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A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss)

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Kristal Silver
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MessageSujet: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 24 Aoû - 16:26


    "-« Kristal ! Kristal mon ange réveille toi. »

    Grognant de mécontentement j’attrape ma couette et la remonte au-dessus de ma tête dans l’espoir d’étouffer la voix de ma mère. Je sais qu’il fait déjà jour dehors, j’ai senti la chaleur du soleil sur mes bras nus avant de m’enfouir sous ma couette, mais je n’ai vraiment pas envie de me lever, je suis trop bien dans mon lit. Mon lit ? Cette simple pensée suffit à me faire ouvrir les yeux et chasser ma couette. Non ce n’est pas mon lit, je n’ai pas de lit, tout comme je n’ai pas de chambre ou encore de maison. Je n’ai rien … Si, j’ai une mère et un père qui m’aime et c’est déjà beaucoup.

    -« Kristal je sais que tu es réveillée, descend s’il te plaît. »

    Soupirant je reste encore un instant allongée à fixer le plafond blanc de la pièce. Je préfère quand on dort en plein air, j’aime bien l’idée d’avoir le ciel pour unique toit. Finalement, lassée de rester là à ne rien faire je me redresse et bascule mes jambes hors du lit. Lorsque mes pieds nus rencontrent le parquet je réprime un sourire, j’adore sentir le froid du sol alors que je quitte un lit bien chaud. Me levant enfin je me dirige vers la commode, me débarrasse prestement de mon pyjama et enfile un vieux jean délavé et un t-shirt noir deux fois trop grand pour moi. Avant de quitter la chambre je prends encore le temps d’attacher mes cheveux en une vulgaire queue-de-cheval et de chausser une paire de basket noire, qui a connu des jours meilleurs. Enfin prête-je quitte les lieux et dévale prestement les escaliers menant au rez de chausser.

    -« M’man ? Pourquoi tu m’as appelée ? »

    La réponse à ma question me saute aux yeux au moment où je pénètre dans la cuisine.

    -« Papa ! Tu es rentré ! »

    Je m’apprête à me précipiter vers lui lorsque quelque chose dans son attitude me retient. Il semble bien moins fatigué que d’habitude, pourtant c’est lui-même qui prétend mal dormir lorsqu’il va au ravitaillement. Suspicieuse je me stop a un mètre de mes parents. Ils ont tous deux l’air trois joyeux, trop souriant … C’est alors que je l’ai voie, les traqueurs, ils sont là, dans le salon. L’horreur me submerge à tel point que je suis incapable de fuir. Je les vois se précipiter vers moi sans être capable du moindre geste si ce n’est supplier mes parents du regard, mais ils restent face à moi, souriant …"


    Ouvrant les yeux je réprime difficilement la vague de panique que je sens prête à me submerger. Rapidement je chasse mes draps et me redresse pour fouiller du regard l’obscurité m’environne. Rien … Encore un stupide cauchemar. Rapidement ma peur se transforme en colère puis s’estompe jusqu’à ne plus laissé qu’une vague résignation. À quoi bon m’énerver, ça ne changera rien. Je semble condamnée à, chaque nuit, vivre mes pires craintes. Étant, pour une nouvelle fois, bel et bien réveillée et ce avant même que le soleil n’éclaire la terre, je décide qu’il ne servirait à rien de me recoucher le sommeil m’ayant définitivement fuis. C’est donc en trainant les pieds que je me dirige vers le coin de la pièce ou j’ai jeté Pelle mêlent mes affaires avant de me coucher. Je passe rapidement un pantalon de treillis kaki et une liquette noire au manche trois quarts. Rapidement je chausse une vieille paire de tennis noire et rassemble mes cheveux en une bête queue-de-cheval. Cela fait je quitte prestement ma chambre. Je n’aime pas cette pièce, en même temps comment pourrait-il en être autrement puisqu’elle est le lieu de tous mes cauchemars. Me rendant aux cuisines je prends une pomme et la mange tout en prenant la décision d’aller prendre l’air.

    Avant que je n’atteigne le hall, dans l’intention de sortir, des voies me parviennent. Qui donc fait autant de tapage en pleine nuit ? Ma curiosité l’emportant sur la prudence je presse le pas. Plus j’approche du hall plus les voies se font distinctes, mais je ne comprends toujours pas ce qu’il se dit. Continuant ma route je cherche dans ma mémoire qui était de garde cette nuit, bien que cela ne m’aide pas vraiment à comprendre la raison d’un tel brouhaha. Finalement je débouche dans le hall et me retrouve face aux deux gardes de la nuit et … Un inconnu ? Sans même penser qu’il peut s’agir d’un traqueur je me sens transportée de joie. Chouette, une nouvelle tête. Voilà de quoi briser un peu la monotonie du quotidien. M’approchant je n’hésite pas une seconde.

    -« Les gars laissés je m’en occupe. »

    Les deux hommes de garde tournent la tête vers moi d’un même mouvement. Aucune surprise sur leurs traits, tous ici ne sont habituée à mes insomnies, par contre ils ne semblent pas franchement disposés à m’accorder ma requête. Soupirant devant leur air buté je lève les yeux au ciel … Enfin au plafond dans le cas présent.

    -« Vous êtes censé surveiller les lieux, moi je n’ai rien à faire. Allez donc continuer de monter la garde je peux bien m’occuper de cette jeune femme et voir ce que je peux faire pour elle. »

    Les garçons froncent les sourcils, mais ne semblent pas décidés à protester, ils ronchonnent un peu pour la forme, puis retournent à leur poste me laissant seule avec l’inconnu. Un immense sourire éclaire alors mon visage et je tends la main à la jeune femme.

    -« Salut, moi c’est Kristal. Qu’est-ce qui t’amène par chez nous ? »
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 24 Aoû - 17:40

A chacun sa quête

J’étais crevé. Ça faisait un baille que je cherchais ce fichu château. Les indications que j’avais étaient loin d’être suffisante pour trouver le trouver facilement, sans parler des heures de marches dans la poussière avant d’arriver dans le bon coin. Cette région d’Arizona était loin d’être aussi forestière que le sud. On pouvait même dire désertique. En même temps, on n’était pas si loin du grand canyon. S’était à ce demandé comme un château pouvait rester à l’abri des traqueurs. Le fait qu’il soit entouré de gorges devait aider. Pour arriver ici, j’avais demandé à June où trouver les différents groupes d’humains. Elle m’en avait indiqué deux en plus du sien qui se trouvait juste au-dessus de ma tête. Après mettre rendu dans le premier, il ne me restait plus que cet endroit. Une chose était sûr, je n’avais plus intérêt à me faire prendre avec tout ce que je savais. Si l’inverse se produisait, il n’y aurait plus qu’à croiser les doigts pour que je résiste à l’âme.

Bien déterminé à retrouver mon frère et passer la nuit dans un lit ou en tout cas plus dans cette poussière, je ne pris pas de gant pour me rendre dans le château. Après avoir observé les alentour, j’étais sortie de mon trou et marchait bien a découvert vers les gardes qui surveillaient l’entrée. Je ne voyais pas comment faire pour aller à leur rencontre autrement sans sembler suspecte. Arrivé à leur hauteur, je leur expliquai ce que je venais faire ici après qu’ils aient vérifié que j’étais bien humaine. Avec mes yeux claires et proches de ceux des âmes, ils avaient été plus que méfiant avant de s’excuser. Cela étant parfaitement compréhensible, je ne m’étais pas attardé la dessus. Ce point la réglé, deux d’entre eux m’escortèrent vers quelqu’un pouvant s’occuper de ma requête. Officiellement, je venais pour prendre récupérer de mes différentes excursions en ville et leur offraient en échange d’un coin où dormir des fournitures et de la nourriture. Officieusement, j’allais en profiter pour jeter un œil dans le coin pour vérifier si mon petit frère était là ou non. Etant le dernier endroit où fouiller, j’avais une boule au ventre énorme. Je ne savais plus du tout où chercher s’il n’était pas dans ce château.

Alors que nous traversions le hall, je répondais à toutes les questions que l’on me posait en chemin. Encore dans le hall, nous tombâmes sur une brunette qui avait l’air toute joyeuse. Elle nous rejoignit d’un pas décidé, loin d’être impressionné de rencontrer une inconnu. Si cela se trouvait, ils avaient l’habitude d’en rencontrer. Cette pensée m’aida un peu à continuer d’espérer y retrouver mon frère. Elle voulut ensuite prendre les choses en mains, mais les deux gardes m’escortant n’avaient pas l’air vraiment partant. Après quelques arguments, elle finit par obtenir ce qu’elle voulait et je me retrouvais donc seule avec elle. Elle me tendit la main et je la lui serrais en retour, lui rendant son sourire. A côté des mines renfrognées des autres, s’étaient un vrai rayon de soleil.


- Salut, moi c’est Kristal. Qu’est-ce qui t’amène par chez nous ?

- Salut, Mélicendre. Comme je leur ai dit, répondis-je en désignant les gardes qui repartaient, je cherche un coin où dormir une ou deux nuits. Je suis disposé en échange à vous fournir de la nourriture ou des fournitures. Je ne resterais pas longtemps et je suis prête à filer un coup de main au besoin.


J’étais un peu succincte dans mes propos, mais je voulais vite en finir pour me reposer. Je n’avais pas réellement dormit depuis plus de 72 heures à cause de cette poussière et du manque de cachette. Je devais avoir une mine affreuse entre le manque de sommeil et la poussière sur mon short et t-shirt. Même rangers était passé du marron au rouge et je n’étais pas sur de réussir à entièrement les récupérer.  Ce qui était sur s’était que je ne risquais pas d’aller directement en ville après les avoir quitté. Peut-être un tour chez June… En tout cas, dans un coin où me débarbouiller.


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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 24 Aoû - 19:01


    Je ne fais pas partie de ses gens d’un naturel méfiant, malgré la vie que l’on mène en ce monde je continue d’accorder ma confiance sans condition à toute personne. Je me prête à croire qu’il y a un fond de gentillesse en chacun quels que soient nos actes. C’est l’une des raisons pour lesquels je ne déteste pas les Âmes. Je connais leur bonté et leur douceur naturelle pour avoir grandi avec l’une d’elles, du coup les haït me donnerait l’impression de renier ma mère. À côté de ça je ne suis pas naïve pour autant, même si je n’arrive pas à les détester je sais qu’elles nous ont volées notre monde et que si jamais l’une d’elles me capture elle n’hésitera pas une seconde à m’effacer pour au profit des siens. Et malgré ça … Je suis prête à accorder mon amitié aux Âmes au même titre qu’aux humains.

    C’est ce naturel abordable et cette confiance en les autres qui me rend joyeuse aujourd’hui car une nouvelle vient de faire son entrée au château. Me laissant guider par mes pulsions me première, à savoir ma curiosité et mon envie de nouvelles en provenance de l’extérieur, je n’hésite pas une seconde à chiper leur rôle aux gardes, les renvoyant en poste, pour m’accaparer la nouvelle venue. Malgré ma furieuse envie de la questionner sur tout et rien sur le champ je décide de faire preuve de la plus élémentaire des politesses, me présenter à elle. Cela fait je m’empresse de m’enquérir de la raison de sa visite. Répondant à ma poignée de main la jeune femme ne se fait pas prier. J’apprends de ce fait qu’elle se nomme Mélicendre, qu’elle cherche un coin où dormir et est prête à nous fournir nourritures ou autres en échange. Ses mots me tirent un sourire, tout du moins jusqu’à ce qu’elle m’apprenne qu’elle ne compte pas rester longtemps parmi nous. Je me trouve alors incapable de retenir une expression de déception.

    -« Oh … »

    Je chasse ses traces de mon visage d’un simple haussement d’épaules et me part de nouveau de mon éternel sourire. Elle n’est que de passage, bien à sa guise, mais tant qu’elle est là je peux bien profiter un peu de sa compagnie pour combler ma curiosité … Mais ce n’est pas la première chose à faire, au vu de son apparence elle a vraiment besoin de dormir et de se doucher. Lui faisant signe de me suivre je m’engage dans un couloir.

    -« Vu l’heure notre chef dort et il n’apprécierait surement pas d’être dérangé. Je vais te montrer où te doucher, te donner des affaires de rechange le temps qu’on lave les tiennes et te montrer où tu peux dormir. Demain matin on réglera le reste avec Castiel. »

    Enfilant les couloirs je la guide jusqu’à la salle d’eau. Je lui tends alors une serviette et un savon, lui montre ou elle peut se laver ainsi que ses vêtements et lui disent que je me dépêche de revenir avec des affaires propres. Détalent prestement je traverse les couloirs au pas de course pour rejoindre ma chambre, je me saisis d’un t-shirt, d’un pantalon de jogging et d’une paire de tennis avant de ressortir. J’espère que les chaussures seront à sa pointure, pour le reste pas de doute que ça lui ira. De retour à la salle d’eau je dépose le linge propre dans un coin et lui fait savoir que je l’attends dans le couloir. Une fois qu’elle sera débarbouillée je la conduirais à ma chambre, ça fera l’affaire pour cette nuit puisque je ne suis, moi-même, plus disposée à dormir et pour le lendemain … Eh bien on avisera.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyDim 25 Aoû - 16:38

A chacun sa quête


D’enjoué son expression passa instantanément à celle de la déception. On aurait presque eu l’impression de voir l’une enfants toute joyeuse à qui l’on venait d’annoncer que sa nouvelle amie devait rentrer chez elle. Malgré la fatigue, mon sourire s’étira un peu plus. N’étant tout de même plus une enfant, elle se reprit en main aussitôt avec un haussement d’épaule. Prenant note que je semblais être la bienvenu ici pour au moins une personne, j’envisageais de revenir si l’occasion se présentait. Après tout, je n’avais pas d’attache au moindre groupe et pouvait donc aller et venir où je le souhaitais temps que j’y étais la bienvenu. Me faisant signe de la suivre, je ne me fis pas prié et m’exécutais-je en écoutant ce qu’elle m’expliquait.


- Vu l’heure notre chef dort et il n’apprécierait surement pas d’être dérangé. Je vais te montrer où te doucher, te donner des affaires de rechange le temps qu’on lave les tiennes et te montrer où tu peux dormir. Demain matin on réglera le reste avec Castiel.


Il n’y avait pas à dire, ce petit bout de femme me plaisait bien. L’idée de pouvoir prendre une bonne douche et de dormir me donnait presque envie de chantonner, mais je n’étais pas de celle qui chantonne facilement et me contentais-je donc d’acquiescer avec une mine réjouie.


- Oui, je ne voudrais pas déranger et merci.


Arrivée à la salle d’eau, je récupérais le nécessaire pour me doucher et filait sous la douche toute habillé, abandonnant mon sac à l'entrée. La sensation de l’eau sur mon visage et ruisselant sur mon corps en emportant toute cette poussière était un réel délice. Retirant mes vêtements trempés, je me mis à les laver toujours sous la douche tandis que l’eau ruisselante me débarrassait du sel et de la poussière rouge qui l’avais coloré. Une fois mes vêtements propres, je les mis de côté pour terminer mon propre nettoyage et une fois propre, j’égouttais mes cheveux pour éviter de tout détremper en sortant.

Entre temps, Kris était allé me chercher des vêtements qui se trouvaient maintenant dans un coin de la salle d’eau. Mettant la serviette qu’elle m’avait passé plus tôt autour de ma poitrine, je récupérais mes vêtements lavé et mes mis avec les autres sur l’étendoir qui traversait une partie de la pièce. Avec la chaleur qu’il faisait, j’allais pouvoir les récupérer dès mon réveil demain matin. Me dépêchant de m’habiller pour ne pas la faire attendre plus longtemps, j’enfilais le jogging, les tennis tout juste à ma taille et sortie en terminant d’enfiler le t-shirt en récupérant mon sac. Les vêtements étaient un peu larges, comme ils devaient l’être pour elle, mais au moins, je dormirais confortablement.


- Ahhh, ça fait du bien de se sentir propre, lui avouais-je en m’étirant.


L’aillant rejointe, elle me fit de nouveau traverser des couloirs pour me conduire dans une chambre où elle me laissa. Après l’avoir remercié et souhaité bonne nuit, je m’emmitouflais dans les draps bien contents d’être enfin dans un lit. La dernière fois remontait à un bon moment. A peine l’aube montra le bout de son nez que je fus réveillée. Me rappelant vaguement des couloirs empruntés, je me rendis dans la salle de bain pour remettre mes affaires. Après avoir lavé rapidement les vêtements prêté et les avoir étendu, je rapportais les tennis dans la chambre, ne sachant pas où les laisser ailleurs et récupérait mon sac. Cela fait, je me rendis dans le hall où j’y retrouvais ma misse de la veille.


- Bonjour, Kristal. J’ai mis les affaires à sécher et les tennis dans la chambre. Tu veux que je les mette ailleurs ?


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Dernière édition par Mélicendre Strauss le Lun 26 Aoû - 16:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyDim 25 Aoû - 18:25

    Adossée au mur du couloir j’écoute l’eau couler dans la salle de bain et je me prends à compter les minutes. Une, deux, trois … Mélicendre connaît elle les autres groupes de rebelles . Quatre, cinq, six … Peut-être qu'elle pourra me donner de leur nouvelle si elle a fait un tour par chez eux. Sept, huit, neuf … Personnellement je ne l’ai connaît pas du tout, mais ça ne fait qu’attiser ma curiosité à leur égard. Dix, onze, douze … C’est quand même étrange qu’elle ne vienne que pour se reposer, pourquoi ne c’est pas elle établit nulle part ? Treize, quatorze, quinze … Finalement elle ne connaît peut-être pas les autres et espéré peut-être glaner des informations sur eux en venant trainer de par chez nous. Seize, dix-sept, dix-huit … Ah, l’eau a cessé de couler. Sans bouger j’attends, le temps dont Mél se sèche et s’habille, dès qu’elle franchit la porte je lui affiche mon sempiternel sourire. Ce dernier s’agrandit lorsqu’elle me fait savoir qu’elle a apprécié sa douche. N’ayant rien à lui répondre je me contente d’un signe de tête en guise d’assentiment puis la conduit à travers les couloirs, direction ma chambre. Après un rapide merci de sa part et s’être souhaité mutuellement bonne nuit, je la laisse, elle a besoin de repos et moi … De m’occuper. Mes pas me mènent invariablement vers la bibliothèque, compagne de mes insomnies. Laissant mes doigts courir sur les reliures abimées des livres j’en saisis un au hasard et vais me caler dans un fauteuil pour le lire.

    Au château la vie basse son pleine avant l’aurore assez souvent, mais encore plus les jours où des départs pour des raids sont prévus. J’avais complètement oublié que c’était le cas aujourd’hui, c’est le brouhaha régnant dans le hall qui ramène se souvenir à mon esprit. Abandonnant mon livre sur mon fauteuil je bondis en direction de la porte et cours vers le hall. Pourvus que j’y arrive avant qu’il ne soit parti. Ouf, juste à temps, j’interpelle Castiel alors qu’il s’apprête à partir. C’aurait été bête de le rater, surtout qu’il faut que je lui parle de Mélicendre. Il m’accorde à peine quelques secondes, en même temps il n’a pas que ça à faire, je me dépêche donc de lui rapporter la requête de la jeune femme, à savoir l’autorisation de loger ici quelque nuit en échange de nourritures ou fournitures. Le chef lève les yeux au ciel comme si je le dérangeais pour quelque chose de futile, mais me dit que Mél peut rester le temps qu’elle veut et qu’il réglera avec elle les modalités de « paiement » quand il sera de retour. Je me doutais qu’il accepterait, en même temps quel humain aurait refusé un toit à l’un des siens . Heureuse de sa réponse je l’observe partir avec les autres membres du raid. Alors que la grande porte se referme sur eux je remarque au loin le soleil qui commence à se lever. J’attends que le battant de la porte se soit totalement refermé avant de me décider à bouger, mais finalement je ne vais pas loin car Mél m’interpelle. Me tournant vers elle je lui souris.

    -« Bonjour, déjà levée, j’espère que tu as bien dormis. Dans la chambre c’est bien, c’est leur place. Tu veux un petit déj ? »

    Sans même attendre sa réponse sur ce dernier point je lui fais signe de me suivre, parce que moi je meurs de faim. Je la guide rapidement au réfectoire et la fais asseoir un peu à l’écart, les quelques personnes déjà présentes ne manquant pas de la dévisager au passage. Je me dépêche d’aller chercher de quoi manger et la rejoins avec quatre grandes tartines de miel, j’en dépose deux devant elle, puis je prends place en fasse. Je croque machinalement dans l’une de mes tartines et me délecte de la profusion de sucre se diffusant dans mes veines. Une fois mon bouché avalé toutefois je me retiens de croquer de nouveau pour prendre le temps de rapporter mon entretien avec Castiel à la jeune femme.

    -« J’ai vu notre chef ce matin avant qu’il ne parte. Il m’a dit que tu peux rester parmi nous le temps que tu veux et qu’il avisera avec toi des modalités de paiement en échange de notre hospitalité. En attendant comme je ne suis pas sûre qu’on ait des chambres de disponible je te cède la mienne. »

    Cela dit je reprends mon petit déjeuné allant même jusqu’à lécher le miel ayant coulé sur mes doigts pour ne pas en perdre une miette. Je ne sais pas encore ce que je vais faire de beau aujourd’hui, déjà il est exclus que j’aille trainer dehors, par alors qu’un raid est en cours ça risquerais de stresser les autres plus que nécessaire.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyLun 26 Aoû - 16:45

A chacun sa quête



- On peut encore attendre. T’es pas obligé d’y aller, dit-il accrocher à mon bras.

- Max, on a plus rien à manger. Tu te souviens ce on a dit ?


Inquiet, il ne me lâchait pas le bras. Il n’arrivait pas à me laisser partir, mais il le fallait. Si nous continuions comme cela, nous mourrions de faim. Il finit par prendre son courage à deux mains et à me faire signe que oui. La scène était toujours la même quand je devais aller chercher de quoi nous ravitailler. Lui en train de me retenir, moi de le rassurer et de lui faire promettre de faire ce qui était prévu en cas de pépin. Je savais que s’était beaucoup demander à un petit garçon de 10 ans. Ça l’était déjà bien plus lorsqu’il avait 8 ans, mais je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas non plus me résoudre à le laisser derrière moi dans une cache car si je ne revenais pas, il aurait été capable de m’y attendre jusqu’à la fin des temps. Il m’accompagnait donc à chaque fois. M’attendant à l’abri des arbres. Ainsi, si cela tournait mal, je pouvais m’assurer qu’il s’échappait avant d’être séparé de lui pour de bon. S’était exactement ce qui s’était passé cette nuit-là. Jamais je n’arriverais à oublier cette rue, cette maison, ni même le visage des traqueurs qui nous ont séparés. Je me revoyais le regarder sans sourciller en attendant qu’il me répète ce qui avait été prévu. Après une tremblante inspiration, il s’était mis à réciter sa leçon.


- Si quelqu’un arrive, je dois partir en courant vers le camp. Si tu ne reviens pas après 24 heures, je dois éviter les âmes et essayer de trouver un humain qui m’aidera… Mél, je veux pas que tu y ailles. J’ai un mauvais pressentiment.

- On a plus que de quoi tenir une journée Maxim. Je ne veux pas attendre d’être à bout de force comme la dernière fois.


Je ne lui cachais rien, il fallait qu’il sache la vérité. Lors de notre dernière escapade, j’avais attendu le maximum, donnant à Max nos dernières réserves. Cette fois-là, j’avais perdu connaissance sur le chemin du retour. Si cela s’était produit trente minutes plus tôt, on aurait été très mal. L’obligeant à me relâcher, j’attrapais les sacs vides que nous avions apporté et les mis sur mon épaule avant d’aller les remplir dans la maison de l’autre côté de la rue. Tout se passa bien. J’avais même pus récupérer des munitions ce jour-là. Sur le coup, j’avais eu un frisson tout le long de ma colonne vertébrale, quand j’avais compris être chez un traqueur. Alors que je m’apprêtais à sortir, tout bascula. Je revoyais le regard de Max au moment où il était partit. Contrairement à ce qu’on avait dit, il avait attendu de me voir avant d’obéir. Je vu en suite le visage de mon frère Matthew la nuit à où m’avait parlé de sa découverte sur l’existence d’autres humains comme nous et non pas des âmes parmi lesquels nous avions grandis. Son regard se changea petit à petit et fut éclairé par la couleur des yeux d’une âme, passant du bleu à l’argenté. Là je sus que ce n’était plus mon frère, mais Strauss que j’avais sous les yeux.

Me relevant d’un seul coup dans le lit, je plaquais mes mains sur ma bouche pour m’obliger à calmer ma respiration. Je ne criais pas, au pire je parlais, mais rien qui ne risquait d’attire l’attention à moins que l’on dorme dans la même pièce que moi. C’est pour ça que j’évitais que cela arrive. Je n’avais pas envie d’avoir à leur raconter ces souvenirs. S’était étrange… Je n’avais jusque-là jamais rêvé de Strauss. Alors que mes parents n’entraient jamais dans mes rêves, lui avait fini par y apparaitre. Peut-être par ce que je l’avais croisé il n’y a pas si longtemps et que mes parents étaient à l’abri. Personne n’irait leur causer de problème. Ils s’agissaient d’âmes et n’avaient plus aucun contact avec nous.

Une fois calmé, je sortis du lit et me préparait, rangeant ce qui m’avais été prêté avant de prendre mon sac plein et de me rendre dans le hall. J’avais même lavé les vêtements prêté lorsque j’étais passé dans la salle d’eau, ne voulant pas être un fardeau pour qui que ce soit. Je m’étais en suite dirigée vers le hall en suivant le parcourt emprunté la veille. Je ne devais pas avoir très bonne mine après ce réveil lugubre, mais heureusement, je ne croisais personne. Quand j’arrivais en revanche dans le hall, tout le monde semblait se trouver dans cette pièce. Un groupe était même en train de partir. Au début, je ne fis qu’observer qui se trouvait dans la pièce à la recherche d’une tête connu, mais ne remarquait aucun enfant. Quand j’entendis les porte se refermer, un vent de panique me gagna, Castiel ! Si cela se trouvait, je venais de le louper. Repérant Kristal dans la pièce près des portes, je me mis à marcher dans sa direction. Arrivé à mi-chemin, je secouais la tête et m’obligeais à adopter une mine moins sombre avant de l’interpeler. Ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler un visage serin ou ravi, mais s’était explicable par le fait que je craignais avoir loupé leur chef. Je me moquais royalement des regards qui pouvaient se tourner vers moi. Justement, plus on parlerait de moi, plus il y aurait de chance que Max sache que je me trouvais ici si était là.


- Bonjour, Kristal.

- Bonjour, déjà levée, j’espère que tu as bien dormis.

- Oui oui, merci. J’ai mis les affaires à sécher et les tennis dans la chambre. Tu veux que je les mette ailleurs.

- Dans la chambre c’est bien, c’est leur place. Tu veux un petit déj ?


En m’entandant, elle s’était retourné vers moi en me souriant. Avec un petit effort, je lui avais retourné puis suivit quand elle s’était mise en route après m’avoir fait signe de la suivre. Un petit déjeuner n’était pas une mauvaise idée, mais je n’étais pas sûr d’avoir vraiment faim. J’allais essayer de me forcer à manger pour éviter d’attirer l’attention et recharger un peu mes forces. Je n’aurais pas l’air bête si je faisais un malaise. Lorsque l’on arriva dans le réfectoire, toutes les têtes se tournèrent vers moi. J’avais envie de leur dire de prendre une photo souvenir pendant qu’ils y étaient, mais me contentais de les ignorer. Je me rendais compte toute seule que j’étais de mauvais poile et que s’était stupide de m’énerve contre eux. Je réagissais très rarement comme cela, mais je n’avais pas non plus l’habitude de me retrouver entouré d’humains et qui plus est d’étranger quand je faisais ce genre de rêve.

Une fois assise à l’écart des autres, j’observais Kris se dépêcher de nous ramener de quoi manger. Si j’avais été seule, je me serais bien pelotonné dans un coin quelque temps avant de repartir à la recherche de Max, mais je n’étais pas seule et étais justement ici pour cela. Soufflant autant d’agacement contre moi-même qu’à cause de tous ces regards, je me ressaisis en la voyant s’asseoir. Attrapant l’une des tartines qu’elle m’avait apportées, je l’imitais après l’avoir remercier. Cela faisait un baille que je n’en avais pas mangé. J’entamais la seconde quand elle commença à me parler, confirmant mes craintes. J’avais loupé leur chef.


- J’ai vu notre chef ce matin avant qu’il ne parte. Il m’a dit que tu peux rester parmi nous le temps que tu veux et qu’il avisera avec toi des modalités de paiement en échange de notre hospitalité. En attendant comme je ne suis pas sûre qu’on ait des chambres de disponible je te cède la mienne.

- Tu n’es pas obligé de faire ça. Je peux très bien dormir dans un coin qui ne gênera pas. Quoi qu’il en soit, je suppose que je vais devoir rester ici un peu plus longtemps que prévu. Entre le temps de l’aller, la récupération des vivres et le retour, sa risque de leur prendre un peu plus de deux jours.


Réfléchissant à la situation, je recommençais à manger la tartine que j’avais délaissé en l’entendant me parler de son entre vu avec son chef. Je lui étais reconnaissante de lui en avoir parlé, mais j’étais embêter de me retrouver coincé ici plutôt que de pouvoir repartir dès que je me serais assuré si Max était là où non. Sans m’en rendre compte, je lui posais une question sur les enfants de leur groupe. J’avais été intrigué de ne pas encore en avoir vu, mais il était en même temps encore très tôt. Ne voulant pas paraître indiscret étant là comme invité, j’avais cherché à me rattraper comme je pouvais.


- Vous n’avez pas d’enfant au château ?  Enfin… Tu n’es pas obligé de me répondre. C’est juste que dans les autres groupes, ils y en a et que je n’en ais pas encore vu. Si ça ne te dérange pas, j’irais déposer mon sac. Comme Castiel n’est plus là, je n’en ai pas besoin. Après, je pourrais t’aider dans tes tâches si tu veux. Je n’ai pas vraiment grand-chose à faire en attendant.


Pas grand-chose à faire à part vérifier si mon petit frère était là, mais vu que j’allais avoir du temps pour le chercher, autant me rendre utile pour le moment. En plus, je pourrais avoir une chance de le croiser en la suivant dans le château s’il était là. Bon sang, faite qu’il soit là.


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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 27 Aoû - 10:09

    Mmh du sucre, je savoure le délicieux nectar entrainant un afflux de sucre dans mon organisme. Si j’étais du genre égoïste j’aurais été me rechercher une nouvelle tartine et tant pis pour les autres, mais comme ce n’est pas le cas je me contente de ce que j’ai et m’en délecte un maximum. Tout en faisant durer mon petit déjeuné je relate à Mélicendre ma brève entrevue avec Castiel et lui annonce qu’elle est la bienvenue au château, j’en profite aussi pour lui dire que je lui cède ma chambre pour la durée de son séjour parmi nous. Elle se permet de répliquer, concernant ce dernier point, mais elle pourra bien dire ce qu’elle veut il est hors de question de l’installer sur un lit de camp dans «un coin qui ne gênera pas », pour reprendre ses mots. Elle est une invitée, elle mérite mieux.

    -« Concernant l’endroit où tu dormiras il n’y a pas à discuter c’est non négociable et si tu t’inquiètes de savoir où moi je vais dormir tout le monde ici te dira que pour le peu de temps que je passe dans mon lit il n’y a vraiment pas de raison de s’en faire. »

    Mes insomnies ne sont un secret pour personne, leur raison par contre reste … Obscure ? Sauf pour moi bien entendu, mais n’ayant pas envie de m’étendre sur le sujet avec qui que ce soit je préfèré avaler la dernière bouché de mon petit déjeuner tout en réfléchissant au reste de ses paroles. Il est vrai qu’une expédition de ravitaillement prend plus de deux jours, mais je serais incapable de lui donner une estimation exacte. Pour le coup je m’en veux d’avoir omis de préciser au chef que Mélicendre ne comptait pas s’éterniser parmi nous. Elle se retrouve donc coincée au château pour une durée indéterminée, à moins qu’elle ne décide de nous fausser compagnie sans nous remercier, mais elle ne semble pas être le genre à profiter de la bonté des autres sans leur rendre la pareille. Je suis sur le point de m’excuser de mon oubli quand elle me devance et prend la parole la première. Je l’écoute sans broncher, sa question ne me dérange pas quant à la suite de ses propos, hormis le fait qu’elle veuille déposer son sac ce que je trouve logique, me mette légèrement mal à l'aise, habituellement c’est plutôt moi qui suis du genre à me proposer pour aider les gens et non l’inverse. Je la laisse toutefois terminer avant de lui répondre.

    -« Si, il y a des enfants au château, mais il est un peu tôt ils doivent encore dormir. Si tu m’aides dans mes corvées tu auras l’occasion de les voir, je suis de cuisine aujourd’hui je vais donc devoir m’occuper de leur petit déjeuné. Pour ton sac pas de soucis, je me demandais justement si tu comptais le promener avec toi tout le temps, va le poser et reviens ici, je t’expliquerais ce qui nous attend pour la journée. »

    La laissant partir pour ranger ses affaires je débarrasse notre table rapidement, être de cuisine, outre la préparation des repas, ça consiste aussi à la propreté des lieux où ils sont servis. Heureusement la majorité des gens débarrasse eux-mêmes leur table, d’ailleurs les personnes de corvées de vaisselle partent déjà au lavoir avec les bacs, elles reviendront après le déjeuner des enfants. Attrapant un torchon je m’empresse de mettre un coup sur les tables tout en faisant remarquer à la personne qui est de cuisine avec moi qu’aujourd’hui nous serons trois. Elle me lance alors que c’est idiot, avec les personnes parties pour le ravitaillement il n’y a pas tant de chose à faire on risque de se marcher sur les pieds. Ayant déjà dit à Mélicendre qu’elle m’aiderait en cuisine je propose à l’autre fille d’aller aider d’autre personne ou de prendre du repos. Elle ne se fait pas prier. Une fois les tables propres je m’assois sur le comptoir et attends le retour de Mél pour commencer.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 27 Aoû - 11:23

A chacun sa quête


- Concernant l’endroit où tu dormiras il n’y a pas à discuter c’est non négociable et si tu t’inquiètes de savoir où moi je vais dormir tout le monde ici te dira que pour le peu de temps que je passe dans mon lit il n’y a vraiment pas de raison de s’en faire.


Apparemment, je n’allais pas réussir à la faire changer d’avis, ce qui me fit esquisser un sourire amusé. J’étais tout de même intrigué qu’elle passe aussi peu de temps dans son lit. N’étant pas bien grosses toutes les deux, je me dis qu’on pouvait toujours le partager si elle restait sur ces positions. Avant que je n’ai pu lui demander pourquoi elle passait aussi peu de temps au lit, elle prit une boucher de sa tartine, montrant que le sujet était clôt. Je l’imitais donc après lui avoir également dit une dernière petite chose à ce sujet.


- Très bien, tu as gagné, mais on partagera ton lit alors. Sinon, je suis tout à fait capable d’aller vadrouiller à ta recherche ou de resté éveiller toute la nuit aussi longtemps qu’il le faudra pour te le faire comprendre, dis-je en tirant la langue.


Comme elle semblait du genre à prendre soin des autres, il y avait de forte chance pour que cette petite menace marche comme sur des roulettes. On l’avait déjà utilisé sur moi et j’avais fini par céder. Je pris en suite des nouvelles des enfants du coin et elle me rassura à ce sujet. J’eu même surement le plus lumineux sourire que j’avais eu jusqu’à maintenant en l’entendant. J’avais été incapable de cacher mon soulagement et la joie qu’il serait peut-être bien ici. J’allais probablement avoir une salve de question à ce sujet, mais je m’en moquais un peu maintenant.


- Si, il y a des enfants au château, mais il est un peu tôt ils doivent encore dormir. Si tu m’aides dans mes corvées tu auras l’occasion de les voir, je suis de cuisine aujourd’hui je vais donc devoir m’occuper de leur petit déjeuné. Pour ton sac pas de soucis, je me demandais justement si tu comptais le promener avec toi tout le temps, va le poser et reviens ici, je t’expliquerais ce qui nous attend pour la journée.

- Ok je me dépêche !


Avalant la dernière bouché, je partie au petit trot jusqu’à la chambre. Je croisais de plus en plus de monde dans les couloirs. Les petits allaient surement ne pas tarder à se lever. Tout sourire, en contradiction complète avec ma mine de ce matin, je déposais mon sac sous le lit une fois arrivé dans la chambre et repartie aussitôt dans l’autre sens. Il ne me fallut pas longtemps pour rejoindre Kirs dans le réfectoire. Je la retrouvais assise sur le comptoir en train de m’attendre.


- Je suis prête ! On leur prépare quoi à ces petits monstres, demandais-je avec un grand sourire.


Celui semblait s’être matérialisé sur mon visage pour de bon, mais je savais très bien que si je ne voyais pas Max, il allait s’effacer pour un bon moment. Ne voulant pas l’envisager, je mis cette pensée de côté et attendis ces instructions les mains sur les hanches.


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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 27 Aoû - 12:27

    Assise sur le comptoir j’attends que Mél revienne, je ne peux m’empêcher de penser à notre discutions au cours du petit déjeuné. Elle a cédé et accepté de prendre ma chambre … À condition que je la partage avec elle. Je n’aurais pu me résoudre à la laisser me chercher sans relâche dans le château ou pire. Passer une nuit blanche à attendre que je me décide à rejoindre la chambre. Au final on a donc cédé toutes les deux. Ce pensé m’arrache un sourire amusé, nous voilà réduit à partager le même lit pour un moment, bah, il est assez grand pour deux et puis ce n’est pas comme si on en imposait par notre carrure toutes les deux. Entendant la porte de la salle s’ouvrir je relève la tête et rencontre l’immense sourire de Mélicendre, c’est contagieux chez moi, quand quelqu’un sourit j’en fais de même. Me laissant glisser du comptoir je passe de l’autre côté.

    -« On a plus beaucoup de lait il est donc réservé au moins de trois ans … Comme tu ne connais pas les enfants je vais me charger des biberons tu t’occupes de préparer le cacao . On a du chocolat en poudre, il suffit de le mélanger avec de l’eau chaude et de le mettre dans la citerne là-bas, les enfants se serviront. »

    Tout en parlant je lui désigne le bac en plastique contenant les sachets de cacao, la bouilloire pour l’eau et la citerne où elle pourra mettre le tout. Cela fait je m’occupe de mettre des bols sur les tables avec des cuillères, des verres et des couteaux à beurre. J’ajoute des paniers avec des tranches de pain, du beurre et les dernières confitures nous restent. Les adultes on finit le miel donc les enfants ont droit à la confiture, ça me semble logique. Cela fait j’en reviens à mes biberons, on a plus de brique de lait, il ne nous reste que du lait en poudre … Logique, ça se conserve plus longtemps. Je sors le nombre de biberons qu’il me faut et y met du lait en poudre en fonction de l’âge des enfants. Histoire de ne pas me tromper j’ai au préalable noté au marqueur les initiales de chaque gamin sur les biberons. J’y ajoute de l’eau chaude et les déposes sur le comptoir. Les mères se serviront. Ayant terminé je me tourne vers Mél et lui tend une brique de jus de fruit et une cruche vide.

    -« Ils ne vont plus tarder. Si tu as fini on va mettre les cruches de jus de fruits sur les tables. Oh et une fois qu’ils seront là notre rôle sera de les aider, ils n’ont pas tous leurs parents alors … On leur fait leur tartine, on leur donne leur biberon, ce genre de choses … »

    J’aime autant que je déteste être de corvée de cuisine. J’aime parce que je me rends utile et puis ça me donne l’occasion de m’occuper des plus jeunes et en même temps ça me fait prendre conscience de la tristesse de certains. Bien sûrs ici ils sont bien entourés et on s’occupe bien d’eux, mais toutes nos attentions à leur encontre ne remplaceront jamais la douceur d’une mère. Chassant mes idées noires je m’occupe moi aussi de servir du jus de fruit dans des cruches et d’aller les déposer sur les tables. Je viens à peine de déposer la dernière que j’entende des rires et des voix enfantines. Me tournant vers Mél je lui fais un grand sourire.

    -« Voilà nos chères petites têtes blondes qui rappliquent. »

    A peine ai-je fini de parler que la porte s’ouvre avec fracas et que les plus grands des enfants entrent en trombe. Ils sont rapidement suivis par de plus jeune et par les bébés dans les bras de leur mère. Pour ma part je me retrouve rapidement avec un petit bonhomme dans les bras, me dirigeant vers le comptoir je récupère son biberon et vais m’installer dans un coin pour le lui donner. Une fois assise je cherchais Mél du regard pour voir si elle a besoin d’une quelconque aide.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 27 Aoû - 13:52

A chacun sa quête


Tandis que je la rejoignais, elle se laissa glissé du comptoir en commençant à s’activé tout en m’expliquant ce que je devais faire. J’étais plus que contente de m’en occupé et fit le tour du comptoir en courant pour ne pas trainer.

- On a plus beaucoup de lait il est donc réservé au moins de trois ans … Comme tu ne connais pas les enfants je vais me charger des biberons tu t’occupes de préparer le cacao. On a du chocolat en poudre, il suffit de le mélanger avec de l’eau chaude et de le mettre dans la citerne là-bas, les enfants se serviront.


En remplissant la bouilloire, je remarquais que mes mains tremblaient. Ça devenait n’importe quoi à chaque fois que j’avais l’impression que j’allais enfin le retrouver, sans parler que cela allait en s’intensifiant ces derniers temps. Secouant mes mains, je me remis au travail, préparant le chocolat chaud des enfants avant d’aller le verser dans la citerne. Une fois celle-ci plaine, je me retournais pour voir ce qu’il fallait ensuite faire. Kristal était en train de finir les biberons des plus jeunes. Quand elle eut terminé, il n’y avait plus de doute qu’ils y avaient pas mal d’enfants dans le coin. Je n’étais pas sûr d’être capable d’autant de courage que ces mères. Mettre au monde des enfants avec tout ce qui se passe autour de nous… Revenant à moi lorsqu’elle me tendit une brique de jus de fruit et un récipient, je les attrapais et me mis à le remplir avec application.


- Ils ne vont plus tarder. Si tu as fini on va mettre les cruches de jus de fruits sur les tables. Oh et une fois qu’ils seront là notre rôle sera de les aider, ils n’ont pas tous leurs parents alors … On leur fait leur tartine, on leur donne leur biberon, ce genre de choses …

- ça me rappellera quand je m’occupais de Max, dis-je avant de me mordre la lèvre.


Ça m’avait complétement échappé. Prise dans ma bonne humeur, je n’avais pas fait attention à ce que je disais ou non. Essayant de noyer le poisson, je pris deux carafes que je venais de remplir et allais les poser sur les tables les plus éloignées. Continuant de m’activer à la préparation de la salle, mon sourire réapparu avec les rires des enfants qui arrivaient. Kris s’était tourné vers moi et je lui rendis son sourire avec probablement une pointe d’anxiété dans le regard, mais que j’essayais de camoufler.


- Voilà nos chères petites têtes blondes qui rappliquent.


Hochant la tête, je fis mine de relever mes manche, prête pour la bataille à venir. S’ils étaient aussi doué que Max petits, on allait avoir du pain sur la planche. Après avoir survécu aux différentes variations de décibels des prochaines minutes et de l’attention qu’ils allaient exiger de nous, nous allions avoir le nettoyage de fond en comble à faire. J’avais toujours été surprise de certain endroit où finissait la nourriture. Ma gorge se serra à l’instant même où les porte s’ouvrir avec fracas pour laisser déferler la vague d’enfant. J’étais incapable de détacher mes yeux de toutes ces petites têtes blondes en recherchant immobile celle dont j’avais été séparé trois ans plus tôt. Je ne le vis pas tout de suite et commençais à retenir mes larmes de déception quand je le vis. Cela faisait tellement longtemps que j’espérais cela que j’en perdis l’usage de mes jambes et me retrouvais assise parterre incapable de le lâcher du regard. J’avais tellement peur que ce ne soit que mon imagination qui avait fini par avoir raison de ma santé mentale que je fus incapable de faire le moindre mouvement malgré l’envie impossible de le prendre dans mes bras.

Je ne sais pas ce qui lui a fait tourner la tête vers moi, mes oreilles bourdonnaient trop pour cela, mais c’est ce qu’il fit. Sans comprendre ce qui se passait, je me retrouvais avec un tout juste adolescent dans les bras. J’avais été séparé d’un enfant et maintenant il était tellement grand que j’aurais pu ne pas le reconnaitre s’il ne ressemblait pas autant à son frère avec les yeux marron de notre mère. Je finis par mettre mes bras autour de lui et oubliais tout ce qu’il y avait dans ce monde. Je l’avais enfin retrouvé et je ne voulais plus jamais le lâcher par crainte de me réveiller d’un si fabuleux rêve. Je répétais inlassablement son nom tout en le réconfortant. Quand il fut calmé et que j’eu reprit contenance, je m’obligeais à m’écarter un peu de lui pour pouvoir voir son visage. Je souriais tellement que j’en avais mal aux joues, mais m’en moquais totalement. Dégageant son visage de quelques mèches qui le cachait, j’essayais au passage ces dernières larmes de joies.


- Je suis rentrée, déclarais-je avant qu’il ne retourne dans mes bras.


On devait donner un spectacle mémorable, mais je m’en fichais royalement. J’avais enfin retrouvé mon petit frère et personne ne nous séparerait de nouveau. Il ne me restait plus qu’à aller chercher Strauss par la peau du coup si nécessaire et nous serions presque enfin réunis.


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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 27 Aoû - 17:33

    Le petit Louis dans mes bras, assise sur une chaise, je lui donne son biberon et j’essaye de trouver Mélicendre du regard. C’est là que la surprise me tombe dessus, je remarque que toutes les personnes présentent dans la salle, enfants comme adulte, on l'a tête tournée dans une seule et même direction … Vers Mél. Assise au sol elle sert dans ses bras un petit blondinet et tous deux semblent pleurer. De ma place impossible de voir qui est le garçon et comme je n’ai pas envie de perturber le petit déjeuné du petit bout que je tiens dans mes bras je ne bouge pas. Par contre je lance un regard insistant aux mères et pères présents pour qu’ils installent leurs marmots à table et leur donne leur repas. D’accord c’est vrai que Mélicendre et le garçon servent un spectacle plutôt interloquant et comme tout le monde ici je ne peux m’empêcher de me demander qui est le garçon pour elle, mais la moindre des choses c’est d’arrêter de les dévisager de la sorte, ce ne sont pas des monstres de foire. Malgré tout, dès que Louis à finis son lait, je le confie à un autre adulte et m’approche du duo toujours au sol. Je reconnais de suite le jeune Maxim, un gamin, enfin presque un ado, arrivé ici seul. L’idée que lui est Mél puisse être de la même famille me réjouis, cela ferait un orphelin de moins. M’accroupissant près d’eux je m’adresse au garçon.

    -« Max, tu veux bien conduire Mél à la biblio . Je pense que vous avez des choses à vous dire et ne t’inquiète pas je te garde ton petit déj de côté. »

    Je regarde l’enfant et la jeune femme quitter la pièce main dans la main avec un sourire attendrie, voilà de quoi éclairer notre journée à tous. Des retrouvailles, c’est si rare. Alors que la porte se referme sur eux je me saisis de confiture et de quelque tranche de pain, je mets le tout derrière le comptoir et j’ajoute un bol de chocolat au lot. Un petit déjeuné plus que raisonnable pour un garçon de son âge, quoique je ne sois pas bien sûre de ce dernier, mais je dirais qu’il a dans les douze, quatorze ans. Sans plus me préoccuper de ça je m’occupe des autres enfants réclamant mon aide. Une fois que tous sont repus ils filent, en compagnie d’adulte, vers le lavoir. Une mère reste alors à mes côtés avec sa fille accrochée à sa jupe.

    -« Je vais t’aider à débarrasser et prendre le bac de vaisselle avec moi, ça t’évitera un aller-retour inutile. »

    Je lui réponds par un sourire, je sais qu’elle reste aussi pour me questionner. Je commence à peine à me saisir de bols sales qu’elle me fait remarquer que la scène venant d’avoir lieu était émouvante, je ne peux qu’être d’accord avec elle. Par la suite, ce à quoi je m’attendais arrive, elle me questionne sur Mél et Maxim. Là je décide de me montrer évasive, bien que tout le monde sache maintenant que je me suis occupée de la nouvelle venue hier et qu’elle est installée dans ma chambre. La femme insiste un peu, mais comprend vite que je ne suis pas une commère et que je ne comblerais pas sa curiosité. Sans s’en offenser elle n’en est pas moins quelque peu vexée et je le voie sans mal lorsqu’elle quitte la pièce d’une démarche sèche le bac de vaisselle sale dans les bras et sa gamine sur les talons. Je hausse les épaules, mécontente ou par je m’en fiche, si elle a des questions c’est aux principaux concernés qu’elle doit les poser, pas à moi. Attrapant un chiffon je me mets à briquer les tables. Ensuite il me faudra passer le balai et puis … Il sera déjà temps de commencer à préparer le repas de midi. Heureusement ce n’est pas de la grande cuisine, juste des conserves à réchauffer.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 27 Aoû - 18:45

A chacun sa quête



Au bout d’un moment, je sentis du mouvement juste à côté de nous deux et tournais la tête. Là je découvris Kristal qui s’était agenouillé près de nous. Elle s’adressa à Max ce qui me fit resserrer ma prise. J’étais étrangement devenu possessive avec lui et ne voulait que personne ne l’approche. Je serais tout de même les dents pour ne pas lui dire d’aller voir ailleurs avec toutes ces commères. Elle avait été gentille avec moi et je n’avais pas vraiment de bonne raison de passer mes nerfs sur elle.


- Max, tu veux bien conduire Mél à la biblio. Je pense que vous avez des choses à vous dire et ne t’inquiète pas je te garde ton petit déj de côté.


Max avec un sourire radieux hocha la tête et m’entraina à sa suite sans que je ne puisse dire quoi que ce soit. Petit malin. Arrivé dans la bibliothèque, nous nous asseyons dans un coin tranquille et commencèrent à rattraper le temps perdu. Il me raconta alors comment il était arrivé ici quelques semaines après que nous nous soyons séparés, la vie qu’il avait menée ici, en se plaignant des corvées ou autres choses qu’il n’aimait pas faire. Comme souvent, il avait accompagné ces dires aux gestes au point que j’avais dû le relâcher pour le laisser s’exprimer comme il aimait le faire avec entrain. Debout, il me minait certains évènement de sa vie sans moi, puis revint pour s’assoir sur mes genoux quand il eut fini de me raconter ces plus pressants souvenirs. Calant sa tête sous mon menton, j’attendis sagement qu’il ait terminé pour répondre à mon tour aux questions qui le démangeait. Dieu qu’il avait grandi. Avant ce petit bonhomme tenait parfaitement dans mes bras. Maintenant, je n’avais plus du tout besoin de me pencher pour caler sa tête sous la mienne.


- Je savais que tu allais revenir. Même quand Trev a dit de laisser tomber qu’il t’avait pris, je savais que tu reviendrais.

- Oui, je te l’avais promis. Qui s’est ce Trev que je lui touche deux mots ?

- Personne, un idiot. Tu as des nouvelles de Matt ?

- Oui… Il a été attrapé, il y a un peu plus d’un an. Il a subit une insertion, mais on a eu de la chance. J’ai rencontré l’âme en question. Il est de notre côté. Tu le verrais, des fois j’ai l’impression d’avoir un frangin supplémentaire sur les bras ! Ah et bonne nouvelle, Matt est toujours là !! Je lui ai même parlé. Tu l’aurais vue, un gros bébé, mais tu ne lui répète pas, hein, lui avais-je dit avec un clin d’œil. Quand Castiel sera rentré, je lui expliquerais la situation et irait chercher Strauss. C’est comme ça que l’âme a décidé de s’appelé. Encore un point qui le fait appartenir un peu plus à la famille tu trouves pas ?

- Oui ! Tu crois qu’il m’aimera bien ?


J’avais commencé en parlant calmement d’un ton serin pour rendre la nouvelle la moins douloureuse possible ces oreilles. Je ne lui racontais pas tout en détaille. La façon dont je l’avais appris, comment s’était passé notre rencontre ou encore la fois ou ensemble nous avions bien faillit nous faire prendre. Je m’occupais simplement du lui racontait les faits en le rassurant du mieux que je le pouvais. Nous continuâmes à parler comme cela un moment jusqu’à ce que son ventre se mette à nous rappeler qu’il n’avait encore rien avalé. Puis qu’il était hors de question que mon petit frère soit privé de repas, je l’obligeais à se relevé en lui promettant que nous continuerions de parler plus tard. La main dans la main, nous nous rendîmes donc dans la cuisine ou nous avions abandonné tout le monde.

Lorsque les portes s’ouvrirent, il n’y avait plus que Kristal en train de s’activer, probablement pour le repas du midi. Au vu de l’éclairage, nous devions avoir moins d’une heure avant que leur du repas ne sonne. Max prit les devant et alla la rejoindre en courant pour ce poster devant elle pour lui parler. En silence, je rejoignis Kris de l’autre côté du comptoir pour l’aidé comme promis. Quand j’étais arrivée à sa hauteur, Max était déjà en train d’engloutir son petit déjeuné. Je ne savais pas trop quoi dire, ni par où commencer et attrapais donc une boite de conserve pour l’aider à sa tâche.


- Si tu as des questions, j’y répondrais. Je voulais juste te dire merci pour tout ce que toi et les autres avaient fait pour Max. Je me sens mieux maintenant que je sais qu’il n’a pas été tout seul tout ce temps.


Timidement, je lui souris et me remis à ma tâche. Max en face de nous faisant le pitre pour attirer l’attention et nous raconter ces dernières aventures. Je n’arrivais pas à m’empêcher de sourire en l’observant s’agiter. J’avais finalement réussit. Ce petit bonhomme craintif et courageux avait réussi à se mettre à l’abri et semblait heureux. Intérieurement, je commençais enfin à croire qu’une fin heureuse allait être possible. Je ne pensais pas que nous pourrions un jour retrouver nos parents, mais nous allions de nouveau reformer une famille. Fini la vie en solitaire à airé d’un point à un autre à la recherche de ma famille. Je l’avais enfin retrouvé et nous n’avions plus qu’^trouver un endroit où nous établir. Max aillant déjà trouvé sa place ici, j’envisageais que ce ne serait pas une mauvaise idée de venir nous installer ici. Maintenant, restait le problème Strauss. L’âme dans le corps de mon cadet qui m’avait tellement aidé déjà et avait éveillé ma curiosité. D’ailleurs, Max l’était tout autant et me posait pas mal de questions sur lui.


- Si tu savais. Le pauvre passe son temps à devoir supporter Matt. Ils ne sont quasiment jamais d’accord l’un avec l’autre. Pour le moment les seules fois où ils l’étaient en ma compagnie s’était quand il s’agissait de moi. Là, je me retrouvais à deux contre un. Strauss est aussi têtu que ton frère pour ce genre de chose, grommelais-je pendant qu’il rigolait.


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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 28 Aoû - 8:58

    Travailler. Ce n’est pas forcément mon activité favorite, enfin si on omet le fait que ça me donne l’impression d’être utile, je préférerais flemmarder dans un coin. Dormir peut-être, je n’ai jamais essayé la journée. Mais, une communauté ne fonctionne pas si chacun n'y met pas du sien et comme tous j’ai donc ma part de travail à réaliser. Aujourd’hui je fais les repas, c’est loin d’être la pire des responsabilités, ça prend du temps d’accord, mais c’est moins fatigant que d’être de corvée de ménage ou de devoir s’occuper des enfants, quoique j’adore cette dernière activité. Bref passons, deux énormes casseroles posées devant moi je regarde avec dépit les boîtes de conserve qu’il nous reste en stocker. Cassoulet ou cassoulet voire peut-être cassoulet … Bon bah ce sera cassoulet. Je sors le nombre de boîte qu’il me faut, vivement que les autres reviennent avec des réserves. J’allume les feux, posent mes casseroles dessus et entreprennent d’ouvrir les boîtes de conserves.
    J’en suis à vider ma deuxième conserve quand les portes de la salle s’ouvrent sur Maxim et Mélicendre. Le gamin se précipita vers moi pour récupérer son dû. Lui donnant son petit déjeuné je le laisse prendre place au comptoir et reprends ma tâche. Silencieuse mél ne tarde pas à me rejoindre et sans un mot se saisit à son tour d’une conserve qu’elle entreprend de vider dans l’une des casseroles. Là seulement elle se décide à ouvrir la bouche. Je souris à ses paroles.

    -« De rien, c’était naturel, personne ici n’aurait laissé Maxim mourir de faim dehors, une vie c’est sacrée. »

    L’idée que qui que ce soit aurait pu agir de la sorte me révolte, mais ce n’est pas le cas, le garçon a été bien accueillis et on a veillé sur lui comme sur nos autres petits orphelins. Pour moi cela va de soi, aider ceux qui en ont besoin, Humains comme Âme d’ailleurs. Sur ce dernier point tout le monde ne me suit pas, mais j’ai le droit d’avoir des convictions divergeant de celle des autres, du moment que je ne les mets pas en danger pour autant. Grand mal me ferait se mettre mon groupe d’humains en péril, ils sont ma famille, je n’ai pas noué de vrai lien avec eux, mais je suis ici chez moi et je sais pouvoir compter sur eux tout comme il compte sur moi. D’ailleurs aujourd’hui il compte sur moi pour leur faire leurs repas, mais maintenant que Mél et Max sont de retour dans la pièce il est vraiment difficile de me concentrer sur mon travail. Le garçon assit en face de nous ne manque pas attirer notre attention par tous les moyens possibles et nous raconter ses dernières expériences au sein du château. Aucun risque pour que je ne le gronde toutefois, je ne ris à ses pitreries et lui et Mélicendre rayonne tellement que leur bonne humeur m’irradie.

    Par contre, par égard pour eux, j’essaye de ne pas trop prêter attention à leur discussions, j’en viens quand même à comprendre que Mél est bien la sœur de Max comme je l’avais supposée et qu’ils ont un autre frère. Ce dernier est visiblement l’hôte d’une Âme, a priori un hôte rétif car Mél parle d’un dénommé Matt et de … Strauss ? Impossible. C’est une coïncidence. Pas moyen que ce soit le Strauss que j’ai rencontré lors de l’orage. Tellement surprise je suis restée un instant figée, une boîte de conserve ouverte à la main, le regard vide. Ça remontait à quand cette rencontre quelques jours à peine ? J’avais un doute, les journées ici se ressemblaient tant que ça pouvait tout aussi bien faire une semaine ou plus. Réalisant soudain que je n’avais toujours pas vidé ma conserve je le fis rapidement, si rapidement qu’elle m’échappa des mains et glissa tout entière dans la casserole. Mécontente-je la retire en grommelant et la jette d’un geste rageur dans la poubelle. J’attrape alors une cuillère pour touiller le cassoulet histoire qu’il ne colle pas dans la casserole.

    -« Mél ? Tu veux bien sortir des assiettes et des couverts et les poser sur le comptoir ? Au repas de midi les gens se servent eux même on n’a pas besoin de jouer les cantinières. »

    Tout en touillant le repas je ne peux m’empêcher de penser que le Strauss de Mél doit être la même personne que celui que j’ai rencontré dans le désert. Pourquoi ? Parce que plus je regarde Mélicendre et Maxim et plus je trouve un air de ressemblance entre eux et le jeune homme du désert. Alors je fais quoi … Je lui dis que j’ai déjà croisé son frangin . Elle risque de se demander ce que je fichais dehors avec une Âme et puis elle pourrait prendre peur et penser que je lui ai attiré des ennuis. Ça ne me ressemblerait pas, mais après tout elle ne me connaît pas encore. Pas encore ? Oh, mais oui, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt. J’attends de voir le garçon partir chargé de son bol et de ses couverts, pour les emmener au lavoir, pour questionner Mél.

    -« Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Repartir comme prévue dans quelque jour en emmenant ton frère avec toi ? »

    Peut-être ont-ils des parents dans un autre groupe de réfugiés, il serait, dans ce cas, logique qu’il parte les rejoindre. Sinon, je ne doute pas que Mélicendre soit la bienvenue ici tout comme son frère l’a été lorsqu’il est arrivé et puis … Ça me ferait l’occasion de me faire une amie, Mél et moi n’avons pas une grande différence d’âge, je pense et je l’apprécie déjà. Si elle reste j’en serais heureuse, mais si elle part je le comprendrais enfin … À moins qu’elle ne parte avec son petit frère pour mener de nouveau une vie de vagabonde, là par contre je ne pourrais comprendre. Comment pourrait-elle préférer la solitude à la sécurité d’un groupe ? Non, elle me semble avoir du bon sens elle n’agirait pas aussi stupidement et surement pas avec Maxim elle l’a cherché longtemps, je pense, elle ne prendrait donc pas le risque de le mettre en danger et de le perdre de nouveau.

    -« Tu sais … Si tu décides de rester ici avec Maxim tu seras la bienvenue. »

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 28 Aoû - 11:03

A chacun sa quête


- Si tu as des questions, j’y répondrais. Je voulais juste te dire merci pour tout ce que toi et les autres avaient fait pour Max. Je me sens mieux maintenant que je sais qu’il n’a pas été tout seul tout ce temps.

- De rien, c’était naturel, personne ici n’aurait laissé Maxim mourir de faim dehors, une vie c’est sacrée.

- Merci quand même, réitérais-je en lui tirant la langue.


J’étais peut-être un peu gamine dans mon comportement, mais je voulais qu’elle comprenne à quel point s’était important pour moi, même si je risquais d’avoir du mal à lui dire à quel point. J’étais encore gauche et timide dans ce que j’arrivais à dire ou non aux autres humains. Il n’y en avait que quelques un parmi tous ceux que j’avais croisés avec qui j’avais établi des liens. J’avais été seule durant tout ce temps que j’étais un peu étourdi par autant d’agitation. Je ne savais pas vraiment quoi faire, comment réagir, que dire, mais j’essayais à tâtons de faire ce qu’il fallait. La présence de Maxim ici, m’aidait beaucoup. Il s’était totalement acclimaté au château et ces occupants ce qui me permettait d’être un peu plus naturelle, un peu plus comme nous étions à la maison. J’avais tellement envie de prévenir nos parents qu’ils n’avaient plus à s’inquiéter, que nous étions enfin réunis, mais je savais que cela était impossible. A la moindre tentative, je leur attirerais de gros ennui. Cela voudrait aussi dire, laisser Max et Matt de nouveau seul le temps que je me rende dans l’état voisin pour les prévenir. J’étais déchiré, mais je ne pouvais pas faire cela. Ils étaient ensembles et tout ce que je pouvais faire pour qu’ils ne s’inquiète pas était de ne jamais être attrapé. Rapidement, je fus tiré de mes pensées avec Max et ces pitreries. Répondant à ces questions, heureuse de pouvoir de nouveau veiller sur lui, nous recommençâmes à parler de Strauss. J’aurais été régissante devant quelqu’un d’autre, mais j’avais décidé de ne rien cacher à Kris après tout ce qu’elle avait fait pour nous. Par contre, j’espérais vraiment qu’elle tiendrait sa langue dans sa poche. J’avais l’impression qu’on pouvait lui faire confiance et je tentais du coup le coup. De toute façon, je saurais très vite d’où venait la fuite dans le cas contraire. J’avais déjà dit à Max de ne pas trop en parler devant quelqu’un d’autre qu’elle et il m’avait promis de le faire. J’étais même celle qui avait lâché en premier le nom de l’âme.


- Si tu savais. Le pauvre passe son temps à devoir supporter Matt. Ils ne sont quasiment jamais d’accord l’un avec l’autre. Pour le moment les seules fois où ils l’étaient en ma compagnie s’était quand il s’agissait de moi. Là, je me retrouvais à deux contre un. Strauss est aussi têtu que ton frère pour ce genre de chose, grommelais-je pendant qu’il rigolait.


Nous continuions à parler des garçons quand Kris se figea attirant immédiatement mon attention. J’aurais pu secouer une main devant elle, comme le faisait d’ailleurs Max, qu’elle ne l’aurait pas vu. Je réfléchissais à toute vitesse à ce qu’on avait pu dire pour qu’elle réagisse ainsi mais n’y trouvait rien à part le fait d’avoir dire certaine chose permettant de comprendre que j’étais allé très près des âmes puisque j’en côtoyais une qui se trouvait dans le corps de Matthew. Si elle avait un problème avec les âmes, elle pouvait aller voir ailleurs, mais elle avait intérêt à ne pas ouvrir sa grande bouche. Je ne faisais aucune différence entre âme et humain que cela soit d’un point de vu ennemi ou allier. Si qui qu’on cherchait des ennuis à ma famille, il s’en mordrait les doigts. Heureusement que je n’avais pas encore dit où il habitait. Pour le moment, il ne risquait rien temps que je gardais pour moi ce que je savais. Je commençais même à détourner la conversation sur un autre sujet et Max comprenant le message aussi bien qu’avant notre séparation me suivit sans broncher. De son côté, Kristal passait ces nerfs sur une pauvre boite de conserve. Continuant de faire mine de rien, je suivis les nouvelles instructions sans rien dire. Elle semblait tellement perturbée, que j’avais de toute façon l’impression qu’elle ne se rendrait pas compte que je la surveillais du coin de l’œil et nos propos devant elle.


- Mél ? Tu veux bien sortir des assiettes et des couverts et les poser sur le comptoir ? Au repas de midi les gens se servent eux même on n’a pas besoin de jouer les cantinières.


Hochant la tête, je m’exécutais, cherchant à savoir ce qu’elle avait dans le crâne sans y parvenir. Son expression était pour le moment indéchiffrable ce qui m’énervait d’autant plus. Remarquant que Max avait fini, mais continuait de m’interroger sur June et Lyra que j’avais rencontré dans les autres groupes, je lui fis signe de s’occuper de sa vaisselle. C’était marrant tout de même comment mon comportement avait évolué depuis que j’avais retrouvé mes frères. De petite chose apeuré bravant ces craintes pour retrouver les siens, j’étais passé à maman louve qui n’hésiterait pas une seconde à montrer les crocs et à s’en servir. A croire que toute mon éducation parmi les âmes volait en éclat dès qu’on les approchait de trop près. Je la pensais devenu muette quand elle se décida à me questionner comme je lui avais proposé de le faire avant de voir cette réaction. La demande n’étant pas vraiment trop problématique à réponde, je ne me censurais pas plus que cela. Cachant juste ce que j’avais l’intention de faire concernant Matt.


- Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Repartir comme prévue dans quelque jour en emmenant ton frère avec toi ?

- Régler quelques affaires… Max restera surement ici pendant ce temps. Je ne veux pas courir le risque de le perdre une seconde fois. Si ça pose un problème, je sais à qui le confier en attendant. Après on s’installera surement quelque part.


Les affaires en question dont j’avais parlé étant évidemment le sujet Strauss. J’avais cru croiser une âme dans le groupe. Sa présence ici ne poserait donc pas de problème s’il montrait qu’il était des nôtres. Le plus compliquait restait encore à le décider à venir. Il semblait très attaché à ces enfants et sa vie parmi les siens, ce qui était compréhensible, mais je me voyais très mal vivre quelque part à l’abri en sachant que lui est Matt était ailleurs sans que je ne puisse rien faire pour veilleur sur eux. Nan, j’avais besoin qu’ils soient auprès de moi. Je n’avais pas fait tout cela pour en arriver là. En plus je savais que Matt voulait également vivre avec nous alors que cela plaise ou non à Strauss, il nous rejoindrait ! Même s’il fallait pour cela que je cours le risque de me faire prendre par les traqueurs, je n’y renoncerais pas.


- Tu sais … Si tu décides de rester ici avec Maxim tu seras la bienvenue.

- Vraiment ? Pourquoi tu as réagi comme ça tout à l’heure alors ? Et ne me sort pas que tu ne sais pas de quoi je parle, la prévins-je.


Le temps des explications était venu. Ici au lavoir alors que personne d’autre ne s’y trouvait était l’endroit parfait pour cela. De toute façon, si cela avait été nécessaire, je l’aurais trainé de force dans la chambre ou je ne sais où pour les avoir. Le mieux pour elle était de parler et maintenant que nous étions seules et que j’avais demandé des réponses, je ne cachais plus du tout ma méfiance envers elle ainsi que mon énervement. J’étais de nature civilisé, mais certaines pentes étaient très glissantes chez moi. L’observant de haut en bas les mains sur les hanches, j’affichais clairement par tous les moyens possibles qu’elle ne sortirait pas d’ici sans m’avoir tout dit. C’était dans ces moment-là que l’on se rendait immédiatement compte que j’étais l’aînée de la fratrie et que je prenais mon rôle plus qu’à cœur. Max s’était immédiatement rapproché de moi et se tenait maintenant cacher dans mon dos suite à mon avertissement. Ils avaient beau s’être occupé de lui, ils n’étaient pas sa famille.


- Dit moi tout. Même les détails les plus insignifiants à tes yeux.



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Dernière édition par Mélicendre Strauss le Mer 28 Aoû - 16:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 28 Aoû - 13:33

    Je crois que Mél a remarqué ma réaction lorsqu’elle a parlé de Strauss. Aucune chance qu’elle ait deviné la raison de ce qui m'a perturbée, mais dans le doute je ne préfère donner un autre tour à la discussion, histoire d’échapper à mon malaise. C’est trop tard, j’ai cassé l’euphorie du moment et lorsqu’elle me répond je sens de suite une certaine distance et de la réticence dans ses paroles. Tant pis, c’est ma faute, j’ai été surprise. Par contre je me dépêche de lui faire savoir, qu’au même titre que son frère, elle est la bienvenue ici. Je ne sais pas si ça va changer quelque chose, mais je ne veux pas qu’elle croie que j’ai quoi que ce soit contre elle. Et là, le piège se referme, je me suis engluée toute seule et je ne peux ne m'en prend qu’à moi-même. La voilà qui se campe devant moi, son frangin caché derrière elle et elle me somme de m’expliquer. Je me sens blêmir, j’ai une sainte horreur qu’on me force la main et là, la situation est un peu délicate pour moi. D’un côté je sais que je lui dois des explications et en même temps je n’ai pas plus que ça envie de lui parler de ma rencontre avec son frère. Mal alaise j’ai envie de lui dire que je ne lui dois pas d’explication sur quoi que ce soit, je suis ici chez moi, elle n’est qu’un invité et en même temps je ne peux pas faire ça. Notre rencontre avait si bien commencé ce serait vraiment bête de tout gâcher sur un coup de tête et pour un truc idiot. J’ouvre donc la bouche pour lui répondre, mais aucun mot n’a le temps d’en sortir qu’elle me devance en me faisant savoir qu’elle veut tous les détails, même les plus insignifiants pour moi. De blême je deviens cramoisie. Je bégaie alors rapidement une réponse.

    -« C’est rien juste que … J’ai rencontré une Âme qui s’appelle Strauss et … C’est pas courant comme prénom alors je pense que c’est peut être ton frère … J’ai juste été surprise c’est tout. »

    Je me sens complètement idiote à parler aussi vite et à bégayer de la sorte, mais je suis incapable de lui parler calmement et posément. J’ai soudain l’impression de me retrouver devant un tribunal à me faire ainsi fixer par son petit frère et elle. Passant nerveusement ma main dans mes cheveux je m’apprête à lui donner les détails qu’elle attend surement à savoir : quand a eu lieu la rencontre et où, mais la porte s’ouvre et des femmes entrent en riant. Elles se stoppent net lorsqu’elle nous voie et me lancent un regard interrogateur. De plus en plus mal alaise je saisis le poignet de Mél en lâchant un bref.

    -« Vient. »

    Je sais que son frère va suivre. Sans lui laisser le loisir de protester je les entraîne jusqu’à ma chambre et referme la porte. Mains posées sur le battant de bois et dos tournés à l’enfant et la femme j’essaie de me calmer, je n’ai aucune raison de réagir aussi nerveusement. Prenant une grande inspiration je reprends la parole, mais cette fois de façon plus calme, le tout sans me retourner vers Mél, son regard me met trop dans l’embarras.

    -« Je l’ai rencontré au grand canyon, j’étais sortis pour me dégourdir les jambes je n’aime pas rester enfermée ici. »

    Pas de mensonge possible, d’ailleurs tout le monde, son petit frère compris, pourra confirmer mes dires.

    -« Il y avait de l’orage, je me suis dit que c’était l’occasion de faire une ballade sans craindre de tomber sur des traqueurs, la pluie était si dense qu’elle me masquait à la vision d’éventuel promeneur. C’est là que je l’ai rencontré, enfin qu’il m’a trouvé et … rien, on a juste passé l’après-midi à discuter. »

    Je me retourne vers elle et hausse les épaules.

    -« Si ça se trouve ce n’était même pas ton frère. »

    Je comprends alors ce qu’elle a pu comprendre de ma réaction et me sent bête, bien sûre, elle a cru que j’avais quelque chose contre Strauss parce que c’est une Âme. Du coup je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire amusez.

    -« Tu sais, je n’ai rien contre les Âmes si c’est ce que tu as crus, je serais mal placé pour leur reprocher quoi que ce soit puisque …. Ma mère en était une. »
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 28 Aoû - 15:25

A chacun sa quête


Elle était mal à l’aise. Très bien, elle se déciderait peut-être à me répondre. Maintenant que plus rien ne nous dérangeaient, je laissais entièrement éclater ma colère. D’un certain côté, je la plaignais. Cette colère n’était pas entièrement due à ce qu’elle avait dit. C’était l’accumulation de toutes ces années, de tout ce que j’avais dû faire pour les retrouver au point d’en perdre presque la tête qui se déversait sur elle maintenant que j’avais laissé céder le barrage. Impossible de retenir tous ces sentiments accumulés depuis plus de cinq ans. Après lui avoir dit de ne pas oublier un seul détail, elle passa de blanche comme un fantôme à rouge tomate. Nan, mais il s’était passé quoi avec Strauss !! Déjà cette tête de mule qui nous avait tenu la jambe sur le parking et maintenant… Nan, mais c’est pas possible. Ma colère était toujours bien là, mais avait subitement changé de source pour l’entretenir. Serrant les mains sur mes hanches, je sentais mes ongles attaquer ma peau et même cela n’arrivait pas à détourner mon attention de cette petite chose se trouvant juste devant moi. Je voulais des explications. Qu’elle me dise tout, car sans ça, je sentais que j’allais simplement faire demi-tour en emportant Max avec moi sans demander mon reste et dans ce cas, Strauss allait devoir s’expliquer. A moins que… Je n’eus pas le temps de continuer à y réfléchir qu’elle se décida à ouvrir sa bouche.


- C’est rien juste que … J’ai rencontré une Âme qui s’appelle Strauss et … C’est pas courant comme prénom alors je pense que c’est peut être ton frère … J’ai juste été surprise c’est tout.


Supère et en plus elle bégayait maintenant…. Prenant une grande inspiration, je me forçais à rester calme et attendre la suite. Ne bougeant pas d’un poil pour lui faire bien comprendre que cela ne me suffisait pas. Elle avait dit avoir rencontré une Âme s’appelant Strauss. Effectivement, ce n’est pas courant comme nom. Surtout chez les Âmes ! Au moins, elle n’était pas stupide au point de ne pas s’en rendre compte elle-même. Je restais impassible à tandis qu’elle cherchait à reprendre contenance. Je la vus s’apprêter à reprendre la parole quand des femmes entrèrent dans le lavoir. Si Max n’avait pas été accroché à mon t-shirt et que je n’avais pas eu peur de le bousculer en allant les renvoyer d’où elles venaient, je ne me serais pas gêné à cette instant. J’étais totalement aveuglé par la colère et mon petit frère était mon dernier point d’ancrage avant de céder. Elle avait rencontré Strauss ? Où, quand, comment et que s’était-il passé ? J’avais maintenant mon regard noir fixé sur les intruses quand je senti sa main m’attraper et m’entrainer à sa suite. Trop furieuse, je ne répondis même pas à son « vient », me contentant de serrer la mâchoire à m’en casser les dents. Bien sûr que je venais ! Si elle pensait pouvoir s’en sortir aussi facilement, elle se trompait.

Max toujours accroché à mon haut nous suivit à la trace. Tout comme moi, il n’avait plus l’intention que nous soyons séparés. Mes mâchoires se desserrèrent lorsque je reconnu la pièce où nous venions de nous arrêter, sa chambre. Elle avait donc l’intention de s’expliquer. M’écartant un peu d’elle pour aller me caler contre la porte, je fis en sorte de reprendre mon calme. Il n’y avait peut-être aucune raison que je sois à ce point énervé contre elle. Bien sûr que si il y en avait une, en fonction de la situation, elle l’avait peut-être mit en danger en plus du fait qu’elle avait semble-t-il le béguin pour Strauss alors que mon frère ne pouvait rien dire à ce sujet. Il fallait vraiment que j’aille retrouver Strauss et lui demande des explications ou j’allais finir par être plus que possessive. Pour le moment, je le traitais presque comme un troisième frère, mais s’il faisait quelque chose contre l’avis du réel propriétaire de se corps, je risquais de vite perdre mes bonne intention à son égard. Pour le moment, le plan était de le ramener là où nous nous installerions, puis de lui trouver un corps pour que tout le monde puis vivre sa vie. Si sa dérapait, j’allais simplement l’attraper par la peau du coup, m’occuper de le faire sortir et le renvoyer d’où il venait. Ma colère changea un peu d’origine, il n’y avait plus qu’elle en cause, mais Strauss aussi, ce qui m’aida à retrouver un peu de mon calme. Desserrant les points, je m’assise parterre toujours contre la porte en entrainant Max avec moi pour qu’il se retrouve assis entre mes bras, pour puiser assez de patience pour maintenir mon calme en attendant d’avoir le fin mot de cette histoire.


- Je l’ai rencontré au grand canyon, j’étais sortis pour me dégourdir les jambes je n’aime pas rester enfermée ici.


Je tant un coup d’œil à Maxim, il me confirma d’un hochement de tête que s’était vrai. Elle l’avait donc rencontré au grand canyon… Plus moyen que ce ne soit qu’une simple coïncidence. Strauss vivait trop près de là pour cela. Fermant les yeux, j’attendis la suite. Si quelqu’un les avait croisé et rapporté les fait, il serait peut-être trop tard entre le moment où je partirais d’ici et celui où je le retrouverais pour le sortir du pétrin.


- Il y avait de l’orage, je me suis dit que c’était l’occasion de faire une ballade sans craindre de tomber sur des traqueurs, la pluie était si dense qu’elle me masquait à la vision d’éventuel promeneur. C’est là que je l’ai rencontré, enfin qu’il m’a trouvé et … rien, on a juste passé l’après-midi à discuter.

- Passez l’après-midi à discuter, l’interrogeais-je septique. Tu vas me dire que tu deviens rouge pivoine à chaque fois que tu parles d’un garçon que tu as rencontré ? Tu as bien dû faire une connerie X ou Y pour réagir comme tu l’as fait jusqu’à maintenant ?


Ma voie était dangereusement calme. Je m’étais même détendu au point de jouer avec les bouclettes de Max. Il allait falloir penser à lui couper les cheveux… Elle l’avait rencontré en plein orage ? Il y avait tellement de scénario possible qui me tournait en tête que même les yeux ouvert, ils se présentaient à ma vue au lieu que je ne la voie elle alors que je regardais dans sa direction. Elle avait pu dans le meilleur des cas avec les éléments que j’avais, le rencontrer, avoir un coup de cœur, par pitié pas réciproque, faite qu’il se soit juste montré trop gentil comme à son habitude, et cela en était resté là ou le pire du pire, elle avait eu peur, poussé et blessé. Je disais blessé et non poussé dans le ravin, car à mon avis vu comment elle flippait cela ferait un baille qu’elle aurait essayé de se carapaté si le pire était arrivé. Pourquoi il avait fallu qu’il aille à sa rencontre. Cette âme était vraiment trop gentille !


- Si ça se trouve ce n’était même pas ton frère.

- Une Âme du nom de Strauss, rencontré au grand canyon et suffisamment bien veillant pour ne pas faire de toi un hôte, énonçais-je les fait, je suis désolé, mais il n’y en a qu’un comme ça.


Cette peste me souriait ! Je n’en revenais tellement pas qu’elle soit amusée de la situation que je restais figé à la regarder avec de grand yeux choqués. La saleté, si je l’attrape… J’étais sur le point de faire partir Max pour aller lui remettre les idées en place quand elle se mit à parler. Me coupant dans mon élan, j’écoutais les dernière parole d’une quasi condamné à mort. Le calme avant la tempête avait cessé et elle s’apprêtait à tout emporter avec elle.


- Tu sais, je n’ai rien contre les Âmes si c’est ce que tu as crus, je serais mal placé pour leur reprocher quoi que ce soit puisque …. Ma mère en était une.


Alors là, elle m’achevait. Je fus incapable de réagir pendant un bon moment, la regardant stupidement en me ressassant ce qu’elle venait de me dire depuis le début. Bon les hypothèses ou Strauss et du même coup Matti étaient blessés s’évanouissaient, mais il en restait d’autres qui m’agaçais. Celles-là ne m’énerveraient pas si ces deux-là s’étaient tenu en place, mais toute ma fureur venait de s’envoler en un claquement de doigt. Je ne sais pas si ce sont les nerfs qui on finit par lâcher ou autre, mais je me mis à éclater de rire à la situation. Sérieusement, elle aurait pas pu commencer par-là ? Cela m’aurait évité de ressembler à un monstre. Je ne me reconnaissais pas moi-même quand il s’agissait des garçons et de leur sécurité. Cherchant à me calmer, j’enfouis ma tête dans le coup de mon petit frère qui s’était détendu au même moment où j’avais bugger et qui devait maintenant se demander si j’allais bien.


- Au moins… tu n’as pas eu… à supporter toutes leurs règles… stupides… en grandissant parmi elles, laissais-je échappé en cherchant à me calmer.


Quand j’eu enfin reprit mon souffle, je calais ma tête contre la porte avec un sourire amusé de la situation. Elle se rendait compte de ce qui avait failli se passer ou pas ? J’en étais tellement désemparé que je lui posais même la question, par ce que là, s’était pas mal.


- Tu te rends compte que sans cette dernière déclaration, je t’aurais arraché les yeux avant d’aller le rejoindre ? Il faut vraiment que tu apprennes l’ordre dans lequel tu énonce les faits ou que tu ne réagisses pas comme ça quand on te pose des questions. Répond simplement si tu n’as rien à te reprocher.


Il s’agissait autant d’un conseil que d’un reproche, mais bon elle venait de retrouver instantanément mon appréciation. J’avais tout de même une dernière petite remarque et question à lui faire avant de passer l’éponge dessus. Pour elle, il fallait mieux que la réponse entre dans mes cotât de tolérance concernant mes frangins où elle allait m’avoir sur le dos. Après tout, mes frangins étaient ce qui était de mieux dans ce monde alors s’était compréhensible qu’elle craque dessus. Je veux dire, qu’elle craque sur son corps, car à mon avis, s’était de Strauss à 100% pour qui elle avait le béguin, Matt était adorable, mais pas vraiment comme Strauss. Il était… plus humain. Étrécissant les yeux et levant un sourcil interrogateur, je lui posais ma question.


- J’espère que tu n’as rien fait avec le corps de mon frère. T’as peut-être le béguin pour Strauss, mais mon frangin est toujours là. A moins que ça ne te gêne pas d’avoir du publique, la taquinais-je avant de lui tirer la langue.


Bon, j’avais fait la paix. Avec mes réaction extrême, j’avais dû lui donner le tournis, mais j’étais incapable de mon comporter rationnellement quand il s’agissait de mes frangins et n’avais pas l’intention de m’en excuser. Au moins, je n’avais plus rien à lui cacher. Elle connaissait aussi bien mon bon côté que mon mauvais côté. L’adrénaline redescendant, je commençais à sentir les différentes blessures que je m’étais faite. Des superbes bleus étaient en préparation sur mes hanches en plus des ongles qui avaient entaillé ma peau et mon pistolet toujours à sa place sous mon t-shirt m’avais surement arraché pas mal de peau et fait un méga bleu lorsque je m’étais appuyé sur la porte de toutes mes forces.


- Enfin bref, moi je commence à avoir faim. Pas vous, leur demandais-je en regardant Kris et Max qui s’était relevé.





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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 28 Aoû - 18:29

    La colère, elle avait brulé nos sourires et notre bonne entente. Elle brulait tout entre nous, embrasant surement le cœur de Mélicendre et réduisant ma confiance en miettes. J’avais une sainte horreur de cette émotion. Jusqu’à ce que les traqueurs me prennent mon père et ma mère je n’avais jamais été en colère, mais ce jour-là elle m’avait dévorée, mêlée à une haine féroce elle m’avait donné envie de refermer mes mains sur le coup des traqueurs, de sentir leur nuque se briser, de voir la vie quitter leur saleté d'yeux trop brillants … Je n’en avais rien fait, j’avais fui. Aujourd’hui lorsque j’y repense je me sens mal, pas mal d’avoir fui, qu’aurais-je pu faire d’autre, mais mal d’avoir eu des idées aussi immonde. À quoi vous vous attendiez . Ayant été élevée par une Âme je suis au moins aussi douce qu’elles, sauf que mon père était humain et qu’il m’a appris à me défendre, toutefois j’ai juré de n’user de violence qu’en cas de réelle nécessité. Du coup, face à Mélicendre, je ne sais comment réagir, fuir aussi, lui raconter, me taire obstinément . J’opte pour la deuxième option et commence à lui raconter, sauf que je manque d’assurance, j’ai aussi horreur de m’énerver que de voir les autres dans cet état. D’ailleurs par pur réflexe je ne la regarde pas dans les yeux, je fixe ses mains crispées sur ses hanches, si elle fait mine ne serait-ce que d’en lever une je recule et si elle tente de me frapper … Je me défends. Non ne pas rêver je ne suis pas en train de dire que je vais la frapper si elle tente quoi que ce soit contre moi, mais plutôt la bloquer, la raisonner, un truc du genre. Il est inconcevable que l’on se batte alors que son petit frère est là.

    Je viens à peine de lui dire que je pense avoir déjà rencontré son frère que deux femmes font leur entrée. Surprenant le regard noir de Mélicendre j’agis et la saisis par le poignet pour l’entrainer à ma suite. Bien, elle veut des explications elle va en avoir. Sans attendre sa réponse je la conduis jusqu'à ma chambre et s’en la regarder je lui débite tout, tout ce que je peux. Quand j’en viens à lui dire que Strauss et moi avons seulement passé la journée à discuter elle m’interroge et me demande pourquoi je pique un fard quand je parle de lui si je n’ai rien à me reprocher. Je ne réponds pas et me contente de faire remarquer qu’on ne parle peut-être même pas du même Strauss. Là elle me reprend de suite, bien sûre que c’est son frangin et vue comme elle le dépeint je retrouve sans mal le garçon dont j’ai fait la connaissance dans chacun de ses mots. Et là … Je comprends. Bien sûr, suis-je bête son frère et l’hôte d’une Âme, étant donné que je ne fais pas de différence entre Âme et Humain je n’ai pas réagi, mais j’aurais dû, c’est si logique que ça m’arrache un sourire. Devant son regard choqué je m’empresse de lui dire que je ne suis pas de celle qui fait du mal aux Âmes ayant moi-même été élevée par l’une d’elles. Là, à ma grande surprise, Mélicendre éclate de rire. Ne sachant pas vraiment comment réagir je me détends quand même un peu car la tension entre nous semble s’être envolée d’un seul coup.

    Se détendant elle se permet de me sourire. Soupirant d’avoir enfin calmé le jeu je me passe la main dans les cheveux. Un peu plus et elle me sautait à la gorge, j’en suis sûre et elle le confirme rapidement. Quand elle me fait remarquer qu’elle m’aurait arraché les yeux si je ne lui avais pas appris que ma mère était une Âme je retiens un sourire amusé. C’est vrai que sut été dommage. Ses paroles, en mon sens, tenaient tout autant du conseil que du reproche, mais je me contente de hausser les épaules en lui lançant un regard du genre : « C’est t’a faute. » Je n'ai pas l’habitude de me faire agresser par des sœurs furibondes alors oui, j’ai peut-être réagi dans le désordre, mais au moins j’ai réagi c’est un début. L’observant je sens qu’elle n’en a pas finis avec moi et finalement la question que je devine est celle que je redoute le plus, je serais même prête à la troquer contre sa colère parce que franchement … Je n’aime pas parler de moi. Et voilà, elle tombe et bien qu’elle termine sa phrase en me tirant la langue mon sourire s'est effacé et je n’arrive pas à le faire reparaître. Ça fait mal, si mal, mais je réponds.

    -« Non j’ai rien fait … Je ne voulais pas que Strauss ai des ennuis par ma faute c’est … Une Âme, je suis une humaine, ça peut pas marcher. »

    Se rend elle compte du désespoir dans mes paroles . Comprend elle au moins que le corps de son frangin je m’en fiche . D’accord, les choses n’auraient pas été les mêmes s’il avait s'agit d’un bossu borgne et couvert de pustules, mais au fond c’est bien pour Strauss que j’ai craqué et non pour Matt. C’est pour sa gentillesse, sa façon de sourire, son regard, … J’ai craqué pour une Âme et je trouve ça complètement absurde. Comment je peux aimer une chose si petite qu’elle tient au creux de ma main, il n’est même pas de mon espèce ? Et tout ça je m’en fiche. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Mél m’arrache de mes pensées en faisant remarquer qu’elle a faim et en nous demandant notre avis. Forcement son petit frère s’exclame qu’il meurt de faim, moi par contre je ne sais pas alors je ne dis rien. Par contre je les accompagne, à défaut de manger il faut bien que je retourne en cuisine, j’ai encore du travail. Arrivé dans la salle bondée je me sers une demie louche de cassoulet et m’assieds en compagnie de Mél et son frère, mais finalement je ne touche pas à mon assiette. Je me sens étrangement vide. Mais comme je ne veux pas qu’on me fasse la moindre remarque je peins sur mon visage mon habituel sourire et me penche en avant par-dessus la table pour souffler à Mél.

    -« Tu sais que tu fiche la trouille quand tu t’énerve ? »

    C’est peu de le dire, mais je me contente de faire ce constat sur le ton de la rigolade, d’abord par ce que je veux lui montrer que je ne boude pas et ensuite parce qu’il faut bien que je trouve un moyen de chasser cette étrange lassitude qui semble c’être installée en moi. Je remarque alors que les deux femmes ayant surpris notre altercation nous observent depuis leurs tables, je leur fais donc mon plus beau sourire avant de lancer, avec un réel amusement.

    -« Je sens qu’on va être le sujet de pas mal de ragot durant les jours à venir. »

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 28 Aoû - 20:33

A chacun sa quête


A la voir, il n'y avait pas de doute qu'elle était bien contente que je me sois calmée. En même temps, je n'aurais pas aimé être dans sa situation non plus. Après lui avoir conseillé de faire plus attention à ces réactions et dires sur le ton de l’amusement, elle ne trouva rien de mieux que de me faire clairement comprendre dans son regard que s'était ma faute. Ma faute? Espèce de petite saletés, tu mériterais d'avoir la même punition que Max quand il me fait ce genre de remarque. Une bonne séance de chatouille durant laquelle elle serait incapable de se défendre. Cette idée me plaisait bien et je lui retournais un regard la prévenant de faire attention. Mon amusement, ne me quittait cependant pas. Ahhh, il s'en était passé des choses en si peu de temps. Une question me restant à l'esprit, je fini par la lui poser avec un rappel. Il fallait bien que je joue mon rôle de grande sœur. Matt et moi nous disions tout et nous filions des conseils sur tous les domaines. Hors, celui-là ne faisait pas abstraction et j'avais bien l'intention d'y mettre mon grain de sel. Déjà, pas question de faire quoi que se soit d'autre que de flirter avant que Strauss n'ai son propre corps à lui!


- J’espère que tu n’as rien fait avec le corps de mon frère. T’as peut-être le béguin pour Strauss, mais mon frangin est toujours là. A moins que ça ne te gêne pas d’avoir du publique, la taquinais-je avant de lui tirer la langue.


Outch, même moi sa m'atteint un tel visage. Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'elle me tire une tête pareille? Me doutant qu'un truc qui ne va pas me plaire va sortir, j'attend tout de même sagement la réponse. Le tout, en me doutant que je n'allais pas garder mon avis sur la question pour moi, mais peut-être plus tard car toute cette agitation ma donner faim!


- Non j’ai rien fait … Je ne voulais pas que Strauss ai des ennuis par ma faute c’est … Une Âme, je suis une humaine, ça peut pas marcher.


Je restais bouche bée devant cette déclaration. S'était la pire ânerie que je n'avais jamais entendu. Mon ventre se mettant à gargouiller, je gardais mon commentaire pour plus tard, mais ne laissais pas pour autant ne pas voir ce que j'en pensais.


- Ok, je n'ai rien à ajouter dans ce cas.


De toute manière, j'allais le savoir en interrogeant l'autre protagoniste plus tard. Je n'aimais vraiment pas du tout la tête qu'elle tirait, sans parler de cette remarque à la ... Enfin bref. Si ça continuais, j'allais finir par jouer les grande sœur aussi avec elle. Enfin... un truc du genre. Aillant faim et voulant passer à autre chose pour essayer de lui remettre un peu de baume au cœur, je fini par le leur dire et il n'y a pas de doute que Max est du même avis que moi. Kris en revanche, ne réagissait pas plus que cela à ma remarque, mais nous accompagna au réfectoire. Après nous être servi et installé, je regarde Kris nous rejoindre avec sa mauvaise mine. Si elle continuait, on allait finir par venir me demander des comptes après notre petite scène de tout à l'heure... Ce coup-ci, j'y étais pour rien. Elle s'étais mise dans cette situation toute seule comme une grande. Oh, mais attend. Finalement, se ne serait peut-être pas une si mauvaise chose que ça leur béguin. Grâce à elle, j'avais peut-être trouvé comment convaincre Strauss de nous rejoindre au château. Ohhh, tout d'un coup, je l'adorais cette petite peste. Réfléchissant au point positif de la situation, tout en mangeant et m'occupant de faire la discussion à Maxim qui essayait de me dire qui était qui et ce qu'il faisait en temps normale, Kris se met à sourire et se pencha vers nous. Trouvant cela étrange, je lève un sourcil septique, mais l'écoute, imité par Max.


- Tu sais que tu fiche la trouille quand tu t’énerve ?

- Tu trouves, demandais-je avec un sourire carnassier. Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Tu as aussi cette impression Max, demandais-je en toute innocence.

- Hm... Tu fiche pas la trouille. T'es carrément terrifiante, s'amusa-t-il en faisant mine de se cacher.


Prenant un air choqué, puis contrarié, je fais mine de ne pas comprendre pourquoi  ils disent cela. Kris semblant avoir retrouvé un peu de bonne humeur, je lui fait un sourire entendu. C'était ce qui se passait quand on me faisait voir rouge et cette situation étant uniquement, en tout cas, jusqu'à maintenant, quand cela touchait à mes frères. Lorsque Kris regarda par dessus mon épaule et fit un merveilleux sourire à la table en question, je jetais un coup d’œil par dessus mon épaule et saluait les deux commères avec le même sourire que Kristal avant de me retourner vers elle.


- Je sens qu’on va être le sujet de pas mal de ragot durant les jours à venir.

- Tu peux le dire, m'amusais-je. J'aurais presque envie de les y aider pour leur donner un peu de grain à moudre. Elles n'auront pas l'air bête quand tout le monde se rendra compte de ce qu'il en ait. Tient au faite. C'était quoi cette histoire stupide de ça ne peu pas marcher entre une Âme et un humain. Je ne suis peut-être pas d'accore pour que tu fricote avec le corps de Matt, mais une fois que Strauss aura le sien, je n'aurais plus mon mot à dire. Si jamais Matt ne vois rien à y redire, je n'aurais rien à dire à ce sujet alors ne sors pas des âneries pareille. Ce n'est pas le fait que tu sois amoureuse de Strauss qui me pose un problème. Je serais même ravi de te compter dans la famille, mais Matt à son mot à dire. Et si tu pense ça par ce qu'il vit en ville, hmmm... Disons simplement que tu n'as pas à temps faire. Laisse moi faire.


Aillant terminé mon monologue et lui avoir lâché tout ce que j'avais à dire sur la question, je retournais à mon assiette avant qu'elle ne soit totalement froide. Max, quand à lui avais été rejoint par des amis et s'amusait avec eux. Les conversations de filles n'étant pas son truc comme tous les garçons. En entendant le nom de Trev, je tendis un peu l'oreille pour pouvoir avoir des infos sur ce garçon qui avait embêté Max. Ce n'était pas par ce qu'il avait l'âge de Max, qu'il n'allait pas avoir une remarque de ma part le concernant. Je n'étais après tout pas uniquement surprotectrice avec Matthew, mais bien avec tous mes proches et surtout mes frères. Je gardais tout de même mon attention principal sur Kris, surtout après avoir repéré le garçon en question. Aillant un visage très expressif, il remarqua que je l'avais vu et reparti étrangement de la d'où il venait.


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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyJeu 29 Aoû - 9:52

    Assise à table je chipote mon assiette tout en réfléchissant à ce qui vient de se passer. Au premier abord Mél m’avait semblé incarner la joie de vivre à elle seule, maintenant je me dis qu’elle est aussi la parfaite représentation d’une grande sœur sûre protectrice envers ses frangins, mais ça, je ne peux le lui reprocher. Vu le monde dans lequel on vit je serais surement comme elle si j’avais des petits frères ou des petites sœurs sur lesquels veiller. Par contre je peste intérieurement, pourquoi faut-il que Strauss se trouve dans le corps d’un de ses frères … Depuis ma rencontre avec lui j’ai essayé chaque jour durant se tirer un trait sur ce qui s’est passé dans le désert en me disant qu’il vaut mieux que je l’oublie et voilà, qu’au moment où je m’y attends le moins, je me retrouve de nouveau assaillis par les souvenirs. Un sentiment d’euphorie les accompagne, mais aussi quelque chose de moins agréable, une pointe de regret et de déception. Observant Mél je décide qu’il est temps que j’arrête de tirer la tronche. Après tout je ne lui en veux pas pour ce qui s’est passé, j’ai juste été surprise et sans le vouloir elle a réveillé des souvenirs que je voulais oublier. Elle ne pouvait pas deviner. Je me penche alors en avant par-dessus la table et lui fait remarquer à voix basse qu’elle fiche réellement la trouille quand elle s’énerve. Le sourire qui accompagne sa réponse ne faite qu’accroître le mien et finalement je dois me retenir de rire quand elle joue les innocentes et questionne son frère qui se range à mon avis. L’air choqué et faussement contrarié qu'elle prend à cet instant achevé de ramener ma bonne humeur. Le regard qu’elle me lance par la suite est lourd de sens. J’ai découvert que ses frères sont un sujet sensible et à l’avenir je prendrais garde que je dis ou fais, les concernant.

    Relevant la tête je croise le regard des deux femmes nous ayant surprise au lavoir. La suspicion que je lis dans leurs yeux m’embête, comme si elles essayaient de deviner ce qui a bien pu se passer. Histoire de calmer le jeu je leur sers mon plus beau sourire avant d’avaler une bouchée de mon repas, il est tiède, presque froid … En même temps depuis que je me suis assise je n’ai fait que le regarder sans réellement y toucher. Tant pis, froid où chaud ce sera toujours ça dans mon estomac. Je fais alors remarquer à Mél qu’on va être le sujet de pas mal des ragots. Dans son cas c’était déjà assuré vus la scène de retrouvailles de ce matin et puisqu’elle est nouvelle au château, mais moi, sans notre petite prise de bec je n’y aurais pas été mêlée. Bah, ça ne me dérange pas, l’avis des autres ne compte pas vraiment à mes yeux. Mél ne paraît pas gêné par la situation, elle trouve même à s’en amuser. Sauf que très vite la discussion reprend un tournante plus sérieuse et pour mon plus grand malheur Strauss et Matt redevienne le sujet du moment. Plus elle parle, plus mon regard s’agrandit et ça atteint son paroxysme lorsqu’elle me dit qu’elle serait ravie de me compter dans la famille. Là … Je tombe des nues.

    -« Je … quoi ? »

    Tellement à côté de la plaque je ne sais pas quoi répliquer à sa tirade. Je lui lance un regard surpris, je regarde mon assiette, nos voisins, passe nerveusement ma main dans mes cheveux avant de secouer la tête. Alors ça ! Si je m’étais attendu à un truc pareil. Complètement perdu j’essaye de remettre de l’ordre dans mes pensées. Elle veut que Strauss ait un corps à lui, elle pense que lui et moi ça peut marcher, elle serait contente que je fasse partie de sa famille, … Ça veut dire qu’elle considère Strauss comme sa famille . Et par-dessus le marché visiblement elle a une idée pour faire quitter la ville à Strauss. Là je me sens complètement dépassé. Moi qui m’étais promis de ne pas le revoir et de ne pas lui donner de raison de me suivre ici … Ce fait beaucoup d’un coup. Machinalement j’avale une nouvelle bouché de mon repas sans même y faire attention. Je me sens tiraillé, heureuse comme jamais à la perspective qu’elle ramène Strauss au château et à côté de ça j’essaye de calmer le jeu. S’il ne veut pas la suivre je risque d’essuyer de nouveau une lourde déception et ça ce n'est pas envisageable. Prenant une nouvelle bouchée je me perds à regarder le groupe d’amis s’étant formé autour de Max, l’espoir, peut-être que finalement je peux toujours espérer et machinalement je me mets à parler.

    -« Quand je l’ai rencontré, je me suis promise de ne pas lui donner de raison de me suivre, il semblait heureux de la vie qu’il menait et je ne voulais pas jouer les égoïste en lui demandant de venir avec moi … Alors quand on s’est dit au revoir je me suis jurée de ne pas le revoir. »

    Fonçant les sourcils j’observe pensivement mon assiette. Ouai, je me suis juré que je souffrirais pour deux et que je ne le pousserais pas à me suivre pour ne pas l’arracher à sa vie, mais qui me dit que c’était la bonne solution. Après tout il m’a prouvé qu’il partageait un tant soit peu mes sentiments du coup lui aussi doit souffrir non . Alors quoi … Je ne sais pas, il n’y avait pas de solution à notre problème, maintenant il semble qu’il y en ait une et pourtant j’ai du mal à y croire.

    -« Pour moi le choix était simple, soit il venait avec moi et se retrouvait à mener une vie de fugitif soit je ne le lui proposais pas et le laissais reprendre le cours de ça vie. Il est trop gentil, je n’aurais pas pu lui demander son avis sur la question. »

    C’est étrange comme tout à coup je me sens le besoin de parler. Jusqu'à maintenant j’avais gardé tout ça pour moi, si j’avais eu la mauvaise idée de dire à qui que ce soit ici que j’avais fait la connaissance d’une Âme c’est presque sûr qu’ils auraient été le chercher. Non pas pour me faire plaisir, mais de crainte que j’ai trop parlé ou qu’il essaye de me retrouver et mène les traqueurs à nous. Du coup j’avais tenu ma langue à son sujet et même maintenant je faisais attention à parler juste assez bas pour que seule Mélicendre puisse m’entendre. Hors de question que qui que ce soit ici apprenne l’existence de Strauss si jamais il refusait de la suivre d’ailleurs …

    -« Tu crois qu’il te suivrais si tu lui dit de venir ici avec toi et Max ? »

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyJeu 29 Aoû - 10:42

A chacun sa quête




- Je … quoi ?



Je me mordis la lèvre pour contenir un éclat de rire, mais mon sourire était impossible à cacher. Il n’y avait pas de doute sur le fait qu’elle ne s’attendait pas du tout à ça. Elle était trop mignonne avec ces grands yeux exorbités. C’est sûr qu’après la scène que je venais de faire, ça pouvait surprendre, mais pour moi, s’était sincère et je ne voyais pas le problème. Strauss était grand et je n’avais jamais empêché Matt d’avoir des copines. Je m’occupais juste de garder un œil et une oreille attentive pour faire regretter à la première qui oserait lui briser le cœur. Aillant grandi parmi les Âmes, je n’ai évidemment jamais eu ce problème-là. Ça avait du bon, mais ça retirait un peu de piquant. Peut-être pour ça que je n’avais pas trouvé de chéri parmi eux. C’était compliqué de trouver une âme avec qui suffisamment m’amuser pour ne pas me lasser dans les deux jours qui suivent. Celles comme Strauss sont rare et je comprends parfaitement qu’on puisse tomer sous son charme. Pendant quelques minutes, elle se mit à manger, signe qu’elle allait mieux malgré le visage incrédule qu’elle affichait. J’avais tapé dans le mile. Elle ne voulait pas avoir de faux espoirs car Strauss vivait parmi les siens et que nous étions réduits à vivre en cavale toute notre vie.


- Quand je l’ai rencontré, je me suis promise de ne pas lui donner de raison de me suivre, il semblait heureux de la vie qu’il menait et je ne voulais pas jouer les égoïste en lui demandant de venir avec moi … Alors quand on s’est dit au revoir je me suis jurée de ne pas le revoir. Pour moi le choix était simple, soit il venait avec moi et se retrouvait à mener une vie de fugitif soit je ne le lui proposais pas et le laissais reprendre le cours de ça vie. Il est trop gentil, je n’aurais pas pu lui demander son avis sur la question.


Je comprenais parfaitement son problème. Aillant passé du temps avec lui, je savais de quoi elle parlait. S’était comme-ci il était incapable de ne pas faire tout ce qui était en son pouvoir pour nous aider, nous rendre heureuses et cela, même si par la suite, il allait avoir des ennuis. La dernière fois que nous nous étions vu, j’avais hésité tout comme elle, mais quand Matt avait repris les rennes, j’avais été incapable de ne pas lui proposer une solution pour que nous continuions de passer un peu de temps ensemble, même si cela aurait pu être risqué. Ces risques étaient calculé, mais ils y en avaient toujours. Sentant qu’elle avait besoin de parler, je restais silencieuse, attendant qu’elle ait terminé ou me pose une question. Elle avait besoin de se confier et j’étais tout comme elle l’était pour moi, la seule à qui elle pouvait en parler.


- Tu crois qu’il te suivrais si tu lui dit de venir ici avec toi et Max ?


A sa question, je lui fis un grand sourire chaleureux. Au début, j’étais persuadée que j’allais un jour devoir user de la force contre lui pour arriver à mes fins. Cela me déchirait, mais je voulais retrouver mon frère. Je savais qu’il était toujours là avec Strauss, mais je n’arrivais pas à concevoir qu’il ne puisse pas vivre avec nous une fois que Max aurait été retrouvé. Maintenant, je n’en étais plus aussi sur. Même sens avoir rencontré Kristal, j’avais commencé à voir une brèche, un espoir qu’il nous rejoigne de son propre chef après notre dernière séparation. Elle ne voulait pas se montrer égoïste, moi, je n’avais aucun problème à l’être s’il le fallait. Matt voulait revenir auprès de nous. Il me l’avais même dit lui-même pendant l’un de ces moments ou Strauss lui laisser le contrôle. Il n’y avait pas à y réfléchir plus longtemps et ma décision était déjà prise le jour où j’avais décidé de partir à sa recherche avec Max, il y a plus de 5 ans.


- Il risque d’hésiter. Il tient à ces enfants et sa vie, mais il tient aussi beaucoup à nous et Matt n’a pas l’intention de vivre encore longtemps loin de moi. Ils ne savent pas encore que j’ai retrouvé Max, mais quand ils le sauront, je suis persuadé que Strauss y réfléchira un peu plus. Sans parler que Matt fera tout pour le convaincre en lui montrant des souvenir de notre passé au besoin. Et puis, j’ai ma carte joker maintenant, dis-je avec un sourire malicieux. Toi. Si Strauss n’a qu’un dixième de ce que je devine chez toi, ton homme ne tardera pas à te rejoindre. Après tout, même s’il a une vie bien ranger au près des âmes, ici il a sa famille et son cœur.



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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyJeu 29 Aoû - 15:44

    L’espoir, il est totalement perceptible dans ma voie lorsque j’interroge Mélicendre pour savoir s’il y a une chance que Strauss la suive au château s’il sait qu’elle y vit avec Maxim et en même temps … Elle n’a pas encore dit qu’elle allait rester, elle l’a juste supposée puisque son petit frère , c'est fait une place parmi nous, mais rien ne prouve qu’elle ne finira pas par partir rejoindre un autre groupe. Dans tous les cas, qu’elle reste ou qu’elle parte, rien ne dit que Strauss quittera sa vie actuelle pour elle et Maxim, après tout ils sont le frère et la sœur de son hôte par les siens. À quel point Matt l’influence-t-il dans ses choix ? Un tourbillon de question et de doutes se déchaine en moi et Mél semble sans rendre compte car elle me fait un sourire chaleureux. Elle prend alors la parole. Les premiers mots qu’elle prononce augmentent mes doutes. Bien sûre qu’il tient au gamin, quand il m’a parlé de son travail il semblait réellement heureux de ce qu’il faisait. Il ne viendra pas. Elle me dit alors qu’il tient aussi beaucoup à elle et Max et que son frère, Matt, n’a pas l’intention de vivre encore loin d’elle. Ça coule de source si son hôte l’influence il ne peut qu’aimer Mél et Max, surtout si Mél se comporte avec lui comme avec son petit frère. Il viendra. La suite … Je ne sais pas, j’ai la désagréable impression que finalement l’opinion de Strauss ne compte pas tant que ça, seul compte Matt, elle et Max, mais c’est compréhensible. Il viendra. Quand elle m’annonce avoir un joker son sourire malicieux me met soudain affreusement mal alaise et fait monter le rouge à mes joues. Bien sûre, elle peut jouer sur ça, les sentiments de Strauss à mon égard, s’il a les mêmes que moi il n’hésitera pas longtemps, mais c’est mal. Je n’ai pas envie d’être la raison de son départ, celle qui lui fait quitter son métier, ses amis, sa vie … C’est bien pour ça que je ne lui ai pas demandé de me suivre dès le premier jour non . Finalement Mélicendre achève mes doutes et mes réticences par ses derniers mots. Sa famille et son cœur … Un sourire se dessine sur mon visage à ses paroles. Chassant tous mes doutes au loin je décide qu’il n’y a pas à avoir peur. Advienne que pourra.

    -« Tu ne vas pas partir maintenant n’est-ce pas ? Tu viens de retrouver ton petit frère reste avec nous au moins le temps que Castiel revienne et de mettre en place un plan. »

    Bien que je sois pressée à l’idée de revoir Strauss, agir à la va-vite n’est pas prudent. Max vient de retrouver sa sœur et je ne pense pas qu’il soit prêt à la laisser partir de suite, même pour retrouver Matt. De toute façon je doute que Mél est ait l’intention de mettre son idée à exécution de suite. Pourquoi je lui demande d’attendre au moins jusqu’au retour de Castiel ? Pour qu’il sache ce qu’il en est. Bien sur je ne m’attends pas à ce qu’elle lui raconte ce qu’elle compte faire dans les détails, mais au moins qu’elle lui dise qu’elle est la sœur de Maxim et qu’elle lui demande pour rester ici avec lui, si c’est bien ce qu’elle veut. Pour Strauss et Matt on avisera, ça m’étonnerait que Castiel le chasse quand il sera là et au pire on sera au moins trois à s’y opposer. Je me mets alors à penser à mes parents, s’ils avaient fait partie d’un groupe ils seraient encore là … Penser à eux ramène un autre souvenir à ma mémoire, des paroles que Mélicendre a prononcées lorsque je lui ai dit pour ma mère. Ça ne me regarde pas, mais je suis curieuse et je ne perds rien à poser ma question, au pire elle me remettra vite fait à ma place voilà tout.

    -« Vos parents … C’étaient des Âmes n’est-ce pas ? Je veux dire, par rapport à ce que tu m’as dit dans la chambre, tu as grandis chez les Âmes ? »

    J’ai du mal à concevoir l’idée. Il me semblait que lorsque ses dernières avaient des enfants biologiques elles les donnaient de suite comme hôte pour leur congénère. Se peut-il que certaines décides d’élever les enfants en les gardant humain ? Mon cas est différent puisqu’un seul de mes parents était une Âme, d’ailleurs mon père se serait farouchement opposé à l’insertion de l’une d’elles dans ma tête si s'avait été le choix de ma mère, mais … Deux Âmes qui élèvent des enfants humains ça me paraissent étrange, presque inconcevable en fait.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 31 Aoû - 19:46

Un tourbillon de sentiments dansait dans l’esprit de Kris. Après avoir passé autant de temps parmi les miens… Dire qu’il m’arrive encore de dire de telles choses. Matt m’aurait fait les gros yeux pour ça. Je reprends donc, après avoir passé autant de temps parmi les âmes, j’arrivais facilement à percevoir les émotions. Il m’était arrivé plusieurs fois de tomber sur des âmes nouvelles qui ne comprenaient pas ce qui leur arrivaient et j’avais fini par être une sorte de conseillère lorsque j’étais enfant. Aux débuts certaines cachaient même ce qu’elles ressentaient pour ne pas s’attirer les regard des traqueurs. Elles n’auraient rien eu à craindre d’eux, mais les âmes elles même n’appréciaient que moyennement leur présence, car les traqueurs sont leur guerrier et que par nature, elle n’aime pas la violence. Pour moi, ils sont plus que cela. Ils sont ceux qui détiennent la vérité des âmes, car ils sont les premiers sur les lieux et s’occupent du sale boulot. Je ne dis pas par cela que je les apprécie, loin de là. Même enfant quand je n’avais rien à craindre d’eux, enfin… que je le croyais, je ne les aimais pas. Ils étaient déjà à la base de mes cauchemars à cette époque. Si je dis une telle chose, s’est pour dire qu’ils sont les plus dangereux et ceux qui savent et acceptent le mieux ce qui doit être fait pour permettre aux Âmes de vivre comme elles le faisaient. Ces Âmes sont celle qui sont les plus violentes et acceptent cette nécessité d’après elles. Moi je dis qu’elles profitent juste de cela pour justifier des génocides de masses. Oui, je n’ai jamais porté les traqueurs dans mon cœur.

Refusant qu’elle continue à s’inquiéter et douter autant que je pouvais l’en empêcher, j’avançais argument après argument pour la convaincre. Ce corps que nous aimions toutes les deux pour nos propres raisons allait nous revenir. Finalement, je réussi à lui ramener se sourire qui lui allait si bien. Il n’y avait aucune raison qu’elle ait peur de quoi que ce soit. Si elle craignait que Strauss ne fasse cela qu’à cause de sa gentillesse, c’est qu’elle ne savait pas quelle tête de mule il pouvait être quand il le voulait. J’avais eu l’occasion de m’en rendre compte et il faisait une belle paire avec Matt…


- Tu ne vas pas partir maintenant n’est-ce pas ? Tu viens de retrouver ton petit frère reste avec nous au moins le temps que Castiel revienne et de mettre en place un plan.

Celle-là, je ne l’avais pas venu venir. Je ne m’étais même pas posé la question car tout semblait déjà tracé dans ma tête. A force de parler comme je le faisais, elle avait du craindre que je ne décide de partir dès que j’en aurais l’occasion. En même temps, se n’était pas totalement faux. Mais pas avant d’avoir vu Castiel. Pas pour mettre en place mon plan, il l’avait toujours été et bien plus qu’elle ne pourrait le croire. Tous les cas de figure y avait été pensé, même le plus catastrophique. Celui où malgré tout, ils parvenaient à insérer en moi une Âme. Je n’étais pas certaine d’être capable de lutter contre elle, mais j’avais déjà prévu quels souvenirs lui offrir en pature pour faire se refermer mon ultime piège contre elle. De par mon âge, j’aurais suffisemment de quoi lutter pour être toujours consiente. Toutes les insertions tardives menait à le prouver. S’était pour cette raison que j’avais tellement craint que Max l’ai été alors que je n’avais pas hésité une seconde à me rendre chez Strauss pour en avoir confirmation le jour où je l’avais trouvé.

- J’ai dit que j’attendrais de voir Castiel et c’est bien ce que j’ai l’intention de faire. Comme tu l’as dit, il est un peu tôt pour que je reparte. Ne seriat-ce que pour Maxim. J’ai plusieurs choses à voir avec lui avant cela. Déjà pour le temps que je passe en se moment ici, puis pour d’autres choses.


Oui, plusieurs petites choses prévu depuis des années et d’autres qui m’étais venu lorsque j’avais envisager retrouve Max dans un des groupe de résistant. Je me connaissais bien et savais que la vie en groupe autre que la famille allait être une chose compliqué pour moi. Obéir aux ordres, vivre en communautés, tout cela étaient tellement inabituelle pour moi que je ne savais pas comment j’allais faire. Pour le moment, tout allait bien et m’étais à peut près naturel, mais je venais de retrouver Max et me contentais d’aider volontairement. Pour le moment, j’étais plutôt libre de mes actes, rien ne m’était imposer, même si j’étais surveillé. Il s’agissait peut-être d’un des effets secondaires de la vie que j’avais mené parmi les Âmes. Après tout, avant de les quitter, je n’avais connu que cela et ce pendant tout le temps qu’avais durée ma croissance et l’élaboration de mon moi, même s’il avait ressu une enorme gifle lorsque Matthew avait débarqué ce soir là avec ces révélations.


Depuis, j’avais vécu en vagabonde. Ne restant jamais au même endroit plus de deux jours, sauf cas exceptionnel qui me retenais en un lieu et encore. Si je devais regarder la vérité en face, à part ces exceptions dont faisait même partie ces deux jours de stagnage dans un lieu, ce n’était pas le cas la plus pars du temps. Je vivais toujours en mouvement. Dormais à un endroit pour me retrouver de nouveau sur les routes dès mon réveil. J’avais certaines caches pour les coups durs, mais je n’y restais pas. Je stockais ou prenais ce dont j’avais besoin. J’étais véritablement devenu une vagabonde dans l’âme. Vivre autrement me rendais nerveuse comme si à force de rester à un même endroit, ils finiraient par me rattraper. Je connaissais bien les trois groupes, savais me débrouiller en pleine nature livré à moi-même et ne connaissais que cela depuis que tout avait basculé. Je ne me voyais pas vivre autrement. Rien ne me retenait réellement en place, pas temps que Matt ne serait pas là.


J’eu soudain une idée qui me vins. Si Castiel et les autres chefs de groupe s’accordaient sur se point, j’avais peut-être trouvé ce qui me permettrais de m’habituer petit à petit à la vie de ce château. De plus, cela me donnerais suffisamment de temps libre pour trouver un moyen de ramener Strauss ici. Il fallait vraiment que j’essaye de le lui proposer. S’il n’acceptait pas, il risquait de se retrouver avec un membre de son groupe en mouvement excursion très régulièrement, même s’il me l’interdisait. Après tout, certains sortaient pour aller récupérer des vivres. Alors je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais en faire autant. Certes, je serais seule durant ce temps, mais je n’avais pas l’intention d’aller faire mumuse au près des Âmes s’il me l’autorisait après avoir récupéré Strauss. Peut-être que j’en parlerais à Kris cette nuit. Comme cela, j’aurais un point de vu extérieur et saurais si j’avais une chance de convaincre ceux qui devait l’être.


J’étais en train de réfléchir à tout cela tout en étant perdu dans la contemplation de la salle pour me faire à l’idée que toutes ces personnes seraient probablement bientôt des individu sur qui je devrais veiller et aider. Mon regard s’attardait sur Max qui était invité par ces amis à le suivre quand il se retourna vers moi. Il ne semblait pas savoir quoi faire. La question de Kris devait aussi résonner dans son cœur malgré ma réponse. Lui faisant un sourire chaleureux, je lui dis d’aller les rejoindre. Il continua de camper sur ces positions et me fis promettre d’être toujours là quand il reviendrait. Soupirant et secouant la tête pour lui montrer qu’il n’avait jamais été question du contraire, je l’y envoyais en le menaçant de continuer de le chatouiller après qu’il se soit échappé de mes bras pour qu’il se bouge tout en lui promettant. Il s’exécuta alors et je l’observais déguerpir en me tirant la langue. Il n’y avait presque plus personne dans la salle. Ils devaient tous être en train de vaquer à leur obligation ou profiter de leur temps libre. Je pris alors mon assiette et celle de Max et m’apprêtait à proposer à Kris d’aller s’occuper de la vaisselle quand elle m’interrogea sur notre passé.


- Vos parents … C’étaient des Âmes n’est-ce pas ? Je veux dire, par rapport à ce que tu m’as dit dans la chambre, tu as grandis chez les Âmes ?


J’étais resté un instant silencieux. Réfléchissant à quoi dire et comment le formuler. Ce n’était pas un secret, toutes les Âmes qui avait accès aux données de notre enfance les connaissaient, mais étrangement, je restais interdite un instant. Il s’agissait de notre vie parmi elles, des moments les plus heureux et insouciant de ma vie. Je fini tout de même par me réinstaller devant elle et lui répondre affirmativement d’un mouvement de la tête. En parler était autre chose que de savoir que les autres le savaient. S’étaient comme partager la chose la plus précieuse que vous aviez et qui vous avez permis de rester en vie tout ce temps. Prenant la plus dure des décisions qu’il m’était donné, je fini par me décidé à parler après la sortie du dernier témoin. Il avait été trop loin de nous pour nous entendre, mais je n’avais pas réussi à le faire avant. D’une voix mal assuré, je fini donc par lui expliquer ce qu’il en était.


- Oui… Ma mère et mon père son tous deux des Âmes. Pendant longtemps, nous avons grandi en nous croyant nous-même comme tel. On avait bien vu une différence à cause de nos yeux, surtout avec Max qui les a marron comme le corps de notre mère avant son insertion, mais réaliser que nous n’étions pas comme eux était difficile. On a vécu comme n’importe quels enfants d’Âmes. En tout cas, c’est ce que l’on croyait avant de connaitre la vérité. A partir de ce jour tout à commencer à changer. On comprenait les visites régulières des Traqueurs et surveillances médicales accru différemment. Malgré ça, je n’étais pas prête à quitter ma famille, mais Matthew si. Il avait toujours été le plus rebelle, celui qui restait toujours à la limite du convenable. En y repensant, il y a eu plusieurs fois où il aurait pu… Enfin bref, nos parents se sont battus dès le début pour nous et ils avaient gagné le droit de nous garder à condition que nous respections les règles. Une sorte de test pour voir si des humains pouvaient après une éducation convenable être plus que de simple sauvage. Notre réputation est loin d’être terrible parmi elles. On est vu comme…, cherchais-je mes mots, des animaux sauvages pour certain. Uniquement bon à servir de réceptacle. Il ma fallut un an pour ne plus supporter cette tension permanente, cette impression d’être en train de marcher sur un fil au-dessus du vide. Après la disparition de Matt, les surveillances avaient été accrues et même nos parents ont compris notre décision. Ils ont tout fait pour nous aider de leur mieux jusqu’au bout. Un beau jour où la surveillance était réduite, nous sommes parti en laissant tout dernière nous… dis-je en resserrant entre mes doigts le dernier cadeau que j’avais reçu de leur part, un pendentif que je ne retirais jamais représentant la vie après la mort au temps des pharaons. Depuis, mon seul but et de réussir à retrouver mes frères et de trouver un endroit où nous pourrons vivre en sécurité. Les choses ont un peu été modifiées avec Strauss, mais le finish est le même. Il y a juste une personne de plus dans le panier et une étape supplémentaire avant d’en terminer. Enfin bref, si tu pouvais garder cela pour toi, se serait sympa. Sinon, je sais toujours d’où viendra la fuite, dis-je sur un ton de menace tout en désaccord avec mon expression qui se voulait taquine.


S’était la première fois que j’en parlais autant à quelqu’un. Jamais personne n’avait sus tout cela sauf ceux qui nous connaissait de cette époque et encore. Tout en parlant, j’avais essayé d’avoir un ton le plus neutre possible. Certain souvenir me rendait nostalgique, d’autre me rendait haineuse car sans eux, jamais je n’aurais eu à tout perdre. Sur la fin tout de même, j’avais fini par réussir à retrouver un semblant de simplicité et ne faisait qu’énoncer ce qui pour moi était des faits. Parler de mes objectifs étaient plus simple pour moi en même temps que de parler de mon passer. Il y avait une si grande différence entre la vie que je menais actuellement et avant que s’était comme un interdit. Quelque chose que j’avais eue, mais que je n’aurais jamais dû avoir, ce qui le rendait d’autant plus précieux. Ma menace n’avait pas été dite sérieusement car je ne pensais vraiment pas qu’elle allait un jour divulguer nos secrets, mais je n’avais pas réussi à la retenir. Malgré la confiance que je lui accordais, s’était une chose à laquelle je tenais tellement que je ne pouvais pas ne rien dire. Sinon, si elle était venue à en parler, je m’en serais voulu toute ma vie, car elle en aurait tout à fait le droit n’aillant jamais reçu de directive contraire. Je ne savais pas si elle se rendait compte de ce que je venais de faire en lui parlant de ça, mais ce n’était pas vraiment ce qui m’importait à ce moment. Lui parler de cela m’avait autant fait de bien que de mal, mais je sentais que j’avais besoin d’avoir quelqu’un d’extérieur à tout cela à qui en parler. Peut-être que si elle était au courant, elle parviendrait à me comprendre là où d’autre que ma famille ne me comprendraient pas.

[Gros problème de connection ><]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 3 Sep - 17:51

    Ayant enfin retrouvé confiance en moi et chassé mes doutes au loin un nouveau sujet me vient à l’esprit. Bon d’accord il n’est pas nouveau puisqu’il reste intimement lié à notre conversation sur Strauss et Matt, il m'est juste Mélicendre au premier plan plutôt que son frère et l’âme l’habitant. Je la questionne donc pour m’assurer qu’elle ne compte pas quitter le château de suite. L’idée me plairait, plus vite elle partira chercher Strauss, plus vite il sera ici, mais en même temps je pense qu’elle a besoin de se poser et Maxim ne la laissera pas partir alors qu’il vient de la retrouver. Je suis partagée entre mon envie de revoir Strauss et ma crainte qu’il arrive quelque chose à Mél. Oui, même si je ne la connais que depuis la veille elle est pour moi un vrai bol d’air pur. Son sourire, son caractère explosif, sa façon de se comporter avec franchise, mais sans méchanceté … Elle change du quotidien ça, ça ne fait aucun doute et rien que pour ça je veux qu’elle reste. Je suis sûre qu’en peu de temps on deviendra vraiment proche et franchement ça ne me ferait pas de mal de nouer des liens avec du monde. Du coup ça réponse me rassure. C’est vrai que ce matin elle m’a affirmé qu’elle attendrait Castiel, cette discussion me semble bien loin à présent, quant à la suite des raisons, pour lesquelles elle compte se poser un peu, elles restent plutôt évasives. Son petit frère en est une et les autres … ce sont des choses qu’elle doit voir avec lui et faire. Ce que sont les choses en question je n’en ai pas la moindre idée, mais tant qu’elle reste plus longtemps que ce qu’elle m’a dit la veille ça me va.

    Finissant mon assiette, définitivement froide, je la laisse se perdre dans ses pensées. Visiblement elle réfléchit à quelque chose et comme je ne connais pas le sujet de sa réflexion je n’interviens pas. Finalement celui qui la tire de sa rêverie c’est son petit frère, invité par ses amis à aller jouer il hésite à quitter sa sœur. La scène qui se joue me fait sourire, bien que les inquiétudes du cadet fussent légitimes, et je ne peux m’empêcher de me demander comment j’aurais été en grande sœur. Surement le genre protecteur, voir sur la protectrice. En même temps dans un monde pareil c’est compréhensible, le peu qu’on a on le protège avec acharnement envers et contre tous. Mél m’arrache à mon imagination en se saisissant de son assiette et de celle de son frère. Sans faire mine de bouger je lui pose alors la question qui me brule les lèvres depuis notre petite confrontation. Rares sont les humains prêts à raconter leur passé, moi-même je reste évasive sur le sujet, du coup je ne me vexerais pas si Mél refuse de me répondre. En même temps je ne peux me retenir, je n’ai rien à perdre après tout, il faut que je sache si ce que j’ai compris est vrais. Elle et ses frères ont-ils vraiment étés élevés par des Âmes ? Seul le silence me répond. J’ai l’impression qu’un combat interne se déroule en Mélicendre aussi je reste sans bouger en attente du verdict.

    Durant le silence qui se déroule entre nous je vois la pièce se vider de ses derniers occupants et à ma grande surprise Mél prend la parole alors que la porte se referme sur la dernière personne s’en allant. La voix de la jeune femme manque d’assurance tout du moins sur le début car plus son récit avancé plus son ton gagne en fermeté. J’ai bien du mal à imaginer deux Âmes élevant trois petits humains comme s’ils étaient eux-mêmes des Âmes. Buvant littéralement ses paroles j’essaye d’imaginer ce qu’à put être son enfance. La surveillance permanente des traqueurs, cette épée de Damoclès pendu au-dessus de leur tête, mais en même temps la sécurité d’un foyer fixe. Quand elle me raconte la fuite de Matthew puis la sienne avec son petit frère j’arrive presque à imaginer le déchirement que ça a pu être. Ils avaient tout, une maison, des parents qui les aimaient, mais à cause de la vision trop minimaliste des Âmes à l’encontre des humains ils ont dû tout quitter pour préserver leur identité … C’est injuste. La fin de son récit m’arracha un sourire amusé, quand bien même elle ne m’aurait pas demandé de garder son histoire pour moi, je n’aurais pas pour autant été la répéter. Lui tirant la langue je me lève, assiette à la main. Je n’ai pas besoin de lui dire que je vais me taire, je suis sûre qu’elle le sais déjà et que sa fausse menace n’est là que pour la forme.

    -« Allons faire la vaisselle, ensuite on auras du temps libre avant le repas du soir. »

    Contrairement au petit déjeuné, lors du repas de midi les gens nettoient leur table eux-mêmes ce qui fait une tâche en moins pour les personnes de corvées de cuisine. Le gouter… Chacun vient se servir à sa guise ce qui est encore une chose en moins pour nous. Il ne nous restera donc qu’à préparer le repas du soir et nous occuper de la vaisselle et du nettoyage une fois le dernier repas de la journée avale. Posant mon assiette sale dans le bac je l’empoigne et me dirige vers la sortie avec. Je garde le silence jusqu’au lavoir ce qui me permet de réfléchir aux paroles de Mélicendre. Le résumé succinct de sa vie me surprend autant qu’il m’attire, c’est un peu comme un idéal inconcevable. J’aimerais qu’un jour Âmes et Humains vivent en paix, c’est joli comme rêve, mais pas forcément réaliste pourtant … Les humains peuvent tomber amoureux d’Âmes, ça je n’en ai jamais douté et voilà que Mél m’apprend que des Âmes peuvent élever des enfants humains ... Bon peut-être qu’elle et ses frères sont des cas uniques, mais pour moi c’est l’espoir. Je ne le dis pas, mes rêves, surtout ceux concernant Âmes et Humains, ne regardent que moi.

    -« Après avoir passé pas mal de temps dehors tu va avoir du mal à te retrouver entre quatre murs. Tu crois que tu pourrais t’habituer à la vie en communauté ?»

    Cette question je me la pose chaque jour depuis que je suis arrivé au château. J’ai passé ma vie sur les routes et personnellement la vie dans un lieu fixe me rend nostalgique. Certains pensent que je suis nerveuse, mais en réalité je ne crains pas le fait de rester au même endroit, ce qui me manque c’est le ciel, les nuits à la pleine étoile, … Bref ce sentiment de liberté qui a rythmé ma vie jusqu’à présent.


[J'espère qu'ils vont vite se résoudre, s'ils ne le sont pas déjà ^^, perso je m'excuse pour le coup je manque un peu d'inspiration =S]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 4 Sep - 10:26

Je fini par donner un rapide résumé sur mon passé. J’avais du mal à raconter ce genre de choses, mais je voulais réussir à le faire avec Kris. Je sentais qu’elle finirait un jour ou l’autre par être quelqu’un jouant un rôle dans ma vie, ce qui était déjà le cas techniquement, mais encore par la suite. Tandis que je lui racontais mon passé, Kris semblait fasciner par ce que je disais. Je ne voyais pas vraiment ce qu’il y avait de si formidable, mais je savais que s’était uniquement par ce que s’était la vie que j’avais mené. En tout cas, jusqu’à ce que je sois obligé de m’en aller. Maintenant que les premières pierres étaient posées, je devrais réussir à lui en parler plus facilement. Elle semblait vraiment intriguée par notre vie. Quand je la préviens qu’elle ne doit pas en parler, elle me tira la langue et semblait parfaitement amusé par cette question. Je m’étais doutée qu’elle n’en parlerait pas, mais j’avais tout de même eu besoin de le confirmer. C’était chose faite, donc tout allait bien de ce côté.


- Allons faire la vaisselle, ensuite on auras du temps libre avant le repas du soir.

- Ok.



Me levant pour la suivre, j’embarquais nos assiettes et couverts pour aller les laver. Je ne savais pas vraiment ce que nous ferions en attendant le repas du soir. Ici, je n’avais aucun repère, aucune habitude et en dehors, elles avaient toutes constitués à chercher un abri, des vivres et la plus accaparante, retrouver la trace de Max depuis que j’avais retrouvé celle de Strauss. Ma vie n’avait tournée qu’autour de cela depuis 5 ans. Je ne savais vraiment pas comment j’allais pouvoir vivre après. Je n’y avais jamais songé. Jusqu’à maintenant, j’étais trop focaliser sur les garçons pour voir au-delà, mais depuis que j’étais ici, j’avais commencé à y réfléchir et une possible solution m’était venue. En écho à mes pensées, Kris me posa une question sur ce sujet.


- Après avoir passé pas mal de temps dehors tu va avoir du mal à te retrouver entre quatre murs. Tu crois que tu pourrais t’habituer à la vie en communauté ?

- Je me suis posée la même question depuis que je suis arrivée. Je ne sais pas vraiment… J’ai un peu de mal à rester en place. J’ai pensée à un truc, mais je dois voir ça avec Castiel et les autres chefs de groupes. Je pense que cela pourrait être bénéfique pour tout le monde et m’aider à m’habituer à vivre parmi vous.


A part mes frères, je n’avais jamais vécu avec des humains. J’en avais côtoyé certains au cour du dernier mois, mais j’avais toujours eu du mal à me sentir à ma place. Leur vie était tellement différente de celle que j’avais vécu avant ma fuite et celle que je menais actuellement que s’en était quelque peu déroutant. Etrangement, j’étais plus à l’aise ici. Probablement à cause de Max. Une fois que nous serions tous installé, cela sera probablement plus naturel et simple d m’intégrer, mais bon… Mes couverts propres ainsi que ceux de Max, je me jetais à l’eau et attendais de savoir ce qu’elle voulait faire pendant notre temps libre. J’aurais comme cela un avis extérieur dessus et ce ne sera pas plus mal, ainsi qu’une occupation. Pour le moment, je ne savais pas quoi faire. Peut-être aller dormir en attendant que le temps passe. Bon sang, je n’avais aucune idée d’occupation pour faire passer le temps… Tient, peut-être lire le livre que j’ai pris au magasin pour Lyra quand j’étais avec Strauss.


- J’ai pensé que je pourrais jouer les facteurs si je peux dire. Mon point d’attache serait là où l’on s’installera avec les garçons, mais je m’occuperais de faire la navette entre les différents groupes pour diverses raisons comme… Les courriers, je sais que des familles sont séparées dans les différents groupes. Aussi pour le partage d’information ou le troc. Des trucs comme ça. On pourrait aussi avoir une résistance plus accru si l’on collabore je pense, plutôt que de tous vivre chacun de notre côté. J’en sais rien, dis-je avec un haussement d’épaules. Si ça les intéresses, je pense que je réussirais à tenir en place le reste du temps. J’ai déjà des connaissances parmi les autres groupes donc le contacte serait un peu plus facile pour moi que quelqu’un d’autre de désigné, mais Castiel ne me connait pas donc sa peu lui poser problème. En plus, aillant grandi parmi les Âmes, je suis plutôt doué pour me fonder parmi elles.


Oui, je savais exactement comment me comporter, quoi faire. Tout humain à l’extérieur en plein milieu d’elle attirait l’attention même avec des lunettes de soleil car il éviterait les Âmes. Au contraire, il fallait aider toutes celles qui semblaient en avoir besoin, leur dire bonjour et ne pas éviter le contacte. J’étais devenu plutôt douer pour ça. La preuve, j’étais toujours là malgré le mauvais calcul de Strauss qui m’avait fait rencontrer sa Zombie… Elle était toute mignonne, mais elle m’agaçait en collant autant Strauss. Je n’avais donc pas hésité à marquer mon territoire en sa présence si je peux dire. Le pauvre avait surement eu droit au retour de flamme le lendemain quand je l’avais quitté, mais temps qu’elle gardait ces distances, je m’en fichais pas mal. Il était temps qu’elle se trouve un autre camarade de jeu. En plus, il était déjà caser avec Kris, donc…


- Tu en penses quoi ? Je pourrais aussi apprendre aux autres ce que je sais de nos, je veux dire des habitudes des Âmes. Mais là, je devrais rester enfermer et je ne suis pas vraiment chaude pour ça… Voir les deux. Mes années d’études pourraient ne pas être une perte de temps totale finalement. Et toi ? Tu as toujours vécu ici ?


[Pas grave ^^ Et non, je crains d'être un moment dans cette situation... J'attend des nouvelles du Crous pour ma bourse et s'est ça qui débloquera toute ma situation. C'est un peu compliqué.]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 4 Sep - 18:21

    Un, deux, trois … Qu’elle sotte manie de compter ses pas quand on marche. Un jour j’arrêterais, c’est promis. Comment ça menteuse ? Bon ok, j’avoue, des promesses du genre j’en ai tout un barda en réserve que je ne réaliserais surement jamais et celle-là encore moins que les autres. C’est comme ça, j’y peux rien, quand je pose une question en marchant je ne peux pas m’empêcher de compter le nombre de pas que j’ai le temps de faire avant qu’on me réponde. Les mauvaises habitudes ont la vie dure … Du coup alors que je viens de demander à Mélicendre si elle ne va pas avoir du mal à se conformer à une vie sédentaire après avoir longtemps vagabondé, je ne peux m’empêcher de me mettre à compter mentalement. Heureusement la miss ne manque pas de répartis et sa réponse ne se fait pas attendre, si bien que j’ai tout juste le temps de faire un pas et demis. Bref, oubliant mes pieds, je me concentre sur ses mots et vous savez quoi … Une expression débile me passe par la tête dès sa première phrase. Les grands esprits se rencontrent. Bam ! Voilà de quoi gonfler mon égo. Mmh, plus sérieusement je me doutais de sa réponse me trouvant plus ou moins dans la même situation qu’elle et j’étais certaine que la question lui avait déjà effleuré l’esprit. Maintenant ce qui m’intéresse c’est la suite, a-t-elle plus d’imagination que moi histoire de résoudre ce dilemme ? La réponse est oui, je pense, je ne mettrais pas ma tête à couper, mais elle vient quand même de me signaler qu’elle a une idée. Moi la meilleure idée que j’ai eu depuis mon arrivé reste de faire le mur dès que possible, ce qui est loin d’être une bonne solution. Mél, elle, donne l’impression d’avoir autre chose en tête, tant mieux, je ne lui souhaite pas de mener la vie de lion en cage que je me coltine.

    Au fil des mots nous avons finis par arriver au lavoir. Mél c’est occupée de ses couverts ainsi que ceux de son frère pendant que je renverse le bac de vaisselle salle dans une bassine pour tout bien astiquer. J’ai envie de la questionner quant à son idée, mais je n’ai pas besoin de le faire, elle se jette à l’eau d’elle-même. Au sens littérale du terme hein, bien sûr qu’elle n’a pas sauté dans mon bac à vaisselle. Bref elle m’explique qu’elle se voit bien jouer les facteurs. Mon premier réflexe est de lever vers elle un regard perplexe, mais oui bien sûre et tu comptes ouvrir un bureau de poste ma fille ? Sauf que son idée est loin d’être bête et elle marque un point en faisant remarquer que certaine familles son dissoute entre les différents groupes. Bien sûr que l’idée m’amuse, moi je n’ai pas d’attaches, nul part, mais ceux qui ont des proches parmi les autres résistant vont se montrer intéressé c’est certain. Tout en l’écoutant argumenter sa trouvaille je réfléchis et tente de chasser mes pensées moqueuse et amusées. Elle est sérieuse et elle vient de penser à quelque chose que personne n’a jamais encore envisagé, c’est le top. Finalement elle en vient à me demander mon avis. Je n’hésite même pas sur ma réponse.

    -« J’en pense que c’est une super idée, d’ailleurs ça m’étonne que personne n’y ai pensé avant quoi que … Les gens ont trop peur de sortir en solitaire. Ce qui se justifie, d’ailleurs c’est le plus gros problème à ton idée. Persuader les groupes que tu ne vas pas te faire prendre en chemin et te faire insérer une Âme parce que là … Ce serais la mort pour tous. Quand à t’as proposition d’apprendre aux autres les habitudes des Âmes c’est certains que ça va être accepté, Castiel a tout à y gagner.»

    Quand j’évoque la possibilité qu’elle se fasse attraper je grossit un peu le tableau. Bien sûre si ça arrive tous les groupes vont se trouver en danger, mais de là à parler de mort. On est assez nombreux et organisé pour que sur tous les humains une majorité puisse fuir, malheureusement la perte de certains membres sera une réalité. Pas moyen qu’on s’en sorte tous, puisqu’on ne saura pas qu’elle s’est fait prendre et que le danger est imminent. Je chasse cette idée, c’est un problème constant, son idée ne le rendra pas plus présent que lorsque des groupes vont se ravitailler après tout. Je suis sûre le point de lui dire que finalement ce ne sera peut-être pas si dure de faire accepter son idée lorsqu’elle me prend de court en me demandant si j’ai toujours vécu au château.

    -« Non. »

    Ma réponse tombe du tac au tac. Je sais qu’elle attend plus et c’est justifié, après tout elle vient elle-même de me raconter sommairement sa vie. La moindre des choses serais de lui rendre la pareille, mais je sens un éperon glacé se ficher dans mon cœur. Comme chaque fois que je m’apprête à raconter ma vie les mots se figent dans ma bouche et son incapable de sortir à l’instar des larmes. Je sens mes yeux me piquer, mais cette fois je veux que ça se passe autrement. Inspirant profondément je prends le temps d’essuyer la dernière assiette et de la déposer avec les autres dans un bac propre. Voilà la vaisselle finis … Froncent les sourcils je m’accorde un dernier instant de réflexion avant de me lancer.

    -« Mon père, qui était humain et ma mère, qui est une Âme vivaient en vagabond bien avant que je ne naisse et n’ont pas changé leurs habitudes après mon arrivé. J’ai passé mon enfance à être promené d’une cachette à une autre avec toujours cette peur d’être trouvé. J’aimais bien cette vie, c’est moins banal que de grandir dans un lieu fixe et d’avoir la sécurité que procure une maison, mais ça m’a donné l’occasion d’apprendre beaucoup de chose que les autres ne savent pas … Et qui ne les intéresse pas d’ailleurs, alors que pour moi c’était important. Si je ne connaissais pas les étoiles je n’arrivais pas à retrouver nos cachettes, si j’étais incapable d’identifier les plantes je ne pouvais pas savoir lesquelles étaient comestible et toute une foule de petite chose de ce genre. Bref cette vie-là me plaisait, mais il y a trois ans j’ai dû faire un choix. Quand mon père c’est fait capturé, ma mère m’a protégé pour que je puisse fuir … Il n’y avait alors que deux options continuer ma vie de vagabonde ou trouver un groupe d’humain. Il m’a fallu presque un an, pour rejoindre le château, mais je ne pouvais plus vivre comme avant, ça me rappelais trop ce que j’avais perdu. »

    Tout en parlant nous sommes repartis vers la cuisine pour ranger la vaisselle. J’ai essayé de garder un ton le plus neutre possible, mais c’est peine perdu, dans ma voie a filtré ma nostalgie, ma douleur et cet indicible chagrin qui me colle au basket. A présent, accoudée au comptoir et le regard vide, je réfléchis à voix haute.

    -« J’ai opté pour la vie en communauté parce que j’étais incapable de resté seule, tout me ramenait à mes parents. Mais maintenant que je suis ici je suis incapable de rester enfermée … D’ailleurs comme je te l’ai dit c’est lors d’une de mes excursions que j’ai croisé Strauss, je ne supporte pas la vie entre quatre mur ça me donne l’impression d’étouffer. »

    Haussant les épaules d’un air fataliste je m’accorde un sourire. Je suis un cas désespéré, je ne veux pas vivre dehors, mais dedans non plus, je veux des amis, mais en même temps je n’en veux pas de peur de les perdre … Bref une vraie girouette.

    -« Qu’est-ce que tu veux faire cet aprem ? »

    Tout en posant ma question je détourne rapidement la tête et chasse la larme que j’ai laissée filtré. Petite sotte, pleurer sur le passé ne rendra pas le futur plus beau, à moi d’agir si je veux avancer et arrêté de stagner un pied dans le présent un pied dans le passé.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyJeu 5 Sep - 14:21

Kris comme depuis le début semblait écouter attentivement ce que je lui racontais. Elle semblait étudier attentivement mon idée. Il y avait donc de grande chance que ce qu’elle me réponde se voit justifier par la suite. De toute manière, j’avais prévu d’en parler à Castiel même s’il devait me rire au nez. Je m’en moquais totalement. Si cela ne marchait pas, je ne savais pas encore ce que j’allais bien pouvoir faire, mais j’allais continuer d’y réfléchir. En plus, j’avais un autre petit détail à donner à Castiel en plus de cela en cas de refus pour la cause la plus évidente.

Arrivée au Lavoir, je lui expose mon idée qui me permettra de continuer de vagabonder à droite à gauche tout en appartenant à un groupe. Lorsque je fini de nettoyer nôtres vaisselles, j’achevais au même moment de lui expliquer ce que j’avais en tête. Maintenant, plus qu’à savoir ce qu’elle en pensait. Quand j’avais commencé sur une note humoristique disant que j’allais faire le facteur, elle avait tout de suite relevé la tête perplexe. N’en tenant pas compte, j’avais continué mon explication pour finalement en arriver à attendre qu’elle me dise ce qu’elle en pensait. Elle répondit immédiatement comme si la réponse était évidente.


- J’en pense que c’est une super idée, d’ailleurs ça m’étonne que personne n’y ai pensé avant quoi que … Les gens ont trop peur de sortir en solitaire. Ce qui se justifie, d’ailleurs c’est le plus gros problème à ton idée. Persuader les groupes que tu ne vas pas te faire prendre en chemin et te faire insérer une Âme parce que là … Ce serais la mort pour tous. Quand à t’as proposition d’apprendre aux autres les habitudes des Âmes c’est certains que ça va être accepté, Castiel a tout à y gagner.


Oui, la dernière partie m’étais venu en même temps qu’en lui parlant et je me doutais bien que tout le monde serait partant pour en apprendre plus sur elles. Ainsi, cela serait plus simple et moins risqué de sortir dehors. Pour ce qui était du risque de me faire prendre, elle n’avait pas à s’en inquiéter. C’était la première chose à laquelle j’avais réfléchi. Je savais exactement quoi faire dans ce cas-là. Si je ne parvenais pas à me tirer une balle ou autre et qu’une Âme venait à venir scouater mon corps, la pauvre tomberait dans un piège murement réfléchi. Etant adulte, elles sauraient d’avance que je ne serais pas facile à maîtriser et ne serait pas surprise si elles parvenaient à me remarquer ou à avoir du mal à obtenir mes souvenirs. De mon côté, je leur donnerais exactement ce qu’elle voudrait, des souvenirs, mais ceux-ci les conduiraient dans un piège avant que l’Âme maintenant au commande ne trouve d’information compromettante. Contrairement autres humains, j’avais toute la partie de mon enfance jusqu’à ma fuite et les trois années où j’étais seule sans parvenir à retrouver mes frères à le filer. Hors, dans cette partie de mes souvenirs ce trouvait mon piège.


- Ne tant fait pas pour ça. J’ai déjà réfléchis à ce problème. Je te ferais la surprise de découvrir ma trouvaille quand j’en parlerais à ton chef.


J’avais encore du mal à envisager qu’il serait probablement le mien également dans pas si longtemps que cela. S’il acceptait, j’y aurais surement beaucoup moins de réticence. Voulant en apprendre à mon tour un peu plus sur elle, je commence à l’interroger sur son passé. Lorsqu’elle me répondit à ma question sur si elle avait toujours vécu au château ou non, j’eux la mauvaise impression de mettre les pied dans le plat. Ne voulant pas la brusquer ou l’obliger à répondre plus, je me contentais d’attraper une partie de sa vaisselle et de la nettoyer en silence. Bravo… De quoi j’allais pouvoir parler maintenant pour alléger l’ambiance. Flûte, elle était même en train de se retenir de pleurer. Je ne pouvais pas faire pire a par la faire directement pleurer. Bon alors qu’est-ce que je pouvais encore sortir comme bêtise… Parler de sa famille peut-être ou un truc du genre. J’étais vraiment stupide quand je mis m’étais. Je n’avais pas réussi à trouver d’autre sujet de conversation quand elle se lança. De mon côté, aillant terminé également la vaisselle, je m’obligeais à concentrer mon attention sur son empilage afin de ne plus qu’à la prendre et l’emmener. Ainsi, j’espérais lui donner assez d’espace pour réussir à me parler. Attrapant la vaisselle propre, nous nous dirigeâmes ensuite vers la cuisine pour la ranger tandis qu’elle me répondait.


- Mon père, qui était humain et ma mère, qui est une Âme vivaient en vagabond bien avant que je ne naisse et n’ont pas changé leurs habitudes après mon arrivé. J’ai passé mon enfance à être promené d’une cachette à une autre avec toujours cette peur d’être trouvé. J’aimais bien cette vie, c’est moins banal que de grandir dans un lieu fixe et d’avoir la sécurité que procure une maison, mais ça m’a donné l’occasion d’apprendre beaucoup de chose que les autres ne savent pas … Et qui ne les intéresse pas d’ailleurs, alors que pour moi c’était important. Si je ne connaissais pas les étoiles je n’arrivais pas à retrouver nos cachettes, si j’étais incapable d’identifier les plantes je ne pouvais pas savoir lesquelles étaient comestible et toute une foule de petite chose de ce genre. Bref cette vie-là me plaisait, mais il y a trois ans j’ai dû faire un choix. Quand mon père c’est fait capturé, ma mère m’a protégé pour que je puisse fuir … Il n’y avait alors que deux options continuer ma vie de vagabonde ou trouver un groupe d’humain. Il m’a fallu presque un an, pour rejoindre le château, mais je ne pouvais plus vivre comme avant, ça me rappelais trop ce que j’avais perdu.


Tandis que nous marchions, je l’écoutais attentivement en restant silencieuse, respectant son chagrin. Je commençais à croire que les humains étaient tous condamnés à avoir un passé douloureux. Le mien était au début très joyeux, mais je n’étais pas sûr que cela le rendait moins déchirant que le sien. Non, pas moins, juste différent. Ce genre de chose n’est jamais comparable car tout individu à sa propre notion de la douleur. De plus, contrairement à elle, j’avais enfin retrouvé ma famille. Je ne pourrais certainement jamais revoir mes parents, mais j’avais retrouvé mes frères et je savais mes parents ensembles et en sécurités. L’observant accoudé au comptoir, je croisais les bras pour m’empêcher de la prendre dans mes bras. Je n’aimais pas du tout la voir comme ça. Si j’avais pu lui prendre sa peine pour être la seule à devoir souffrir, je l’aurais fait immédiatement, mais s’était impossible… Je me contentais donc d’attendre, d’être là si elle avait besoin d’une épaule sans pour autant la forcé. Nous venions de nous rencontrer et je ne savais pas comment elle prendrait mon intervention si j’agissais ainsi. Vivre avec les Âmes avait au moins cet avantage. S’était rare, mais lorsque l’une d’entre elles étaient tristes, il n’y avait pas besoin de réfléchir à ce que l’on pouvait ou non faire. On les réconfortait même s’il s’agissait d’une parfaite étrangère.


- J’ai opté pour la vie en communauté parce que j’étais incapable de resté seule, tout me ramenait à mes parents. Mais maintenant que je suis ici je suis incapable de rester enfermée … D’ailleurs comme je te l’ai dit c’est lors d’une de mes excursions que j’ai croisé Strauss, je ne supporte pas la vie entre quatre mur ça me donne l’impression d’étouffer.


Je pensais comprendre ce qu’elle voulait dire. Avoir un point d’attache était important. Depuis que l’on m’avait coupé le mien, j’avais ressenti la pire perte, mais elle était alors étouffé par le besoin irrépressible de retrouver mes frères. Contrairement à elle, j’avais eu la chance de trouver en eux ma nouvelle encre. S’était très probablement pour cela que j’avais à ce point besoin de les réunir autour de moi. Si elle cherchait une excuse pour sortir, je pourrais peut-être l’aider. Avant d’avancer mon pied de nez à l’Âme qui aurait le malheur d’être inséré en moi à Castiel, je pourrais peut-être simplement proposer que Kris m’accompagne. Après tous, d’autres sortaient bien en groupe pour s’occuper de ravitaillement.


- Qu’est-ce que tu veux faire cet aprem ?


A non, trop tard. Je t’ai vue ! Le chagrin dans la voie, la mélancolie et nostalgie ok, mais les larmes s’était au-dessus de mes moyens. Me rapprochant d’elle a grande enjambé, je la pris dans mes bras pour la réconforter. Si elle voulait m’envoyer boulé, elle n’aurait cas le faire, mais je ne pouvais plus la regarder dans cette état sans rien faire. Tout en lui caressant le dos, je lui dis que je pouvais lui laisser un peu d’air en allant retrouver Max si elle avait besoin d’être seule. Puis je lui expliquais pourquoi j’agissais ainsi alors que l’on venait de ce rencontrer tout en m’excusant. Enfin, si l’on pouvait appeler cela des excuses.


- Si tu n’es pas contente, flûte. Tu n’avais qu’à pas pleurer devant moi et tomber amoureuse de l’un des miens. Maintenant tu fais partie des Strauss. Pour ce qui est de ta question, je n’en ai aucune idée. Je n’ai jamais eu de temps pour flâner depuis que je suis en cavale. Tu as l’air fatigué, on peut aller se reposer et continuer de parler de tout et de rien. Malgré ma nuit, j’ai plus l’habitude de dormir en journée que la nuit donc je pourrais dormir si c’est ce que tu veux. On aura toute la nuit pour faire les quatre cent coup en embêtant les gardes, plaisantais-je.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyDim 8 Sep - 18:35

    Une fois lancée, plus moyen de s’arrêter. Les mots coulent hors de moi en un long ruban fluide et se déverse avec une telle facilité que je m’en trouve moi-même surprise. Pourquoi n’ai-je jamais parlé avant ? Pourquoi a-t-il fallu que j’attende de rencontrer Mélicendre pour trouver le courage de raconter mon passé ? Je n’ai pas de réponse à cette question, en tout cas je suis heureuse d’enfin réussir à tout extérioriser. L’inconvénient, c’est que parlez-me fait autant de bien que de mal. Prise dans un tourbillon d’émotion je prends ma voie à trembler lorsque je parle de la capture de mon père, puis lentement, mais irrémédiablement, mes yeux s’emplissent de larmes quand je relate que ma mère m’a protégée pour que je puisse fuir. J’aurais voulu me montrer plus maître de moi, mais rien à faire et je sens que bientôt je vais me mettre à pleurer. Achevant mon récit je m’empresse de détourner l’attention de Mél espérant qu’elle ne voie pas la larme que j’ai laissé filtrer. Je chasse d’ailleurs, cette dernière, d’un rapide revers de main. Raté, je sais qu’elle m'a vue, par contre sa réaction me prend complètement au dépourvu. Au mieux je me serais attendu à une main posée sur mon épaule en guise de réconfort et à la question fatidique : « Ça va ? », mais non. S’approchant de moi Mélicendre me prend dans ses bras. Mon premier réflexe est de me raidir, c’est instinctif et non prémédité. C’est finalement ses paroles qui me font me détendre et lâcher prise. « Maintenant tu fais partie des Strauss. » Les mots résonnent en moi et s’encrent au plus profond de mon cœur. Une objection me monte aux lèvres, mais je me garde de la formuler et la mure bien loin dans mon esprit. Il est inenvisageable que je lui dise que je ne ferais peut-être jamais partie des Strauss, peut-être que je me suis trompé sur les sentiments de celui qui fait battre mon cœur après tout … Cette simple supposition est si douloureuse que je la rejette vertement.

    Je lâche prise, refermant mes bras autour d’elle et posant mon front sur son épaule je laisse le barrage se rompre. Ses larmes que je ne me permets, habituellement, pas de montrer aux autres montent et me noie. Ça commence par un pitoyable gémissement, ce même son de douleur que produirait un animal blessé, puis … Les sanglots. Ravageurs ils emportent tout sur leurs passages. Un tremblement agite mes épaules alors que je laisse toute cette peine que j’ai retenu sortir. Je ne sais pas combien de temps je reste là, à pleurer sur l’épaule de Mél, mais quand enfin je sens le calme revenir en moi je me sens vide. Au sens moral comme au sens physique. J’ai un trou dans la poitrine, une impression de néant à la place du cœur, mais ça ne fait pas mal, pas comme la peine, c’est apaisant. Me reculant j’essuie les larmes maculant mes joues et fais un faible sourire à Mélicendre.

    -« Désolé et ... Merci. »

    Le mot est à peine murmuré du bout des lèvres. Je ne sais pas bien pourquoi je m’excuse. Est-ce pour avoir craqué ? Est-ce pour la tache humide que mes larmes ont formée sur son épaule ? Peut-être ni pour l’une, ni pour l’autre de ses raisons après tout. En tout cas je sais pourquoi je la remercie. Je la remercie d’être là, de m’avoir dit que je fais partie des Strauss, de tout ce qu’elle fait consciemment et surtout inconsciemment pour moi.

    -« Je crois … Que je vais me ranger à ton idée, j’ai besoin de repos. »

    Oui et cette fois, je ne veux pas faire de cauchemar. Je veux m’allonger sur mon lit, bavarder de tout et de rien avec Mél et lentement laisser le sommeil m’envelopper. Sortant du réfectoire je vois la fille qui aurait dû être de corvée de cuisine avec moi. J’ouvre la bouche pour lui demander si ça la dérange de me reprendre pour la fin de journée et de gérer seule ce soir, mais je n’ai pas besoin de dire un mot, elle me sourit et acquiesce à ma demande silencieuse. Je lui rends, de façon plus ou moins réussie, son sourire. Je dois vraiment avoir une mine pitoyable pour qu’elle ait compris au premier coup d’œil que je n’assurerais pas mon poste ce soir. Sans plus m’en préoccuper je rejoins ma chambre et me laisse tomber sur mon lit. D’un coup de pied je me déleste de mes chaussures et roule sur le matelas pour me retrouver contre le mur et laisser de la place à Mél. Couchée à plat dos je passe mon bras gauche derrière ma tête et fixe un instant le plafond.

    -« Tu as de la chance d’avoir des frères. Même si tu dois souvent t’inquiéter pour eux tu as la chance d’avoir de la famille. Moi la seule famille qu’il me reste c’est ma mère et elle doit être dans un caisson d’hibernation en partance pour la planète des ours … Ou une autre. Quand elle se réveillera ça fera longtemps que je serais morte, je me demande comment elle réagira. »

    J’aurais bien ajouté qu’à présent j’ai aussi Strauss, mais il est plus une source d’inquiétude que de quoi que ce soit d’autre actuellement alors je ne dis rien. Quand il sera au château ce sera différent, s’il vient, enfin au moins je pourrais être fixé sur mes sentiments et les siens. Mes yeux se voilent, non de tristesse, mais de nostalgie. Je me suis souvent posée cette question, mais je n’ai jamais trouvé de réponse. Me tournant sur le côté je me redresse sur un coude, posant ma tête au creux de ma main et dévisage Mél.

    -« Tes parents t’ont déjà parlé des autres planètes ? Moi ma mère m’en parlait souvent, j’adorais l’écouter. Surtout quand elle me parlait de la planète des ours. »

    Ses histoires font partis de mes plus beaux souvenirs et je les chéris précieusement. Un jour, si j’ai des enfants, je les leurs raconteraient. En attendant il m’arrive de les conter aux enfants du groupe, ils en sont d’ailleurs très friands.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyLun 9 Sep - 18:57

La voir dans cet état était au-dessus de mes moyens. Je lâchais donc mon frein et me rendis à ces côtés pour la réconforter. Elle se raidit avant de se détendre. De toute façon, je n’avais pas l’intention de la lâcher si elle ne me repoussait pas. Comme elle s’en gardait, je restais là à la réconforter comme je le pouvais. Cela sembla suffire car elle finit par se laisser totalement aller. Mon dieu tout ce qu’elle avait sur le cœur. Il était temps qu’elle lâche prise. Lorsqu’elle referma ces bras autour de moi, je resserrais ma prise autour d’elle comme pour lui donner un point d’encrage. Lorsque l’on était dans cet état, cela pouvait aider de savoir que quelqu’un était présent à nos côtés. Je n’avais jamais eu cette occasion si bien que je continuais encore à tout concentrer en moi. Le jour où tout cédera, je serais bonne à ramasser à la petite cuillère. Sauf que ça ne risquait pas d’arriver de sitôt. Il fallait déjà que je mets les garçons à l’abri. Après, il serait là donc je risquais de ne pas le faire tout simplement pour rester autant que possible forte à leur yeux. Petit à petit, ces sanglots se calmèrent et lorsqu’elle fut enfin soulagée, elle s’écarta avec un petit sourire.


- Désolé et ... Merci, me murmura-t-elle.

- T’en fait pas. J’ai l’habitude des grandes eaux. Je suis grande sœur, lui répondis-je pour essayer d’alléger l’atmosphère.

- Je crois … Que je vais me ranger à ton idée, j’ai besoin de repos.


Hochant la tête légèrement avec un sourire compréhensif, je sortis avec elle du réfectoire. Alors que nous marchions vers la chambre, nous y croisâmes quelqu’un. Un bref échange silencieux entre elle et Kris puis nous la dépassions. Je me demandais si j’en serais capable un jour. A par avec ma famille, je n’avais jamais réussi à faire cela avec d’autres au point que je croyais cela du à ce lien. Ne voulant pas déranger Kris en lui demandant ce qu’il venait de se passer, je me contentais de la suivre jusque dans sa chambre. Pour le moment, je dormais ici, mais maintenant que j’avais retrouvé Max, je me demandais comment cela se passerait. Où est-ce qu’il dormait et avec qui ? Est-ce qu’il allait vouloir que l’on dorme à nouveau ensemble ? Ce genre de petites choses. Arrivée à la chambre, Kris se laissa tomber sur le dos. Retirant mes chaussures, je la rejoignais et m’allongeais à mon tour sur le lit. Tout comme elle, j’étais allongé sur le dos et regardait le plafond. Ça me changeait drôlement du ciel ou du couvert des arbres, mais cela ne faisait pas si longtemps que cela que j’avais eu l’occasion de me retrouver allonger ainsi sur un lit. Je me demandais comment allait Strauss et Matt. Au même moment où cette pensée me traversait l’esprit, Kris entama une discussion en parlant d’eux.


- Tu as de la chance d’avoir des frères. Même si tu dois souvent t’inquiéter pour eux tu as la chance d’avoir de la famille. Moi la seule famille qu’il me reste c’est ma mère et elle doit être dans un caisson d’hibernation en partance pour la planète des ours … Ou une autre. Quand elle se réveillera ça fera longtemps que je serais morte, je me demande comment elle réagira.

- Oui, je sais. S’ils n’avaient pas été là, je ne suis pas sûr que j’aurais été capable de survivre dehors. La seule chose qui me permet d’être forte s’est se besoin de m’assurer qu’ils aillent bien. Mais maintenant en les aillant retrouvé, je me demande s’ils ont vraiment besoin de moi. Strauss et Matt veillent l’un sur l’autre. Max vit ici avec vous et est en sécurité. D’un côté, ça me rassure, mais … Bof, ils sont grands et j’ai un peu de mal à me faire à cette idée. Je suis un peu trop mère poule avec eux. Pour ta mère, je pense que c’est le fait de ne pas savoir si tu allais bien qui lui posera le plus de problème. Si tu veux, je peux essayer de trouver quelqu’un si l’occasion se présente pour lui dire que tu as trouvé un foyer. Si j’arrive un jour à trouver un moyen de dire à mes parents que nous allons bien, je pourrais demander à mon père de transmettre le message. Je crois que c’est la prochaine planète qu’il vise. Quand ma mère ne sera plus et que son cycle dans ce corps sera fini, il ne restera pas ici. Ce serait trop dur pour lui. Et puis, tu n’as pas que ta mère. Même si ça ne marche pas, tu es… Je ne sais trop. Comme une sœur. Je n’ai jamais eu de personne avec qui j’étais proche comme toi. Je suppose que c’est ce qu’on ressent pour une amie très proche.


Ouai, s’était la première fois que j’étais proche comme ça de quelqu’un. Le fait que le lien se soit fait aussi rapidement ne me choquait pas. On ne vivait pas dans un monde sûr et la logique voulait que l’on soit proche des personnes qui nous voulait du bien. Ce n’était rien d’autre que de la logique de survit. Flûte et voilà que je réfléchissais à nouveau comme une universitaire. Je n’y avais passé qu’un an, mais ça avait été suffisant pour m’implanter leur mode de réflexion. En même temps, j’avais toujours été du genre scientifique. Ce n’était pas pour rien si j’étais partie dans cette branche de la fac. Etude de la diversité quel qu’elle soit avec un brin d’histoire pour en savoir un peu plus sur comment on en était arrivé là. S’était à se demandé comment j’avais fait pour être aussi aveugle durant tout ce temps sur les mensonges qu’on nous racontait. Probablement l’instinct de préservation. Vu que personne ne nous touchait temps qu’on filait droit, il n’y avait pas de raison de retirer les œillères. Quand elle se tourna vers moi pour m’observer, je tournais ma tête dans sa direction pour en faire de même.


- Tes parents t’ont déjà parlé des autres planètes ? Moi ma mère m’en parlait souvent, j’adorais l’écouter. Surtout quand elle me parlait de la planète des ours.


Les autres planètes ? Oui, celles qu’ils avaient visitées. Les autres s’étaient à la fac que j’avais appris ce que je savais sur elles. Grâce à cela, j’avais aussi bien eu un point de vu personnelle qu’un point de vue scientifique, même s’il arrivait que nos profs nous parlent de leurs expériences. J’avais même eu une fois ma mère comme remplaçante d’un de mêmes professeurs d’histoire quand il avait été malade. Ce qui était normal puisqu’elle était enseignante à l’université. En tout, elle avait visité quatre planètes avec la Terre et en était à sa cinquième vie. Elle était donc très convoitée pour son savoir. On m’avait dit que j’avais de la chance de l’avoir comme mère et j’étais tout à fait d’accord là-dessus. Le seul hic étant qu’on attende de moi la perfection en histoire des mondes. Heureusement pour moi, vu que j’avais eu droit aux histoires de ma mère pour m’endormir, s’était plutôt facile. Mon père par contre n’avait pu me parler que de la planète Origine. D’un certain côté, ce n’était pas plus mal vu que ma mère n’était pas né là-bas. Ça complétait donc mes connaissances, mais il ne connaissait pas d’autres mondes puis qu’il était directement venu sur Terre. Il pensait même que s’était pour cette raison qu’il s’était aussi bien habitué à ce monde alors que d’autres Âmes avaient du mal après avoir connu des existences bien plus tranquille. Il restait pour moi le meilleur. Il était un soigneur et je ne voyais pas de plus formidable métier.


- Oui, j’ai grandi avec leurs récits. S’était comme-ci ils ne pouvaient pas s’empêcher de me le raconter. Ils voulaient surement que je découvre à la mesure de mon possible tout ce qu’ils connaissaient. Ma mère a vécu sur trois autres mondes avant la Terre. Le premier était le monde des chants, après il y a eu le monde des Herbes-qui-voient, celui de la planète des brumes avec ces ours et enfin la Terre. C’est ça deuxième vie sur Terre. Elle m’a dit un jour être tombé amoureuse de cette planète presque autant que de mon père. A mon avis elle cherchait juste à le taquiner vue qu’il était dans la pièce. Mon père était sur le monde Origine avant d’arriver ici pour être soigneur. Donc j’ai eu droit à plein d’histoire et je suis aussi aller un an à la fac avant de partir. J’y ai appris d’autres choses sur les mondes. Quand on était seul Max et moi, je lui racontais les histoires que nos parents m’avaient contées et qu’il ne connaissait pas pour l’endormir. Ta mère a visité quel monde ? Tu pourrais peut-être m’apprendre des choses ? J’adorais la fac avant tout ça. Découvrir tous ces mondes, les créatures qui y vivaient, leur mode de vie et de pensée, s’était passionnant. Je crois bien que j’aurais pu passer ma vie à la fac si je l’avais pu.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyVen 13 Sep - 16:20

    Plusieurs années, c’est le temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois où je me suis laissé aller à pleurer dans les bras de quelqu’un. Je m’en souviens pourtant comme si c’était hier. Je venais d’arriver au château. J’étais exténuée, affamée, mais surtout complètement perdue. Quand les humains habitants ici m’ont ouvert la porte je suis tombée dans les bras de la première personne venue et j’ai pleurée. Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi blotti dans les bras de cette parfaite inconnue, mais ça m’a fait du bien. Après ça j’ai beaucoup dormie, je me souviens avoir loupée de nombreux repas parce que je dormais à l’heure où ils étaient servis. Souvent, Gladys, la femme m’ayant reçu dans ses bras lors de mon arrivée, me grondait. J’avais l’impression qu’elle me traitait sans arrêt comme une gamine et je détestais ça et pourtant … Je lui étais reconnaissante d’être là pour moi. Aujourd’hui … Elle n’est plus. J’ai l’impression qu’elle a attendue d’être sûre que je saurais me débrouiller seule pour quitter ce monde. Un matin je me suis réveillée et j’ai su, j’ai su que tout ira bien, quelles que soient les épreuves que cette terre m’imposerait je saurais les relever. Ce même jour Gladys nous a quittée, sa maladie a eu raison d’elle. Bien sûr je l’ai pleurée, mais pas devant les autres. Après ce jour j’ai toujours fait attention à ne plus verser de larmes devant qui que ce soit jusqu’à aujourd’hui.

    Une fois mon calme retrouvé je m’écarte de Mélicendre et m’excuse rapidement tout en la remercie. C’est idiot de s’excuser, mais je n’aime pas provoquer un sentiment de pitié chez les autres. Mél me rassure en me signalant qu’elle a l’habitude, elle est grande sœur … Je ne suis pas sûre que ça justifie les choses, mais je ne le dis pas et préfère lui expliquer que je vais accepter ce qu’elle m’a proposé et rejoindre ma chambre pour me reposer. En un instant j’ai l’impression d’être devenue Atlas et de porter tout le poids du monde sur mes épaules. Le chagrin mêlé à ma fatigue habituelle ne font pas bon ménage et m’ont littéralement épuisée.

    Accompagnée de Mél je quitte le réfectoire, direction ma chambre. En chemin je croise la fille qui devait être de corvée cuisine avec moi et un rapide échange silencieux se déroule entre nous. Je sais qu’elle s’occupera du repas du soir. Arrivée à ma chambre je me laisse tomber sur mon lit, envoie voler mes chaussures et me place côté mûr pour que Mél puisse aussi s’allonger. À peine a-t-elle prit place que je lui fais remarquer que je trouve qu’elle a de la chance d’avoir des frères alors qu’il ne me reste que ma mère, mais qu’elle est surement en partance pour un autre monde. Je verbalise alors cette question qui me hante souvent. Comment réagira-t-elle quand elle sortira d’hibernation et s'éveillera dans un nouveau corps ? La voie de Mél m’arrache à mes pensées en me parlant de ses frères et de ce besoin qu’elle a d’être toujours sûre qu’ils vont bien. Je trouve ça mignon qu’elle se compare à une mère poule, pour moi il est normal qu’elle s’inquiète pour eux, c’est dans l’ordre des choses. Ensuite elle me propose de trouver un moyen d’informer ma mère du fait que je m’en suis bien sortie. Cette proposition me touche, mais bien moins que la suite de ses propos ou elle m’annonce que je suis comme une sœur pour elle. Mon cœur fait écho à ses mots, pour la deuxième fois en quelques minutes à peine elle me fait savoir qu’elle me considère de sa famille et ça me touche. Pourtant, plutôt que de relever ses mots je tourne bêtement la tête vers elle et lui demande si ses parents lui ont déjà parlé des autres planètes. La réponse ne se fait pas attendre et me fait sourire. Bien qu’on ait grandi dans deux univers différents on a toute deux été baignées dans les récits des Âmes. Mais tout en l’écoutant je ne peux m’empêcher de noter les différences entre nous. Elle a été à la Fac, elle avait une maison, un lieu sûr … Je n’ai jamais mis les pieds dans la moindre école, je n’ai jamais eu de toit fixe et je ne connais le mot sureté que par sa définition. Quand elle me questionne sur ma mère je tourne de nouveau la tête vers le plafond et ferme les yeux. Je clos mes paupières surtout parce que j’ai de plus en plus de mal à les garder ouvertes, mais ça m’aide aussi à trouver mes mots.

    -« Je crois que je ne pourrais pas t’apprendre grand-chose. Ma mère n’a vécu que sur la planète des brumes. Elle y est née et y a passé plusieurs cycles, trois je crois, avant de la quitter pour la terre. »

    Bien sur elle m’ont parlé des autres mondes, mais elle n’avait que des connaissances théoriques les concernant alors je pense qu’en ayant été à la Fac, Mél en sait bien plus que moi. Baillant je laisse un instant le silence s’étendre entre nous, me concentrant juste sur la respiration de ma voisine. Je me sens l’entement sombrer et je sais que je ne tarderais plus à m’endormir. Mes pensées vagabondes. Je revois le sourire de Strauss, la colère de Mél, l’expression de Max lorsqu’il a vu sa sœur, le sourire de Mél, les yeux de Strauss … Ses yeux, rien que ses yeux. Et puis des sensations s’emparent de moi. La chaleur des mains de Mél dans mon dos, le parfum de Strauss et la douceur de ses lèvres. Un sourire, de la pluie, de la colère, un orage, … Je divague. Quand je trouve la force de parler de nouveau ma voie me semble étrange, lointaine … Comme extérieur a moi-même.

    -« Je pourrais t’apprendre des milliers de choses sur la terre. Comment reconnaitre les traces des animaux, comment construire un piège et savoir ou le poser, comment allumer un feu sans briquet ni allumettes. Je pourrais aussi t’apprendre à reconnaitre chaque plante et à savoir lesquels sont comestibles. Je peux te montrer les constellations pour que jamais tu ne te perdre … Quand on connaît les étoiles on retrouve toujours son chemin … Oui toujours … »

    Ma voie se perd dans les méandres du sommeil alors que mon corps se détend imperceptiblement. Laissant Morphée m’envelopper je sombre, ma respiration se fait plus ample et sereine.

    -« Ma sœur … lui … une famille. »

    Les mots ne sont qu’un murmure quasi inaudible, les derniers mots que je prononce avant de me laisser irrémédiablement emporter. Un sourire éclaire mon visage alors que je m’endors pour de bon.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyLun 16 Sep - 11:35

Allongé sur le matelas, j’écoutais et répondais à Kris. Elle semblait avoir autant besoin de parler, de nouer des liens avec quelqu’un que de se reposer. Les choses allaient peut-être de pair. La dernière fois où j’avais réussi à réellement dormir et non à me reposer tout en surveillant les allants tours, remontait à il n’y a pas s’y longtemps que cela. C’était quand j’avais dormit avec Strauss et mon frère. La première nuit où je m’étais sentit suffisamment en sécurité et pas l’une de ces nuits où j’avais été tellement fatigué que je n’avais pas pu faire autrement que de dormir profondément pour le faire. Les cauchemars ne m’avaient pas épargnés, mais je m’étais reposé durant les deux heures que cela avait durée plus efficacement que jamais au cours des derniers mois. Oui, le sentiment de sécurité et le réconfort apporté par ceux à qui l’on tient est important pour ne pas finir paranoïaque, réussir à récupérer. Avec le temps, je m’étais fait à mes mauvais rêves, mais jamais à l’absence des miens. Etre lié à quelqu’un pouvait être risqué, car s’était courir le risque de souffrir si l’on venait à le perdre, mais le risque en valait la chandelle. Si l’on traversait le monde seul, on ne vivait pas réellement. Je savais de quoi je parlais. Je l’avais vécu et commençais tout juste à sortir la tête de l’eau.

Lorsqu’elle tourna la tête vers moi pour me poser une nouvelle question, j’en fis de même, ne détournant le regard que lorsqu’elle le rompu. Elle voulait savoir si mes parents m’avaient parlé des autres mondes, je lui avais répondu en toute franchise que s’était le cas et que j’en savais également sur d’autres grâce à mes études. Après tout, tout le monde savait que les Âmes pouvaient suivre des cours et aillant grandi comme l’une d’entre elle jusqu’à maintenant, elle aurait pu le deviner elle-même. Je ne lui avais que précisé mes sujets d’études et une partie infime de mon passé commun au sien. Les Âmes aimaient le partage. Il n’y avait donc rien d’étonnant que sa mère lui en ait parlé. S’était presque plus fort qu’elles. Je m’étais rendu compte lorsque je lui avais expliqué l’attachement que j’avais pour elle de ce qu’elle représentait. En tout cas, en partie. Elle était importante, pas une simple humaine parmi tant d’autres. S’était peut-être stupide de m’attacher à ce point à elle, complétement illogique alors que rien ne garantissait que je la reverrais et pourrais maintenir ce lien par la suite, mais il était là. Lorsque je partirais pour aller chercher Strauss, je n’aurais aucune difficulté à y aller. Max serait en sécurité ici. J’avais confiance en elle et s’était pour toutes ces petites choses que je voulais essayer d’en savoir plus sur elle et sa famille. D’un côté, j’étais très curieuse par nature et aimais donc apprendre des choses, de l’autres, je voulais essayer de la comprendre et pour cela, j’avais besoin de savoir comment elle avait vécu. Le début de ma vie n’était pas la plus habituelle. Lorsque l’on était une Âme oui, mais pas lorsque l’on était humain.


- Ta mère a visité quel monde ? Tu pourrais peut-être m’apprendre des choses ? J’adorais la Fac avant tout ça. Découvrir tous ces mondes, les créatures qui y vivaient, leurs modes de vie et de pensée, s’était passionnant. Je crois bien que j’aurais pu passer ma vie à la Fac si je l’avais pu.

- Je crois que je ne pourrais pas t’apprendre grand-chose. Ma mère n’a vécu que sur la planète des brumes. Elle y est née et y a passé plusieurs cycle, trois je crois, avant de la quitter pour la terre.



Peut-être, peut-être pas. En aillant vécu autant de temps sur ce monde, elle devait en savoir plus que ceux qui y avait vécu qu’un seul cycle. De plus, s’était surtout ces histoires qui m’intéressaient. Ça nous donnait un sujet de conversation en commun, la possibilité d’échanger des anecdotes. Quelque chose d’agréable car pour moi, même si je pouvais être mélancolique en pensant à ce que j’avais perdu, je ne regrettais pas de l’avoir vécu. Je chérissais ces moments de bonheurs et les partager avec quelqu’un à qui je tenais me faisait du bien. Je ne savais pas si s’était réciproque, mais puis qu’elle me répondait, s’était qu’elle en avait envie aussi. Elle pouvait très bien ne pas me répondre. J’aurais compris et même si j’avais pu laisser apparaître un côté entièrement humain un peu plus tôt lorsque je m’étais énervée, ce n’était pas quelque chose de récurant. Il n’y avait que pour ceux que j’aimais pour qui je pouvais sortir les griffes. Peut-être que je pourrais maintenant sortir les griffes aussi pour elle… Je n’en savais rien. S’était la première fois que je me retrouvais autant attaché à quelqu’un à qui je n’étais pas lié par le sang d’une manière ou d’une autre. Lorsqu’elle bailla, je sourie en sachant que la seconde suivante, j’allais aussi bailler. Ça ne loupa pas. Elle semblait éreinté et sur le point de sombrer.

Quant à moi, je n’aurais pas trop de mal à me reposer non plus. Je n’étais pas vraiment fatigué, mais vivre dehors m’avait permis d’apprendre à profiter de la moindre occasion pour le faire. Je n’allais surement pas dormir profondément, de toute façon avec les aller et venu dans le couloir ça me serait impossible. Ils nous parvenaient à peine grâce à la grande porte de la chambre, mais j’avais toujours eu un sommeil très léger même enfant. Je savais parfaitement faire mine de dormir. Seul Matt et Max voyaient quand je ne dormais pas vraiment et Matt était le seul, enfin… avec Strauss maintenant, qui savait se déplacer sans me réveiller. M’attendant à ce qu’elle ait fini et sombre dans le sommeil, je fermais à mon tour mes yeux pour me laisser glisser dans le semi-inconscient qui me permettait de me reposer. Je fus presque surprise de l’entendre parler, mais je sentais qu’elle n’allait pas tarder à s’endormir. Sa voix était trop ensommeillée pour que ce ne soit pas le cas. Je gardais donc mes yeux fermer en écoutant ce qu’elle avait à me dire.


- Je pourrais t’apprendre des milliers de choses sur la terre. Comment reconnaître des traces d’animaux, comment construire un piège et savoir ou le poser, comment allumer un feu sans briquet ni allumette. Je pourrais aussi t’apprendre à reconnaître chaque plante et savoir lesquels sont comestibles. Je peux te montrer les constellations pour que jamais tu ne te perdes… Quand on connait les étoiles on retrouve toujours son chemin… Oui toujours…



Elle partait petit à petit dans le sommeil. Ne voulant pas la retenir plus longtemps, je ne répondis pas vraiment. J’émis juste un petit bruit affirmatif en lui caressant la joue pour l’encourager à se laisser aller dans le sommeil. Il était temps qu’elle se repose. Nous aurions tout le temps d’en reparler à son réveil. Je connaissais certaines des choses dont elle me parlait, mais pas tout. Je savais aussi que j’étais loin de maitriser entièrement les sujets que je connaissais. Juste de quoi survivre. En revanche, je n’aurais pas besoin de conseil pour construire de piège. Ce sujet-là, j’avais pris un point d’honneur à le maitriser avant de fuir. Par la suite, j’avais pris le temps de mis essayer. J’avais connu de nombreux échecs, mais j’arrivais toujours par mettre au point le piège prévu au final. En même temps, je n’arrêtais pas les essais jusqu’à l’obtenir. Peut-être que je lui en parlerais ou lui monterait ma plus grande réussite en se domaine un jour. Si elle m’accompagnait quand je parlerais à Castiel, elle allait surement en entendre parler de toute manière.


- Ma sœur… Lui… Une famille.


Ces derniers mots me firent ouvrir les yeux et tourner la tête vers elle. Je ne savais pas quoi en penser. Elle semblait… je ne savais pas. Trouver du réconfort. Je ne connaissais pas vraiment sa situation au sein de ce groupe. Ce que je savais, s’est que cela me tira un sourire chaleur. Arrêtant de lui caresser la joue, je refermais les yeux en laissant ma main là où elle était. Si ce contacte pouvait l’aider à trouver un repos calme, je n’allais pas l’en priver. Elle en avait besoin. Je le sentais. Comme à chaque fois où je me repose dans mon demi-sommeil, je n’ai plus vraiment la notion de temps. Si bien qu’il me fallut quelques secondes pour me rendre compte de l’heure approximative qu’il était. S’était le bruit de pas s’arrêtant devant notre porte qui m’avait réveillé. Veillant à me lever sans faire bouger le matelas, je me rendis silencieusement à la porte pour l’entre baillé pour indiquer à notre visiteur de ne pas faire de bruit. En voyant qu’il s’agissait de Max, je me glissais dans l’embrasure en refermant la porte dernière moi pour lui parler à voix basse.


- Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu fais cette tête ?


La tête en question était l’air inquiet que j’avais surpris en ouvrant la porte suivi d’un immense soulagement quand il m’avait vu. J’imaginais très bien la raison, mais s’était plus simple de lui poser la question pour le rassurer en suite.


- Je… Vous n’étiez pas là. J’ai crus... J’ai crus que tu n’étais pas là. Que tu étais partie.

- Je ne t’ai pas fait de promesse là-dessus ?



Hochant la tête, il me prit dans ces bras comme pour se rassurer une dernière fois avant de retrouver son insouciance d’enfant. Si seulement je pouvais lui faire perdre toute cette gravitée qui était venu s’incruster dans son cœur bien trop tôt. Il avait mérité une vie d’enfant, mais en avait été privé malgré tout ce que j’avais pu faire pour le préserver. Au moins ici, il pouvait la retrouver en partie. Il allait falloir un jour que nous parlions de tout cela. Il ne m’avait pas encore expliqué comment il été arrivé ici, ni depuis combien de temps. Pour le moment, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus important, mais je finirais par le lui demander quand le moment se présentera.


- Vous ne venez pas manger ? Le service du soir va bientôt être terminé.

- Kris a besoin de repos. Si elle ne se réveil pas avant la fin, on mangera ce que j’ai ramené. J’ai largement de quoi faire. Tu vas dormir où cette nuit ?

- Dans ma chambre avec les autres, dit-il en m’indiquant d’un signe de tête les enfants que j’avais vu à l’heure du déjeuner. Tu veux dormir avec moi ?

- Je ne suis pas sûr de dormir cette nuit après ma sieste. On parlera de ça demain. On trouvera peut-être une chambre qu’on pourra prendre pour nous, Strauss, Matt et Kris.

- Kris ?

- Ouaip. C’est un peu compliqué, mais on va dire qu’elle fait partie de la famille. Donc soit gentil avec elle. Ok crevette ?

- Si tu arrêtes de m’appeler comme ça.

- On verra, ne pus-je m’empêcher de répondre avant un immense sourire taquin.

- Grrrr. Un de ces jours je serais plus grand que toi et se sera toi la crevette.

- Surement, mais pour le moment, s’est toi, m’amusais-je.


Pour toute réponse, j’eu droit à une vilaine langue et un signe de la main quand il partit rejoindre ces amis qui l’appelaient. Les garnements… J’espérais que cela n’avait pas réveillé Kristal. Retournant dans la chambre en veillant à faire el moins de bruit possible, je récupérais mon sac et commençait à en faire le tri. Accroupi parterre, je mettais sur la gauche ce qui était pour le groupe de Castiel (lampes de poches, piles, briquets, allumettes, quelques vêtements et un peu de nourritures), devant moi de la nourriture pour si jamais on venait à louper le repas de ce soir que je tirais de la pile de droite contenant mes réserve personnelle pour mes déplacements.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyLun 16 Sep - 17:27


    Le sommeil finis par s’emparer de moi et engloutis tout dans sa noirceur. Les mots meurent sur mes lèvres sans avoir eu le temps d’être prononcés et mes pensées s’égares et s’effiloches sans que je ne puisse en saisir le fil. Pourtant deux choses subsistent. La première m’est nouvelle, c’est la chaleur d’une main posée sur ma joue, la seconde par contre m’est familière, c’est un sentiment d’attente anxieuse. Chaque soir je lutte jusqu’à mon extrême limite pour repousser le sommeil car je sais que lorsqu’il s’emparera de moi je ferais encore et toujours le même cauchemar. Aujourd’hui, bien qu’on ne soit que l’après-midi, j’ai aussi lutté pour ne pas sombrer et comme toujours j’ai perdu le combat, pourtant je sens que cette fois les choses vont se passer différemment. Ne serais ce qu’à cause de la main de Mélicendre que je sais posée sur ma joue. Peut-être que pour la première fois depuis plusieurs années je vais pouvoir dormir sans être victime de mes souvenirs … En tout cas j’aimerais que ce soit le cas car j’ai vraiment besoin d’un vrai sommeille reposant.

    "Allongée dans l’herbe j’observe les nuages d’effiler dans le ciel. Ma tête repose sur le bras d’une personne et j’entends des rires fuser non loin de nous. Le soleil chauffe ma peau et un léger vent fait danser mes cheveux. Je me sens heureuse, plus que je ne l’ai jamais été. Fermant mes paupières je savoure ce bonheur qui irrigue mes veines. Je laisse l’astre diurne faire rougeoyer mes paupières et me concentre sur les sons parvenant à mes oreilles. Le premier est le rire des personnes se chamaillant près de nous. Comment je sais qu’ils se chamaillent ? Je le devine au bruissement de l’herbe sous leurs pieds, au frottement de leur vêtement et au bruit étouffé de chute que leur corps produit en rencontrant le sol. Le second est moins distinct, pourtant c’est celui sur lequel je me focalise. Il s’agit de la respiration de la personne allongée à mes côtés. Je me laisse bercer par ses sons si agréables lorsqu’un cri strident vient tout briser. Surprise et inquiète je me redresse et rencontre le regard terrorisé de …"

    Personne. Les yeux grands ouvert je fixe le plafond, le souffle cours. Sans bouger j’essaye d’analyser ma situation. Mélicendre n’est plus à mes côtés, je l’entends fouiller dans un sac non loin du lit. Refermant les yeux j’essaye de me concentrer sur moi. J’ai une étrange impression de mélancolie, comme si je venais de perdre quelque chose. Repensant à mon rêve je sais ce que j’ai perdu … L’illusion d’une vie de parfait bonheur sans jamais avoir à se cacher de qui que ce soit. Pourquoi l’illusion ? Parce que je n’ai jamais eu une telle vie hormis dans ce rêve, je ne peux donc regretter quelque chose que je ne connais pas. Rouvrant les yeux je tourne lentement la tête pour voir la fenêtre. Il fait sombre dehors. Quelle heure peut-il être ? Un grognement émit par mon estomac suffit à répondre à ma question. L’heure de manger. Roulent sur le côté je me tourne de façon à voir Mél. Un instant je reste silencieuse et la fixe. Que fait-elle ? Le tri dans ses affaires. Oui, mais … Pourquoi ? Pas la moindre idée.

    -« Tu fais quoi ? »

    A peine ma question est-elle posée que je me redresse en position assise dans mon lit et passe une main dans mes cheveux. Je me sens en pleine forme pourtant je ne suis pas entièrement satisfaite de ma sieste. Je n’ai pas à proprement parlé fait un cauchemar, mais j’aurais préféré que mon rêve continue à être idyllique. Bah, il ne tient qu’à moi de faire en sorte que cette scène de parfait bonheur devienne réelle. Balançant mes jambes par-dessus le bord du lit je les laisse pendre un instant dans le vide avant de poser la plante de mes pieds sur le sol. Au moins je me sens en bien meilleure forme que lorsque je me suis allongée. Me levant je me mets à la recherche de mes rangers que j’ai envoyés volés et commence prend appuis sur le mur pour les remettre. M’agenouillant pour les lasser je capte mon reflet dans le miroir à pied et me dit qu’une bonne coupe de cheveux ne me ferais vraiment pas de mal. Je tacherais de me souvenir de cette réflexion plus tard. Pour l’instant j’ai autre chose en tête.

    -« Il est qu’elle heure ? Je crois qu’on a raté le repas … »

    Dommage … Parce que les autres ne vont pas apprécier si on va se servir en cuisine alors que l’heure de manger est passée. Avant l’heure c’est pas l’heure … Mais après l’heure c’est plus l’heure. Je déteste ce dicton bidon, le seul problème c’est qu’il s’applique très bien ici. Du coup maintenant je culpabilise, Mélicendre vient de rater un repas à cause de moi. A moins qu’elle n’ait été mangée, elle devrait. Sinon tant pis, je prendrais le risque de me faire taper sur les doigts pour lui ramener de quoi se remplir l’estomac.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 18 Sep - 13:24

Je venais de rentrer dans la chambre de Kristal après avoir quitté Max qui était passé voir comment on allait et surtout si je n’avais pas pris la poudre des escampettes. Une fois rassuré, il était reparti avec ces amis qui avaient fait un bouquant montre pour le faire venir avec eux. Je n’en avais pas cru mes yeux quand j’avais vu que Kris dormait toujours en rentrant. Son réveil devait tout de même avoir été dérangé, car à peine avais-je fini de faire mes deux pile séparant mes affaire de celles apporté pour le groupe de Castiel que je l’entendis bouger sur le lit. Elle ne parla cependant pas tout de suite. Je décidais donc de la laissé émergé en terminant ce que je faisais. J’étais en train de retiré de la pile de mes affaires de quoi nous nourrir si l’heure du repas était dépassé comme me l’avais indiqué Max quand elle me parla.


- Tu fais quoi ?

- Un peu de trie. Ça ne te dérange pas si j’entrepose mes affaires dans ton armoire le temps que Castiel soit rentrée et que je lui montre ce que j’ai ramené pour vous ?



L’entendant se redresser, je me tournais pour lui demander si elle avait bien dormit une fois la troisième pile composé d’un pain encore parfaitement mangeable, du jambon sec, du formage et des raisons secs, achevé. Ce qui était sûr, s’était qu’elle avait bien meilleur mine que tout à l’heure. Elle se leva pour chercher ces rangers et les remettre. De mon côté, je rangeais toutes les affaires pour le groupe de Castiel dans mon sac à dos et les miennes dans la sacoche qui se trouvait ranger dans l’une de ces poches. Pour me déplacer plus facilement, j’avais tout transvasé dans le sac à dos dès que je l’avais pu. S’était beaucoup plus simple de se balader avec un seul sac que charger comme un mulet. Surtout dans la région.


- Il est qu’elle heure ? Je crois qu’on a raté le repas …

- Ouaip. Max est passé il y a peu pour ça. Je m’occupais de faire du trie pour voir ce qu’on pouvait manger justement. On peut piquer dans mes rations de voyages vu que la prochaine fois je ne vais surement pas rester bien longtemps dehors.



Attrapant ce que je nous avais mis de côté, je m’asseyais à côté d’elle en tailleur et installait le pique-nique. S’était loin d’être aussi copieux que ce qu’on pouvait avoir au réfectoire, mais les portions que j’avais prise était largement suffisante pour moi. Au besoin, je pouvais toujours aller chercher de quoi faire un autre sandwich ou autre pour elle. J’avais encore du mal à manger plus que ça et encore, je me contentais généralement de quelques morceaux de temps à autres. Me penchant vers ma sacoche, j’attrapais une bouteille d’eau et ma gourde pour qu’on ait aussi de quoi boire.


- Si tu veux autre chose, tu n’a qu’à regarder et te servir. J’ai largement de quoi faire pour cinq jours encore.


Ce qui était vrai pour moi. Quelqu’un mangeant plus aurait surement un tout autre avis sur la question. Au besoin, je pouvais toujours piquer des fruits ou plantes en chemin. Je ne les connaissais pas toutes, loin de là, mais les deux trois du désert que je connaissais serait suffisante pour m’aider à tenir. Je préférais largement la forêt au désert à cause de ce petit détaille. J’en savais plus sur la faune et la flore de ce milieu que celui où je me trouvais actuellement. Ce qui ne m’empêchait pas de m’y déplacer régulièrement. Je prenais juste soin d’avoir toujours pas mal d’eau et nourriture avant de partir alors qu’en forêt, je pouvais presque y rester sans rien durant plusieurs jours en été. L’hiver, s’était encore autre chose.


- Au faite. Tu m’as parlé des étoiles tout à l’heure. Je ne serais pas contre en apprendre à ce sujet. Je me suis perdu bien comme il faut une fois après avoir cassé ma boussole. J’ai mis plusieurs jours avant de retrouver une route. Je suis un peu moins douée pour la vie dans le désert qu’en forêt, avouais-je en me frottant la tête.


Aillant fini de préparer mon sandwich jambon fromage, je commençais à le manger. Miam, j’adorerais le fromage. Kris étant grande et comme je ne savais pas ce qu’elle voulait manger et comment, je la laissais faire comme une grande. Et oui, je sais aussi les autres faires les choses par eux même. Le seul truc pour cela s’est de ne pas être l’un de mes frangins. En temps qu’aînée, j’avais un peu trop l’habitude de leur faire les choses, même si je faisais en sorte de corriger ce défaut maintenant qu’ils étaient grand. En même temps, ils ne s’en plaignaient pas et moi, ça me faisait plaisir. Je le faisais beaucoup moins que maintenant avant, mais en même temps, je venais tout juste de les retrouver. Donc normale que j’en profite.


- Pour les pièges, je pense me débrouiller je pense. Mais je ne suis pas contre jeter un œil à ce que tu sais faire. Je risque surement d’apprendre encore des trucs à ce niveau. Même si je ne suis pas peu fier de mon plus grand. Je te le montrerais peut-être un de ces quatre. Tu trouveras peut-être comment l’améliorer. Pour le moment, je dois y retourner toutes les deux semaines pour vérifier qu’il est toujours opérationnel. J’ai bien mis un système pour qu’il soit réutilisable même après un premier déclenchement, mais il est limité à trois. En plus, ça m’évitera de mettre autant de temps à construire les prochains. J’ai mis je ne sais combien de semaine avant que le premier jet soit ressemblant à ce que je voulais et encore d’autre pour l’amélioré au cas où des animaux le déclencherait. Ce n’est pas encore arrivé, vu que j’ai mis un répulsif, mais si un venait à tomber dedans en fuyant un prédateur, il me resterais tout juste le nombre minimum pour qu’il fonctionne comme prévu.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 21 Sep - 14:17

    S’éveiller ce n’est jamais facile, surtout quand on aurait aimé prolonger son rêve de quelque décennie encore. Personnellement si j’avais pu changer mon rêve en réalité je n’aurais pas hésité une seconde. Malheureusement même les meilleurs moments ont une fin, quoi que ma réalité actuelle ne soit pas désagréable du tout … Pourtant il manque trois personnes pour que cette réalité soit parfaite. Un mon père, deux ma mère, trois Strauss. Si je pouvais avoir ses trois-là en plus de Mélicendre, son petit frère et les membres du groupe alors tout serais parfait. Mais il existe un monde entre rêve et réalité et même avec la meilleure volonté il est deux personnes que je ne récupérerais jamais, pour la troisième j’ai décidé de laisser Mél mener le jeu et de voir ce qu’il arrivera en temps et en heure. Chassant tout cela de mon esprit j’observe un instant la jeune femme fouiller dans son sac et diviser ses affaires en deux piles avant de ne plus tenir et de lui demander ce qu’elle fait. Sans se tourner vers moi elle me répond qu’elle fait du tri et me demande si ça me dérange qu’elle entrepose ses affaires dans ma chambre tant que Castiel n’est pas revenue.

    -« Aucun soucis il y a bien assez de place pour deux ici. »

    Me redressant je lui réponds, lorsqu’elle me le demande, que je n’ai pas aussi bien dormis depuis longtemps. Quittant enfin mon lit je me mets en quête de mes rangers pendant que Mél termine son rangement. Une fois mes chaussures localisées et à mes pieds je questionne la jeune femme pour savoir si elle sait l’heure qu’il est. Mon estomac, lui, le sais puisqu’il grogne déjà, du coup j’ajoute que visiblement on a raté le repas du soir. Mél me le confirme, visiblement son frère est passé nous chercher, mais j’ai joué les marmottes. Je m’apprête à lui proposer de descendre quand même pour voir si on peut chiper quelque chose, mais elle enchaîne en m’apprenant qu’elle faisait justement du tri pour voir ce qu’on pouvait manger parmi ses réserves personnelle. Bien qu’elle ne prévoit pas de refaire de long voyage il n’empêche que ça m’embête, elle pourrait malgré tout en avoir besoin. Pourtant je ne proteste pas, elle semble avoir réfléchis et je suis sûre qu’elle va refuser tous mes arguments si je tente de la dissuader de piocher dans ses réserves. Je prends donc place à ses côtés et observe le pique-nique improvisé. Pain, jambon, fromage, raisin sec et eau. Elle me signale que si je veux plus je peux aller me servir, mais ce qui se trouve devant nous me convient parfaitement. Il manque malgré tout une petite chose. Me relevant je vais piocher dans ma commode deux barres chocolatés, mes deux dernières, j’espère qu’il y en aura de nouveau quand les autres reviendront du ravitaillement. En attendant j'en offre une à Mél puis l’imite me faisant moi aussi un sandwich jambon fromage.

    Alors qu’on commence à manger Mélicendre me parle de ce que je lui ai dit avant de m’endormir. A savoir que je pouvais lui apprendre à se repérer grâce aux étoiles, ce qui est drôlement pratique pour éviter de se perdre. Elle me raconte alors s’être perdu dans le désert après avoir cassé sa boussole ce qui me fait sourire. C’est un petit objet bien pratique, mais comme tous les objets ça a une durée de vie limité lorsqu’on s’en sert souvent. Les étoiles par contre ne changent pas, elles sont là nuit après nuit. Bon d’accord d’une région à l’autre on ne voit pas forcément aussi bien toutes les constellations, mais le principe reste le même, il suffit de repérer un groupe d’étoile se trouvant face à nous et soit de toujours le suivre, soit de l’avoir dans le dos si on veut rebrousser chemin. Après certaine chose sont immuable, par exemple l’étoile polaire est toujours au nord. Qu’on soit en Chine, en Amérique ou en Europe c’est un fait et c’est aussi vrai que deux et deux font quatre. Avalant la bouché de sandwich que j’ai en bouche je souris à Mél.

    -« No problem je te montrerais. Si tu veux tu pourrais aussi emmener t’as boussole à notre bricoleur de service, enfin si tu l’as gardée, il pourra peut-être la remettre en service.»

    Connaitre les étoiles c’est bien, mais ça ne fonctionne pas partout. En pleine ville, par exemple, par moyen de les observer à cause des lumières des réverbères. Enfin tout ça je lui expliquerais plus tard, pour l’instant je l’écoute me parler de ses pièges. Elle m’explique savoir se débrouiller ce qui au fond ne m’étonne pas puisqu’elle a eu à vivre dans la nature, mais je suis contente qu’elle soit d’accord pour jeter un œil aux miens. Je pourrais peut être lui apprendre deux trois truc et l’inverse est tout aussi vrais. Par contre …. Il y a un truc qui m’échappe dans ce qu’elle m’explique par rapport au plus grand piège qu’elle a créé.

    -« Il te sert à quoi ton piège si tu y mets du répulsif pour animaux ? »

    La réponse je suis presque sûre de la deviner. Elle n’est pas en train de me parler d’un piège pour chasser, mais plutôt pour se défendre. Est-ce vraiment un piège à humain ? Où Âmes ? Moi je ne crée que des pièges pour animaux, pour me nourrir, pas pour me défendre. Quoi que l’idée ne soit pas mauvaise. En tout cas je demande à voir. Continuant à manger mon sandwich je réfléchis à l’idée et me demande si mes propres pièges peuvent être appliqué sur des hommes. Les collets c’est certains, enfants je me suis déjà pris les pieds dans un de ceux de mon père et je me suis retrouvée pendu par les pieds à la branche d’un arbre, par contre les autres … Je doute. Ca demanderait beaucoup de matériaux et un travail considérable. Enfin, ça mérite réflexion. En parlant de réflexion un truc que j’ai complétement oublié vient de me passer par la tête. Avalant rapidement la dernière bouchée de mon sandwich je fourre ma barre chocolatée et une poignée de raisins dans ma poche avant de me lever.

    -« Je suis de garde cette nuit, je fais partis du premier tour j’avais complétement oublié. Les autres doivent déjà m’attendre zut. »

    Bondissant vers ma commode j’en extirpe une ceinture à laquelle pend le fourreau d’un couteau de chasse. Un peu gros il n’est pas du tout le genre d’armes blanche qu’on trouve habituellement à la hanche d’une femme, normal puisqu’il était à mon père. Il n’empêche que je sais fort bien me défendre avec et ce malgré que je ne sois pas une adepte de la violence. Bouclant le ceinturon je m’apprête à quitter la pièce au pas de course quand une idée me vient. Main sur la clenche je me retourne et sourit à Mél.

    -« Je suis de garde hors du château, si tu veux tu m’accompagne, se sera l’occasion de te montrer les étoiles. De toute façon je doute qu'il y ait des Âmes qui traînent par ici. »
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 25 Sep - 11:54

A chacun sa quête



- Aucun soucis il y a bien assez de place pour deux ici.

- Merci. Dans ce cas, je vais ranger ça, dis-je en attrapant le sac.


Me relevant avec mon fardeau, j’ouvris l’armoire et l’y posait jusqu’au retour de Castiel dans un coin inoccupé. Tout en me retournant pour terminer de trier parmi mes affaires ce que nous allions prendre pour manger, je lui demandais si elle avait bien dormit. Je fus bien contente d’apprendre que s’était effectivement le cas. Accroupi devant mon sac et la pile de nourriture que je triais, je l’entends s’activer à mettre ces chaussures. Ma besogne terminé, je me relève pour ranger ma sacoche avec mon autre sac dans l’armoire. Kris m’interrogea alors sur leur qu’il était et je lui confirmais que nous venions de louper l’heure du repas, mais que ce n’était pas un problème. Il ne fallait pas être très futé pour deviner qu’elle n’aimerait pas cette idée, mais je n’avais pas l’intention de céder sur ce sujet. Je fus bien contente quand je vis qu’elle ne protesta pas malgré le fait que ça l’embêtait. Ça voulait dire qu’elle commençait à me connaitre assez pour savoir que je ne camperais sur mes positions. Assise en tailleur devant notre diner, je commence à me préparer de quoi manger tandis que Kristal s’installe avant de se relever pour y ajouter deux barres de chocolat. J’étais bien trop gourmande de cette friandise pour y protester. Cela ferait un encas parfait pour tout à l’heure. Tout en mangeant, je lui reparle de la discussion que nous avions eu juste avant de nous reposer. J’adorais apprendre et n’avais pas honte d’avouer que je ne savais pas telle ou telle chose. Après tout, nous avions toute la vie pour accroitre nos connaissances. Cela sembla lui faire plaisir puis qu’elle me sourit avant de me répondre.


- No problem je te montrerais. Si tu veux tu pourrais aussi emmener t’as boussole à notre bricoleur de service, enfin si tu l’as gardée, il pourra peut-être la remettre en service.

- Pas la peine. Je m’en suis pris une autre lorsque je suis retourné en ville après mettre perdu. En générale, j’évite d’avoir ce genre d’objets avec moi, mais comme je ne sais pas encore me repérer sans elle quand je ne connais pas les lieux en dehors des forêts, je suis bien obligé d’en avoir une. C’est pour ça que ton truc avec les étoiles m’intéresse à ce point. Le jour je me débrouille avec le soleil, mais la nuit, je suis complétement perdu sans elle.

- Il te sert à quoi ton piège si tu y mets du répulsif pour animaux ?


Je souris à sa question. J’avais prévu de lui en parler en même temps qu’à Castiel, mais puisqu’elle me posait la question, j’allais lui répondre. Ce n’était pas vraiment un sujet amusant puisqu’il était là pour le pire des scénarios, mais tout comme moi, elle vivait avec le risque d’être attrapé par les traqueurs. Elle ne serait donc pas choqué que j’ai pu prévoir les choses à ce point. J’avais beaucoup trop à protéger pour me permettre de ne pas être extrêmement prudente. Entre ce que je savais sur les résistants et ma famille, cela faisait de moi une source d’information très intéressante pour les traqueurs et je n’avais pas l’intention de leur donner satisfaction. Quoi qu’il arrive, ils ne pourront jamais leur faire de mal. Ce piège avait été créé bien avant que je ne rencontre ces humains. Il avait été pensé alors que Max et moi étions encore ensemble et m’avait occupé même après notre séparation. A chaque fois que je me rendais à ce camp, j’y apportais une amélioration jusqu’à ne plus savoir comment l’arranger d’avantage. Cela faisait maintenant deux ans qu’il était terminé et que je me contentais de l’entretenir.


- Il est là pour m’empêcher de causer du tort à qui que ce soit si jamais je venais à me faire prendre malgré tout.


Le sous-entendu était évident pour tout humain. Si je n’arrivais pas à éviter les traqueurs, à m’échapper ou à me tuer avant d’être attrapé, j’avais prévu une dernière solution qui misait sur ma capacité à résister à l’insertion et conserver mes informations. Matt y était parfaitement parvenu ce qui me donnait encore plus d’espoir sur le fait d’en être capable. Il suffisait simplement que je tienne assez longtemps pour conduire l’Âme dans mon piège. Il n’était pas conçu pour tuer. J’étais incapable de faire une chose pareil à qui que ce soit, sauf exception, mais il était évident que si personne ne venait m’en sortir, s’était bien ce qui se produirait. Max connaissant le lieu et les instructions concernant ce piège, en tout cas celle de l’époque où nous étions ensemble, il était celui qui devait m’en sortir avant la fin. Si jamais nous étions séparés à cause de traqueurs, il devait trouver des humains qui s’occuperaient de moi. Me souvenant que je n’avais jamais vu de trace près de mon camp, j’en déduisis qu’il m’avait vu leur échappé. Où j’avais eu le chic pour m’y rendre alors que les autres n’y étaient pas. N’y restant que très peu vu les problèmes que j’aurais si je me faisais surprendre dans une zone remplit de piège, je n’avais également pas du facilité les choses pour une rencontre. Ma prudence m’avait peut-être bien empêché de retrouver mon petit frère plus tôt.


- En gros, c’est un trou camouflé qui est capable de se rebouché deux fois après que quelqu’un y soit tombé. Ainsi, si une Âme par exemple y tombe et a le temps d’appeler à l’aide avant d’y tomber, les secours se font avoir aussi en la recherchant et sont à leur tour pris au piège. Ça m’a demandé deux années pour le mettre au point, mais je pense que je ne peux pas vraiment l’améliorer d’avantage. Il est impossible d’escalader les parois avec leur inclinaison et j’y ai même mêlé des aimants et de l’aluminium pour brouiller les appareils sur un périmètre d’un kilomètre. J’y ai même ajouté des pièges facilement évitables pour dissuader.


Ils étaient effectivement là pour dissuader les humains ou les Âmes, mais pas pour les traqueurs ou-moi si je me faisais attraper. Non dans ce cas, leur rôle étaient de conforter ceux qui tomberaient dessus qu’ils avaient trouvé ce qu’ils cherchaient. J’avais essayé de penser à tous les cas de figure possible et n’avais maintenant plus d’autre idée pour l’amélioré car je n’arrivais pas à envisager d’autres cas. Voilà pourquoi un point de vue extérieur ne serait pas de refus. Kris m’aiderait peut-être à l’améliorer. Comme j’y passais environs tous les trois jours, raison pour laquelle je ne restais jamais plus deux de à un endroit, il y avait de grande chance que je remarque si quelqu’un y était tombé. Kris se mit tout d’un coup à ce dépêché et je la regardais faire en me demandant ce qui lui prenait. Remarquant qu’elle prenait de quoi manger plus tard, j’en déduisais qu’elle venait de se rappeler qu’elle devait aller quelque part.


- Je suis de garde cette nuit, je fais partis du premier tour j’avais complètement oublié. Les autres doivent déjà m’attendre zut.



Elle se dirigea vers sa commode pour prendre ce qui lui manquait et traversa la pièce en coup de vent tandis que je la regardais se dépêcher. Wouaou, ça s’était du rapide. Aillant terminé de manger, je m’occupais du rangement tandis qu’elle s’apprêtait à sortir et relevait la tête en me rendant compte qu’elle s’était arrêtée pour me sourire.


- Je suis de garde hors du château, si tu veux tu m’accompagne, se sera l’occasion de te montrer les étoiles. De toute façon je doute qu'il y ait des Âmes qui traînent par ici.



En voilà une bonne idée. S’était maintenant à mon tour de me dépêcher. Attrapant mes chaussures, je les enfilais tout en la rejoignant en fourrant dans ma poche la barre de chocolat. Le reste devra attendre mon retour. Il ne restait en même temps pas grand-chose à faire. Juste mettre ce que nous n’avions pas mangé dans la sacoche. Contrairement à Kris, je n’eux pas besoin d’aller cherche mon arme puis que je ne quittais jamais mon pistolet. A l’abri sous mon t-shirt, il était aussi bien là pour dissuader, puis que j’étais très peu enclin à tuer quelqu’un, qui pour me rassurer. Grâce à lui, je pourrais tirer rapidement ma révérence en cas de besoin. Pas de manière très propre, mais je vivais dans un monde où l’efficacité était la meilleure des solutions. Je n’avais pas le temps de faire dans la dentelle. J’avais surtout était incapable de mettre la main sur du cyanure ou autre produit de ce genre. Arrivé à sa hauteur, je la suivais à travers les couloirs jusqu’à enfin retrouver le ciel nocturne au-dessus de ma tête. Je n’étais pas du tout claustrophobe, mais je me sentais bien mieux tout d’un coup. Vivre aussi longtemps dans la nature avait fini par laisser des marques.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 28 Sep - 13:47

    Je suis contente que Mélicendre s’intéresse aux étoiles, l’idée d’avoir quelque chose à lui apprendre me plait. Jusqu’à maintenant j’ai toujours gardé mes connaissances pour moi les jugeant trop peu utiles pour les transmettre à qui que ce soit, mais visiblement j’ai fait erreur, peut être que ce que mon père et ma mère mon appris pourrais servir à d’autre. Non c’est certain, j’avais juste peur qu’on me rit au nez et qu’on me jette au visage que tout le monde sais déjà ce que je connais. Je me promets d’en parler aux restes du groupe à l’avenir, peut être que Mél ne sera pas la seule intéressée. Je lui glisse tout de même que si elle veut on a quelqu’un, ici au château, qui pourra peut-être réparer sa boussole. Inutile, elle est plus prévoyante que moi et en a déjà une neuve. Je ne peux m’empêcher de me sentir admirative lorsque me dit être allé en ville, pour elle s’est commun, elle a grandi parmi les Âmes elle connait donc les villes et ne craint pas les pièges qu’elles peuvent renfermer. Pour moi c’est différent, je n’ai jamais été me balader dans des rues observant toujours les habitations de loin avec ma mère en attendant que mon père ne reviennes. Dès mon plus jeune âge on m’a appris à m’en méfier et je pense que c’est quelque chose qui restera ancré en moi pour bien longtemps. Changeant de sujet et laissant pour le moment les étoiles au ciel, tout en me promettant de trouver l’occasion de l’emmener dehors pour lui montrer ce que je sais, j’interroge Mél à propos du piège dont elle m’a parlé.

    Je ne comprends pas bien le principe. J’ai toujours tendu des pièges pour capturer des animaux, bien que je n’aime pas les dépecer, et m’en nourrir, mais elle, elle a mis du répulsif sur le sien. Il ne sert donc pas à chasser ou en tout cas pas des animaux. L’idée que Mél chasse un tout autre gibier me répugne un peu à vrai dire, la première image me venant en tête est un homme empalé ou écrasé sous un rocher, peut-être même étouffé dans un collet … Une horreur. Non, ça ne peut pas être ça. Moi qui ai eu une Âme pour mère je suis de nature non violente alors elle qui a grandi chez les Âmes elle ne peut pas être aussi belliqueuse, d’ailleurs le sourire qu’elle me fait suffit à m’assurer dans cette idée. Sa réponse me fait tomber des nues. Là pour l’empêcher de causer du tort ? L’idée qu’elle puisse se faire prendre me glace le sang, mais c’est une réalité aucun humain n’est à l’abri de devenir un jour un hôte et dans son cas ce serait une catastrophe. Pour ses frères, mais pour tous les résistants aussi, elle connait l’emplacement de chaque groupe … Ce serais la fin d’une époque quoi que ... Son frère est l’hôte de Strauss, mais il est capable de lui résister elle doit donc en être capable aussi, mais cela ne veut pas dire que nous ne courrions aucun danger après tout lorsque j’ai rencontré Strauss je n’ai pas soupçonné une seule seconde la présence de Matt’.

    Mél coupe court à mes pensées et m’explique le fonctionnement de son piège. L’ensemble est vraiment ingénieux et en même temps effrayant. Ça me fait réaliser que contrairement à moi, elle, elle est prête à la pire des éventualités Personnellement je ne suis même pas sûre que je serais capable de me donner la mort si jamais … Si, je me suiciderais. J’avalerais le petit cachet de cyanure que j’ai toujours sur moi et je dirais adieu à ce monde. A cette simple pensé un frisson me traverse de la tête au pied. Je préfère ne pas penser à cette éventualité, c’est pour cela que contrairement à Mélicendre je n’ai jamais eu l’idée d’élaborer le moindre plan en cas de capture. Je ne veux pas imaginer que ça puisse m’arriver, même si j’en suis consciente, alors je repousse sciemment toute chose pouvant avoir attrait à cette pensée. Par contre en parlant de pensée il y en a une qui me traverse à cet instant et me fait bondir sur mes pieds. Comment ai-je pus oublier. Avalant rapidement ma poigné de raisins sec je file vers ma commode récupérer ma ceinture, ornée d’un couteau de chasse, que je sangle sur mes hanches. Je me munit aussi d’une veste le tout en prévenant Mél que j’ai complétement zappé que je suis de garde cette nuit et que je suis déjà en retard.

    Ma veste dans une main, l’autre posé sur la clenche de ma porte, je me tourne vers Mél en souriant et lui propose de m’accompagner. Je suis de garde en extérieur ce sera l’occasion de lui montrer les étoiles. Sans hésiter la jeune femme se dépêche à son tour, j’en profite pour passer ma veste. Une fois qu’elle est prête on se dépêche dans les couloirs pour rejoindre la porte principale et sortir. Le vent frais de la nuit vient faire danser mes cheveux et j’inspire profondément. Un raclement de gorge me fait tourner la tête et je rencontre le regard menaçant et les sourcils froncé de Thomas. La trentaine, tout en muscle, ce bonhomme bourrus et à l’allure de garde chiourme est de garde avec moi cette nuit. Il fait aussi peu sympathique qu’il l’est, d’ailleurs il lance un regard froid en direction de Mél avant de reposer ses prunelles sur moi.

    -« Tes en retard. Et pourquoi la nouvelle est avec toi ? »
    -« Je sais. Mél m’accompagne. »
    -« Tu prends le côté Sud, moi le Nord. »


    Je ne réponds pas. Voilà un petit monologue sans intérêt et vraiment monocorde. J’aurais pu m’excuser, mais ça n’aurait rien changé. Me tournant vers Mél je lui fais signe et je pars avec elle vers le Nord. Oui je sais, il m’a dit d’aller au Sud, mais à dire vrais je ne suis même pas sûre qu’il connaisse sa droite de sa gauche alors le Nord et le Sud c’est vraiment des notions abstraites pour lui. Une fois que je suis certaine qu’on est assez éloigné pour qu’il ne m’entende pas je fais un sourire radieux à Mél.

    -« Thomas est d’une gentillesse à toute épreuve, comme tu as pu le constater, mais c’est un excellent combattant. »

    Je pourrais ajouter qu’il est digne de confiance, mais si ce n’était pas le cas il ne serait surement pas de garde hors de l’enceinte du château. Bref prenant mon rôle au sérieux je commence par une patrouille minutieuse du côté Nord de la bâtisse et c’est seulement une fois certaine qu’il n’y a pas Âmes qui vive que je m’autorise à m’asseoir sur un rocher, dos au mur. Toujours avoir quelque chose derrière soit, c’est une leçon qu’on m’a bien souvent rabâché et le meilleur moyen d’éviter de se faire surprendre. Le problème avec moi c’est que je n’applique qu’occasionnellement ce qu’on prend le temps de m’apprendre. J’aime qu’on m’enseigne de nouvelles choses, mais ce n’est pas dit que je vais les appliquer pour autant. Enfin, dans le cas présent c’est plutôt mon tour d’enseigner, attendant que Mél prenne place à son tour je commence donc à lui dire ce que je sais sure les étoiles et à lui montrer. Je réponds à ses questions de mon mieux et lui explique tout ce que je sais pour éviter de se perdre. Comment trouver le Nord ou que l’on se trouve, comment se fixer un itinéraire à l’aide d’une constellation, quelles étoiles ne sont pas fiables car pas toujours visible et lesquelles sont toujours présente. J’étoffe même en lui racontant les légendes qui ont valus leur nom aux constellations. Entre temps on refait quand même quelque ronde, mais comme je l’avais prévue la nuit est calme. Finalement, alors que le soleil pointe son nez et fait rougeoyer l’horizon on rentre. A défaut d’un tour de garde on a écopées d’un double tour, soit la personne sensé me relayer à oublier soit Thomas lui a dit qu’on était deux et elle a jugée qu’on pouvait bien tenir la nuit seule. Je fais un saut par la chambre pour prendre des vêtements propre et explique à Mél que je vais faire un rapide saut pour me doucher puis que j’irais me coucher et la retrouverais pour le repas de midi.


[HRP-J'ai écourté la nuit, mais si tu préfère que je détaille dit le moi j'éditerais-HRP]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyLun 30 Sep - 11:54

On eut à peine le temps de profiter de l’air frai qu’un raclement de gorge nous fis tourner la tête dans un même geste. Ce qui est sûr, c’est que ce type à l’air loin d’être sympathique. Me retournant pour ne pas l’avoir dans le dos, je laisse Kristal s’arranger avec le malabare. Lorsqu’il m’envoya un regard froid, je compris tout de suite le message. Il ne me connaissait pas et ne me faisait pas confiance. Parfait, s’était réciproque. Je me retenais de lui lancer un quoi ou de faire un commentaire quand il demanda ce que je faisais ici, mais ne put réprimer un regard inamicale et méfiant. Je n’aimais pas ce genre de personne. Je savais qu’il y avait plus à creuser, mais je n’en avais pas envie. Je ne comptais pas rester ici très longtemps pour le moment donc aucun intérêt à m’embêter avec lui. Dès que Kris me fit signe de la suivre, je m’exécutais. Quelques minutes plus tard, mon amie me fit un sourire radieux qui contrastait étrangement avec la tête de son partenaire. Cela m’arracha même un sourire amusé.


- Thomas est d’une gentillesse à toute épreuve, comme tu as pu le constater, mais c’est un excellent combattant.

- Je n’en doute pas le moins du monde. Je n’ai même eu envie d’essayer de m’y frotter.


Sur ce petit échange entre fille, Kris se mit au travail et je m’appliquais à surveiller également les allants tours. En plus d’aider, même si je n’étais pas forcement utile, je pouvais ainsi repérer les lieux. Chose qui me sera des plus utiles quand je m’installerais ici. Oui, quand. Je m’étais enfin décidé définitivement pour ce lieu de vie. Ce n’était pas ce que j’aurais choisi s’il n’y avait eu que moi. Il n’y avait cas regarder le temps que je passais en forêt pour cela, mais il y avait Max et maintenant Kris. Max m’aurait surement suivi, mais je ne voulais pas le séparer d’un lieu qu’il devait considérer comme chez lui. Il avait déjà perdu une maison. Je n’avais pas la force de le retirer à sa nouvelle maison.

Après un premier contrôle du périmètre, nous nous autorisâmes une pose. Tout en continuant de surveiller les environs, nous nous installâmes de manière à pouvoir avoir une bonne visibilité du périmètre tout en protégeant nos arrières. C’est là que Kris en profita pour m’expliquer tout ce qu’elle savait sur les étoiles. Assise à côté d’elle, j’écoutais attentivement tout ce qu’elle m’enseignait sur ces astres. S’était captivent, surtout avec les légende et autres petites anecdotes qu’elle y rajoutait. J’allais surement réussir à m’en souvenir facilement. En me rappelant ce que le gorille nous avait dit et mettant en pratique ce qu’elle venait de me dire, je fronçais les sourcils. Soit je n’avais rien comprit, soit elle ne l’avait absolument pas écouté après qu’il lui ait dit de s’occuper du sud. En même temps, nous ne l’avions pas croisé durant la patrouille. Il devait donc être partie au sud contrairement à ce qu’il nous avait dit. Ça ne devait pas culminer très haut chez lui. Voulant tout de même m’assurer d’avoir bien comprit, je posais la question à Kris et plaisantais avec elle a son sujet.




La nuit fut calme, longue, mais calme. Nous fîmes environs toutes les deux heures un tour de patrouille tandis que le reste du temps, je m’essayais à l’application de ce que venais de m’apprendre Kris. Je ne me débrouillais pas trop mal, même si j’avais encore quelque faiblesse sur les noms des constellations. Les principes, je les maitrisais, mais j’avais encore un peu de mal à me souvenir des noms exacts. Quand le soleil commença à éclairer l’horizon, nous terminâmes notre tour de garde et rentrâmes. Arrivé dans la chambre, Kris récupéra des vêtements propres avant de partir prendre sa douche. Elle m’expliqua également qu’elle allait ensuite se coucher pour me retrouver à midi. Cela m’allait. Contrairement à elle, j’avais profité de temps à autre du calme pour me reposer de mon demi-sommeil habituel. Celui-ci me permettait de rester en alerte si bien que j’avais pu répondre à Kris lorsqu’elle me parlait, mais me permettait aussi de me reposer. De plus, j’avais dormis durant l’après-midi et n’était donc pas vraiment fatigué. Dès qu’elle fut de retour dans la chambre, je lui souhaitais bonne nuit et partie en attrapant à mon tour des vêtements propre. J’avais encore un peu de temps avant que Max se réveille. J’allais donc prendre ma douche et aller attendre la crevette devant sa chambre pour ne pas risquer qu’il passe par la chambre de Kris et la réveille. C’est donc ainsi que se passa le début de matinée. Tandis que nous mangions, je lui demandais comment il avait fait pour trouver cet endroit et apprit l’existence d’un certain John qui semblait fasciner Max. A l’entendre parler, il était vraiment très doué et intelligeant. Voulant remercier cet homme à qui je devais la sécurité de mon petit frère, je demandais à Max de me le présenter. Il accepta tout de suite et me conduit à lui après avoir fini de manger.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 2 Oct - 10:40

    Il n’était pas vraiment prévu que je sois de garde la nuit complète, habituellement on fractionne le temps en deux changeant de duo vers minuit, mais finalement ça a été bénéfique puisque ça m’a permis de transmettre mes connaissances à Mél et de la voir les mettre en pratique. D’ailleurs en parlant de mise en pratique on a bien rigolé lorsqu’elle a constaté que Thomas n’avait pas suivi ses propres directives. Repensant à cela je souris tout en me glissant dans mes draps. Un jour peut-être que j’essayerais de lui apprendre à différencier le Nord du Sud où juste sa droite de sa gauche, ça pourrait aider. Je sais … C’est vilain de se moquer, mais c’est trop tentant. Posant ma tête sur l’oreiller je m’endors presque instantanément et pour une fois dormi d’un sommeil sans rêve. Pour la première fois depuis bien longtemps je ne fais aucun cauchemar, ni rêve d’ailleurs, si bien que lorsque je me réveille je doute d’avoir dormi. Je reste un instant allongée sur le dos à fixer mon plafond en faisant l’inventaire. Je me sens en pleine forme, capable de courir un marathon, donc j’ai bel et bien dormi. Un sourire se dessine sur mon visage, en à peine quelque jour j’ai vécu de grand bouleversement et j’en vois les changements. Balancent mes jambes par-dessus le bord de mon lit je me relève et me traine pieds nus jusqu'à ma commode. Le sol de pierre est limite gelé sous ma peau, pourtant il fait chaud. Je passe rapidement un t-shirt gris deux fois trop grand et un jean, lui, parfaitement ajusté. Un instant j’hésite à rester pieds nus puis décide qu’il y a bien trop de risques à se promener sans chaussures, qui sait sur quoi je pourrais marcher. J’attrape donc une paire de tennis grise un peu fatiguées et les enfile, les chaussettes c’est en option, avant de quitter ma chambre.

    Tout en traversant les couloirs j’arrange rapidement mes cheveux, les coiffant avec mes doigts pour les laisser retomber en de belles ondulations souples et naturelles sur mes épaules. Aujourd’hui je suis de repos, en même temps je viens de me taper une journée en cuisine plus une nuit de garde, faut pas abuser non plus. Passant devant une fenêtre je me stop et jette un œil dehors. Vue la position du soleil il doit être midi, il faut que j’aille au réfectoire. De une j’ai faim, de deux j’ai dit à Mél que je la retrouverais pour le repas. Je me demande ce qu’elle a bien pu faire ce matin. Est-ce qu’elle a passé son temps avec son frère ? Ils ont pas de choses à rattraper ses deux-là, mais en même temps Max a classe et je ne suis pas sûre que la personne faisant cours apprécie l’absence d’un de ses élèves. Bah au pire je lui demanderais lorsque je l’aurais retrouvée. Pressant un peu l’allure je me dépêche de rejoindre la salle à manger, pour réaliser que j’aurais pu trainer un peu plus, pas trace de Mélicendre, ni même de son frangin. Pas grave. Je me sers trois assiettes de raviolis, enfin … « Me », façon de parler, l’une est pour moi, les deux autres sont pour les Strauss. Prenant place dans un petit coin libre je dépose les deux assiettes en attente de propriétaires et entame la mienne. Max connais l’heure des repas alors si ça sœur a oublié aucun doute qu’il va aller la chercher pour la ramener là. Ils arriveront bientôt c’est certain. En attendant je discute avec mon voisin. Le jeune homme est l’un des seuls dont je me sens vraiment proche au château. Il craque pour moi, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Le bon sens voudrait que je prenne mes distances d’avec lui puisque mon cœur bat pour un autre, mais j’ai besoin de compagnie et j’ai trop peur de ne jamais revoir Strauss pour prendre le risque de ne vivre que pour lui.

    A côté de ça ce jeune homme ne se fait pas de réel illusion, je ne lui mens pas quant à mes sentiments et lui ai déjà dit clairement que hormis de l’amitié il n’y aurait surement jamais rien d’autre entre nous. Il ne se démonte pas et ne perd pas espoir, alors je le laisse faire. Aujourd’hui par exemple il est d’une extrême bonne humeur et bien décidé à ne me laisser aucun répit. Il passe donc son temps à me taquiner et me faire rire. Je ne vais pas le lui reprocher, étant moi-même de bonne humeur je me prête au jeu de bonne grâce. De une ça m’amuse, de deux ça m’occupe, en plus de manger, en attendant l’arrivée de Mél. Enfin, ça m’accapare tellement que je loupe l’arrivé de la jeune femme, bien trop occupée à retenir un fou rire histoire de ne pas trop attirer l’attention de tout le monde par un éclat de voie.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 2 Oct - 16:42

Max déboula sans prévenir dans la chambre de John alors qu’il venait à peine de me relâcher après m’avoir embrassé sur la joue. J’avais des yeux comme des soucoupes et le rouge avait bien gagné mes joues après ça. Me relevant d’un bon, j’avais rejoint Max et nous étions sorties après avoir salut John. J’étais encore en train de me remettre de mes émotions quand nous entrâmes dans le réfectoire. Max m’avait parlé tout du long, mais je l’avais à peine écouté. Je savais juste que cela concernait sa mâtiné de cours. Cherchant du regard Kris, j’attrapais Max qui était parti faire la queue pour se servir quand je la vue manger avec deux places de libre et deux plateaux. Mon petit frère semblait affamé car je venais à peine de le lui dire qu’il avait filé directement à son assiette. Les garçons et leur appétit… A cet âge, il était impressionnant. C’était à se demander où passait toute cette nourriture. M’avançant pour rejoindre à mon tour mon amie, je lui envoyais un regard interrogateur quand elle me regarda après la scène que je venais de voir. Elle se rendait compte que ce type craquait littéralement pour elle ?



- Hé voilà, elle continue, s’exclama la crevette.

- Tu disais quelque chose Max, lui demandais-je en savant parfaitement de quoi il parlait.

- Je disais à Kris que tu étais dans la lune depuis que j’étais venu te chercher. Tu craque pour John ou quoi ?

- Max !!! T’es pas un peu jeune pour te mêler de ces trucs-là, répliquais-je rouge comme une tomate. Fini ton assiette et occupe-toi de tes fesses où je vais m’en charger.

- T’as qu’à arrêter d’être dans les nuages. T’as rien écouté de ce que je t’ai raconté en venant.

- Hé toi Kris. Tu as passé une bonne matinée ? Bien dormie, demandais-je après avoir soupiré et tourné mon attention vers elle.

- Raaaa, et moi alors, se peignai mon petit frère.

- Toi, je te parlerais quand tu auras fini ton assiette comme je te l’ai dit, répliquais-je en lui tirant la langue.



Jetant un regard à son voisin, je me décidais définitivement pour lui parler une fois seule de ma journée en détaille. En plus avec les oreilles indiscrète de Max, s’était même pas la peine d’espéré qu’il garde ça pour lui. Il avait la fâcheuse habitude de ressortir des morceaux de conversation entendu alors qu’il n’aurait pas dû au pire moment. J’avais eu plus d’une conversation téléphonique entre copine qui avait été répété à mes parents quand on était encore chez eux.


- Tu nous présentes?


Nan, je n'étais absolument pas en train de faire comprendre dans mon intonation et mon comportement à ce type qu'il devait faire attention à ne pas trop l'approcher. Bon peut-être un peu, mais je ne pouvais m'empêcher de me comporter ainsi. Elle était avec Strauss. Pas question que quelqu'un profite qu'il ne soit pas là. J'avais fait exprès de le snober royalement depuis que j'étais arrivée et retournait à peine maintenant mon attention vers lui avec un intérêt qui en mettrait plus d'un mal à l'aise. Je risquais de m'attirer les reproche de Kris, mais j'avais du mal à être civilisé quand cela touchait à ma famille.


[désolé, y a pas grand-chose ^^’’]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyJeu 3 Oct - 9:32

    Il est des choses qu’on ne prémédite pas, des choses qui nous arrivent sans prévenir et on ne peut que faire avec. L’amitié, l’amour, la mort, la vie, … On peut essayer d’influer dessus, mais la majeure partie du temps on n’a pas la moindre infime chance de faire changer le cours du temps. Alors oui, je prends les choses comme elles viennent et avise au jour le jour. Par exemple. Je sais que Micky m’aime, ça crève les yeux, mais comme je ne peux pas faire changer ses sentiments à mon égard je vie avec. Assise à côté de lui à table je ris de ses pitreries, partage sa complicité, me désespère de ses gamineries, … Bref je suis complètement hilare. Si bien que j’en ai du mal de manger et ne remarque pas l’arrivé de la fratrie Strauss dans la salle à manger avant que Max ne s’assoit en face de moi et ne me salut. Reprenant mon souffle je lui rends son bonjour et cherche sa sœur du regard. La question que je trouve dans les prunelles de Mél me fait arquer les sourcils, mais je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit que son frère prend la parole.

    -« Hé voilà, elle continue. »

    Je lui demanderais bien quoi, mais dans ce cas je lui révélerais qu’à l’instar de sa sœur je ne l’ai pas non plus écouté parler. De toute façon Mélicendre me devance et s’ensuit un échange entre le frère et la sœur. Echange que Micky met à profit pour venir me susurrer des âneries à l’oreille. Mon attention est toutefois attirée par une question de Max. Envoyant un coup de coude dans les côté de mon voisin pour le faire taire je reporte donc ma concentration sur Mélicendre et Max.

    -« Tu craque pour John ou quoi ? »

    John ? Le John ? Monsieur bricolo ? Roh ça il va falloir qu’on en parle. D’ailleurs la réaction de Mél ne fait qu’aguicher ma curiosité. On ne vire pas au cramoisi sans raison, en plus elle noie le poisson en me questionnant sur ma journée. Je lui lance un regard interrogateur voulant en savoir plus, mais visiblement elle ne me racontera rien devant son frangin. Enfournant un ravioli dans ma bouche je décide qu’elle aura droit à un interrogatoire en bonne et due forme ce soir, en attendant je capte son regard lancé à Micky. La question qui suit me laisse perplexe, aurais-je perçut une nuance de menace dans sa voie ? Non, plutôt un avertissement. A mes côtés le jeune homme ne semble pas s’en formaliser attendant plutôt sagement que je fasse les présentations.

    -« Excuse-moi. Micky, Mélicendre. Mélicendre, Micky. C’est le fils de la femme qui m’a accueillis lorsque je suis arrivé au château … »
    -« Et son meilleur ami ainsi que son soupirant le plus ardu. »


    Lançant un regard d’avertissement au jeune homme je me promets que s’il ouvre de nouveau la bouche pour dire une connerie je lui coupe la langue. Tant pis si ça mère se retourne dans sa tombe à cette pensée. Ce ne serait pas rendre justice à Gladys que de maltraiter son fils. Elle qui a été si bonne pour moi lorsque j’ai débarquée ici … En réponse à mon regard Micky me fait un sourire radieux et je décide de l’ignorer superbement.

    -« Pour répondre à t’as question oui j’ai bien dormie et je n’ai rien eu le temps de faire ce matin puisque je me suis réveillée il y a à peine une demie heure. Et toi ? Visiblement du à fait connaissance avec notre bricoleur. »
    -« C’est étrange t’est pourtant pas du genre belle au bois dormant d’habitude, enfin belle si, ça tu l’as toujours été … Oh t’as fait la connaissance de John ? Il est un peu étrange non, mais il plait beaucoup aux filles il parait, d’ailleurs ... »


    Mais il va se taire lui ! Je lui envoie un magistral coup de coude dans les côtes lui coupant le souffle.

    -« Aie ! Tes malades ! »

    Cette fois mon regard n’est plus un avertissement, mais un reproche. Micky hausse les épaules plaque un baisé sur ma joue et quitte la table avec sa bande de copain. Cramoisi, c’est ce que je suis au moment où il m’embrasse, puis je deviens blême et mes mâchoires se crispent.

    -« Sale gamin. »

    Je le regarde partir et essaye d’imaginer ce que pourrais être ma vie si je répondais à ses avances. Je ne le supporterais pas, il est bien trop insouciant, c’est encore un enfant dans sa tête. Non, lui est moi on peut être bon amis, mais rien de plus. Faisant un mince sourire à Mél j’avale rapidement mes derniers raviolis.

    -« Désolé, il est indiscret, gamin, joueur et pas franchement subtile … »

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyJeu 3 Oct - 14:29

En apercevant Kris hilare, j’eu un sourire affectueux sur le visage, mais celui-ci disparu quand je fus suffisamment proche pour voir le comportement du garçon qui la mettait dans cet état. Rejoignant mon frère qui s’était installé en face de Kris pour manger la plus grosse assiette, je lançais un regard interrogateur à mon amie. M’installant, Max se remet à râler à mon sujet, ce qui me fait sourire en levant les yeux au ciel. M’installant à ces côtés face au voisin de Kris en prenant soin de l’ignorer magistralement, je me lance dans la petite discussion que mon frère vient de lancer. Au début je continuais de surveiller Kris et son ‘’ami’’ tandis que Max me parlait, mais je devins rouge pivoine quand Max sortie la plus grosse ânerie du siècle. Bon, je n’étais pas si sûr que ce soit le cas, mais entendre sortir un truc du genre par votre petit frère, ça fait vraiment tout drôle. Surtout que j’avais encore du mal à le vor autrement que le petit garçon dépendant de moi qu’il avait été quand je veillais sur lui en forêt. Désireuse de couper court à cet échange, je changeais de sujet après l’avoir mis en garde s’il continuait. J’avais peut-être la tête dans les nuages, mais ce n’était pas à cause de ce qu’il disait… Pas entièrement. On avait abordé certains sujets qui me faisaient encore réfléchir. John avait raison sur plusieurs points, mais j’étais prête à courir les risques.




- Hé toi Kris. Tu as passé une bonne matinée ? Bien dormie, demandais-je après avoir soupiré et tourné mon attention vers elle.

- Raaaa, et moi alors, se peignai mon petit frère.

- Toi, je te parlerais quand tu auras fini ton assiette comme je te l’ai dit, répliquais-je en lui tirant la langue.


Si j’avais eu envie d’échapper à un interrogatoire, s’était loupé. Heureusement pour moi, j’avais envie de lui en parler dès la seconde où j’avais eu des doutes sur ce que je ressentais. Répondant au regard interrogateur qu’elle me lance par un haussement d’épaule, je terminais de faire taire Max pour pouvoir enfin discuter avec Kris qui contrairement à lui avait compris que je n’en dirais pas plus pour le moment. Tournant pour la première fois mon attention vers son voisin, je demande à Kris de nous présenter au lieu de le faire moi-même pour marquer encore plus la méfiance que j’ai pour ce garçon. Le garçon en question semblait se moquer royalement de mon avertissement ce qui me fit m’interroger sur son instinct de survie. Vu les pipelettes qu’on avait ici et ma petite scène de la veille, il était étrange qu’il ne fasse pas un geste pour montrer que le message était passé.



- Excuse-moi. Micky, Mélicendre. Mélicendre, Micky. C’est le fils de la femme qui m’a accueilli lorsque je suis arrivé au château …

- Et son meilleur ami ainsi que son soupirant le plus ardu.

- Ça reste à voir.



Piochant dans mon assiette avant de manger froid, je m’interrogeais sur la réaction de Strauss quand il saurait que ce gosse tournait autour de Kris. Si ça avait été Matt, je n’avais aucun doute sur le résultat, mais là j’étais dans le flou total. Bon, je verrais bien le jour où je le lui dirais. Kris pouvait rêver toute éveiller si elle voulait que je n’en dise rien à Strauss. Le regard d’avertissement et les autres réactions que Kris lui eut répondirent à mes questions. Cela me conforta aussi dans mes positions sur ce Micky. Enonçant mon avis sur le sujet tout en enfournant un ravioli dans ma bouche, je laissais mon intonation assuré et mon comportement faire son effet. Il pouvait bien faire comme si de rien était, le doute finirait par s’immiscer en me voyant aussi confiante.



- Pour répondre à t’as question oui j’ai bien dormie et je n’ai rien eu le temps de faire ce matin puisque je me suis réveillée il y a à peine une demie heure. Et toi ? Visiblement tu as fait connaissance avec notre bricoleur.

- C’est étrange t’est pourtant pas du genre belle au bois dormant d’habitude, enfin belle si, ça tu l’as toujours été … Oh t’as fait la connaissance de John ? Il est un peu étrange non, mais il plait beaucoup aux filles il parait, d’ailleurs ...



Kris envoya un coup de coude magistral dans les côtes de son interlocuteur au même moment que je frappais dans le pied de sa chaise, ce qui fit reculer d’un mètre le garçon. Il m’agaçait bien comme il faut. En un, il m’empêchait de répondre à mon amie. En deux, il faisait des commentaires sur John qui était loin de me plaire et pour finir, son comportement en vers Kris à lui seul suffisait à me taper sur les nerfs. J’avais fait exprès de viser la chaise. Sauf que s’était le dernier avertissement. Je n’étais pas du genre violent, mais là il allait trop loin.


- Aie ! Tes malades !


Le regard que Kris lui lança fini enfin par faire passer le message. Il n’était cependant pas en reste et l’embrassa sur la joue avant de partir. Il n’était peut-être pas si suicidaire, mais ça restait en étude. J’eu droit à un beau petit panel de couleur tandis que Kris se remettais du baisé du garçon. Bon, il n’y avait plus aucun doute possible sur ce que ressentait Kristal. J’étais prête au besoin d’aller faire passer le message. Le rôle de la méchante pour le coup ne me dérangeait pas du tout.


- Sale gamin.


Je sourie à son commentaire tout en discutant avec Max qui avait entrepris de me raconter à nouveau sa matinée. Il me demandait de nouveau de venir leur faire la classe un de ces jours. Il en avait même déjà parlé à celle qui en était responsable en temps normal. Quand je vous dis que j’ai des frangins tête de mule. C’est peut-être bien un trait de famille, mais ça ne change rien au fait que s’était compliquer de leur sortir des idées du crâne. Au moins, j’avais eu tout le temps avec eux d’apprendre l’art de la négociation. Dès que je lui répondis pour la seconde fois de la journée que l’on verrait quand j’aurais le temps, je retournais à mon assiette, captant un sourire désolé de Kris qui terminait son plat.


- Désolé, il est indiscret, gamin, joueur et pas franchement subtile …

- Oui, j’ai pu remarquer. Heureusement que tu l’as fait déguerpir ou je n’aurais pas donné cher de sa tête s’il avait continué.

- Tu as parlé de quoi avec John alors, me demanda Max.

- Recherche, de toi et du fait que j’allais ressortir. Il m’accompagnera sur l’aller. T’es au courant que ton copain est aussi protecteur que ton frangin ? En tout cas, je n’ai plus à m’inquiéter pour toi. Je sais que tu es bien entouré ici.

- Mél…



Ah la la, J’aurais dû m’en douter. L’asseyant sur mes genoux, je le rassurais avant de reprendre ma conversation avec Kristal. John avait une mine affreuse qui pourtant ne retiré rien à son charme. En tout cas, mes doutes sur le fait que Max ait sortie que je craquais pour John uniquement pour attirer mon attention était vérifiée. Il avait juste fallut qu’il sorte pile poil le commentaire à ne pas sortir pour la capter. Kris était maintenant au courant que je n’étais pas indifférente, mais s’était un peu plus compliqué. Passer un peu de temps loin de lui allait peut-être m’aider à y voir plus clair car en sa présence, j’avais beaucoup de mal à réfléchir sur ce que je ressentais.


- T’en fait pas. Je ne dis pas ça pour ne pas revenir. C’est juste que ça me soulage de savoir que pendant tout ce temps, tu n’étais pas seul. Bon et sinon, tu as ta journée de libre ou pas ? John a l’air claqué. Je pense le laisser dormir cet après-midi avant d’aller finir notre conversation. Ce chenapan a débarqué avant que je n’ai eu le temps de lui répondre.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMar 8 Oct - 10:31

    Quand Mél me demande de lui présenter mon voisin je tique. Elle pourrait le faire elle-même … Suis-je bête, elle a sans doute remarqué les sentiments du garçon et m’est ainsi de la distance entre elle et lui. M’en veut-elle de discuter avec un jeune homme qui m’aime alors que je lui ai affirmée aimer son frère ? Non je ne pense pas, elle est bien assez perspicace pour s’être rendue compte que je ne lui ai pas menti concernant son frangin et que je ne partage pas les sentiments de Micky. Du coup, sans vraiment me formaliser de son avertissement silencieux à l’adresse de mon voisin, d’ailleurs même lui l’ignore, je fais les présentations. Micky me coupe net, pour se proclamer meilleur ami et soupirant le plus ardu … J’ai bien envie de lui retourner mon assiette sur la tête pour lui apprendre, mais se serais vraiment un beau gâchis, pauvre raviolis. De toute façon je n’ai pas à répliquer puisque Mélicendre s’en charge à ma place. J’ai bien envie de la prier de tenir sa langue au sujet de Micky lorsqu’elle verra Strauss, mais je doute qu’elle le fasse et puis au final, puisque les sentiments ne sont pas partagés, ça n’est pas un réel problème. Je décide donc de passer à autre chose et de répondre à sa première question. Là encore mon envahissant voisin ne peut se taire et se permet même de faire un commentaire concernant la mâtiné de Mél et la personne qu’elle a rencontré. Là s’en est trop pour moi. Qu’il commente tout ce que je dis passe encore, mais qu’il parle avec Mél comme s’il la connaissait et ignore ses regards d’avertissement ça c’est de trop. Lui envoyant un coup de coude dans les côtes pour le faire taire je lui lance un regard le défiant de continuer sur cette voie. Je ne fus pas la seule à réagir puisque Mél envoya un coup de pied dans le pied de la chaise de Micky le faisant reculer.

    Il ignora, plus ou moins, l’action de la jeune femme et se contenta de geindre que je venais de lui faire mal. Stupide ? Il ne l’est pas, car même s’il fait semblant d’ignorer le comportement de Mél il comprend très bien l’avertissement et décide de partir, non sans au passage m’embrasser sur la joue. La surprise de son geste me fait virer pivoine, mais la colère prend le dessus et me rend blême alors que, serrant les poings je grommèle contre lui et son comportement de gamin. Terminant mon assiette pour me donner le temps de me reprendre je souris ensuite à Mél et m’excuse du comportement de Micky. La réaction de la jeune femme me fait lever les yeux au ciel, je ne l’aurais pas laissé se battre avec le garçon, je ne suis pas amoureuse de lui cela va s’en dire, mais … J’ai une dette envers lui, il a été mon premier amis ici et sa mère a t’en fait pour moi. Bref la question ne se pose pas puisque de toute façon il ne recommencera pas, j’en m’en assurerais. Max questionne alors sa sœur pour savoir de quoi elle a parlé avec John. La réponse … Jette un froid. L’expression, jusque-là souriante, du garçon se décompose lorsque sa frangine évoque un éventuel départ. Personnellement je garde le silence attendant de voir. La jeune femme prend son petit frère sur ses genoux et le rassure avant de reprendre notre conversation. Je ne peux alors m’empêcher de rassurer aussi le gamin.

    -« Max t’as sœur reviendra toujours, ou qu’elle aille. Le fait qu’elle soit là le prouve non et puis si jamais elle décide de nous fausser compagnie compte sur moi pour aller la chercher et la ramener ici par la peau des fesses. »

    J’accompagne ma tirade d’un clin d’œil et d’un sourire amusé. Après notre altercation de la veille aucuns doutes que je n’aurais aucunes chances de trainer Mél de force ou que ce soit, mais l’idée fait sourire son petit frère et c’est tout ce que je voulais. D’ailleurs chance ou pas je suis malgré tout sérieuse, si Mél venait à disparaitre j’irais à sa recherche pour Max, pour Strauss et Matt, mais aussi pour moi. Il y a trop de gens qui ont besoin d’elle, mais pas de panique, elle est douée et sais se débrouiller. Puisque le garçon semble plus serein je reporte mon attention sur sa sœur histoire de lui répondre.

    -« Heureusement que j’ai ma journée de libre, après une journée en cuisine et une nuit de garde j’ai bien droit à un peu de temps libre. Tu veux faire quelque chose en particulier ? »

    Ma question est là juste pour la forme parce que moi j’ai bien une idée en tête. Par contre je ne me voit pas lui dire devant son cadet que je veux qu’elle me raconte sa matinée et surtout ce qu’elle ressent pour mister John.


[HRP-Désolé c'est pas top, je me rattraperais au suivant.-HRP]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyMer 9 Oct - 16:50

Max me questionna sur ce dont j’avais parlé avec John. Je n’avais pas de raison de lui cacher nos sujets à part un que je réservais à Kris. J’en aurais surement aussi parlé à Matt s’il avait été là comme nous le faisions depuis que nous étions jeunes, mais il n’était pas là et Max était à mes yeux bien trop petits pour ça. Je me rappelais en avoir parlé avec Matt vers son âge, mais Max… C’était Max, ma crevette, mon petit frère. Je devais le protéger de tout et même de ce qui était inutile. Lorsqu’il viendrait me parler d’une petite copine qu’il aurait en vue ou quelque chose de ce genre, je serais bien obligé de me faire à l’idée qu’il avait grandi sur ce point, mais pour le moment, il restait mon petit frère et l’on ne parlait pas de ce genre de chose avec eux. Je savais que ce n’était pas évident pour lui, c’est pour cela que je le pris sur mes genoux tout en continuant de lui répondre. A lui et aussi Kris qui devait aussi vouloir en savoir un peu plus là-dessus. Elle allait avoir droit à tous les détails qu’elle voudrait dès que nous serions seules. Il n’y avait pas de doute possible sur le fait que j’adorais Kris. Elle était vraiment la meilleure amie que j’aurais pu vouloir. Elle faisait exactement ce que j’aurais voulu que l’on fasse pour Max alors qu’il était inquiet, elle le rassurait. Entre John et Kris pour veiller sur lui, je n’avais plus aucune crainte.

- Max t’as sœur reviendra toujours, ou qu’elle aille. Le fait qu’elle soit là le prouve non et si jamais elle décide de nous fausser compagnie compte sur moi pour aller la chercher et la ramener ici par la peau des fesses.
- J’aimerais bien voir ça, m’amusais-je.

Je n’étais absolument pas offusqué par ce commentaire. Il m’amusait et me rassurait, mais il allait falloir qu’elle prenne en compte certaines petites choses si cela venait à arriver. Je n’avais aucune crainte sur le fait d’être attrapé un jour tellement je m’y étais préparé. Si cela arrivait, je l’accepterais et ferais ce que j’avais prévu. En plus maintenant, il y avait une plus grande chance pour que cela se termine bien. Bien aux yeux d’une humaine qui n’a qu’en tête de protéger les siens. En tout cas, le fait qu’elle puisse croire plus ou moins sérieusement être capable de me ramener de là où je serais m’amusait. Moi, il y aurait peu de chance que cela marche. J’aurais plutôt tendance à l’entrainer avec moi. Si je n’étais plus moi, je la pensais assez déterminé pour y arriver. Entre une Âme et une humaine décidé, le gagnant était tout trouvé. Elle finit par reporter son attention sur moi et me répondit.

- Heureusement que j’ai ma journée de libre, après une journée en cuisine et une nuit de garde, j’ai bien droit à un peu de temps libre. Tu veux faire quelque chose en particulier ?
- Non pas vraiment. Juste me reposer un peu.

Si elle se rappelait de comment je m’étais reposer cette nuit tandis que nous discutions, elle comprendrait surement le message. Max ne savait pas que j’étais capable de faire cela. Lorsque nous nous étions séparés, je n’étais pas encore capable de me reposer tout en étant capable de tenir une discussion simple ou monter la garde. Les choses avait changé, mais au fond, je restais la même, sa grande sœur surprotectrice. Il ne s’en était jamais plein et cela surement par ce que malgré tout, j’étais capable de le laisser vivre sa propre vie. Enfin… maintenant qu’il était en sécurité. Quand nous étions dehors, je ne le lâchais pas d’une semelle, mais lui non plus ne le voulait pas donc cela allait. Nos assiettes terminées, nous nous occupèrent de notre vaisselle et j’accompagnais Max à sa classe. Nous restèrent là le temps qu’il soit l’heure de sa classe et je m’esquivais en voyant arriver la ‘’prof’’ de Max qui se dirigeait vers elle en voulant me présenter. Je savais exactement ce qu’il voulait et n’était pas d’humeur à faire la classe. Je voulais parler avec Kris et profitait donc qu’il ait le dos tourner pour décamper en lui tirant la langue avant de tourner au bout du couloir quand il dû aller en classe. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais assise sur le lit avant de me laisser carrément aller dessus. Ce John me rendait complétement dingue. J’étais capable de réfléchir à ce que je ressentais quand j’étais avec lui et le simple fait de vouloir le faire maintenant me rendait à nouveau la tâche difficile. Moi qui comptais sur le fait d’être éloigné de lui pour y voir plus clair… Heureusement, Kris était là pour me filer un coup de main.


[Désolé, pas le temps de faire mieux. la BU ferme à 19h]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyVen 11 Oct - 11:29


    Je n’ai jamais aimé lire l’inquiétude sur le visage des gens et encore moins des enfants. C’est une chose de s’inquiéter soit même, mais voir les autres dans un tel état d’esprit me déplait du coup j’ai tendance à essayer de rassurer les personnes que je voie ainsi. Max ne fait pas exception à la règle et bien que ça sœur en ai déjà fait de même je ne peux m’empêcher de m’en mêler, ajoutant au passage une petite note d’humour faisant ainsi sourire le garçon et amusant son ainée au passage. Malgré tout, derrière mes paroles moqueuses se cachait un message tout à fait sérieux. Si jamais Mél venait réellement à disparaitre, je me lancerais à sa recherche soit pour la ramener, Âme ou pas Âme, soit pour m’assurer qu’elle est bien morte. Vous trouvez l’idée horrible ? Moi aussi je vous rassure, mais je sais que beaucoup d’humain préfère se suicider que de laisser une Âme prendre le contrôle de leur corps et c’est une chose que je peux parfaitement concevoir. Dans mon cas … J’évite pas mal d’y penser, je ne suis pas sûre d’être capable de me tuer et pourtant je sais que c’est la meilleure option, me faire prendre vivante risquerais de condamner les gens du groupe. Peut-être que j’arriverais à lutter comme Matt et à ranger l’Âme à mon opinion, mais rien n’est moins sûre. Chassant ses idées dérangeantes dans un coin de ma tête, comme toujours lorsque j’étais incapable de trouver une réponse qui me satisfasse, je préfère reporter mon attention sur notre conversation et répondre à Mél.

    Tout en lui signalant que j’ai bel et bien ma journée de repos je lui demande si elle veut faire quelque chose en particulier. Je doute que ce soit le cas, mais puisque c’est elle qui a ouvert le sujet je préfère m’en assurer. Je me force à rester sérieuse en entendant sa réponse, se reposer, après avoir passé une nuit complète à faire le guet l’idée pourrait sembler logique à n’importe qui, sauf à moi. J’ai eu l’occasion de constater qu’elle est tout à fait capable de se reposer tout en menant une discussion, bien que je ne comprenne pas comment elle s’y prend, je doute donc qu’elle ait réellement besoin d’un quelconque repos. Je sais déjà que je vais avoir le droit aux réponses que je veux depuis que Max a évoqué un hypothétique sentiment entre elle et John. Je me contente donc d’acquiescer à son idée. Une fois notre repas finis on s’occupa de notre vaisselle puis je laissais Mél accompagner son frère me rendant, pour ma part, directement dans ma chambre. M’installant en tailleur sur mon lit, dos contre le mur, j’attendis que Mélicendre vienne me rejoindre, ce qu’elle ne tarda pas à faire. Sans un mot je la laisse s’installer à son aise et l’observe un instant.

    -« Soit Max a touché juste quand à tes sentiments, soit tu as eu une conversation si passionnante avec John que tu en reste rêveuse … Soit les deux. »

    Elle semble un peu dans la lune, perdue dans ses pensées. C’est un truc qui m’arrive assez régulièrement pour que je sois capable de le détecter chez les autres. Les yeux dans le vague, l’air absent et un manque totale d’attention à ce qui se passe autour de soi … C’est vraiment des trucs qui ne trompe pas et dans mon cas je suis dans cet état lorsque je réfléchis à quelque chose d’important ou lorsque je pense à certaine personne, une en particulier. Bref Mél à quelque chose en tête et je veux savoir quoi.

    -« Allez … Dit moi ce qui te met dans un tel état sinon je vais me voir forcée de t’arracher une confession de force. »

    Je lui tire la langue lui signalant bien qu’il n’y a aucune chance que j’obtienne quoi que ce soit de force avec elle et que j’en ai bien conscience. De toute façon je sais qu’elle va parler, j’agis ainsi juste histoire de la dérider et de lui montrer que je suis tout à fait disposée à l’écouter, quoi qu’elle ait à dire.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyDim 13 Oct - 12:33

Dès que j’eu laissé la crevette à son enseignante, je rejoignis Kris la tête un peu dans le vague. Je n’arrivais pas à mettre de l’ordre dans ma tête. Assise sur le lit, je fini par me laisser tomber sur le lit. Kris n’avait pas décroché un mot depuis que j’étais entrée. Elle devait surement me laisser un peu de temps pour mettre de l’ordre dans mes pensées à moins qu’elle n’attende tout simplement que je me décide à lui parler. J‘étais tellement prise par mes réflexion qu’elle dut se décider à me questionner pour que je reporte mon attention sur elle. J’espérais qu’elle pourrait m’aider à y voir clair et cela dès que j’avais commencé à être déstabiliser par cette tornade que j’avais dans la tête, mais j’étais en même temps trop prise par elle pour m’en défaire.


- Soit Max a touché juste quand à tes sentiments, soit tu as eu une conversation si passionnante avec John que tu en reste rêveuse… Soit les deux.
- Euh… Je… Rhaaaa, c’est compliqué !



Au moment où le nom de John était tombé, j’avais rougi, mais la suite de ces suppositions m’avait aidé à ne pas tourner pivoine en me faisant me rappeler les sujets abordés. Je ne savais plus du tout où j’en étais. D’un côté, j’avais envie de l’étrangler pour m’avoir fait céder en acceptant qu’il m’accompagne sur une partie du chemin et reste en contact avec moi avec l’un de ces appareils. De l’autre j’étais contente qu’il se montre autant protecteur. Le tout me paressant totalement illogique, cela ne m’aidait pas à comprendre ce qui se passait. Moi qui avais l’habitude de réfléchir à tout pour y trouver une solution, j’étais totalement perdu dans ce phénomène. L’homme en lui-même me passionnait. Il n’avait rien à voir avec tous ceux que j’avais rencontré. Il m’amusait également, me surprenait et m’agaçait. Les points posé sur les yeux, j’essayais en vint de trouver une réponse à tout ce que j’avais dans le crâne.


- Aller… Dit moi ce qui te met dans cet état sinon je vais me voir forcée de t’arracher une confession de force.



La menace me fit me le retourner et arquer un sourcil interrogateur, mais la langue qui apparut m’indiquait qu’elle savait très bien ce qu’il en était. Cela eu le don de me faire rire et de dissiper toute la tension que j’avais accumulé sans m’en être rendu compte. J’avais vraiment de la chance de l’avoir et ne m’étais pas trompé en voulant lui en parler. Il fallait simplement que je trouve par où commencer maintenant. Je n’y comprenais pas grand-chose. Il fallait donc que je sois le plus clair possible pour espérer qu’elle puisse m’aider. M’asseyant à côté d’elle dos contre le mur tout comme elle, je pris quelques secondes supplémentaire avant de me lancer.


- Je ne sais pas vraiment ce que j’ai… Je n’ai jamais été dans cet état même quand j’étais passionné par des recherches à la Fac. Être ailleurs dans ces cas là je connais, mais là c’est compliqué. Ça aurait vraiment été plus simple si je l’avais rencontré une fois les garçons ici.


S’ils étaient déjà là, j’aurais pu simplement voir ce qui arrivait ou prendre du temps pour y réfléchir, mais là je n’en avais pas vraiment. Dès que Castiel arrivait, je lui parlerais de certaines choses et décamperais. On s’était d’ailleurs pris le bec si on veut à ce sujet. Il pouvait toujours courire pour que j’abandonne de sortir. Il l’avait même comprit par lui-même, mais n’avait pas pu s’empêcher de m’imposer sa présence sur l’aller. J’avais donc fini par faire des compromis pour couper court à cela. Je n’y étais pas habitué et cela me restait encore en travers de la gorge, mais je ne voyais pas d’autre solution.


- Le plus simple est peut-être de commencer par le début. Tu pourras me dire ce que tu en pense quand j’aurais fini. Moi je suis complétement perdu…, dis-je en soupirant.



J’étais perdu oui et non. Disons que la seule chose que j’entre apercevais n’étais pas possible à l’heure qu’il ait à mes yeux. Je devais rester concentré sur ma famille et n’avait pas le temps ni le droit de me mettre à penser à quelqu’un de cette façon. Strauss et Matt n’étaient pas encore en sécurité. Je ne pouvais donc pas me permettre d’être distraite. En plus, si je l’étais se serait le meilleur moyen pour faire des erreurs.


[Pas fini >< je m'en occupe dès que je peux sauf si tu as assez pour répondre]
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 19 Oct - 10:21

    A peine Mélicendre a-t-elle mit un pied dans la chambre que je devine à son expression que quelque chose lui tourne en tête. Je décide de lui laisser le temps de mettre un peu d’ordre dans ses pensées, mais comme le silence commence à s’éterniser entre nous je la questionne histoire d’essayer de dénouer la situation. Loin de moi l’idée de la mettre mal alaise, mais pour qu’elle se lance il faut bien que je touche une corde sensible et lui force un peu la main. C’est donc innocemment, ou pas, que j’évoque les paroles de son cadet et laisse entendre qu’il semble avoir touché juste en se moquant d’elle. Bam ! Perspicace le petit frère hein ? Je la voie rougir un instant et elle se met à bégayer. Pas de doutes Max a visé juste en supposant que John lui plait. Maintenant reste à mettre de l’ordre dans ses sentiments et je sais à quel point ça peut être difficile. J’en suis moi-même encore à me questionner concernant Strauss, mais bien décidée à l’aider j’attends. Va-t-elle continuer d’elle-même ou va-t-il falloir que j’aille à la pèche aux informations ? A sa position et son silence je devine qu’elle va avoir besoin de plus qu’un petit coup de pouce pour y voir claire, je lui lance donc une petite pique moqueuse pour la faire réagir.

    A peine ma phrase finis elle tourne la tête vers moi et me lance un regard interrogateur auquel je réponds en lui tirant la langue. Rien de plus explicite. Il n’en faut pas plus pour la faire rire et chasser, en partie, cette tension que j’ai perçue chez elle. Le silence fait son retour entre nous, mais cette fois je ne le briserais pas. Je sais quelle réfléchis et qu’elle va bientôt parler, j’attends donc qu’elle se jette à l’eau. Quand enfin elle se décide je l’écoute sans l’interrompre. Il ne me faut pas longtemps pour capter le nœud du problème à travers ses mots, elle ne peut s’autoriser à aimer quelqu’un tout en sachant qu’elle a encore un frère qui n’est pas en sécurité et qu’elle va devoir aller le chercher. Elle n’a tout simplement pas le temps de se poser pour tirer ses sentiments au clair alors que Strauss et Matt sont encore à l’extérieur. C’est compréhensible et problématique. Posant la main sur son épaule en guise de soutient je garde le silence. Je pourrais lui dire que je la comprends, essayer de trouver une solution pour elle, mais ça n’aurait pas d’intérêt, il faut que la solution vienne d’elle. De toute façon elle n’a pas finis de parler car déjà elle reprend la parole et me propose de commencer par le début pour que je puisse lui dire ce que j’en pense, tout en me précisant qu’elle se sent complètement perdue.

    -« C’est toi qui décide, si ça peut t’aider de me parler je t’écouterais et te donnerais mon avis mais … »

    Faut-il vraiment que je lui dise que pour moi ça n’a pas d’intérêt ? Il est des choses qui ne se racontent pas. La lueur dans son regard, la moue de sa bouche, le léger froncement de ses sourcils, le ton de sa voie, … Ce sont autant de signe qui ne trompe pas. La vérité c’est qu’elle connait déjà la solution à son problème, mais ne veut simplement pas la formuler. Pour être passé par la récemment je sais qu’elle seule peut prendre la bonne décision et que, même une fois son choix fait, il y a peu de chance qu’elle ne le regrette pas. Moi j’ai choisi de ne pas retourner voir Strauss pour une question de sécurité et en pensant que c’était la solution qui nous ferais le moins de mal, mais chaque jour je doute et encore plus maintenant que je connais Mél. S’il a pour moi les sentiments que j’ai pour lui alors il doit souffrir autant que moi de cette absence. Pour la jeune femme ça risque d’être la même chose. Elle choisira de mettre ses sentiments en parenthèse et d’aller chercher son frère, je le sais, je le lit au fond de ses yeux, mais elle regrettera forcément quelque chose dans son choix, …

    -« Je crois que tu sais déjà ce que tu dois faire. Si tu ne vas pas chercher Matt tu t’en voudras toute t’as vie, mais si tu ignores ce que tu ressens et n’en fais pas part à John tu va aussi le regretter. Tu peux faire les deux tu sais. Après il sera peut-être plus difficile de partir, mais ça te donnera une quatrième raison de te montrer prudente. »

    Quatre raison. Si elle avoue à John ses sentiments elle aura à son actif quatre raison de faire attention et de revenir. Un, Max ne supporterais pas de la perdre de nouveau. Deux, Strauss et Matt ne seront pas en sécurité tant qu’elle ne les aura pas ramenés ici. Trois, si elle ne revient pas je la tue. Quatre, John. Je lui lance un regard de biais et attend de savoir ce qu’elle va décider.

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptySam 19 Oct - 16:12

A chacun sa quête



- Je ne sais pas vraiment ce que j’ai… Je n’ai jamais été dans cet état même quand j’étais passionné par des recherches à la Fac. Être ailleurs dans ces cas là je connais, mais là c’est compliqué. Ça aurait vraiment été plus simple si je l’avais rencontré une fois les garçons ici.


Kristal m’écouta sens m’interrompre en bonne amie qu’elle était. J’avais besoin de vider mon sac, en tout cas d’en parler pour comprendre. Je ne savais pas exactement ce que je voulais lui raconter. C’était vraiment le gros bazar dans ma tête en ce moment. Je devais juste avoir besoin de parler, d’avoir une oreille attentive et de sentir que je n’étais pas toute seule. Je savais très bien que ce n’étais pas le cas. J’avais Matt, Max et Strauss, mais ils étaient mes petits frères. En tout cas c’est comme cela que je les voyais. J’étais responsable d’eux, j’avais besoin de savoir que j’avais quelqu’un d’autre qui ne soit pas indépendant de moi. C’est vraiment compliqué d’essayer de mettre des mots sur ce qu’on peut ressentir… Tout cela me fatiguait plus que n’importe qu’elle effort physique ou nuit blanche ne l’avait jamais fait. C’était comme si d’un seul coup je m’étais retrouvé avec une montagne sur les épaules. Je tournais ma tête vers Kris quand je sentis sa main sur mon épaule. Un mince sourire se dessina sur mon visage pour la remercier de son soutient. Je savais que je pouvais compter sur elle. Ça m’aidait, mais j’avais toujours ce problème à gérer. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire ? Si je lui raconte tout, elle pourrait peut-être y voir plus clair que moi et trouver la solution. Oui, pourquoi pas après tout si je peux parler de cela a quelqu’un, c’est bien elle, non ?


- Le plus simple est peut-être de commencer par le début. Tu pourras me dire ce que tu en pense quand j’aurais fini. Moi je suis complétement perdu…, dis-je en soupirant.


- C’est toi qui décide, si ça peut t’aider de me parler je t’écouterais et te donnerais mon avis mais …


Mais ? Je fronçais légèrement les sourcils ne comprenant pas ce qu’il y avait. Pourquoi elle ne voulait pas m’écouter lui expliquer ma rencontre avec lui ? Voilà une nouvelle chose que je ne comprenais pas. Je commençais à en être agacé. Posant mon menton sur mes genoux repliés, j’enlaçais mes jambes comme pour me réconforter seule. J’avais l’impression de n’avoir ma place nulle part. Les Âmes me pourchassaient avec le désire d’offrir mon corps à l’une des leurs. Les humains étaient différents des Âmes, ils s’emblaient parfaitement se comprendre alors que moi qui était également humaine n’y parvenait pas. Les seuls avec qui j’avais l’impression d’être à ma place était dispersée. Max dans ce monde d’humains, ce cachant de ce qui avait été notre culture, nos amis et Matt prit au piège avec Strauss qui devait marcher sur des œufs en permanence pour ne pas être découvert. J’étais fatiguée de cette vie. Je me fichais complétement de réagir comme une gamine capricieuse, mais à cet instant précis je voulais seulement avoir mes frères avec moi et vivre tranquillement dans mon coin. Sauf qu’apparemment dans ce monde, on n’avait pas droit à cela. Les Âmes étaient chanceuses. Je ne savais pas si elles s’en rendaient compte, mais elles avaient la possibilité de repartir à zéro autant de fois qu’elles le désiraient jusqu’à trouver un endroit où elles se sentiraient parfaitement à leur place. Moi, je n’avais pas cette chance. Je devais faire avec ce que j’avais, surmonter les difficultés qui s’accumulaient et tenir le coup.



- Je crois que tu sais déjà ce que tu dois faire. Si tu ne vas pas chercher Matt tu t’en voudras toute t’as vie, mais si tu ignores ce que tu ressens et n’en fais pas part à John tu va aussi le regretter.


Bien sûr que j’allais aller chercher Matt. Il n’était pas question que cela se passe autrement. Pourquoi elle disait cela ? Oh… Oui, les humains étaient bien plus perspicaces que les Âmes pour ce qui était des sentiments. Pas étonnant que ces être parviennent aussi bien à ce comprendre mutuellement sans pour autant avoir besoin de grand discourt. Avoir vécu parmi les Âmes si longtemps m’avait apparemment plus affecté que ce que je ne pensais… Resserrant ma prise autour de mes jambes, je soupirais lentement après avoir pris une profonde inspiration. Elle avait compris ce que je ressentais malgré le fait que je me refuse à cette possibilité et que je sois totalement perdu sur l’exactitude de mes sentiments. J’avais l’impression d’être en plein brouillard… Il fallait regarder le point positif, de tempête j’étais passé à une purée de poids. Je me demandais si j’allais un jour réussir à faire cela. J’y arrivais avec les garçons donc il y avait une chance pour que cela soit le cas. J’avais peut-être juste besoin d’un peu de temps.


- Tu peux faire les deux tu sais. Après il sera peut-être plus difficile de partir, mais ça te donnera une quatrième raison de te montrer prudente.


Une quatrième raison… Oui, j’avais beaucoup de raisons de revenir. Je ne comptais de toute manière pas disparaitre. J’avais fui tout ce temps et chercher mes frères pour que nous puissions enfin avoir droit à notre vie libre. J’avais bien l’intention d’en profiter maintenant que je la touchais du bout des doigts. Plus qu’une étape et nous y serons enfin. Je devais tenir le cou pour Max, pour Kris qui s’était autorisé à s’attacher à moi alors qu’elle ne semblait pas l’être autant avec les autres, sinon elle ne passerait pas autant de temps avec moi. Il y avait aussi Strauss et Matt que je devais ramener ici coute que coute. Et maintenant peut-être aussi John… Oui, il y avait John. Il avait lui-même dit qu’il viendrait me chercher si je ne revenais pas et il s’était montré des plus protecteurs aussi. Je n’avais pas droit de me faire prendre. Trop de monde, les miens comme les membres de tous les autres groupes seraient en danger si cela arrivait. Je devrais rester cloitré avec tout ce que je savais pour ne pas les mettre en danger, mais je ne pouvais pas. Je devais les ramener et plus tard je serais la seule avec ce que je savais à pouvoir faire certaines choses. Par contre, je ne suis pas sûr d’être capable d’en parler à John. Je ne suis même pas sur de ce que je ressens. Oui, je tiens à lui, j’aimerais pouvoir passer du temps avec lui, mais après… Si je lui en parlais, j’arriverais peut-être à trouver enfin les réponses à mes questions. Kris me regardait en biais en attendant que je me décide à sortir de mon mutisme. Délaissant mes jambes, je m’appuyais contre le mur et fermais les yeux avant de me mettre à parler.



- Comment tu as fait pour tout comprendre ? Certaine fois j’ai l’impression de n’avoir ma place nulle part. Je ne peux pas être parmi les seuls être que j’ai connu jusqu’à mes 19 ans et les humains que je devrais parfaitement comprendre puisque je suis humaine aussi me semble tellement différent… Je pense que je vais aller parler à John ce soir. Je ne sais pas exactement quoi lui dire, mais j’irais et quoi que je comprenne, j’irais cherche mes frères de ce guêpier. John a beau avoir sous-entendu que j’étais quelqu’un de vitale, pour moi ce sont mes frères. Je ne pourrais pas réellement vivre temps qu’ils ne seront pas en sécurités.



Je ne sais pas pourquoi je posais ma tête sur l’épaule de Kris, je n’avais plus envie de réfléchir à quoi que ce soit avant ce soir. J’aurais bien assez de choses à traiter à ce moment. Il fallait que je fasse une pose. J’avais l’impression que je n’allais pas être assez forte pour supporter cela encore longtemps. Cela commençait à faire trop et pourtant j’étais toujours là, prête à partir dans la minute qui suivait pour aller chercher Strauss et Matt. Le problème était peut-être là. Combien de temps j’étais resté ici ? Deux jours je crois. Quoi qu’il en soit, je ne restais que très rarement aussi longtemps en place. Je n’arrivais pas à rester en place. Habituellement, rien ne me retenait et je pouvais partir directement, mais là il y avait Maxim. Il avait droit de passer un peu de temps avec moi. Je devais tout de même veiller à ne pas changer son emploi du temps classique par ce que j’étais revenu. Il devait rester dans la même dynamique. Il fallait aussi que je parle de certaines choses à celui qui aurait bientôt la responsabilité de ma famille sur les bras. Il n’aurait pas vraiment son mot à dire sur ce que j’avais prévu et n’en saurait que le stricte minimum, mais il devait savoir ce qui lui permettrait de rester en sécurité. J’avais l’impression que tout le poids du monde reposait sur moi, même si je savais que ce n’était pas le cas. Bon, l’existence des groupes humains pouvaient basculer à cause de moi, mais pas celui du monde. Cela faisait quand même beaucoup de personnes sur qui veiller alors que l’on pouvait compter sur les doigts d’une main ceux à qui je tenais.


- Dès que Castiel rentre, il faudra que je lui parle. Je partirais le lendemain matin. Max a droit à une soirée avec sa sœur avant qu’elle ne parte de nouveau, mais je reviendrais. Je ne peux pas faire autrement. Je reviendrais, dis-je en ré-ouvrant les yeux avec détermination.



La question ne se posait même pas. Je ne savais pas ce que je devrais faire pour rentrer, mais je reviendrais et pas seule.


- Je reviendrais avec Strauss et Matthew. Je te le jure, sinon c’est que je serais morte.


Il n’y avait aucune crainte dans mes paroles. Je vibrais entièrement de détermination. Je rongeais mon frein pour ne pas aller directement à la rencontre de ce Castiel qui se faisait plus qu’attendre. La regardant fixement dans les yeux, je n’avais jamais été aussi sur de moi. La mort ne me faisait absolument pas peur. Je ne pourrais de toute manière pas continuer à vivre si je n’y parvenais pas.

©Didi Farl pour Never-Utopia

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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyLun 28 Oct - 10:11

    Les sentiments ça a toujours eu un côté compliqué, une vielle expression dit : « Tomber amoureux comme on tombe d’une chaise. » Dans le cas de Mélicendre je trouve l’expression plutôt bien choisi puisqu’elle me semble aussi surprise et perdue par ses sentiments que si elle venait de se retrouver le cul par terre sans savoir comment. Je me garde toute fois de lui faire un tel commentaire ironique et préfère garder le silence pour la laisser se livrer. S’il est une qualité qui est appréciable chez une amie c’est bien le sens de l’écoute et par chance je suis loin d’en être dépourvue. Après m’avoir exposé son trouble elle me propose de tout me raconter du début. Je lui réponds que c’est à elle de décider si cela peut l’aider, mais ne peut m’empêcher d’y ajouter dès à présent mon avis personnel. Quand j’appose un « mais » à la fin de ma phrase je remarque tout de suite son froncement de sourcils, qui s’accompagne rapidement d’agacement et d’autre chose … Comme un sentiment d’insécurité. Comprenant que je ne fais qu’ajouter à son trouble je me décide à lui exposer ce qu’il met passé par la tête.

    C’est peut être déplacé de ma part et pas très subtile, mais il me semble utile qu’elle prenne conscience de ce qu’elle a sur le cœur et quelle ne le refoule pas. Se mentir à elle-même lui fera plus de mal que de bien. Son objectif premier c’est d’avoir de nouveau ses deux frères auprès d’elle, mais si elle part sans rien dire à John et que pour une raison ou une autre elle ne peut pas revenir elle va s’en mordre les doigts. Je lui dis alors gentiment que faire les deux est tout à fait possible, elle peut très bien parler à John, puis partir chercher son frère, ça lui fera une raison supplémentaire de revenir. J’évite de lui faire remarquer que le bricoleur risque de tenter de la retenir une fois qu’elle lui aura exposé ses sentiments, ça ne l’aidera pas à prendre une décision et vus son caractère et l’attachement qu’elle a pour ses cadets il n’a aucune chance. Lui lançant un regard de biais, j’attends. La décision finale elle doit venir d’elle et d’elle seule. Quittant sa position protectrice elle finit par se laisser aller contre le mur et ferme les yeux. Elle me pose alors une question inattendue, prise par surprise je n’écoute plus qu’à demi-mot la suite de ses paroles.

    Bien que je manque d’attention je note malgré tout deux choses. Un elle a l’impression de n’avoir de place nulle part, deux elle a pris sa décision. Elle parlera à John, puis partira récupérer Matt et Strauss. Ce deuxième point est, selon moi, la meilleure décision qu’elle pouvait prendre, mais plutôt que de lui dire je reste en suspens à sa première question. Comment j’ai fait pour comprendre ? Un sourire quelque peu embarrassé se dessine sur mon visage.

    -« On comprend mieux ce par quoi on est soit même passé. Ma situation n’était pas la même que toi, mais ça ne change pas le dilemme, il m’a fallu choisir entre les élans de mon cœur et ma raison … J’ai choisi la raison et je ne te dit pas à quel point je le regrette chaque seconde depuis que j’ai pris la décision de faire taire mon cœur. »

    Faire machine arrière ? J’y ai pensé, j’y pense toujours, mais ça reste selon moi une mauvaise idée, une idée qui nous mettrait à deux en danger. Alors je garde mon cœur en cage. Un instant mon regard se perd dans le vague. De nombreuse fois j’ai fait des choix que j’ai regrettés et que je regrette toujours. Un j’ai refusé d’accompagner mon père le jour du raid ou il s’est fait pincer. Deux j’ai fuis et laissé ma mère aux mains des traqueurs. Trois je n’ai jamais cherchés à les retrouver ni l’un, ni l’autre. Quatre je n’ai jamais remercié la mère de Micky de la façon dont elle a pris soin de moi. Cinq je laisse se dernier espérer alors qu’il n’a aucune chance. Six … J’ai choisi pour Strauss et moi-même qu’il était préférable qu’on ne se revoit jamais. Laissant dans un coin sombre de mon esprit regret et doute je me concentre sur le présent.

    -« Pour ce qui est de t’as place dans ce monde je dirais qu’elle est auprès de tes frères et des humains. Tu as l’impression qu’on est très différent de toi, mais laisse toi le temps d’apprendre à nous connaitre, combien de temps à tu passé avec des humains ? C’est nos différences qui nous rendent plus fort alors oui, tu es différente, mais c’est loin d’être une tare bien au contraire. En tout cas, je pense que tu prends la bonne décision en choisissant d’allée parler à John. »

    Mél pose sa tête sur mon épaule, dégageant mon bras je le passe autour de ses épaules. Elle me fait soudain penser à une enfant, c’est amusant de constater comme le comportement d’une personne change en fonction d’une situation. Je l’ai vus joueuse, grande sœur modèle, dangereuse et là voilà fragile. Qu’elles questions peuvent bien tourner dans sa tête ? Se rend-elle compte du poids qu’elle fait elle-même pesé sur ses épaules à protéger ainsi tout le monde ? Silencieuse j’attends, j’ai l’impression d’entendre le remue-ménage de ses réflexions percer à travers le silence de la pièce. Rouvrant les yeux la jeune femme met fin à son mutisme et m’annonce que dès que Castiel sera de retour elle lui parlera et partira le lendemain de son entrevue avec lui. Elle m’affirme aussi qu’elle reviendra, qu’elle reviendra avec son frère et Strauss et que si par malheur ce n’est pas le cas, alors c’est qu’elle sera morte. La sureté et la détermination que je lis dans son regard me font peur, elle me donne l’impression de ne rien craindre et cela m’inquiète. Pourtant, je cache mes sentiments, il n’y a pas de raison, et réplique plutôt avec assurance.

    -« Si tu ne reviens pas John continuera de veiller sur Max et tu peux être certaine que j’irais chercher Matt et Strauss, mais de toute façon ça n’arrivera pas. »

    Non, ça n’arrivera pas.
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MessageSujet: Re: A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss) EmptyLun 28 Oct - 17:32

A chacun sa quête


Kris semblait gêner, mais je ne voyais pas pourquoi. Ce que lorsqu’elle commença à m’expliquer que je me sentis idiote d’avoir posé la question. Je ne voyais par contre pas pourquoi elle ne pouvait pas en faire autant que moi. J’allais en parler à John, elle pouvait aussi parler à Strauss de ces sentiments, non ? Hm… Dès que Castiel serait revenu, j’allais faire en sorte de vite regrouper ces deux-là. AU besoin, je les enfermerais dans une pièce jusqu’à ce qu’ils aient mit les choses au clair. En même temps, si je ramenais Strauss ici, il n’y aurait plus aucune excuse à son silence. Oui, je n’avais qu’à ramener les fesses du frangin et tout serait réglé. Le point Matt était encore problématique, mais on trouverait une solution quand on fera face à ce problème. J’en avais déjà assez à m’occuper pour le moment.

Kristal semblait dans les nuages. C’était à son tour de réfléchir aux questions qu’elle se posait. Je voulais l’aider, mais j’avais bien l’impression que la seule chose que je pouvais faire pour cela était de régler mon propre problème qui était de réunir ma famille. Il ne me fallut pas longtemps pour replonger dans mes pensées, surtout avec Kris qui réfléchissait également de son côté. Il me restait encore tellement de chose à faire. Sans parler que je n’étais même pas sur de réussir à m’intégrer un jour à ce groupe. Pour le moment, j’avais réussi à être amie avec Kris et je m’entendais bien avec John, mais après je ne savais pas vraiment ce qu’il en était. Les seuls autres personnes que j’avais croisé n’était pas forcément très amicale vis-à-vis de moi. Bon je n’avais pas été sous l’un de mes meilleurs jour non plus en apprenant que Kris connaissait Strauss, mais elle ne m’en tenait pas rigueur alors je ne voyais pas pourquoi les autres devaient continuer à se comporter de manières aussi froide avec moi. Ah et y avait cet idiot fini que j’avais envi d’étrangler, façon de parler. Enfin… ça restait à déterminer. Il me tapait vraiment sur les nerfs celui-là. Comment j’allais bien pouvoir faire pour trouver ma place ici…


- Pour ce qui est de t’as place dans ce monde je dirais qu’elle est auprès de tes frères et des humains. Tu as l’impression qu’on est très différent de toi, mais laisse toi le temps d’apprendre à nous connaitre, combien de temps à tu passé avec des humains ? C’est nos différences qui nous rendent plus fort alors oui, tu es différente, mais c’est loin d’être une tare bien au contraire. En tout cas, je pense que tu prends la bonne décision en choisissant d’allée parler à John.
- Hm… Je ne sais pas encore ce que je vais lui dire… Il faut que je réfléchisse à ça en plus du reste…


Fatigué, je calais ma tête sur son épaule comme une enfant et Kris passa son bras autour de moi comme pour me réconforter. Je n’aimais pas être dans cet état. Je faisais tout pour que personne ne me vois quand j’étais comme ça, mais là cela avait été plus fort. J’avais tellement de choses à régler que je n’en voyais pas le bout. Il fallait procéder par étape, comme je l’avais fait jusqu’à maintenant. La prochaine était de parler avec Castiel. Après j’irais chercher Strauss et Matt et après irait à la ‘’chasse aux Âmes’’ pour trouver un corps à Strauss. Je ne pouvais pas me permettre de m’en prendre à n’importe qui en plus. J’allais devoir faire attention et en plus je devais tomber sur un corps toujours inoccupé après avoir retiré l’Âme. Il y avait encore beaucoup à faire… Ce qui était sur, s’était que j’allais ramener Matt et Strauss la prochaine fois que je repasserais les portes de ce château. Ça il n’y avait même pas à se poser la question la dessus. Je formule dons à voix haute ce qu’il en ait sur ce point car c’est ce qui compte le plus pour moi. J’étais déterminée et n’avais absolument aucune crainte.


- Si tu ne reviens pas John continuera de veiller sur Max et tu peux être certaine que j’irais chercher Matt et Strauss, mais de toute façon ça n’arrivera pas.

- Oui, ça n’arrivera pas !


Bizarrement, j’étais soudainement bien plus légère. En y réfléchissant un peu, je compris que s’était à cause de ce qu’elle venait de dire. Je me doutais déjà que John continuerait de s’occuper de Max. Je savais aussi qu’il allait chercher à me ramener si cela m’arrivait après notre échange de la matinée. Ce n’était donc pas cela qui m’avait tiré un sourire et qui m’avais fait hocher vigoureusement de la tête pour acquiescer à mon amie. Non, s’était le fait que même si je n’étais plus là, quelqu’un serait là pour aider Matt et Strauss. Ils ne resteraient pas seuls. Je ne pouvais pas veiller sur eux la plus part du temps et lorsque j’étais avec eux, ils n’étaient pas en sécurité. C’était pour cela en plus du besoin de les avoir avec moi que j’allais les chercher. Kris continuerait ce que j’avais commencé si je n’y arrivais pas. Il n’y avait maintenant plus rien qui m’inquiétait. Toute ma famille avait quelqu’un pour veiller sur elle si je n’étais plus là. J’avais tout de même bien l’intention de ne pas tirer ma révérence aussi facilement. Je n’avais pas encore pu profiter de ma vie alors compter sur moi pour la défendre bec et ongles.

Nous continuâmes à parler de choses et d’autres par la suite, puis vint l’heure d’aller chercher Max. Enfin, c’est plutôt lui qui vint nous chercher. Sur le coup, je croyais qu’il venait de quitter les cours, mais quand il nous parla d’aller manger, je compris qu’il en était tout autre. On avait passé toute l’après-midi à parler dans notre coin. J’étais surprise que Max ne soit pas venu plus tôt. Ce n’est que lorsqu’il nous demanda depuis combien de temps on discutait et qu’il fit la grimace quand je lui dis qu’on avait parlé depuis qu’il était en cours que je compris pourquoi. Il nous avait surement laissé tranquille à cause de ce que j’avais dit au déjeuner. J’y avais fait allusion que j’étais fatiguée. Résultat, il avait voulu me laisser dormir. A mon avis, s’était bien la dernière fois qu’il me laissait ainsi sans venir vérifier que je dormais effectivement.




[on peut boucler le RP là ou continuer jusqu'à la fin du repas quand on se sépare. Si on finit ici, envois moi un mp que je précise certains trucs. Où pas, je l'ai déjà fait dans le RP de John.]



©Didi Farl pour Never-Utopia

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A chacun sa quête. (PV Mélicendre Strauss)

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