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Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado

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MessageSujet: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptyJeu 9 Jan - 23:22



 
△ shado △ zéphyr △ caleb

Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas...


C'était une belle journée. Le soleil, qui venait de dépasser son zénith, brillait haut et fort dans un ciel d'azur. Les oiseaux chantaient le retour du printemps, les lapins bondissaient dans les fourrés et Zéphyr... Zéphyr dormait. Et ronflait, en plus. Très fort. Il émergea vers 15 heures et, dès qu'il ouvrit les yeux, il fut en proie à une violente migraine. Il referma les yeux, se massa les tempes jusqu'à ce que ses maux de tête diminuent en intensité et finit par lever de nouveau ses paupières. La chambre dans laquelle il avait dormi était éclairée par un rayon de soleil qui s'était frayé un chemin entre les rideaux. Cette vive clarté -enfin vive, tout est relatif, mais disons qu'il la trouvait vive- l'obligea à refermer les yeux une seconde fois pour les rouvrir par la suite, prudemment. Lorsqu'il fut habitué à la lumière, il se redressa lentement et se dégagea de la couverture. Il jeta un regard circulaire sur la pièce... Pour se rendre compte qu'il ne savait absolument pas où il était. Des vêtements jonchaient le sol. Il reconnut les siens, et les autres appartenaient sûrement à une jeune demoiselle –enfin une âme, pas une humaine-. Il se tourna vers le lit pour vérifier sa théorie. En effet, une jeune brune dormait du sommeil du Juste sur le matelas. Zéphyr soupira. Il n’aurait pas dû laisser Caleb aux commandes, la veille. L’humain à qui appartenait le corps était sans aucun doute responsable de cela. Où était-il, d’ailleurs ? « Caleb ? » Zéphyr n’avait pas pu s’empêcher de le dire à voix haute et jeta un coup d’œil vers la jeune fille pour vérifier qu’elle ne s’était pas réveillée. Un bruit situé entre le gémissement et le grognement lui répondit, à l'intérieur de sa tête. Caleb était bien là, et il subissait également les conséquences de son emportement de la veille. « Réveille-toi, la belle au bois dormant. » lâcha l’âme en pensée, un brin cynique. Il ne l’était d’ordinaire pas, cynique, mais le fait de partager son corps avec quelqu’un qui l’était beaucoup avait fini par lui apprendre les rudiments de l’ironie, chose dont il se serait bien passé. Caleb mit un certain temps avant de trouver la force de répondre. « Ferme-là, Zéphyr. » Mmh. Visiblement, il n’était pas encore assez éveillé pour user de la répartie foudroyante dont il faisait habituellement preuve. Zéphyr, généreux, le laissa tranquille et se concentra sur la chambre. Il sortit du lit, attrapa ses affaires d’un mouvement maladroit et se dirigea d’un pas hésitant vers une porte ouverte qui donnait sur une petite salle de bains. Il ferma la porte et prit une douche rapide, en faisant le moins de bruit possible, pour éviter de réveiller la brune. Il n’était pas habitué à se sortir de situations délicates comme celle-ci et Caleb avait encore l’esprit trop brumeux pour l’aider. « Plus jamais. » se promit l’âme, sachant pertinemment qu’il ne tiendrait pas cette promesse. Qu’il laisserait Caleb recommencer. Une fois douché et habillé, il sortit de l’appartement –après avoir erré 10 minutes dans ce dernier en essayant de trouver la porte d’entrée-, descendit une volée de marche et poussa la porte de l’immeuble. Il repéra rapidement sa voiture, un petit bolide qui lui avait coûté une petite somme, mais dont il ne regrettait pas l’achat, se glissa à l’intérieur et démarra. Après une vingtaine de minutes, il dépassa un écriteau portant l’inscription « Tucson » et indiquant qu’il quittait la ville. Il roula sur quelques kilomètres encore, jusqu’à ce que Caleb le prie de s’arrêter à une aire d’autoroute afin de finir leur nuit. Il obtempéra, arrêta la voiture, baissa son siège et s’endormit.

Lorsqu’il se réveilla de nouveau, le soleil était couché depuis au moins une heure. Il reprit la route, cherchant un endroit où s’arrêter pour la nuit. C’est Caleb qui repéra un panneau « LA MAISON DASHTOW LOUE DES BUNGALOWS POUR LA NUIT – à la prochaine sortie », sur une route traversant une énorme forêt. D’un commun accord, ils décidèrent de s’y arrêter. L’âme gara la voiture sur le parking et étudia rapidement le lieu. Le cottage était situé en plein cœur de la forêt. Une dizaine de petits bungalows se dressaient derrière une maison en pierre. L’endroit était charmant. Zéphyr entra dans la maison des gérants et tapa délicatement sur la sonnette posée sur le comptoir. Un homme dans la force de l’âge entra dans la pièce et se glissa derrière le comptoir. La lumière se reflétait sur ses yeux, comme elle se reflétait sur les yeux de Zéphyr. « Je peux vous aider, monsieur ? » demanda le gérant. « J’aimerais un bungalow pour la nuit, s’il vous plaît. » demanda poliment Zéphyr. L’homme lui donna une clé et l’âme lui donna ce qu’il lui devait pour la location. Le gérant lui indiqua ensuite le chemin vers sa chambre, et Zéphyr s’engagea dans le jardin puis suivit un petit chemin en pierre jusqu’à la pièce qui lui était destinée. Lorsqu’il passa devant une des fenêtres, il remarqua du mouvement à l’intérieur. Interloqué, il se plaqua contre le mur, de façon à ne pas être visible depuis l’intérieur, et jeta un coup d’œil à la pièce. Une personne se tenait dans ce qui faisait sûrement office de cuisine, devant un petit réfrigérateur. Un cercle de lumière était diffusé par une lampe torche et illuminait suffisamment la pièce pour que Zéphyr note la chevelure blonde qui tombait en cascade dans le dos de l’intrus. De l’intruse. L’âme ne savait que faire. Il pouvait appeler le gérant, mais… Mais la jeune femme qui pillait son réfrigérateur était sûrement une humaine, une solitaire, obligée de voler pour survivre. Et Zéphyr était incapable de dénoncer un humain aux Traqueurs. C’était aussi simple que ça. « Au pire, attend qu’elle se tire et ne dit rien. » lui conseilla Caleb. L'âme hocha la tête et s’adossa au mur du bungalow, décidé à attendre que la jeune fille finisse ses emplettes. Sauf que cela ne se passa pas tout à faire comme cela.

Une femme sortit du bungalow voisin et interpella Zéphyr. « Excusez-moi monsieur, tout va bien ? J’allais me coucher quand je vous ai vu. Vous vous êtes perdu ? » Zéphyr sut immédiatement ce qu’il devait faire. Il se retira dans un coin de sa tête pour laisser Caleb prendre possession de son corps. Pour le laisser parler. Ce dernier savait ce que Zéphyr attendait de lui et il était prêt. « Bonsoir, madame, et ne vous en faites pas pour moi. Je viens juste de laisser tomber les clés que le gérant m’a données, et je cherchais mon téléphone pour éclairer le sol et les retrouver.» Il accompagna son mensonge d’un sourire enjôleur. La manœuvre fonctionna et la femme lui rendit son sourire, charmée. « Je vais vous aider. » Caleb n’eut pas le temps de la retenir, elle était déjà près de lui. Elle vit la lumière à l’intérieur du bungalow et aperçut la silhouette de la jeune fille. Son sourire se transforma en grimace apeurée. « Oh mon Dieu ! Il y a quelqu’un dans votre bungalow ! Il faut appeler le gérant ! » murmura-t-elle avant de filer vers la maison. Caleb lâcha un juron. Il ne pouvait pas arrêter la femme, ou bien il paraîtrait trop suspect. Mais le gérant allait sûrement appeler les Traqueurs, et la jeune fille dans le bungalow semblait ne pas avoir fini du tout de remplir son sac de victuailles. Elle allait se faire prendre. Sans réfléchir davantage, Caleb se précipita sur la porte et l’ouvrit avec empressement avant de courir vers la jeune fille et de lui saisir le bras. « Suis-moi ! » Zéphyr, de son côté, s’inquiétait de plus en plus. Les humains étaient imprévisible, qui sait comment elle allait réagir…
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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptyVen 10 Jan - 16:45



« La main dans le sac »
Zéphyr, Caleb & Shado


C'est le doux son d'une voiture passant non loin qui me réveilla ce matin. J'ouvre les yeux et balade le regard autour de moi. Une petite chambre de motel. Rien d'extraordinaire. Il m'est arrivé dans dormir dans des endroits bien plus insalubres. Je suis arrivée ici hier soir, à la nuit tombée. J'ai expliqué à l'âme qui tenait le comptoir que j'étais partie précipitamment de chez moi, oubliant de prendre de l'argent, car je devais aller d'urgence à Miami pour assister à un incération d'une âme de ma connaissance. Bien sûr, il m'a crû. Les âmes sont tellement naïves que c'en est comique. Je repousse les draps et me lève. Je commence par vérifier le contenu de mon sac; mes faux papiers, mon carnet, un stylo, une gourde, un paquet de gâteaux, en cas d'urgence, et, le plus important, mon flingue et ses recharges. Je le couve du regard un instant. Il avait autrefois appartenu à ma grande sœur. C'est la dernière chose qu'il me reste d'elle. Je m'habille ensuite, un truc passe partout et propre. Je farfouille un instant et mets de côté un short en jean et une marinière neuve. Je m'habille, enfile mes converses et mes lunettes. Puis je me plante devant le miroir. Je dégage quelques mèches de cheveux qui masquent ma cicatrice. C'est ma sœur qui me l'a fait, pour que je puisse me faire passer pour une âme. J'avais douze ans. Elle m'a assommée et la dernière image que j'ai eu, c'est elle brandissant un scalpel. A mon réveil, c'était fait. Avec le temps, la cicatrice est devenue presque similaire à celles des âmes. Je m'arrange toujours pour la mettre bien en évidence, car je dois avouer que Kira a bien fait le boulot. Je prend ma besace et sort de la chambre. Je souris aimablement à une âme et sort de l’hôtel.

Je les hais, les mille-pattes, mais ils sont ma seule chance de survie (et aussi mes pires ennemis), la meilleure solution que j'ai trouvé pour avoir une vie descente, c'est de me faire passer pour l'une d'entre elles. J'ai très vite saisi leurs us et coutumes, et aussi à exploiter leur naïveté et leur confiance aveugle en leur prochain. Leur calme étrange, leur sérénité éternelle. Aujourd'hui, j'ai décidé de me rendre au magasin de chasse. C'est vrai que dans le coin, y'a pas grand chose à chasser, mais c'est mon seul moyen d'avoir de la poudre pour fabriquer mes balles. J'enfourche le scooter que j'ai volé il y a deux ans, et dont je suis plutôt contente. Il y avait même le casque avec, posé dessus. Je n'ai fait que me servir, personne dans la rue ne m'a fait la moindre remarque. Je suis donc partie avec.  Et depuis, j'ai bien roulé! Bref, je me dirige vers Le Verde, où se situe la boutique. Je connais très bien le gérant, qui me prend pour une chasseuse de scorpions et serpents. C'est ce que je vous disais, ces bestioles sont vraiment idiotes! Enfin, la plupart. Il y a aussi ces ordures; les traqueurs. Ce sont de vraies bêtes, des monstres. Je les hais. Ils ont tué mes parents et ma sœur. Ce sont des tueurs, des menteurs, des sans cœur. Ils croient agir pour le bien de tous, et c'est ça le pire.

Une heure de route, j'y suis. Le petit magasin est ouvert, à ma satisfaction. Je salue l'âme, qui me répond avec de la sympathie : « Bien le bonjour, Vent-Du-Sud, quel bon vent t'amènes? » L'hôte du mille-pattes est un homme âgé, aux yeux noisettes et à la peau burinée par le soleil. S'il eut été humain, il m'aurait paru sympathique. Mais c'est une âme. Donc je le hais, c'est comme ça. Je lui souris et lui explique que je fais le plein, ayant prévu une expédition dans le désert. Il me tend le paquet de poudre avec un grand sourire. Je lui souhaite une bonne journée et sort du magasin. Je n'ai pas complètement menti; je dois aller dans le désert, je veux vérifier que "ma cabane" est toujours intacte. Ça fait plusieurs années que je l'entretient. Je compte m'y installer, lorsque je serai trops vieille pour courir de ville en ville tout le temps. Elle se situe sur un plateau désertique, à une journée de marche de la piste la plus proche. Là bas, personne ne me trouvera, j'en suis certaine. Après avoir pris quelques biscuits en guise de repas, je reprend la route. La journée passe vite. La nuit commence à tomber.Et j'ai soif. Je réalise que ma gourde est vide, et décide de m'arrêter dans une sorte de camping. Je me faufile entre les bungalows, cherchant un vide. Je croise les doigts pour qu'il y ait l'eau courante, avec un peu de chance, je pourrai en profiter pour piquer des gels douche.

Je finis par en trouver un vide. Je me faufile à l'intérieur à pas de loups. Bien sûr, aucune porte n'est verrouillée, ce qui me facilite la tâche. Je fouille l'endroit. Merde, aucun robinet en vue. Par contre, je repère un mini-frigo. Je l'ouvre et un sourire m'échappe quand je constate qu'il est plein de bouteilles. Je me sers; une bouteille de bière, du coca et de l'eau minérale. Génial. Au moment où je m'apprête à fermer le frigo et filer, j'entend des voix dehors. Je suis paralysée. Je pose la main sur mon arme, prête à dégainer. La porte s'ouvre vivement et un homme apparaît, visiblement paniqué. En essayant de garder mon sang froid, je braque ma lampe torche sur lui, plus particulièrement son visage. Avant que j'aie le temps de réagir, il me saisit mon bras. « Suis-moi ! » Je le repousse, et le tenant par le col braque une dernière fois ma lampe sur ses yeux. Bien sûr, une âme. Sûrement un traqueur. Il a essayé de me mettre en confiance, pour m'embarquer dans un centre de soins. Mais je ne suis pas dupe. En même temps, j'ai crû entendre qu'il n'est pas seul. Je sors mon arme et la braque sur lui. « T'as pas interêt à appeler tes petits copains. Tu vas me montrer comment sortir de là, sinon je tire. Au moindre mouvement suspect, tu pourras dire adieux à ton petit corps volé ! » Je le fixe d'un regard cruel, pour lui faire comprendre que je n'hésiterai pas à tuer. Je l'ai déjà fait, et je le referai s'il le faut. Même si la peur tord mon ventre, je garde une allure sûre de moi. Je ne dois pas lui montrer ma faiblesse, il en profitera, c'est sûr. Les traqueurs sont des êtres fourbes.
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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptyVen 10 Jan - 17:55




△ shado △ zéphyr △ caleb

Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas


Caleb , qui contrôlait toujours le corps, enjoignit en pensée à Zéphyr de se calmer. Le pauvre avait vu le revolver camouflé sous la marinière de la jeune fille, et il était tout simplement épouvanté à l'idée qu'elle s'en serve. La réaction de la blonde confirma ses craintes. Elle se libéra de l'emprise de Caleb et l'attrapa par le col avant de lui braquer une lampe dans les yeux. L'âme et l'humain lâchèrent simultanément un borborygme rageur. L'humaine voyait on ne peut mieux la lumière ricocher contre les yeux de Caleb, et elle le prenait pour une âme. Et à voir sa réaction, elle ne les aimait pas beaucoup. « T'as pas interêt à appeler tes petits copains. Tu vas me montrer comment sortir de là, sinon je tire. Au moindre mouvement suspect, tu pourras dire adieux à ton petit corps volé ! » lâcha-t-elle d'un ton cruel tout en dégainant son arme et visant la poitrine du jeune homme. Son geste tira un demi-sourire à Caleb. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Elle avait peur, elle aussi, et tentait de le cacher. « T'es vraiment pas maligne, toi, hein ? » Zéphyr, bien que terrifié, décida qu'il était temps pour lui d'agir. Il reprit le contrôle de son corps. Les traits de Caleb se crispèrent et ses yeux fixèrent un instant la blonde sans la voir. Zéphyr avait récupéré le corps. Il posa un regard à la fois doux et suppliant sur la jeune femme et prit la parole. « Calmez-vous, je vous en conjure ! Ces hommes dehors ne sont pas mes amis, je tiens uniquement à vous faire sortir d'ici ! » Il reprit son souffle, braqua ses yeux sur le canon de l'arme qui n'avait pas bougé, et reprit. « Nous ne... Euh... Je ne vous veut pas de mal. Baissez votre arme s'il vous plaît, ou nous ne... Je ne pourrais pas vous faire sortir d'ici. » Ses deux hésitations n'allaient certainement pas passer inaperçues, et Zéphyr se mordit la lèvre. Il trouvait le moment mal choisi pour confier à cette humaine qu'ils étaient deux dans son corps.

« Que tu lui dises ou pas, elle ne va pas te croire. Elle va penser que tu es un Traqueur et elle va te buter. Laisse-moi faire ! » lui cria Caleb. Après une courte hésitation, Zéphyr laissa de nouveau Caleb prendre le contrôle. Il était rompu aux techniques de combat en toutes sortes, et s'il y avait quelqu'un qui pouvait le sortir de ce genre de situation, c'était bien lui. Une fois qu'il eut récupéré son corps, Caleb attrapa le poignet de l'humaine, celui qui tenait l'arme, et retourna la blonde pour plaquer son bras dans son dos. Il verrouilla sa prise, de façon à ce qu'elle ne puisse plus bouger, puis arracha le revolver de ses mains avant de le glisser à sa ceinture. Ainsi, elle aurait bien du mal à le reprendre. Il regarda un instant par la fenêtre. Le gérant était dehors, et la femme -enfin l'âme- lui indiquait le cabanon en criant. Le gérant sortit un téléphone de sa poche, certainement pour appeler les Traqueurs. « Maintenant, écoute-moi. » lui chuchota-t-il, nerveux. « Je suis pas un putain de Traqueur. Mais si on se tire pas tout de suite, tu va te faire choper. Ce serait con de finir sa vie comme ça, non ? Tout ce que je te demande, c'est de me faire confiance. J'suis pas une âme, ok ? Je suis un humain, je partage simplement mon corps. » « Difficile de faire plus direct. » songea Zéphyr en espérant que l'humaine ne réagirait pas mal. « La ferme. » lui enjoignit cordialement Caleb, avant de reprendre la parole. « Si tu te barre maintenant avec moi, t'auras une chance de pas être insérée. » « Merci. » gémit Zéphyr, visiblement blessé que Caleb parle de l'insertion comme si c'était la pire des tortures. Comme si c'était horrible d'avoir quelqu'un comme lui dans sa tête. « Je parlais pas pour toi, Zéphyr. T'es un mec bien, toi. » tenta de le tranquilliser l'humain. « Si tu veux pas, c'est d'accord. Je me barre et je te laisse te démerder avec les Traqueurs. Etant donné que j'entend déjà une sirène de voiture, autant te dire que t'es dans la merde. » ajouta-t-il, pince-sans-rire. Une sirène, reconnaissable entre toutes, résonnait en effet dans la nuit, se rapprochant inexorablement de l'auberge. D'eux. Enfin plutôt d'elle, car Zéphyr et Caleb, avec leurs yeux d'âme comme garantie, n'avaient rien à craindre. Sauf que Zéphyr, si elle se faisait prendre, allait se sentir extrêmement coupable. Et Caleb encore plus. Il ne pouvait laisser quelqu'un de sa "race" se laisser attraper devant lui, sans rien faire. C'est donc nerveux que les deux attendirent la réponse de l'humaine, en continuant de bloquer son bras dans son dos.


Dernière édition par Zéphyr × Caleb le Sam 11 Jan - 11:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptyVen 10 Jan - 18:50



« I follow you »
Zéphyr, Caleb & Shado


La réaction du mille-patte me laisse bouche-bée. Il me défie du regard et fait preuve d'une répartie étonnante pour une âme. « T'es vraiment pas maligne, toi, hein ? » Quelque chose dans son ton me paraît si humain. C'est étrange. J'imagine que les âmes ont aussi leurs détraqués à elles. Parce qu'il n'a pas un comportement normal pour un mille-patte. Je me dis que ça y est, je suis foutue. Qu'il va appeler ses collègues et m'embarquer. Je raffermis ma prise sur mon arme. « Calmez-vous, je vous en conjure ! Ces hommes dehors ne sont pas mes amis, je tiens uniquement à vous faire sortir d'ici ! » Je suis paumée. D'abord il me traite d'imbécile, et ensuite et il reprend un ton froid, dénue d'émotion, comme un négociateur. J'ouvrel a bouche pour répondre, mais aucun son n'en sort. J'ai soudain très envie d'appuyer sur la détente. J'ai du mal à résister quand je constate qu'il fixe mon flingue avec horreur. « Nous ne... Euh... Je ne vous veut pas de mal. Baissez votre arme s'il vous plaît, ou nous ne... Je ne pourrais pas vous faire sortir d'ici. » Nous? Cet imbécile n'a donc pas compris, hors de question d’appeler à l'aide. " Je ne vous veut pas de mal"... C'est sûrement ce qu'ils ont dit à Kira, avant de la tuer. Enfin, j'éspère qu'ils l'ont tuée. L'idée qu'elle puisse devenir un mille-patte me révolte. Je ne bouge pas d'un pouce; je suis coincée. Avant que je puisse réagir, il me saisit le poignet, me désarme est me coince les bras dans le dos. J'essaie de me débattre, mais c'est inutile. Pas de doute, ce traqueur a bien été entraîné, et je ne crois pas ses salades comme quoi il ne me veut pas de mal. « Maintenant, écoute-moi.Je suis pas un putain de Traqueur. Mais si on se tire pas tout de suite, tu va te faire choper. Ce serait con de finir sa vie comme ça, non ? Tout ce que je te demande, c'est de me faire confiance. J'suis pas une âme, ok ? Je suis un humain, je partage simplement mon corps. » Je remarque que le timbre de sa voix a encore changé, elle est plus grave, plus...vivante, oui c'est le mot. Il paraît nerveux, enfin, différemment nerveux que quand il bégayait.  "Je suis un humain, je partage simplement mon corps" Je hausse les sourcils, ben oui, un genre de métisse, non mais faut arrêter de me prendre pour une cruche. Je commence à comprendre que j'ai pas le choix, je dois lui faire confiance, en plus, je suis désarmée. Je décide de le suivre, et on verra bien. Au pire je pourrai lui foutre un coup là où ça fait mal, même si ce serait mieux si je récupérerais mon revolver.  

« Si tu te barre maintenant avec moi, t'auras une chance de pas être insérée. » Un grognement de fureur m'échappe. Je sais qu'il a raison, mais hors de question de le lui dire. Un court silence, puis il reprend la parole. « Si tu veux pas, c'est d'accord. Je me barre et je te laisse te démerder avec les Traqueurs. Etant donné que j'entend déjà une sirène de voiture, autant te dire que t'es dans la merde. » Je me garde de lui répondre avant de lui faire mon plus beau sourire hypocrite. « Bon, ben on va pas discuter trois heures, j'ai une idée. Et si, par exemple, on courait? Et si tu pouvais me lâcher le bras, ce serait pas mal aussi, et puis, ce serait gentil de me passer mon flingue... J'aime pas trop avoir affaire à des traqueurs sans... » Je sens sa prise sur mon bras s'affaiblir. J'en profite pour me dégager et regarder par la fenêtre. Et c'est en voyant les gens se rassembler autour de nous que je réalise que je suis dans la merde. Mais, tout ça me donne une idée. « J'ai une idée... Je pense pas qu'on pourrai sortir et courir comme des bourrins. » Tout en parlant, je m'attache les cheveux, laissant apparaître ma cicatrice factice, puis je sors de mon sac d'épaisses lunettes de vues, qui reflète la lumière du chemin qui traverse le camping. Je prend mon sourire tranquille qui m'a aidée tant de fois et je lme tourne vers lui, interrogative. « Sois t'as un très bon déguisement de mille-patte, sois... Je préfère pas savoir. En principe, il devraient pas voir mes yeux, enfin d'habitude ça marche, mais là, on aura pas beaucoup de temps.  » Je repère mon flingue, coincée dans sa ceinture. Je m'en empare et la met dans sa cachette habituelle. Je réajuste ma besace. « Bon, je voulais juste te faire une surprise; on se connaissait dans une autre vie, et ayant été insérée récemment, et ayant entendu dire que tu logeais ici, je voulais venir te voir pour parler du bon vieux temps... Ça te va? Ça devrait satisfaire les âmes, mais pas les traqueurs, donc il faudra faire vite. » J'effleure du bout des doigts ma cicatrice, prie pour que ça marche. Au pire, j'ai mon arme.

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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptyVen 10 Jan - 23:51




△ shado △ zéphyr △ caleb

Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas


L'humaine, dont Caleb et Zéphyr ne connaissaient pas encore le nom -ils l'avaient remarqué à force de la désigner par des noms comme "la fille", "l'humaine", "la blonde",...- leur envoya un sourire on ne peut plus artificieux au visage. « Bon, ben on va pas discuter trois heures, j'ai une idée. Et si, par exemple, on courait? Et si tu pouvais me lâcher le bras, ce serait pas mal aussi, et puis, ce serait gentil de me passer mon flingue... J'aime pas trop avoir affaire à des traqueurs sans... » Caleb laissa échapper un grognement sceptique. Il ne croyait qu'à moitié ses paroles mielleuses et ne voulait pas lui rendre son arme. Il voyait bien qu'elle savait s'en servir, et qu'elle n'hésiterait pas. Il lâcha son bras, presque malgré lui, et elle se retourna vers la fenêtre. Caleb jeta également un coup d'oeil dehors. La voiture des Traqueurs était en train de se garer. Ils n'avaient plus beaucoup de temps. « J'ai une idée... Je pense pas qu'on pourrai sortir et courir comme des bourrins. » lâcha la blonde à cet instant. Caleb acquiesça sèchement. Si elle n'avait pas décidé de jouer la forte tête, elle serait déjà loin. Libre. Mais il faut croire que Madame avait sa fierté. C'était de sa faute s'ils se retrouvaient tous les deux -tous les trois plutôt- dans cette situation, et elle osait user d'un ton condescendant. « Si elle continue, elle va s'en prendre une. ~ » laissa échapper Caleb, sur un ton léger. Pour autant qu'une phrase qui ne résonnait que dans sa tête puisse être prononcée d'un ton léger. Il avait beau être irrité par le comportement irresponsable de l'humaine, il était ravi de la tournure que prenaient les événements -et par le jolis minois de la blonde-. Lui qui se plaignait de plus en plus souvent de la routine de ses journées, il était servi !

L'humaine s'attacha sommairement les cheveux, laissant apparaître une fine cicatrice. Elle chaussa une paire de lunettes aux verres très épais et laissa un sourire, aussi factice que sa cicatrice, s'épanouir sur son visage. « Sois t'as un très bon déguisement de mille-patte, sois... Je préfère pas savoir. En principe, il devraient pas voir mes yeux, enfin d'habitude ça marche, mais là, on aura pas beaucoup de temps.  » Elle se saisit ensuite de son arme. Caleb ne lui opposa pas de résistance. Au besoin, il pourrait toujours essayer de la lui reprendre. « Bon, je voulais juste te faire une surprise; on se connaissait dans une autre vie, et ayant été insérée récemment, et ayant entendu dire que tu logeais ici, je voulais venir te voir pour parler du bon vieux temps... Ça te va? Ça devrait satisfaire les âmes, mais pas les traqueurs, donc il faudra faire vite. » L'humain hocha légèrement la tête. Zéphyr, qui savait pertinemment que Caleb mentait mieux que lui, se retint de reprendre le contrôle de son corps pour s'enfuir à toutes jambes. Le courage était en effet une qualité dont l'âme disposait en petite quantité. Il n'en avait pas assez pour affronter deux ou trois Traqueurs qui en voulaient à sa vie. « Ne te fais pas prendre. » se contenta-t-il de dire à Caleb, qui sourit et tenta de l'apaiser. « T'inquiète. Et je ne blesserais pas non plus tes copains. » L'humain vit les Traqueurs -ils étaient trois- se diriger vers le bungalow. Il se répéta en boucle le mensonge inventé par la jeune fille, et trouva même un moyen de le rendre plus crédible encore. « Ne fais pas ça. » Caleb ne fit aucun cas du conseil et Zéphyr.

Au moment où la poignée tournait, il attira la blonde contre lui et posa ses lèvres contre les siennes. « Aaaah ! Mais qu'est-ce que tu fais ? » s'emporta l'âme. « Je gère. Et puis vois le bon côté des choses, ils nous soupçonneront encore moins comme ça. » Lorsque les Traqueurs entrèrent, ils ne virent rien de plus qu'un couple en train de s'embrasser. Caleb se détacha de la jeune humaine, lui adressant au passage un regard moqueur, et se tourna vers les Traqueurs. « Oui ? » demanda-t-il en adoptant une voix calme bien qu'un poil agacée. Les trois hommes, gênés, se dandinèrent sur place un instant, avant que l'un d'eux ose prendre la parole. « Excusez-nous d'être entrés ainsi, nous ne voulions pas vous déranger, monsieur... Monsieur ? » « Zéphyr-soufflant-là-où-le-soleil-éteint-ses-derniers-feux. » lui répondit Caleb sans penser à mentir. Ces Traqueurs venaient visiblement de Tucson, où l'âme et l'humain enseignaient en ce moment. Ils auraient pu à tout moment découvrir son nom d'une façon ou d'une autre, et l'âme et l'humain auraient alors eu à se justifier. Il sut qu'il avait bien fait lorsque le Traqueur hocha la tête, reconnaissant le nom. Il connaissait sans doute quelqu'un qui assistait aux cours que dispensaient Zéphyr. « Le gérant nous a averti qu'une femme avait vu quelqu'un voler le réfrigérateur de ce bungalow, et nous avons pensé que... »  « Je sais. » le coupa poliment Caleb. « C'est ce que j'ai moi-même cru. Puis je suis entré et j'ai reconnu Aile Nostalgique. Nous nous sommes rencontrés il y a fort longtemps, et nous avons dû nous séparer. Lorsque, après son insertion, elle a su que j'étais sur Terre également, elle est venue me rendre une visite surprise ! » Le Traqueur hocha la tête, compréhensif, avant de s'adresser à la blonde. « Ainsi, vous venez du Monde des Chants ? » demanda-t-il poliment. Caleb lui avait attribué un nom que Zéphyr lui avait soufflé et qui provenait effectivement du "monde aveugle", comme il était parfois surnommé.

Caleb tourna la tête vers l'humaine, espérant pour elle qu'elle savait mentir.
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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptySam 11 Jan - 1:04



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Il accepta mon plan sans protester, à mon étonnement. De toute façon, on avait pas le temps de aire autre chose. Je m'efforce de garder un visage serein quand j'entend la poignée tourner. Des pas lourds, et j'ai à peine le temps de distinguer trois silhouettes qu'il m'attire contre lui... Et m'embrasse. L'effet de surprise, je le mord, et j’espère bien lui avoir fait mal. On avait pas besoin de ça. En plus, j'ai jamais vu deux mille-patte s'embrasser, je croyais qu'ils n'avaient pas conscience de ces choses là. Il a du cran, celui-là, il a de la chance que les traqueurs soient là, sinon il aurait eu droit à la gifle de sa vie; il paraît que j'ai une très bonne droite. Il interrompt le baiser, non sans me jette un regard moqueur. Je meurs d'envie de le buter. Je me mord la lèvre, pour retenir les injures qui me démangent. Il se tourne vers les traqueurs, l'air de rien. « Oui ? » Les trois hommes, visiblement gênés, restent plantés là. Puis l'un d'eux prend la parole. « Excusez-nous d'être entrés ainsi, nous ne voulions pas vous déranger, monsieur... Monsieur ? » « Zéphyr-soufflant-là-où-le-soleil-éteint-ses-derniers-feux. » Je retiens un sourire moqueur, je me demanderai toujours où les mille-patte vont chercher leurs noms. Mais bon, ça me fait au moins un avantage; je connais son nom maintenant. Heureusement que Zéphyr-Truc-Machin se charge de la conversation, parce que je ne sais vraiment pas où me mettre. Pourtant ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à des traqueurs. « Le gérant nous a averti qu'une femme avait vu quelqu'un voler le réfrigérateur de ce bungalow, et nous avons pensé que... »Le gars est visiblement décontenancé par le baisé auquel il vient d'assister. Ce n'est peut être pas si banal que ça, finalement. « Je sais. C'est ce que j'ai moi-même cru. Puis je suis entré et j'ai reconnu Aile Nostalgique. Nous nous sommes rencontrés il y a fort longtemps, et nous avons dû nous séparer. Lorsque, après son insertion, elle a su que j'étais sur Terre également, elle est venue me rendre une visite surprise ! » Après un coup d’œil furieux à Zéphyr-Machin-Truc, je regarde les traqueurs avec un petit sourire suffisant, il leur a bien cloué le bec, je lui dois bien ça. « Ainsi, vous venez du Monde des Chants ? » Oh merde. Je connais pas touts les mondes moi ! Putain. Bon, tout va bien, on va improviser. « En effet, j'ai passé mes deux derniers...cycles là bas, mais j'ai décidé de découvrir d'autres monde, alors j'ai demandé à venir sur Terre... » Bon, malgré une brève hésitation, je m'en suis pas mal sortie. Mais maintenant, il faut se débarrasser de ces trois parasites. « Pouvons-nous vous aider en quoi que ce soit d'autre?  » Je demande poliment, un mince sourire aux lèvres. « Si vous voyez le moindre humain, n'hésitez pas à nous appeler, attention; ils peuvent se montrer agressifs.  » J'acquiesce,prenant un air solennel. Les traqueurs nous saluèrent d'un signe de tête. Ils sortirent en file indienne. L'un d'eux se retourne juste avant de passer la porte, je crois le voir me dévisager. Quand il referme la porte derrière lui, je m'autorise à respirer un grand coup. Ouf, ils sont partis. Maintenant, je n'ai qu'une envie ; me tirer.


« Bon, c'est pas que j'aime pas l'endroit, mais plus vite je me tire, mieux c'est. Ah, et au fait, j'ai failli oublier. » Je lui fiche mon poings dans sa face, en y mettant toute ma colère. Non mais, il a crû qu'il allait s'en sortir comme ça? D'un côté, vu son physique plutôt avantageux, il peut se le permettre, mais en aucun cas avec moi. Je ne suis pas une de ces cruches qu'on prend et qu'on jette. Je me demande pourquoi j'en fait tout un plat; si ça se trouve, il a fait ça dans la panique, même si j'en doute, vu le regard qu'il m'a lancé après. « Ah, et au fait, moi c'est Shado. » Dis-je tout bas, de peur qu'un traqueur soit encore dans les parages. Je tend ma main dans sa direction pour la serrer, mais je me ravise. C'est pas mon ami, je ne sais même ce ce qu'il est. Mais je lui dois la vie. Sans lui, je n'aurai pas sû que quelqu'un avait averti les traqueurs, et je me serais fait ramasser en sortant du cabanon. Je sais que Kira m'aurait réprimandé si elle m'avait entendue dire ça. Elle m'aurait dit que j'aurais dû me débrouiller seule, afin de ne rien devoir à personne. Mais elle n'est plus là, et maintenant je dois me débrouiller, et j'estime m'en sortir pas mal... Enfin jusqu'à aujourd'hui. Même si je me déteste de ne pas l'être barrée dès que le mec bizarre est arrivée, je me dis que je ne m'en serais pas mieux sortie. Qu'aurait-elle fait à ma place? Je n'en ai aucune idée. Je retire les grosses lunettes, qui m'empêchent de voir correctement et les range. Un court silence s'installe, j'attend que Zéphyr-Machin-Truc le rompe.


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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptySam 11 Jan - 2:02




△ shado △ zéphyr △ caleb

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La jeune blonde répondit aux Traqueurs avec un aplomb surprenant, malgré ses mains qui tremblotaient légèrement, trahissant sa peur. Zéphyr et Caleb étaient sans aucun doute les seuls à détecter et mettre des noms sur des mouvements aussi infimes. « En effet, j'ai passé mes deux derniers...cycles là bas, mais j'ai décidé de découvrir d'autres monde, alors j'ai demandé à venir sur Terre... » « Mouais. Elle a encore des progrès à faire, la petite. » déclara l'humain dans sa tête. Il entendit presque le Soigneur pousser un soupir découragé. « Cesse de te prendre pour le dieu de la fabulation. Nous avons bien de la chance qu'elle ait réagi aussi promptement. Les Traqueurs ne remarquerons pas son hésitation. » Sa remarque arracha un discret sourire à Caleb. La voix de l'humaine retentit de nouveau, faisant cesser la discussion par pensées. « Pouvons-nous vous aider en quoi que ce soit d'autre ? » demanda-t-elle, d'un ton que Caleb identifia comme purement hypocrite. Si elle voulait progresser dans l'art de la fabulation, elle devait apprendre à totalement contrôler ses émotions lorsqu'elle parlait. « Si vous voyez le moindre humain, n'hésitez pas à nous appeler, attention; ils peuvent se montrer agressifs. » Bon, au moins, les Traqueurs les croyaient. Ces derniers sortirent du cabanon, et Caleb les vit continuer leur chemin, échanger deux trois mots avec le gérant et remonter dans leur voiture sans faire plus d'histoires. Ils étaient tirés d'affaire.

« Bon, c'est pas que j'aime pas l'endroit, mais plus vite je me tire, mieux c'est. Ah, et au fait, j'ai failli oublier. » Caleb et Zéphyr virent tous les deux le poing de la blonde se diriger vers leur visage. Le brun n'eut qu'à effacer souplement une épaule et tourner la tête pour éviter le coup qui lui était destiné. Il posa ensuite un regard vaguement irrité sur elle. Elle lui avait déjà mordu la lèvre, et voilà qu'elle tentait encore de le frapper ! Alors qu'il lui avait sauvé la vie ! « Ah, et au fait, moi c'est Shado. » murmura-t-elle en tendant la main dans la direction de Caleb. Il hésita à la saisir, mais elle la retira brusquement, lui ôtant le choix. « Eh ben, c'est pas la reconnaissance qui t'étouffe. » lâcha-t-il, sarcastique. « Je ne comprendrais jamais les humains. » soupira Zéphyr, en écho aux pensées de Caleb. « On s'entend là-dessus. Même moi, humain de pure souche, j'ai du mal à en cerner certains. Comme celle-là. » « Et c'est pour ça qu'elle t'intrigue, n'est-ce pas ? » L'humain haussa les épaules. Il est vrai qu'il était très curieux, et qu'il voulait cerner le caractère indécis et contradictoire de la blonde -non, Shado, il avait son nom maintenant-. Il devinait sans peine la tempête qui faisait rage à l'intérieur de Shado, sûrement due à une dure épreuve qu'elle avait dû traverser seule, étant plus jeune. En bref, Zéphyr avait raison, une fois de plus. Elle l'intriguait. « Je sais. J'ai toujours raison. Même quand j'ai tort. » plaisanta le Soigneur. Caleb sourit. « Tu deviens ironique ? » « On dirait bien. Tu m'as contaminé. Beuuurk. » C'était sûrement la tension qui faisait parler l'âme ainsi, lui qui soignait toujours son langage et qui faisait rarement preuve de sarcasme. Réalisant que Shado était toujours là et qu'elle semblait attendre qu'il parle, il se présenta à son tour. « Caleb. Et Zéphyr. Enfin, les deux. » Il ne savait pas comment expliquer le fait qu'ils vivaient à deux dans un même corps. Il ne savait même pas s'il devait confier cela à l'humaine. Enfin, maintenant qu'il avait donné les deux noms différents, elle devait se poser des questions. Il avait parlé sans faire attention, toujours pris dans sa discussion avec Zéphyr. Il haussa les épaules. Au mieux, elle comprendrait, et au pire, elle ne le croirait pas. Et après ?

« Comme on te disait tout à l'heure, on est deux dans le corps. C'est un fait, c'est tout. Tu me crois ou pas, à la rigueur, ce n'est pas ce qui importe. » Il chassa une mouche invisible de sa main, pour montrer le peu de cas qu'il faisait de la confiance de Shado. « Je suis Caleb, l'humain. Et Zéphyr est l'âme qui a été insérée dans mon corps, il y a de ça 5 ans. Il me semble. » L'humain laissa Zéphyr reprendre le contrôle, le temps d'incliner brièvement le torse vers l'humaine pour la saluer. Caleb comptait laisser Zéphyr aux commandes, mais celui-ci était visiblement nerveux à l'idée de se trouver face à une humaine armée. Ce fut donc l'humain qui repris le contrôle et la parole en même temps. « Voilà. J'voulais t'éviter de me poser des questions, au cas où t'en avais. » « Et si elle le prenait mal ? Si elle essayait de nous tuer ? » me demanda Zéphyr. « Bah, on verra. Je lui reprendrai son arme. Elle n'a pas été difficile à bloquer, tout à l'heure. » L'autre acquiesça en pensée -c'était étrange à dire, mais encore plus à ressentir-, moins inquiet. Caleb planta ensuite ses yeux dans ceux de Shado et un sourire moqueur étira ses lèvres. « Au fait, pourquoi cette malheureuse tentative de me frapper ? »
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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptySam 11 Jan - 13:28



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« Eh ben, c'est pas la reconnaissance qui t'étouffe. » Dit-il d'un ton sarcastique. Je hausse les sourcils, me demandant à quoi il s'attendait; à ce que je lui saute dans les bras et que je dise qu'il est mon sauveur? Même pas en rêve. Il me fixe, comme si il essaye de lire mes pensées. Encore un silence. Je ne sais pas ce que je dois penser de lui; âme? humain? Est-ce que ça a de l'importance au fond? Il vient de me sauver la mise, même si je ne l'admettrai jamais. « Caleb. Et Zéphyr. Enfin, les deux. » Je vois... En gros, il a un trouble de la personnalité, ou quoi? Il hésite un instant, comme si il réfléchis à comment formuler son explication-que j'ai vraiment hâte d'entendre-. « Comme on te disait tout à l'heure, on est deux dans le corps. C'est un fait, c'est tout. Tu me crois ou pas, à la rigueur, ce n'est pas ce qui importe. » D'un geste de la main, il me fait comprendre que ça n'a pas autant d'importance que ça. Ce qui me rend encore plus sceptique. Ça voudrait dire...Qu'une pâme et un humain peuvent...Cohabiter dans le même corps... Et s'ils peuvent cohabiter, ça veut dire que l'un d'eu peut prendre le dessus...L'âme, ou l'humain... Mais, si c'est possible, et que Kira a survécu... Je suis certaine qu'elle ne se serait pas laissée faire. Une partie de moi a tout d'un coup l'espoir fou, qu'elle aussi a survécu, qu'elle a vaincu le parasite, et que si ça se trouve, elle est à ma recherche. Mais non, elle est morte. Depuis six ans. Depuis tout ce temps, elle m'aurait déjà trouvée. Je dois m'y faire, elle est morte. Elle a rejoint -je l’espère- nos parents.


« Je suis Caleb, l'humain. Et Zéphyr est l'âme qui a été insérée dans mon corps, il y a de ça 5 ans. Il me semble. » Non... C'est impossible... Y'en a beaucoup des comme ça? Caleb-Zéphyr incline la tête, comme pour me saluer. C'est, plutôt bizarre. « Voilà. J'voulais t'éviter de me poser des questions, au cas où t'en avais. » Les questions, j'en ai des millions, mais je m'efforce de me contenir. Je ne dois en aucun cas faire de faux espoirs. C'est peut être une exception, oui, c'en est une, une anomalie. Et puis soit Kira s'est fait tuer, soit elle s'est suicidée, elle ne se serait jamais laissée attraper. Son air sérieux disparaît, pour laisser place à son si détestable sourire en coin supérieur et moqueur. « Au fait, pourquoi cette malheureuse tentative de me frapper ? » Il veut jouer à ça? Désolée, je ne suis pas de la partie, je décide d'ignorer sa dernière phrase. Je sais bien que si j'y répond, il trouvera le moyen de me rabaisser. De plus, je ne suis pas d'humeur à faire un battle de répartie. Je respire un grand coup, et pose la question qui me démange le plus. « Y'en a beaucoup, des comme toi?-Enfin vous- » Tout en parlant, je me mets à fouiller les placards, en quête de quelque chose qui pourra m'être utile dans le désert. En ouvrant une étagère, je repère une boîte de poire au sirop. Je ne peux m'empêcher de sourire. Quand j'étais petite, c'était mon plat préféré; Kira m'en ramenait toujours des conserves quand elle allait en ville. C'est quasiment les seules "friandises" qui tenaient le chemin dans le désert, et encore, je les mangeais tiède, bref, c'est un peu ma madeleine de Proust. Je sors un couteau et ouvre la boîte.

Une odeur sucrée se dégage immédiatement. Ne pouvant résister, je commence à manger son contenu, ignorant quelques secondes la présence de Zéphyr & Caleb. Je dois sûrement avoir l'air d'une affamée, mais c'est juste de la gourmandise; la plupart du temps, je mange à ma faim. Et encore, j'ai été habituée très tôt à la diète. Je décide de m'arrêter à la moitié de la boîte. Mais le goût de poire dans ma bouche me détend. Je décide d'abandonner l'idée de le tuer à la prochaine remarque désobligeante. Je suis trop gentille; A ma place, Kira l'aurait tué et elle serait déjà loin d'ici. Mais je ne suis pas elle. « Est-ce qu'un humain peut faire disparaître le pa... Heu l'âme qui...vit dans son corps? » Je choisis bien mes mots, afin de ne pas le  vexer, mais quand je prononce le mot âme, on sent bien le dédain qui remplit ma voix. Je ne suis plus du tout d'humeur à me bagarrer, d'un coup. Et je ne peux m'empêcher de douter, d'espérer. Je sais que c'est une erreur. Je dois faire un trait sur elle. Je m'en fou de ce que peut bien penser Caleb-Zéphyr. Je veux juste avoir une certitude, pour changer, avoir quelque chose à quoi me raccrocher. Au fond, j’espère qu'il va me dire que c'est impossible, qu'il n'est pas le seul... Mais je redoute qu'il dise le contraire. En fait, je ne sais vraiment pas quoi penser. J'ai envie de tout lui déballer, d'un coup. De lui expliquer, pour qu'il me dise que oui, il y a de l'espoir. Mais je reste muette. Incapable de prononcer un mot de plus. Comme figée.



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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptyDim 12 Jan - 16:56




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Caleb sourit, narquois, lorsqu'il compris que Shado allait éluder sa question. « Tss. Elle n'ose pas répondre. C'est mignon à cet âge-là. » dit-il à Zéphyr d'un ton goguenard. L'humain devina que si le Soigneur avait été en cet instant en possession du corps, il aurait haussé les épaules. « Elle a bien raison de ne pas entrer dans ton jeu. » Caleb leva les yeux au ciel et se concentra de nouveau sur la blonde. « Y'en a beaucoup, des comme toi -enfin vous- ?» demanda-t-elle à cet instant. Puis, ne pouvant visiblement pas tenir en place, elle ouvrit quelques placards au hasard, avant de tomber sur une boîte de conserve de poires au sirop. Cela la fit sourire et, de nouveau, Zéphyr et Caleb purent lire en elle aussi facilement que si elle avait dit à voix haute ce qu'elle pensait. Ces poires lui rappelaient de très bon souvenirs. Puis, sa figure s'assombrit légèrement et le brun devina que ce dont elle se souvenait avait dû mal finir. Peut être que ses parents lui en faisait manger, et qu'ils avaient été attrapés par les Traqueurs par la suite. Caleb ne put s'empêcher d'éprouver un peu de pitié pour l'humaine. Il hésita à poser sa main sur l'épaule de Shado pour la réconforter, puis jugea finalement cette idée digne d'une cervelle de moineau. La demoiselle avait sa fierté, et elle ne supporterait sans doute pas qu'il ait pitié d'elle. Il laissa donc Shado manger en paix -de toute façon, elle semblait avoir oublié leur présence-, et discuta avec Zéphyr. « Tu penses qu'elle est seule, ou qu'elle fait partie d'un groupe de résistants ? » « Et si elle en faisait partie, tu irais les rejoindre ? Tu demanderais à ce qu'on te débarrasse de moi ? » éluda Zéphyr, la voix tremblante. Caleb hésita un instant. Il ne pouvait pas se permettre de répondre à cette question avec sa légèreté habituelle. Il retint donc les mots qui voulaient sortir, les sculpta jusqu'à ce qu'ils reflètent parfaitement sa pensée, et répondit à Zéphyr d'une voix grave. « Je ne le ferais que si tu le voulais Zéphyr. Ce corps est à présent autant à toi qu'à moi, et je ne me permettrais pas de te jeter au dehors. Et puis tu me manquerais. » Comme pour modérer le poids de ses paroles, Caleb adressa une grimace -en pensée, concept bizarre- à l'âme avant d'achever. « Tu me manquerais, mais je te trouve un peu trop coincé, et j'avoue avoir hâte que tu me fiche un peu la paix ! » Zéphyr ne prit pas la mouche, sachant que l'humain plaisantait, et se contenta d'un « Merci. »

Shado avait englouti la moitié de la conserve, et referma le couvercle, jugeant sans doute préférable de s'arrêter là. Sa voix ramena Zéphyr et Caleb sur Terre. « Est-ce qu'un humain peut faire disparaître le pa... Heu l'âme qui...vit dans son corps ? » Sa voix, lorsqu'elle avait prononcé le mot "âme", transpirait le dédain, et Zéphyr en fut quelque peu vexé. Il venait de lui sauver la vie alors qu'il aurait pu la livrer aux Traqueurs. Cette fille pouvait quand même comprendre que toutes les âmes n'étaient pas pareilles ! Qu'elles méprise les Traqueurs était une chose, qu'elle voue une haine sans borne à toutes les âmes en était une autre. Tous les "parasites", comme elle avait failli les appeler, ne voulaient pas effacer les humains, tout de même, et elle aurait du le prendre en compte. « Du calme. Je ne pense pas qu'elle ait voulu t'offenser. » le tranquillisa Caleb, même si lui aussi trouvait la réaction de l'humaine fort exagérée. Il remarqua la tension dans les muscles de Shado, son immobilité, sa droiture, et devina qu'elle était en l'attente de quelque chose. Elle semblait espérer de tout son coeur qu'il lui dise quelque chose. Quelque chose qu'elle voulait entendre. Il répondit donc à sa première question pour essayer de la détendre un peu. « Je sais qu'il y a plus d'humains qu'on ne le croit qui résistent à l'insertion. Mais nous devons être très peu à nous accommoder et à apprécier l'âme qui partage notre corps. Certaines âmes vont même jusqu'à changer d'hôte lorsqu'elles s'aperçoivent qu'elles ne sont pas seules. J'ai eu de la chance de tomber sur Zéphyr. » La seconde chose qu'elle avait demandé était beaucoup plus complexe à traiter. Même Zéphyr, en tant que Soigneur, ne savait pas si une telle chose était possible. Si l'humain pouvait totalement effacer l'âme. Caleb, de son côté, en doutait fortement mais ne savait pas comment l'expliquer. Il finit par la jouer cash, comme à son habitude. « Pour le reste, je ne sais pas. Je ne pense pas. Même si l'humain est très fort, il est très dur pour lui de parvenir à reprendre le contrôle de son corps ne serait-ce qu'une seconde. Alors effacer une âme... Aucune idée. L'âme peut choisir de quitter le corps et de le laisser à l'humain, cela c'est déjà vu. Mais sinon... Je ne sais pas. » Sa tirade finie. Il se retourna et tira une chaise afin de s'asseoir. « Pourquoi veux tu savoir ça ? » demanda-t-il doucement, pour ne pas la brusquer.


Dernière édition par Zéphyr × Caleb le Jeu 24 Juil - 0:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptySam 25 Jan - 14:51



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Zéphyr, Caleb & Shado




Putain, dans quelle merde je me suis mise? Je suis dans un cabanon avec un mec, et je sais même pas ce qu'il est exactement. Et voilà que j'engage la conversation. C'aurait été tellement plus simple si je l'avais flingué direct. Le pire, c'est que je sais que je suis censé lui être reconnaissante de m'avoir sauvé la mise auprès des traqueurs. Ce ne peut être une âme comme les autres; elles ne savent mentir. Qui est-il? Je connais son nom, certes, mais ça ne m'éclaire en rien sur son identité. Je déteste ne pas savoir. Je déteste que d'autres personnes sachent des choses que j'ignore. Ça m'fout en  l'air, tout simplement. C'est ça d'être solitaire, au bout d'un moment, tu supportes plus vraiment le contact humain. Ton instinct grégaire disparaît, tu deviens comme ces fauves solitaires, qui ont pour instinct de fuir leur semblable. C'est pourquoi jamais j'pourrai rejoindre une de ces colonies d'humains. Certains disent que je suis égoïstes, d'autres disent que je suis anormale. J'ai fais que m'adapter au monde qui change autour de moi. Quand Kira est...Partie, j'ai appris à me passer d'elle, je n'avais pas le choix. J'ai vécu seule tant d'années. Quand je dis ça, j'ai l'impression que ça fait des dizaines d'années, alors que ça doit faire seulement sept ans. Et, je me débrouille plutôt bien. Je meure pas de faim, j'ai pas chopé de ces maladies qui déciment les humains dans les colonies. Je suis indépendante, je subsiste à mes besoins...Et surtout, je déraille pas encore totalement. Y'en a que la solitude tue. J'en ai rencontrés, des vagabonds, comme moi. Y'en a qui, à mon avis, ne sont plus très sains d'esprit. Je ne dis pas que c'est anormal: L'humain est un animal grégaire, normalement incompatible avec la solitude. Mais il y a, j’espère, des exceptions.

 « Je sais qu'il y a plus d'humains qu'on ne le croit qui résistent à l'insertion. Mais nous devons être très peu à nous accommoder et à apprécier l'âme qui partage notre corps. Certaines âmes vont même jusqu'à changer d'hôte lorsqu'elles s'aperçoivent qu'elles ne sont pas seules. J'ai eu de la chance de tomber sur Zéphyr. » Y'a tellement de mots qui s'accordent pas entre eux; humain, apprécier,chance, âme. Comment peut-on apprécier quelque chose qui te prend ton corps, ta vie, et parfois même tes souvenirs? Franchement, ça m'échappe, mais je lui en suis reconnaissante d'être aussi patient. Je garde mes mots bien coincés au fond de ma gorge. Bien décidée à ne pas faire d'erreur diplomatique. Je ne veux pas qu'il appelle les traqueurs. D'un côté, il peut pas, il serait accusé de complicité ou je-ne-sais quoi. Je me contente donc de l'écouter, silencieuse, accrochée à ses paroles.  « Pour le reste, je ne sais pas. Je ne pense pas. Même si l'humain est très fort, il est très dur pour lui de parvenir à reprendre le contrôle de son corps ne serait-ce qu'une seconde. Alors effacer une âme... Aucune idée. L'âme peut choisir de quitter le corps et de le laisser à l'humain, cela c'est déjà vu. Mais sinon... Je ne sais pas. » Après avoir parlé, il s'assoit sur une chaise face à moi. Je ne peux plus échapper à son regard, plutôt étrange, comme sensation, pour quelqu'un qui ne regarde jamais personne dans les yeux, de peur de se faire démasquer.  Mais je soutiens son regard. Do not blink. « Pourquoi veux tu savoir ça ? »D'un coup, il parle tout doucement, comme s'il essayait de faire avouer à un enfant une bêtise. J'hésite un instant. Puis-je lui faire confiance? Dois-je lui faire confiance? Je n'ai pas trop le choix. Il m'a confié des choses qui je pense sont plutôt délicates à aborder. Je sais maintenant que Kira n'est plus tout à fait elle-même, si elle est encore vivante, mais le doute subsiste. Morte? Vivante? Insérée? Perdue à jamais? Coincée? Je dois dire que je me doutais de ce qu'il allait me dire.

J'inspire lentement, me préparant à raconter quelque chose que je n'ai jamais formulé à voix haute autrefois. Quelque chose que je pensais garder pour moi pour toujours. Mais, j'omet certaines choses, sûrement la peur de me dévoiler. Dévoiler ce qui est, indéniablement, mon pire point faible.« Y'a une fille, je la connaissais quand j'étais enfant, elle s'appellait... Kira. Un jour, elle a disparu, subitement. Elle était partie car elle avait cru entendre..Des traqueurs. Quand tout est redevenu silencieux, j'suis allé voir. L'endroit était vide.  »J'omet de préciser que subsistaient des traces de lutte, du sang. Et, surtout, son glock. Au début, je l'ai crue morte, je voulais la croire morte, plutôt que de l'imaginer... Enfin, tu vois quoi.« J'imagine qu'elle a été emmenée à un centre de soin. Mais, j'ai jamais pu me retirer l'idée de la tête qu'elle est peut être toujours là. Ça me bouffe.  » Je m'interromps, brutalement, j'ai l'horrible impression d'en avoir trop dit. Pourtant, je n'ai pas mentionné les choses les plus délicates. J'ai la gorge qui se serre, et je sens quelques larmes traîtresses tentant de passer la barrière de mes paupières. Mais je les chasse d'un clignement de paupière. Ces larmes là, je les connais, et je lutte contre elles depuis des années. Je les connais, elles arrivent sans prévenir, et s'en vont aussi vite. Mais je reprend vite mes émotions en main, même si le regard de Caleb pèse toujours sur moi, je m'y habitue. Je me doute qu'il se rend compte que tout ça est bien plus important pour moi que je le laisse paraître. Je sais duper les âmes, mais les humains, c'est autre choses, même s'il n'est pas totalement humain, son regard, à cet instant  est bel et bien humain. Presque rassurant, pas l'éspèce de regard vide qu'ont les parasites.

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Zéphyr × Caleb
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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas... △ ft. Shado EmptyJeu 24 Juil - 0:29




△ shado △ zéphyr △ caleb

Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'âme y est pas


Caleb et Zéphyr virent le trouble et le doute envahir les yeux de Shado. Ils devinaient sans peine la tempête qui faisait rage sous le crâne de la blonde -devait-elle, ou non, se confier à lui ? Si oui, que pouvait-elle lui dire exactement ?- et, respectueux, lui laissèrent le temps de s'apaiser. La jeune fille réfléchit quelques secondes, qui parurent durer des heures, et prit finalement une longue inspiration. Dès les premiers mots, Zéphyr et Caleb devinèrent qu'elle ne comptait pas tout leur dire. Comme ils devinèrent que ce qu'elle ne dirait pas, ils pourraient le trouver sans mal dans ses yeux. La demoiselle était en effet si peu habituée à regarder les gens dans les yeux longtemps sans ses lunettes de soleil qu'elle avait visiblement du mal à empêcher ses pensées et sentiments de s'échapper par son regard. « Y'a une fille, je la connaissais quand j'étais enfant, elle s'appellait... Kira. » La voix de la jeune fille, qu'elle s'efforçait de garder neutre, dissimulait mal une profonde tristesse. Un douloureux manque. « Sa sœur. » devinèrent en même temps l'humain et l'âme, avec un brin d'horreur et de pitié. Il était visiblement arrivé quelque chose à sa sœur. Quelque chose de terrible pour susciter le manque qui accablait Shado. « Tu crois que... Les Traqueurs ? » supposa Caleb. L'absence de réponse de Zéphyr confirma que l'âme pensait la même chose que lui. Les Traqueurs avaient dû attraper la dénommée Kira. « Un jour, elle a disparu, subitement. Elle était partie car elle avait cru entendre..Des traqueurs. Quand tout est redevenu silencieux, j'suis allé voir. L'endroit était vide. « Bingo. » lâcha Caleb. Sauf que, cette fois, il lui coûtait d'avoir eu raison. Bien sûr, des prises d'humains par les Traqueurs arrivaient tous les jours avant, et, bien que beaucoup plus rarement, encore de temps en temps maintenant. Même lui s'était fait prendre par les Traqueurs, sauf que ça n'avait pas eu de répercussions sur lui -grâce à Zéphyr-. Mais entendre quelqu'un de directement concerné en parler, voir en face de soi les ravages que pouvaient causer pareils agissements... C'était autre chose. Ça lui donnait la nausée. « Encore une fois, je ne suis pas très fier de ce que mes... "Camarades" ont accompli. Je veux dire... Ils devraient faire attention à qui ils prennent. Bien sûr, si on commence comme ça, on n'aurait rien dû faire et ne pas coloniser cette planète, etc, mais... Mais bon. La réalité est dure à admettre, parfois. On ne voit souvent que le bon côté des choses. Pas les dommages collatéraux. » Ils soupirèrent à l'unisson. « Ouaip. » reprit Caleb. « C'est dur. Mais je continue à croire que ce que vous avez fait n'a pas été totalement mauvais pour notre planète. Seulement pour ses habitants, en fait. Et on a pas de solutions à ça pour l'instant. Malheureusement. Bordel, que je me sens inutile ! »

Shado reprit son récit, ramenant Zéphyr et Caleb à la réalité. « J'imagine qu'elle a été emmenée à un centre de soin. Mais, j'ai jamais pu me retirer l'idée de la tête qu'elle est peut être toujours là. Ça me bouffe. » L'âme et l'humain notèrent une légère différence dans le ton de la jeune fille. Elle commençait à lâcher prise. Pas à sombrer dans l'abîme profond du désespoir qui la guettait, juste... Juste à se laisser aller. A leur faire confiance. Puis, aussi subitement que c'était arrivé, cela cessa. Elle s'était reprise. Elle avait sûrement eu peur d'en avoir trop dit et préférait se renfermer sur elle-même. Ce qui n'était pas du tout une bonne solution. Au contraire. En gardant ses émotions pour elle, elle risquait de trébucher et de tomber. Et elle aurait bien du mal à se relever. Caleb ne pouvait pas la laisser dans cet état. Il était presque sûr qu'elle allait mal le prendre, mais elle devait faire quelque chose. La faire réagir. Que ce soit en bien ou en mal. Il se leva brusquement, se planta à quelques centimètres de Shado et déclara, glacial. « Pourquoi ne pas tout nous dire ? Quand tu commence quelque chose, fais le jusqu'au bout, non ? Quitte à choisir, j'aurais préféré que tu ne nous dise rien du tout plutôt que tu le dise à moitié. Parce que là, je n'arrive pas à voir l'importance que ça peut revêtir pour toi, et du coup, je ne sais pas ce que vont exactement te faire mes prochaines paroles. Mais bon, comme madame ne veut pas se confier... Dans le pire des cas, c'est toi qui souffriras. Et tu ne pourras t'en prendre qu'à toi. » Son discours était un peu décousu, mais les mots sortaient comme ils venaient, et Caleb n'avait pas le temps d'en faire une belle tirade. « Mais... Mais t'es un malade ! » lui hurla Zéphyr. « Arrête-toi là, ne continue surtout pas, ou c'est toi qui va t'en prendre plein la gueule ! Elle va te frapper si tu vas plus loin ! » « Laisse-moi faire Zéphyr ! Si elle tente de nous frapper, je sais me défendre, je ne suis pas une pauvre petite chose ! Alors calme-toi et fais-moi confiance un peu. » « Mais... »

« Ecoute-moi bien maintenant. » Reprit Caleb, faisant fi du cri outragé de Zéphyr, qui tentait à présent de reprendre le contrôle de son corps pour empêcher Caleb de continuer. L'humain devait donc se battre contre lui-même tout en assaillant Shado dans l'espoir de la faire réagir. « Ce n'est pas en te renfermant sur toi-même que tout va s'arranger. Au contraire, tu ne feras qu'empirer les choses. Et après, tu défouleras ta tristesse et ta haine sur les autres, alors que tu ferais mieux de te remettre en question. Ta soeur là, ta Kira, a été sans aucun doute enlevée par les Traqueurs. Peut-être qu'elle s'est suicidée avant, si elle a le même caractère que toi, ou alors peut-être qu'elle a été insérée. Mais au lieu de te lamenter sur ton sort et de maudire toutes les âmes pour ce qu'elles ont soit disant fait, tu ferais mieux de -pardonne-moi l'expression- te bouger le cul et chercher la trace de ta soeur. Tu comprends un peu ? Ou t'es vraiment stupide et tu préfère rester dans cet entre-deux ? Rester à rien faire et laisser les autres te plaindre, les laisser s'apitoyer sur ton sort et se ranger derrière toi contre des âmes qui, pour certaines, n'ont rien demandé à personne ? » Caleb reprit sa respiration. Il était arrivé au point de non-retour. Il ne pouvait plus revenir en arrière à présent, et devait aller jusqu'au bout -de toute façon, il n'avait pas l'intention de renoncer-. S'il l'avait bien cernée, la blonde devait à présent être soit énervée et sur le point de lui mettre une énorme gifle, soit sur le point de s'effondrer. Dans tous les cas, il devait l'apaiser. Il lui faisait un peu le coup du chien qu'on gronde quand il a fait une connerie et auquel on fait un câlin juste après parce qu'on est incapable de rester énervé contre lui. Généralement, après ça, un chien est perturbé. Ce qu'il a fait est-il bien ou mal ? Il ne comprend pas. Et comme sa capacité à réfléchir est plus réduite que celle d'un humain, il oublie et profite du câlin. Pour aller refaire sa connerie après.
Shado n'étant pas un chien, du moins pas à la connaissance de Caleb, il ne savait pas comment elle allait réagir. Elle pouvait fondre en larmes comme le tuer. Ou, pire que tout, l'ignorer totalement et ne pas prendre en compte ce qu'il disait. Il espérait de tout coeur qu'elle réagisse, et ce quelque soit sa réaction. Parce que qu'elle le frappe, qu'elle crie ou qu'elle pleure, cela prouverait qu'elle avait entendu ce qu'il avait dit. Que cela l'avait marqué, en bien ou en mal. Que cela ne la laissait pas indifférente. Et l'ignorer serait la pire chose qu'elle pouvait lui faire. Caleb prit une profonde inspiration, recula d'un pas pour quitter cette espèce de menace physique qu'il faisait planer jusqu'à maintenant et adoucit son regard. « Faut pas les retenir, ces larmes. Si t'as envie de pleurer, pleurer, je ne te jugerais pas. Bon, tu as le droit de douter de ce que je te dis après la tartine que je viens de t'envoyer mais... Juste, ne les retiens pas. »

« Ça y'est, on est morts. » soupira Zéphyr.
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