John, John, John… Je venais de coucher Max et me retrouvais à déambuler dans les couloirs du château sans vraiment faire attention où j’allais. Je ne savais pas vraiment où Kris se trouvait depuis que je l’avais quitté pour accompagner Max dans la garçonnière comme il l’appelait avec ces amis. Cette très grande chambre regroupait tous les garçons d’à peu près l’âge de mon petit frère. En gros, toute la bande de pote vivait ensemble. Les adultes et les filles en particulier y étaient interdit. Bien sûr, en cas de réprimande cette superbe chambre pouvait se transformer en lieu de ‘’détention’’, mais bon. J’avais eu l’insigne honneur de pouvoir y entrée et constater ce que cela donnait lorsque l’on laissait des préados avoir une chambre rien que pour eux sans interventions de parents. Pas si catastrophe que cela. Je me serait attendu à bien pire. Je n’avais buté que sur un seul jouet et leur mini château constitué de tente, oreiller et autres objets en tout genre récupéré était drôlement réussi.

Pourquoi moi j’avais pu y entrée malgré toutes les restrictions ? Par ce que Max avait le chic pour me faire passer pour formidable et qu’il avait bourré le crâne de ces amis avec des histoires et autres anecdotes me concernant. Résultat, j’avais un laissé passer, réellement, pas figurativement, j’avais un laissé passer fait par l’un des garçons que j’étais obligé d’avoir sur moi pour entrer. C’était plus pour pouvoir s’amuser je pense qu’autre chose, mais j’avais bien l’intention de jouer le jeu. Ça les amuserait et ne me coutais absolument rien. En contrepartie, je devais céder à au moins un de leur caprice en retour. Ce soir, j’avais dû leur raconté une histoire sur le monde des Brumes. Max avait finalement réussi à avoir ce qu’il voulait. J’avais refusé jusqu’à maintenant de leur faire cours, mais il avait trouvé un moyen d’avoir ce qu’il voulait en partie. Mon frangin était très malin et ça je le savais depuis longtemps, mais j’étais toujours amusée de constater comment il arrivait à ces fins.

Ces amis m’avaient aussitôt adopté. J’étais vraiment surprise de la rapidité de la chose, mais sachant que beaucoup d’entre eux étaient orphelin, ce n’était pas compliqué à comprendre. Max leur avait parlé nombre de fois de sa grande sœur si bien qu’une fois que j’étais arrivée en tenant ma promesse de revenir, toute la petite bande s’était immédiatement intéressée à moi. Ils étaient tous attachant même ce garnement qui avait embêté Max, mais connaissant un petit peu son passé maintenant, c’était compliqué de lui en vouloir. Ma crevette ne lui en voulait pas même s’il n’avait pas aimé ce qu’il avait dit alors comment j’aurais pu. Même pour son âge, il était très mure. Je ne pouvais m’empêcher d’être fier et admirative de mon petit bonhomme et m’émerveillais encore de son évolution au cour du temps.

Souriant à ces moments passé avec les garnements et les yeux surprit de ceux qui m’avait vu entrer et sortir de la garçonnière, je fini par me rendre compte où je me trouvais. Ce n’était pas comme si je n’avais pas prévu de venir ici ; c’était exactement pour cela que je n’étais pas avec Kris à cette heure-là ; mais je ne m’étais pas attendu à me retrouver ici de cette façon. J’avais pensées marcher un peu et je ne sais pas quand me rendre ici après avoir réfléchi à ce que j’allais lui dire, mais mes pas m’avaient amené ici directement. Je me voyais maintenant mal faire demi-tour, voilà la raison pour laquelle je restais planté devant la porte adossé au mur opposé comme une idiote. J’avais parlé avec Kris et m’étais décidé pour lui parler de ce que je ressentais, mais après… Je ne savais pas comment j’allais le formuler, ni les différente retombé que cela allait provoquer. J’avais fini par partir du principe que je réfléchissais trop, mais le problème était que j’étais incapable d’agir autrement. Il fallait pourtant que je lâche un peu prise même si je n’aimais pas cela pour réussir à avancer. Je ne me voyais de toute façon pas continuer à la voir sans lui en avoir parlé et comme il était hors de question de l’évité jusqu’à ce qu’on parte du château, il allait bien falloir que je me décide à bouger de ce mur.

Prenant une profonde inspiration pour me donner du courage, je me balançais sur mes appuis pour m’en décoller et me rendre de l’autre côté du couloir en quelques grandes enjambés. Préfèrent profiter de mon élan, je toquais à la porte et l’ouvrit après avoir compté jusqu’à dix jugeant que s’était bien assez s’il était dans sa chambre ou la salle de bain pour venir m’ouvrir ou se tenir prêt à l’entrée de quelqu’un. Comme il m’avait dit que sa porte m’était ouverte, que Max y entrait tout naturellement et que je savais qu’il lui arrivait d’être dans son atelier, donc de ne pas pouvoir nous entendre, j’entrais doucement en refermant la porte derrière moi. Plus qu’à me jeter à l’eau. J’allais peut-être commencer par quelque chose de plus facile pour m’aider à débuter. Juste avant l’arrivée de Max, nous avions discuté de certaines choses qui méritaient que l’on revienne dessus. J’allais peut-être commencer par là. De toute façon il y avait une chose de clair. Je devais arrêter de réfléchir de trop et agir. Kris avait dit que je pouvais avoir les deux à la fois. Je ne savais même pas si ce que je ressentais était sérieux ou non. Si ce n’était pas le cas, il était d’autant plus hors de question de me laisser distraire. Si s’était le cas… Il fallait mettre les choses à plat pour pouvoir commencer quelque chose, mais il fallait aussi qu’il comprenne que je devais régler certaines choses avant. Il y en avait en réalité qu’une principale que j’avais à régler sans pouvoir m’autoriser à laisser approcher quelqu’un d’autre, mais pour le moment il me restait cette petite chose qui était pourtant si importante à régler. Je n’allais peut-être pas pouvoir avoir ces deux choses en même temps, mais je pouvais savoir si j’avais une chance que celle que je m’étais de côté m’attendrais et évaluer si elle était sérieuse ou non. Cela serait déjà un grand pas pour moi. Adossé à la porte tête baissée regardant dans le vide, il devait être facile de voir que j’étais en pleine réflexion et que quelque chose allait ce joué ici.


- Salut, tu m’avais dit que je pouvais entrée alors…, dis-je en me rendant compte qu’il était là.

Modification de statut du RP.

John arrêtant de participer au forum, celui-ci est abandonné.
Vous trouverez un résumé de ce qui aurait du ci passer Ici, dans la partie RP abandonnés.
Je le reprendrais peut-être pour faire des précisions quand j'aurais plus de temps.