en plein coeur des, je m'arrêtais nef, l'Âme ne devait pas savoir, bref c'était le paradis. J'aurais donné n'importe quoi pour que Max et toi soyez là. Un soir je suis parti avec cette fille pour vous trouver, mais ils m'ont trouvé avant. J'ai couru, tu ne peux pas savoir comme j'ai couru, j'ai cru perdre ma vie tant mes poumons se décollaient de ma poitrine. J'ai vu la mer, je n'ai pas cherché, je me suis noyé. Je pensais vraiment que c'était terminé, je pensais les vaincre. Je me suis réveillé, dans ce corps qui ne m'appartenait plus, j'ai hurlé, j'avais échoué. Je ne sais même pas ce qu'il est advenu de la fille, elle est surement morte. Bref, que du moche. J'ai oublié la moitié mais c'est l'émotion je pense. »

Quel gros bébé.. Ta gueule. J'étais motivé, l'Âme allait devoir coopérer et faire du bon boulot sinon elle va devoir avoir affaire à moi !

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N’arrêtant pas d'observer mon frère, je surpris un coup d’œil jeter à la fenêtre. Quelque chose avait-il bouger? S'était partie, ma méfiance légendaire rappliquait en vitesse. On ne voyait rien à travers les vitres pour la simple et bonne raison qu'il faisait bien plus sombre dehors qu'ici. Il serait peut-être temps de penser à réduire l'éclairage... Voir l'éteindre, mais dans ce cas, je ne pourrais plus surveiller Strauss. Par la fenêtre d'une des pièces non éclairé, je vis que d'autres voisins veillaient. Je laissais donc courir pour le moment, mais il faudrait peut-être y repenser lorsqu'ils dormiront où si l'un des traqueurs passaient par là, il pourrait bien venir voir si tout allait bien ou conseiller Strauss de penser à se coucher pour sa journée de demain. Je ne savait plus vraiment quel jour nous étions, mais cela pourrait très bien arriver si nous étions en semaine. Quand cette lumière s'éteindrait, j'en parlerais aux garçons. En attendant, je gardais mon calme de mon mieux et profitait de la situation au maximum. J'avais beau déjà me sentir pressé par le temps et déjà être à la nouvelle fois où nous nous verrions, je devais rester maître de moi et de la situation. C'était uniquement comme cela que j'avais réussi à survivre jusqu'à maintenant. Je repris donc là où j'en était en expliquant ce que j'allais faire.


- Tu sais, il faudra surement que tu prennes ton mal en patience avant que l'on puisse vivre à nouveau ensemble. J'essayerais de revenir ou de te laisser un mot pour que l'on se voie, mais c'est tout ce qu'on pourra faire pour le moment. Il faut trouver Max avant. Après on pourra voir ensemble la meilleur solution pour tous. Il faut également savoir ce que Strauss veut, rester sur Terre ou non. Après tout, les Âmes qui comprennent et veulent aider les humains ne sont pas nombreuses. En tout cas pas assez à mon goût.



Cela ne sembla pas plaire, mais je ne savais pas au quel. Tout les deux avaient pus trouver à redire à me paroles. Matt, par ce que je ne faisais pas simplement sortir cette Âme de sa tête alors que je savais comment faire et qu'il le savait. J'avais fait suffisamment d'étude pour le savoir. La délicatesse était le maître mot de la manœuvre. Après, il suffisait d'attendre que l'âme fasse le reste. Si l'on procédait par la force, le pire était toujours le résultat obtenu et il n'en était pas question. J'avais entendu parler de certaines choses qui s'étaient produites lors des premières vagues. Certaines âmes paniqué se suicidait plutôt que de tomber entre les mains des humains. Le plus radicale des moyen étant de détruire de l’intérieur le cerveau de leur hôte. L'hôte mourrait alors sur le coup et l'âme très peu de temps après avec l’arrêt de l'organisme. Personnellement, je le ferais vraiment à contre cœur si je devais en arriver à piger Strauss... Mais les frangins passait avant et je tenais toujours mes promesses. Strauss lui pouvait ne pas aimer le fait que je veuille le déloger de ce qu'il considérer comme son corps. En arrivant dans un corps humain, le sentiment d'appartenance était aussi fort pour eux que pour nous je pense. Ma mère m'avait parlé d'une chose de ce genre et s'était la raison pour laquelle elle ne voulait plus quitter la Terre.


-Matt?



Avec la tête qu'il faisait et l’absence de réponse, je fini par l'appeler pour lui demander ce qu'il y avait, mais Strauss réagit et me répondit. Je fut surprise de l'entendre répondre. Je parlais depuis un petit moment maintenant avec Mati et son intervention me surpris, mais pas dans le mauvais sens. J'étais juste surprise, le pensant endormi ou quelque chose de se style comme le faisait Matt lorsqu'il travaillait. Apparemment, il se contentait de rester en stand-by en écoutant ce que l'on disait. Il était vrai que j'avais parler de lui et voulais connaitre son avis, mais s'était Matt que je l'avais dit. Je pensais soit avoir la réponse de sa part, soit le redemander à Strauss quand il reviendrait. A cause de cela, j'avais papillonner bêtement des yeux, mais bon.


- Oui, j'aimerai rester sur Terre, cet endroit me plait énormément.


- Qui n'aimerait pas la Terre? L'un de ces jours qui sait, je pourrais peut-être vous emmenez visiter l'un de mes coins favori, leur proposais-je en répondant au fabuleux sourie qu'il me faisait.



Avant de passer à la suite, je leur expliquais mon plan concernant Max. A l'heure actuelle, le mieux était que les garçons restent à l'écoute et se charge de lui s'il venait à être pris par les âmes. De mon côté, j'allais continuer à le chercher. Ma zone de recherche s'était finalement réduite à cet état à la suite de mes recherches, raison pour laquelle je ne cherchais plus en dehors de ces frontières. Voilà comment nous allions faire. Une fois le tout exposé, j'espérais que cela conviendrait aux garçons et qu'ils comprenaient que maintenant je partais du principe que nous étions une équipe. J'allais peut-être devoir l'expliquer à Strauss. C'était sur que Matt et moi marchions ensemble, on le faisait depuis toujours... ou presque. Strauss, se n'était pas forcément évident pour eux. Matt l'avait peut-être comprit vu qu'il me connaissait, mais je ne pouvais pas en être sur pour ce qui était de Strauss... mais bon, nous verrions cela plus tard.


- Assez parler de tout cela. Toi de ton côté, tu as quoi de beau ou moins beau à me raconter ?

- Tu n'imagines même pas ! Quand je suis parti j'ai rencontré des fugitifs, des humains, des personnes exceptionnelles Méli, nous étions sur la même longueur d'onde ! Nous avions construit un repaire en plein cœur des, je m'arrêtais nef, l'Âme ne devait pas savoir, bref c'était le paradis. J'aurais donné n'importe quoi pour que Max et toi soyez là. Un soir je suis parti avec cette fille pour vous trouver, mais ils m'ont trouvé avant. J'ai couru, tu ne peux pas savoir comme j'ai couru, j'ai cru perdre ma vie tant mes poumons se décollaient de ma poitrine. J'ai vu la mer, je n'ai pas cherché, je me suis noyé. Je pensais vraiment que c'était terminé, je pensais les vaincre. Je me suis réveillé, dans ce corps qui ne m'appartenait plus, j'ai hurlé, j'avais échoué. Je ne sais même pas ce qu'il est advenu de la fille, elle est surement morte. Bref, que du moche. J'ai oublié la moitié mais c'est l'émotion je pense.



J'avais écouté, pendu à ces lèvres tout ce qu'il était parvenu à me raconter pour le moment. Oui, il en avait probablement oublier. D'ailleurs, cette histoire de fille, m'avait afficher mon sourire de sous entendu au visage. Il n'en était peut-être rien, mais j'étais incapable de ne pas m’empêcher de le taquiner quand je le pouvais. Le reste du temps, mon visage et mes émotions avait suivit ces péripéties. Heureuse, inquiète, triste, mais sans pour autant oublier que maintenant nous étions enfin ensemble et qu'un jour, nous serions de nouveau réunit.


- Ne t'en fait pas. Je te l'ai dit. Maintenant que je t'ai trouvé, je ferais tout pour que l'on soit tous ensemble de nouveau. Et si Strauss le veut, puisse qu'il veut rester sur Terre et qu'on risque de lui attirer des problèmes, il pourra venir avec nous si cela l'arrange, proposais-je avec un clin d’œil malicieux. Après tout, si on fini par y arriver, ce sera bien grâce à lui. Non, lui demandais-je pour essayer de le faire regarder au dessus de la rancœur qui le rongeait.



Matt avait toujours été le plus intense de nous. Il aimait profondément la vie, l'aventure, s'amuser, mais il détestait du même coup fortement. J'étais toujours parvenu à lui faire voir par de là ces appropries, colères ou autres, mais cela demandait de la patience et du doigté. Il ne fallait surtout pas le braquer. Il devait comprendre par lui même. Pour cela, rien de mieux que de lui faire remarquer les petits preuves qui pouvait s'accumuler. Qu'il le veuille ou non, il était bien obligé d'accepter la réalité quand elle s'imposaient. Aujourd'hui s'était qu'on avait une chance de réussir. Que si l'on voulait que tout se passe bien, cela dépendait uniquement de Strauss et que si rien ne m'arrivait dans le futur, du style un traqueur sur mon chemin alors qu'il n'y avait aucune raison à cela, se serait aussi grâce à lui.


- Il faut que vous appreniez à vous comprendre et coexister. C'est la seule chose qui nous permettra d'avancer. Sinon... Mais bon, ne pensons pas à ce genre de chose. L'heure est à la fête! Ce n'est pas tous les jours que l'on retrouve un membre de sa famille et qu'on fait une rencontre intéressante.


Sur ces mots, un bruit que je redoutais se fit entendre. Le temps que Strauss tourne la tête, et j'avais disparu dans l'ombre de la cuisine éteinte. Installé, je vis les restes de notre repas et fut paralysée à l'idée que quelqu'un l'aperçoivent. Strauss n'étant pas encore à la porte, je fis un rapide aller retour en cachant tout ce qui pouvait être compromettant avec moi en faisant le moins de bruit possible. J'ouvris même la fenêtre en cas de fuite imposée. Maintenant, tout dépendait de Strauss. Nous saurions tout de suite s'il était contre nous. Jamais ma vie n'avait dépendu à ce point de quelqu'un.


« Je t'en pris Strauss... »



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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyLun 12 Aoû - 9:56

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« Ne t'en fait pas. Je te l'ai dit. Maintenant que je t'ai trouvé, je ferais tout pour que l'on soit tous ensemble de nouveau. Et si Strauss le veut, puisse qu'il veut rester sur Terre et qu'on risque de lui attirer des problèmes, il pourra venir avec nous si cela l'arrange. Après tout, si on fini par y arriver, ce sera bien grâce à lui. Non ?  »

Elle m'adressa un clin d'oeil, mais quelle bonne idée, cette idée ne me plaisait pas du tout. Si je les suivais, les Traqueurs allaient remarquer mon absence, que vont faire les pauvres enfants sans moi, j'allais me retrouver où ? Dans un coin perdu du désert, sans eau, sans nourriture, à vivre comme un clandestin et trahir les miens pour sauver un petit homme ? J'étais gentil, j'éprouvai de la compassion, mais je ne peux pas les aider à ce point. L'humaine me coupa dans ma réflexion en surenchérissant.

« Il faut que vous appreniez à vous comprendre et coexister. C'est la seule chose qui nous permettra d'avancer. Sinon... Mais bon, ne pensons pas à ce genre de chose. L'heure est à la fête! Ce n'est pas tous les jours que l'on retrouve un membre de sa famille et qu'on fait une rencontre intéressante.  »

Je lui adressai un grand sourire, il ne fallait qu'elle se doute de rien, je devais être gentil. Attends, tu nous prépares quoi encore ? T'inquiète, je suis dans votre camp, mais n'oublie pas que je suis également dans l'autre. Toc toc toc ! Je tournai brutalement ma tête vers la porte, un visiteur ? L'humaine bondit se cacher dans l'ombre, en emportant avec elle toutes les preuves de son existence. Je savais où elle s'était cachée. Je me déplaçais pour aller ouvrir la porte d'entrée et je sentais mon humain paniquer, je ressentais cette peur dans mes entrailles. Laisse-moi faire, pensais-je à son égard. Lorsque j'ouvris la porte une Traqueuse se dressai devant moi. Je fus d'abord que cela ne soit pas Perle-Ardente, celle qui me surveillait tout le temps. La femme était petite, je dû me courber pour pouvoir croiser son regard azur, des cheveux blonds bouclés tombaient sur sa nuque. Elle avait l'air sympathique mais son regard noir et son tailleur serré m'indiquait tout le contraire. Je me souvenais d'elle, elle était venue me voir un jour lors d'un cours avec les enfants. Je devais faire un choix, l'humaine se tenait à deux petits mètres de moi, il me suffisait d'un regard bien placé pour que la Traqueuse comprenne immédiatement de quoi il en retournait. Je t'en supplie, ne fais pas ça.

« Bonsoir Strauss, puis-je savoir pourquoi votre lumière est encore allumée après le couvre-feu et j'entends de la musique ? »

« J'ai du travail à faire, je me concentre mieux avec la musique, je dois préparer ma journée de demain. »

Elle leva un sourcil et entra sans me demander la permission. Je restai devant ma porte en la regardant froidement, personne n'avait le droit d'entrer chez moi comme bon lui semblait. Je me raclai bruyamment la gorge tandis que la minuscule femme inspectait les lieux. Elle savait que je ne respectai jamais le couvre-feu, mais j'éteignais toutes les lumières et gardai seulement ma lampe de chevet allumée, là toutes les lumières de ma maison étaient allumées, j'étais presque grillé. Elle se doutait de quelque chose, j'avais changé mes habitudes. Elle s'approcha alors dangereusement de la cachette de l'humaine et je ressenti le stress de mon humain. Je lâchai la clenche, essayant de mettre de côté mes émotions et avoir l'air le plus froid possible. Tout en parlant je m'avançai vers la femme, la dominant d'au moins deux têtes, elle m'arrivait un peu en dessous de la poitrine et devait se sentir pitoyable.

« Je ne vous ai pas invité à entrer. »

« Je faisais juste une rapide vérification, cela ne vous ressemble pas d'être aussi froid et d'allumer toutes les lumières de votre maison, seriez-vous accompagné ? »

« Non je suis seul, je passe seulement de pièces en pièces, d'où la lumière. J'ai énormément de travail, je risque de me coucher très tard, je vais baisser les lumières si elles vous posent un si gros problème. Je vous souhaite donc une bonne soirée. »

« Je vous surveille Strauss, je vous guette. »

J'avais ma main posée sur le creux de son dos et je l'accompagnai gentiment vers la sortie. Je lui adressai un sourire charmant, comment ne pas résister devant un tel sourire, cette femme était aussi froide qu'une pierre tombale. Je la regardai trotter dans l'allée puis éteignis la lumière extérieure, elle n'en n'avait plus besoin. Je fermais la porte et m'adossai à cette dernière pour pousser un long soupire de soulagement. J'éteignis contre moi la lumière de l'entrée, il restait encore l'applique de la cuisine qui brillait faiblement. Je me dirigeais vers la cachette de l'humaine, « Mélicendre ? » murmurais-je pour vérifier qu'elle ne s'était pas échappée sans que je m'en rende compte. Elle ne pouvait pas partir maintenant, pas avec la Traqueuse qui faisait des rondes autours de ma maison. J'étais un menteur, un traitre... Je tentai ma main vers l'humaine, c'était le geste de mon hôte mais je ne m'y opposai pas, je me sentais tellement sale que je ne pouvais plus faire machine arrière...
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyLun 12 Aoû - 12:33

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Au loin cacher dans la cuisine, je ne fais sais pas un bruit, pas un mouvement. De toute manière, j’étais comme paralysé, paralysé par la peur. Si qui que ce soit me trouvais là, je serais fini, ma seule chance serait la fenêtre et là encore, l’issu n’était pas garantie. Je pouvais au moins espérer pouvoir m’éloigner assez pour que Strauss et du même coup mon frère, n’assistent à ce que j’avais prévu en dernier recours. Cela serait loin d’être jolie et je ne voulais pas qu’ils aient cette dernière image de moi en tête. En y réfléchissant, je ne serais pas la seule a avoir de gros ennuis. Strauss et Matt serait également sur la liste si cela arrivait. Jetant un coup d’œil à la fenêtre, je me dis pouvoir jouer les voleuses prisent sur le fait si cela devait arriver. Si jamais je devais être trouvé, je ne me le pardonnerais jamais si en plus de me perdre, j’entrainais les miens avec moi. Je n’aurais cas faire passer le bazar de la cuisine pour un rafle, j’avais assez mis le bazar dedans pendant que je cuisinais pour que cela paraisse possible. Il ne me resterait plus qu’à essayer de fuir en passant par la fenêtre, bousculant la table pour attirer l’attention et en emportant un maximum de chose avec moi, mais cela en dernier recours. Pas la peine de se griller toute seule si cela n’était pas utile. Au non, cela serait vraiment stupide.

La tentions était pour moi à son maximum. Je détestais ce genre de situation, mais il y avait eu Matt. Hors pour qui d’autres que les garçons pouvais-je risquer ma vie. Mon silence était uniquement troublé par la discussion entre Strauss et… AU MON DIEU !! Une traqueuse. Elle était à quelques pas de moi. Il n’y avait pas de doute possible sur son identité. Son visage était loin de celui bien veillant des âmes habituelles. Pour en avoir eu sur le dos durant mon enfance, je savais les repérer à des kilomètres. Rien que le cliquetis de ces talons, qui ne parvenait pas à réduire assez l’écart de taille entre elle et Strauss pour qu’elle ne semble plus aussi ridiculement petite, m’avais mis la puce à l’oreille lorsqu’elle était entrée. Tout chez ces âmes permettait de les identifier. A croire qu’elles étaient toutes faite sur un même model, même si certaines sortaient parfois du lot en bien ou en mal… Quoi qu’il en soit, Strauss semblait nous couvrir. Il parvenait à ne rien laisser paraitre et cela ne devait pas être simple avec Matt dans le crâne me sachant en danger. De mon côté, je faisais tout pour me contrôler et ne pas faire de bêtises. Cela serait bien la dernière chose à faire, mais le fait qu’elle soit juste devant l’encadrer de la porte qui menait à la cuisine ne m’aidait, mais alors, pas du tout du tout. Encore un peu et elle allait me trouver. Tapis entre le frigo et une étagère dans l’ombre de la pièce, je cachais ma tête dans mes genoux ne voulant plus voir la scène qui se déroulait devant moi. A l’ instant où la lumière serait, je saurais que je devrais fuir. Pas besoin de regarder pour cela.

Toujours attentive à la tournure de la discussion, je n’avais plus de doute qu’elle se doutait d’un truc. Elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus pour le moment, mais elle sentait que quelque chose n’allait pas. Je me fis alors la promesse de ne plus jamais me retrouver, ni de mettre les garçons, de nouveau dans cette situation. J’avais dit à Matt que nous nous reverrions. J’avais bien l’intention de tenir ma promesse, mais maintenant, beaucoup moins tôt que ce que j’avais voulu dire à ce moment-là. Je savais qu’il avait compris que cette promesse était pour une période plus courte, mais je ne pouvais pas courir le risque de les mettre en danger. Strauss parvenait à le protéger, mais pour le moment, je n’en étais pas capable. D’ailleurs, il me protégeait également. Peut-être à contrecœur, mais il le faisait. Allant même jusqu’à faire l’une des choses que les Âmes détestaient le plus, le mensonge. S’il venait à m’en vouloir pour cette situation dans laquelle je le mettais, je le comprendrais parfaitement et ne pourrait pas lui en vouloir.

Finalement, il finit par réussir à se débarrasser d’elle. Je n’arrivais pas à réaliser qu’elle était partie. La seule chose qui me tournait dans la tête étant les dernières paroles de la Traqueuse « Je vous surveille Strauss, je vous guette ». Maintenant, s’était sûr, j’avais fait plus de bien que de mal en venant ici. Lorsque cette vérité m’apparut, j’en fus effondrée. Seule la peur de la Traqueuse m’empêchait de sangloter, mais mes larmes coulaient à flots sur mes joues. Je ne les avais jamais apprécié, même petite quand je n’avais rien à craindre d’eux, mais maintenant s’était viscérale. Je n’entendis même pas Strauss s’approcher tellement cette phrase tournait en boucle dans ma tête. J’étais vraiment dans un état pitoyable. Quand j’entendis mon nom, je faillis bondir de ma cachette pour me sauver directement par la fenêtre, mais reconnaissant la voie, je m’arrêtais nette dans mon mouvement et regardait les yeux grand ouvert comme des billes la main tendu vers moi. Je me laissais alors glisser contre le mur pour mieux me cacher encore. Je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état. Il ne devait pas voir à quelle point sa ‘’grande sœur’’ était trouillarde.


- N’approchez pas, s’il vous plait, avais-je fini par leur demander lorsqu’ils s’étaient trop rapprocher à mon goût.

« Strauss, garde le dehors, le priais-je en pensée. »



J’essayais de toutes mes forces de cacher mon état. Prenant des grandes bouffées d’air, je me calmais du mieux que je le pouvais. Cinq minutes plus tard, je me relevais et allais me passer un coup d’eau sur le visage. Plus aucune trace ne serait visible sauf peut-être la couleur de mes yeux, mais avec un peu de chance, il n’y ferait pas attention. Il pouvait aussi penser que cela était dû à nos retrouvailles précédentes. Le visage le plus détendu possible, je sortie de ma cachette sans toutefois quitter la cuisine en plaisantant sur la situation. Voulant attirer l’attention sur autre chose que moi, j’en chaînais les blablas. Il faisait sombre dans cette pièce et la traqueuse, même si elle s’amusait à regarder dans la maison, ne pourrait pas me voir de l’extérieur.


- Au moins, cette visite m’aura permis de voir le souque que j’ai mis dans la cuisine, plaisantais-je. Je vais m’occuper de cela, mais tu devrais commencer à éteindre et aller te coucher ou bouquiner… Je ne sais pas, mais prendre en compte ce qu’elle a dit. J’ai l’habitude du noire donc j’arriverais à me débrouiller sans lumière.


Aussitôt dit aussitôt fait, je retournais au fin fond des ténèbres de la cuisine pour m’activer au ménage. Je me débrouillais en cuisine, mais s’était toujours l’horreur après mon passage. Tout en m’occupant les mains, je réfléchissais à la meilleure solution pour la suite.


- Si un jour je venais à être prise en ta présence, ne tente rien. Dit que tu ne savais pas que j’étais là ou je ne sais quoi d’autre. Je sais que tu as probablement horreur de mentir et je me déteste de te demander cela, mais… S’il te plait, promet le moi, Strauss. Cela te sera aussi bien utile qu’à Matt, le suppliais-je. De mon côté, je ferais en sorte que cela n’arrive pas.


Je savais que je ne pouvais pas le demander à Mati. Strauss était le seul qui pourrait tenir cette promesse si un jour cela arrivait. Derrière ces paroles, je disais également que je ne reviendrais pas avant longtemps, mais je ne parvenais pas à me décider à le dire. S’était impossible et j’espérais que Matt avec le temps finirait par comprendre, mais assez tard pour ne pas me retenir ou me suivre. Avec un peu de chance, il avait assez muri pour comprendre cette nécessité si jamais il venait à comprendre le sens de ma phrase.



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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyLun 12 Aoû - 18:27

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« N'approchez pas, s'il vous plait. »

J'éprouvai un pincement au coeur, sa voix tiraillait, j'imagine qu'elle était en train de pleurer. Je m'accroupis à ses côtés, je n'étais peut-être pas de la même race mais ce genre de soutien était universel. Je fixai le sol en attendant que l'humaine se calme, elle avait dû avoir la peur de sa vie, je l'avais sauvé; j'allais surement bientôt le regretter. Elle se leva et passa de l'eau sur son visage, je remarquai alors les marques rouges qui entouraient ses yeux humides. Elle a pleuré... Je ne dis rien, je ne savais quoi dire dans cette situation et mon humain ne m'indiquait aucun conseil.

« Au moins, cette visite m'aura permis de voir le souque que j'ai mis dans la cuisine. Je vais m'occuper de cela, mais tu devrais commencer à éteindre et aller te coucher ou bouquiner... Je ne sais pas, mais prendre en compte ce qu'elle a dit. J'ai l'habitude du noir donc j'arriverais à me débrouiller sans lumière. »

« Tu n'es pas obligée, je peux ranger, à prêt tout tu es mon invitée maintenant. »

Je n'eu même pas le temps de me diriger vers la cuisine qu'elle était déjà en train de ranger. Je haussai les épaules puis réduis la luminosité de la pièce en jetant un rapide coup d'oeil dehors. J'étais peut-être presque nyctalope, je n'aimais pas vraiment le noir, je me sentais mal à l'aise.

« Si un jour je venais à être prise en ta présence, ne tente rien. Dis que tu ne savais pas que j'étais là ou je ne sais quoi d'autre. Je sais que tu as probablement horreur de mentir et je me déteste de te demander cela, mais... S'il te plait, promet le moi, Strauss. Cela te sera aussi bien utile qu'à Matt. De mon côté, je ferais en sorte que cela n'arrive pas. »

« Ne t'inquiète pas, cela n'arrivera jamais. Je suis peut-être surveillé mais cette Traqueuse je peux faire d'elle ce que j'en veux. Mais bon il serait préférable de ne pas se faire prendre ... »

Je ne promis pas. Je savais que mon humain n'en avait pas la force, je savais pertinemment qu'il tenterait le tout pour le tout afin de sauver sa soeur et je ne voulais pas mentir en lâchant une promesse en l'air. J'imagine que si elle venait à se faire prendre j'essaierai de calmer mon humain pour nous éviter le pire. Je risquai d'être inséré dans un autre corps, mon humain risquait la mort et sa soeur sera inséré quelque part. Je ne voulais pas que cela arrive. Je n'allais pas bouquiner, j'avais réellement du travail pour demain, je devais juste préparer quelques activités diverses, rien de bien méchant. Je m'assis donc sur le canapé, il y avait sur la table mon carnet et mon stylo, puis je griffonnais vaguement les idées qui me passaient par tête. Je ne savais pas ce que l'humaine voulait faire, j'attendais donc qu'elle soit absolument calme pour le lui demander.

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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyLun 12 Aoû - 20:57

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- Au moins, cette visite m'aura permis de voir le souque que j'ai mis dans la cuisine. Je vais m'occuper de cela, mais tu devrais commencer à éteindre et aller te coucher ou bouquiner... Je ne sais pas, mais prendre en compte ce qu'elle a dit. J'ai l'habitude du noir donc j'arriverais à me débrouiller sans lumière.

- Tu n'es pas obligée, je peux ranger, à prêt tout tu es mon invitée maintenant.


Je n’avais pas répondu, me contentant seulement de me lever et de ranger la pièce. J’avais encore une boule dans la gorge et la réponse ne me semblait pas obligatoire avec mon comportement. Il comprendrait ou Matt lui dirait. De toute façon, ce n’était pas important. J’avais d’autres choses en tête qui m’empêchait de me concentrer sur la façon dont il pourrait le prendre. Tout comme tout à l’heure, j’avais besoin de m’occuper. S’était toujours comme cela. Quand je n’allais pas bien, je devais faire quelque chose histoire de ne pas devenir folle en ne faisant qu’y penser. Habituellement, cela marchait, mais pour les grosses choses qui me pesaient, cela demandait plus de temps. Au moins, cela m’avais permis de me reprendre en main et de ne plus ressembler à une petite chose toute tremblante. Je détestais réagir comme cela. Il fallait absolument que je devienne plus forte. Comment je pouvais ne serais-ce prétendre vouloir le faire si je n‘étais pas capable de garder mon sang froid ? En tout cas, il finit par se lever et s’occuper des lumières. L’autre dehors devait être contente en voyant qu’il l’avait écouté. Affairé à ma vaisselle, je fini par lui dire en partie ce à quoi cette visite surprise m’avait fait réfléchir.


- Si un jour je venais à être prise en ta présence, ne tente rien. Dis que tu ne savais pas que j'étais là ou je ne sais quoi d'autre. Je sais que tu as probablement horreur de mentir et je me déteste de te demander cela, mais... S'il te plait, promet le moi, Strauss. Cela te sera aussi bien utile qu'à Matt. De mon côté, je ferais en sorte que cela n'arrive pas.

- Ne t'inquiète pas, cela n'arrivera jamais. Je suis peut-être surveillé mais cette Traqueuse je peux faire d'elle ce que j'en veux. Mais bon il serait préférable de ne pas se faire prendre ...

- Oui… Vraiment préférable, répondis-je toujours les mains dans l’eau savonneuse.


S’il pensait, je veux dire, s’ils pensaient, que je ne noterais pas qu’il ne m’avait pas promis de le faire, s’était se mettre le doigt dans l’œil. Dans mon état, toutes ces petites choses ne passaient pas inaperçu. S’il était incapable de tenir Matt dans une telle situation, j’allais alors devoir agir en conséquence. Quand j’eu terminé de tout nettoyer, des couverts au dernier grain de poussière sur les étagères, je dû me rendre à l’évidence que plus rien ne me retenais dans cette pièce et que j’allais devoir quitter ce cocon sombre dans lequel je me sentais le plus à l’abri que je ne pouvais l’être dans cette maison. M’approchant de l’embrasure de la porte, j’observais Strauss écrire dans un carnet. En cet instant, je m’imaginais comme cela pourrait être bien de pouvoir devenir une petite souris pour pouvoir rester ici à les observer sans craintes. Cette idée m’amena un petit sourire en coin de tendresse et d’envie qui laissa ensuite la place à la nostalgie. Finalement, je fini par me décider à sortir et me rendit près du canapé derrière lequel je m’assise, l’épaule calé contre son dos.


- Tu sais, je me suis toujours demandé comment on vivrait plus tard. La différence entre aujourd’hui et maintenant c’est que de projet sur des années et des années, je suis passé à ne pensée que par but, par étape. Bon il y a aussi le contenu qui a changé, mais ce n’est pas vraiment le plus important.


Ça y est, je débloquais... Qu’est ce qui me prenait de sortir des trucs comme ça ? En sortant de la cuisine, je voulais faire en sorte que la fin de la soirée soit pleine de bons moments avant que je ne parte. Après avoir laissée échapper un soupire contre mon idiotie, je me mis à chantonner une petite mélodie d’enfance. Peut-être étais ce pour continuer à me calmer. Je ne savais pas vraiment. Mon cerveau semblait vouloir arrêter de réfléchir à ce genre de chose. Il devait être trop occupé malgré moi à traiter toutes les données de la soirée. C’était surement cela puisse que même si je n’y pensais pas volontairement, je me surprenais à réaliser que je venais de penser à tel ou tel cas, telle ou telle situation.



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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyMar 13 Aoû - 9:50

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Elle s'assit derrière moi et s'adossa à mon dos, je me demandai à quoi elle pensait à cet instant précis. Elle devait surement sentir l'odeur de son frère, reconnaitre le contact, le problème c'est que ce n'était plus son frère, il n'en restait qu'une infime partie. Je griffonnais sur le carnet, essayant tant bien que mal de me concentrer sur mon travail.

« Tu sais, je me suis toujours demandé comment on vivrait plus tard. La différence entre aujourd'hui et maintenant c'est que de projet sur des années et des années, je suis passé à ne penser que par but, par étape. Bon il y a aussi le contenu qui a changé, mais ce n'est pas vraiment le plus important.  »

Merde, que répondre à ça ? Ne réponds rien. Elle ne devait pas se sentir bien, je tournais ma tête vers elle, je ne voyais que mon épaule et une mèche de ses cheveux mais l'intention était là. J'avais envie de l'aider, c'était dans ma nature, mais je ne voyais pas comment. Je me mordis machinalement la lèvre inférieure, arrachant un petit bout de peau avec mes dents tout en réfléchissant.

« Pas demain, mais après demain j'irais à la recherche de Max. Si je ne le retrouve pas c'est qu'il est forcément dans un des camps de fugitifs et ça après je ne sais pas comment t'aider. »

J'espérai que mes paroles étaient réconfortantes, j'écrivis le prénom de son frère en haut de ma feuille, je savais que j'allais y penser mais cela m'occupait. Je n'étais pas fatigué mais une étrange sensation m'habitait, une envie de rien faire, d'attendre, de laisser couler les problèmes, les accumuler en attendant qu'ils passent. Je me levai du canapé, craquai mes doigts puis m'étirai rapidement. Je jetai un regard à ma maison, comme si mes meubles allaient m'aider.

« Je, hum, je ne sais pas si tu veux passer la nuit ici, ça serait mieux mais fait comme tu veux. Au cas où il y a un lit au grenier, tu peux passer quand tu veux, il risque d'y avoir mon chat mais bon tu le vires hein. »

Ah oui ton horrible chat. J'aime ce chat ! Il grognait sur à peu près tout ce qui bouge sauf moi, son pelage était noir corbeau, je ne comprends pas pourquoi personne ne l'aime. Je dois avoir des goûts de chiotte. Ouais ça c'est sûr ! Enfin bref, j'éteignis la lumière du salon, laissant celle de l'escalier allumée, je ne savais pas quoi faire, alors je restai planté là.

[ Sorry c'est pas grand chose :/ ]
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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyMar 13 Aoû - 11:47

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Son contacte m’aida à m’apaiser. Je profitais au maximum de ces instants, cherchant à les graver dans ma mémoire. Nos derniers souvenirs ensemble remontait à si longtemps…  Je devais être plongé dans un état second après toutes ces émotions en si peu de temps. Je ne voyais que cela pour expliquer ce que je venais de sortir. Heureusement, il garda le silence, laissant courir mes divagations. Il me montra tout de même son réconfort en tournant la tête dans ma direction. A moins qu’il ne comprenne rien et se demandait ce que je pouvais bien raconter. En même temps, je ne savais pas non plus où je voulais en venir. En sa présence, j’étais devenu nostalgique du passé. Mon esprit avait peut-être voulu me montrer le parcours que j’avais fait entre avant et maintenant. Je n’étais plus la demoiselle modèle et enjoué d’avant, j’étais devenu assez forte pour survivre malgré les doutes que je pouvais avoir. Si cela n’avait pas été le cas, je ne serais pas dans cette situation aujourd’hui. Je n’aurais pas bravé ma crainte des Traqueurs, celle de me rendre compte qu’il n’était plus là ou encore celle d’être livré par l’âme qui l’habitait, pour venir le retrouver dans le cas contraire. J’avais évolué, grandie, mais de là à savoir si s’était en mieux, je ne le savais pas. J’avais juste grandi pour être capable de tenir le coup dans ma nouvelle existence. Je m’arrêtais de fredonné lorsque qu’il prit la parole. Je ne m’attendais pas à ce qu’il parle de cela, mais j’en étais tout de même contente et laissais partir ma tête en arrière pour l’appuyer contre son dos avant de lui répondre.  


- Pas demain, mais après demain j'irais à la recherche de Max. Si je ne le retrouve pas c'est qu'il est forcément dans un des camps de fugitifs et ça après je ne sais pas comment t'aider.

- Ne t’en fait pas pour cela. S’il est là-bas, je le retrouverais. Mais toi ne t’attire pas d’ennui, prend le temps qu’il faudra, répondis-je sereinement.


Je ne savais pas pourquoi, peut-être son contacte ou ce calme après tout le reste, mais j’étais apaisée. J’avais vraiment l’impression que maintenant tout aller commencer à bouger dans le bon sens. Lorsqu’il se leva, je me callais dans mon coin de canapé autant que possible. L’absence de sa chaleur me dérangeait déjà. Il n’y avait plus de doute maintenant que s’était lui qui m’avait permise de me tranquilliser. Je sourie en l’entendant faire craquer ces doigts alors qu’avant j’avais horreur de cela. Je regardais mes pieds, les faisant bouger en rythme, l’esprit étrangement vide jusqu’à ce qu’il reprenne la parole. Je tournais alors mon regard vers lui, la tête appuyer sur l’un de mes genoux.


- Je, hum, je ne sais pas si tu veux passer la nuit ici, ça serait mieux mais fait comme tu veux. Au cas où il y a un lit au grenier, tu peux passer quand tu veux, il risque d'y avoir mon chat mais bon tu le vires hein.

-Un chat, demandais-je interloqué.


Matt n’en était pas vraiment un grand fane, il se moquait royale de ces bestioles contrairement à moi qui les adorait toutes de la plus petite à la plus grande sans exception. Je m’amusais d’ailleurs souvent à embêter tous ceux que je pouvais avec pour les taquiner.


- T’inquiète pas pour moi. Je ne vais probablement pas dormir. Par contre, je vais peut-être bien aller embêter ta boule de poile quand tu iras te coucher, plaisantais-je.


Après m’avoir dit où je pouvais dormir, ce que je n’allais absolument pas faire, je l’observais aller éteindre la lumière et rester planté là indécis. Mes sourcils se levèrent d’eux même, lorsque je me demandais ce qu’il pouvait bien attendre. Il ne devait probablement pas avoir l’habitude ou savoir quoi faire dans ce genre de situation. Un petit rire m’échappa et je me relevais pour le rejoindre et le pousser vers l’escalier puisque les dernières lumières provenaient de là.


« Ralala, pas un pour rattraper l’autre, m’amusais-je »

- Tu sais, tu n’es pas obligé de t’occuper de moi. Je vais bien et suis une grande fille, lu fis-je remarquer tout en le suivant après qu’il se soit décidé à avancer tout seul. Aller, va dormir. Contrairement à moi, tu dois t’occuper de bout de choux demain. Il faut que tu sois en forme.


Juste avant de m’échapper rejoindre le matou pour ne pas qu’il puisse réagir, je souhaitais bonne nuit aux garçons et les embrassaient sur la joue. Tout en riant, je montais les marches menant au grenier quatre à quatre. Dès qu’il serait endormi, j’avais l’intention de prendre deux trois petites choses pouvant m’être utile plus tard à condition qu’elles entre dans mes poches et reste discrètes. Ensuite, je ferais un grand ménage histoire de gommer toute trace de mon passage. Cela sera comme si je n’avais jamais mis les pieds ici. La seule petite chose que je laisserais serait un message griffonné avant de partir dans son carnet de note une ou deux pages après ces dernières notes en faisant attention de ne pas laisser de marque sur les pages suivantes. Celui-ci dirait en gros cela.




Coucou,

Je ne sais pas si tu es en train de travailler avec les chéris ou assit sur le canapé, mais je voulais te laisser un petit mot. Tu me connais ^^  Au boulot! Tu auras le temps de le lire plus tard.Ta proposition de repasser quand je veux et gentille. J’y penserais, mais je ne suis pas sûr de pouvoir avant un moment. Je vais aller faire un tour chez les résistants. Je pense savoir comment les trouver. Je te préviendrais dès que j’aurais des nouvelles. Peut-être que cela sera une occasion pour moi de passer. Le plus important pour le moment et de faire attention aux autres. Je ne veux pas t’attirer de problèmes. Pour ce dont on a parlé, prend ton temps, n’insiste pas si l’on ne veut pas te répondre. Je suis ravi que tu sois toi et pas une autre qui ait été inséré en lui. Je m’excuse d’être partie comme ça, mais je ne suis pas sûr que j’aurais été capable de le supporter. Je vous aime. Faite attention.

XOXOXOXOXOXOXOXOXOXOXO


Vous savez qui =p


PS : Je me débrouille bien avec les chats d’habitude, mais le tient est une vrai petite teigne XD Un de ces quatre, j’arriverais à l’apprivoisé <<>>0<<>>

PS': N'oublie pas de le brûler.




En attendant qu’il s’endorme, je jouais avec le chat noir. Enfin, je l’embêtais plus qu’autre chose. Cette petite saleté me crachais dessus des que je l’approchais… La prochaine fois, je lui ramènerais une friandise. Sa pouvait marcher comme il pouvait la prendre et repartir en crachant, mais j’étais bien décidé à l’avoir à l’usure si nécessaire. Puisqu’il ne décollait pas du lit et que je ne voulais pas dormir, je me posais près de la porte en tendant l’oreille pour surveiller quand Strauss se serait endormi. Je dû à une ou deux reprise dire au chat de se taire car il m’empêchait d’écouter avec ces râlements, mais je fini par entendre ce que j’attendais. Une respiration lente et profonde, signe qu’il avait rejoint le pays des songe. Je fis donc ce que j’avais prévu. Quand le soleil commença à pointer le bout de son nez, je me rendis dans sa chambre pour lui dire au revoir avant de filer comme j’étais venu. C'était partie pour retrouver Max!




[t'en fait pas, j'avais pas fait grand chose avant non plus ^^]


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MessageSujet: Re: * Jailhouse Rock - Mélicendre * Jailhouse Rock - Mélicendre EmptyMar 13 Aoû - 16:43

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« T'inquiète pas pour moi. Je ne vais probablement pas dormir. Par contre, je vais peut-être bien aller embêter ta boule de poile quand tu iras te coucher. »

Un sourire se dessina sur mon visage fatigué, je n'avais nullement envie de dormir, dormir c'est pour les faibles ! Je baillai discrètement tandis que l'humaine vint me pousser pour que j'aille me coucher, j'étais un peu surpris par ce geste mais cela n'était pas une nouveauté pour mon hôte. Les humains sont très tactiles, j'avais du mal à me faire à ça, toucher toutes ces peaux différentes dans la journée, respirer tous ces parfums qu'elles émanent.

« Tu sais, tu n'es pas obligé de t'occuper de moi. Je vais bien et suis une grande fille. Aller, va dormir. Contrairement à moi, tu dois t'occuper de bout de choux demain. Il faut que tu sois en forme. »

« Mais... »

Je n'eus même pas le temps de riposter qu'elle m'embrassa sur la joue et s'en alla au grenier. Je restais là un instant puis rejoignis ma chambre lentement. Je m'assis sur mon lit, caressant mon lit, retrouvant la solitude. Enfin je n'étais pas si seul, j'avais toujours l'humain mais physiquement j'étais seul. Je me changeais rapidement et me glissais sous la couverture, je croisai les bras et attendis. Je ne voulais pas lire, l'humain n'aimait pas ça, je ne voulais pas dormir, pas avec l'humaine dans ma maison. Elle pouvait très bien se lever cette nuit et m'emmener chez les humains, mon hôte prendra le dessus sur moi et voilà, Strauss aurait disparu pour de bon. Je grommelais, seul, dans ma chambre sur ce plan machiavélique, je n'arrivais pas à y croire mais il ne voulait pas sortir de ma tête. C'est ma soeur, on peu lui faire confiance ! « Tu n'arrives pas à me faire confiance, comment pourrais-je te faire confiance Matthew ? » C'était la première fois que je prononçais son prénom à haute voix, la première fois que j'y pensais réellement. Il n'y eut pas de réponse pendant un long moment puis l'humain brisa le silence de mes pensées. Ecoute, je te déteste parce que tu m'as pris ma vie, mais je te suis reconnaissant d'avoir protégé ma soeur tout à l'heure, alors, même si je ne devrais pas, je t'accorde ma confiance. Je ne te demande la tienne, je dis juste j'ai confiance en toi à présent. Je ne savais pas quoi répondre à cela, je fermais mes yeux, éteignis ma lampe de chevet et attendis que le sommeil me gagne. Est-ce que l'osmose avec mon humaine était une bonne chose ? Je ne pense pas. Un sommeil profond me gagna, j'étais plongé dans un monde de couleur, riche en parfum et en bruit...

Je me levai d'un coup, j'avais entendu un bruit. J'enfilai rapidement mon pantalon au cas où quelqu'un m'attendait à la porte et descendis les escaliers à toute vitesse. Il n'y avait personne dans la maison, juste ce maudit chat qui miaulait pour me saluer. Je le caressai derrière les oreilles et montai au grenier, l'humaine était partie. J'ai même pas pu lui dire au revoir ! J'imagine que l'occasion se représentera. J'ouvris mon frigo avec une furieuse envie de manger un peu n'importe quoi, je terminai un plat de pâtes au fromage et me pris un jambon que je mangeai du bout de ma fourchette tout en traversant la pièce. Je devais partir dans vingt minutes, aujourd'hui nous allions passer une journée au lac avec les marmots. Je m'assis sur le canapé pour lire mes notes mais un détails me dérangea, je n'avais pas posé le stylo sur la feuille mais bien sur la table. Je pris mon bloc-note entre les mains puis tournais les pages, intrigué par ce petit détails, c'est alors là que je suis tombé sur une écriture ne m'appartenant pas. Je lu le message et sortis sans réfléchir un briquet du tiroir. Le papier se consumait tandis que mon hôte relisait la lettre, ou ce qu'il en restait. Un sourire s'affichait sur mon visage, oui mon chat était bien terrible. Je regardai le feu qui se rapprochait de mes doigts, j'aimais le feu, cela me fascinait, je soufflais dessus et il disparut instantanément. Je mis un sweat, attrapai mes clés, brossai mes dents et bondis dans ma voiture. Tu penses qu'on y verra Max ? Non, je pense qu'il n'est pas habité. [ ;) ]

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