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Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ

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Kristal Silver
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MessageSujet: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptySam 24 Aoû - 17:21


    Le vent, il fait voler mes cheveux autour de mon visage, il est chaud, son souffle me brûle presque la peau. Si ce n’était de la pluie que je sens ruisseler sur moi je suis certaine que sa morsure me serait désagréable, mais là, je ne peux que m’en délecter. Tête basculée en arrière, paupières closes et bras écartés je laisse le ciel déverser sa fureur sur moi en riant. Un éclair zèbre le ciel, je ne le vois pas, mais il fait rougeoyer mes paupières. Je me mets alors à compter un, deux, trois, quatre, cinq, six et … Ça y est le grondement sourd du tonnerre résonné faisant vibrer l’air autour de moi. Six secondes ce qui donne donc … Deux kilomètres ? Ouai ça doit être ça, zut du coup il est bien plus proche que je ne le pensais. Bah tant pis, il n’est plus temps de rentrer en courant, ça ne servirait à rien, je suis déjà trempée. Je sens mon t-shirt coller à ma peau alors qu’il est deux fois trop grand pour moi et qu’habituellement je flotte dedans quant à mon jean … Il est si collé à moi que je me prends à penser que je n’arriverais jamais à me remettre en marche. Cette simple idée m’arrache un sourire, je me vois bien finir en statut au milieu du Désert parce que je suis sorti un jour d’orage.

    Pourquoi je suis sorti alors que je savais pertinemment qu’il allait pleuvoir ? Mais justement pour ça pardi. J’ai passé mon enfance à être trimbalé d’une cache à une autre, j’ai passé mainte nuit à la belle étoile et me voilà depuis trois années murées dans un château. Bien sur j’apprécie la stabilité d’avoir une demeure fixe, mais ça me donne aussi l’impression d’être en cage. J’ai besoin de me sentir libre et j’aime trop les grands espaces pour rester cloitrée une semaine complète. J’en perdrais la tête à coup sûr. Du coup, dès que l’occasion se présente, je déserte. À coup sûr quand je rentrerais je m’en prendrais plein la tronche sur le fait qu’à chaque fois que j’agis comme une gamine et fais le mur je mets tout le monde en danger, mais … Ils ont tort. Les Âmes ne viennent que très rarement au grand canyon et surement pas un jour aussi lugubre. Tient en parlant de canyon, je recule de trois pas histoire de m’éloigner du gouffre. Le vide ne m’effraie pas, bien au contraire, mais j’ai toujours peur qu’une pulsion suicidaire me traverse l’esprit et que l’envie de plonger me prenne. Étant donné que je suis le genre de personne à agir instinctivement il y aurait de forte probabilité que je réponde à cette pulsion et que je découvre bien malgré moi que les hommes volent aussi bien que des pierres.

    À peine cette idée me traverse l’esprit qu’un léger rire m’échappe, rapidement remplacé par des larmes ne tardant pas à se muer en sanglots amer. Surprise moi-même par ma réaction je plie sous le poids du chagrin et me retrouve à genoux à terre, les bras croisés sur mon ventre. Un crie m’échappe alors.

    -« Sculpteuse-d’Étoiles ! »

    L’orage gronde au même instant que le nom de ma mère franchit la barrière de mes lèvres, si bien que mes mots sont avalés par la fureur des éléments. À genoux au sol, le visage baissé vers le sol et masqué par ma chevelure, toute ma bonne humeur s'est effacée en un instant à peine. Pourquoi faut-il que chaque fois que j’emploie l’une de ses expressions mon cœur soit transpercé d’un éperon glacé ? Ne pourrais-je jamais cesser de la pleurer ? Tentant de me calmer j’essaye de me dire qu’elle est heureuse, les autres Âmes l’ont surement renvoyée sur la planète des Ours, elle m’a tellement parlé des nombreux cycles qu’elle a passés là-haut. Oui c’est ça, elle est heureuse, dans son nouveau corps, sur une autre planète … Étrangement cette idée ne me réconforte guère, la simple pensée qu’elle m’ait oubliée m’est plus douloureuse que toute autre chose. J’essaye alors de penser à mon père, mais là encore je me retrouve englouti par un puits de tristesse, il a été effacé, tout ce qui subsiste de lui c’est un corps empli de ses souvenirs, mais mue par une Âme … Les Âmes, étrangement je n’arrive pas à leur en vouloir, suis-ce due au fait que ma mère en était une où aurais-je eu la même opinion à leur sujet si ma mère avait été humaine. Peut-être pas …

    Restant à genoux sur le sol détrempé j’observe l’horizon, au-dessus de moi l’orage continue de se déchaîner, mais sa colère m’est à présent complètement indifférente.


Dernière édition par Kristal Silver le Jeu 29 Aoû - 15:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptySam 24 Aoû - 22:37

Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  Aaaaa+++Riaos+raios
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CRAC!

Un éclair zébra le ciel, le déchirant ainsi en deux. Je sursautai à la vue de sa puissance, je ne m'attendais pas à sa visite, je t'avais prévenu, et posai ma tasse à café sur le rebord de ma fenêtre ouverte. Je sentais l'odeur de la pluie qu'émanait mon jardin, l'air était lourd, les nuages pesants. Une petite sortie s'imposait. T'es fou, on va être trempé comme la dernière fois. C'était justement le but de notre petite excursion, être trempé, ce moquer de la puissance du ciel et lui faire face. Je terminai mon café en vitesse, me brulant la langue au passage. J'entendais mon humain bougonner dans son coin des paroles inaudibles, peu importe. Je mis mes chaussures militaires spéciale randonnée chaotique et ouvris ma porte d'entrée. La chaleur était assommante, c'était surement elle qui provoquait les éclairs. Je tournai la clé dans le verrou, ne pas que je sois paranoïaque mais je me sentais plus à l'abri. Je sautai dans ma voiture, appréciai son doux ronronnement et sortis à toute vitesse du quartier. Wouha trente kilomètres heure, trop puissant. Je levai les yeux au ciel, mon humain n'était donc jamais content.

Je savais très bien où je voulais aller, je m'y rendais assez souvent, à chaque fois que je me sentais étouffer dans cette ville et que j'avais besoin d'espace. La vue y était magnifique, mon hôte ne pouvait plus se plaindre. Tout en gardant une main sur le volant je sortis une bouteille d'eau avec l'eau. Je l'ouvris rapidement en conduisant avec le genoux et me désaltérai, même dans la voiture j'avais trop chaud. Tout à coup de grosses gouttes de pluie ont écrasés mon pare-brise, oui nous allons bel et bien être trempé. J'actionnai les essuies-glaces et pensai déjà au retour, nous ne risquerions pas d'être frigorifié comme la dernière fois, avec cette chaleur cela était impossible. J'empruntais avec la nationale lorsque mon hôte se manifesta. Une petite clope ? Bon aller pourquoi pas... Je ne fumais que lorsqu'il me le proposait, soit très rarement et le plus souvent en voiture. Il était difficile de trouver du tabac, le magasin était relativement loin et ne vendait qu'aux âmes dont le corps était vraiment dépendant, j'ai donc dû faire des pieds et des mains pour faire plaisir à mon hôte. J'ouvris la boîte à gant tout en gardant un oeil sur la route déserte et sortie la cigarette du paquet. Je sentais mon humain frémir de plaisir. J'allumais notre "clope" avec l'allume-cigare et la portais à mes lèvres tout en ouvrant la fenêtre. Je pris une bouffée, sentant la fumée stagner un instant dans mes poumons puis expirai doucement cette dernière. Merde c'est bon... Personnellement je n'aimais pas trop ça, ce n'était pas désagréable mais je ne fumai pas pour le plaisir, mon hôte en avait juste besoin de temps en temps, ça resserrait nos liens. Je garai ma voiture au bord du canyon et terminai ma cigarette en silence, je ne pouvais pas la terminer dehors, pas avec cette pluie battante. Ensuite je claquai la porte de la voiture derrière et écrasai mon mégot au sol. Je longeai le canyon, appréciant la pluie qui s'écrasait sur mon visage. En un rien de temps on aura dit que j'avais pris ma douche avec mes vêtements. Je marchais sur le bord une petite dizaine de minutes, un peu moins, jusqu'à découvrir une femme recroquevillée sur elle même au bord du précipice. Que faisait-elle ici seule et dans cette position ? Je me mis à courir en sa direction et entendis des pleurs qui lui appartenaient. Elle releva son visage vers l'horizon, ne semblant pas m'avoir remarqué, mais cachait presque ce dernier entièrement avec ses mains. Je m'approchai de nouveau, inquiet pour elle et posai ma main sur son épaule avant de m'accroupir instantanément à ses côtés. La pluie et l'orage faisait tant de bruit que je dû hausser le ton pour qu'elle puisse m'entendre distinctement.

« Vous allez bien ? Je peux vous aider ? »
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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyDim 25 Aoû - 8:38

    Boueuse, je vais irrémédiablement finir boueuse, surtout si je reste à genoux sur le sol comme ça. Mais je n'y peux rien, mes jambes refusent de porter mon poids, celui de mon chagrin pèse trop. Alors, tant pis. Mes rangers et mon jean seront sales, ce n'est pas la fin du monde après tout, ce n'est pas comme si c'était irrémédiable, de l'eau, du savon, une bonne dose d'huile de coude et tout sera propre ... Alors, je relève la tête vers l'horizon et mes larmes se tarissent, je n'ai jamais été de ces gens qui passent des jours à pleurer leur mort, mais j'aurais aimé, moi ... Je suis plutôt le genre à me lamenter durant des années, mais uniquement par pic, comme aujourd'hui. Un souvenir les rappelle à moi, la douleur et les larmes me submergent une minute tout au plus puis vient le calme, un calme plat, comme un silence interne ne laissant qu'une vague impression de regret. Peut-être que si je voulais bien faire l'effort d'en parler à quelqu'un les choses changeraient, mais non, ça me semble encore plus difficile de raconter mon chagrin que de vivre ses accès de tristesse. Alors, je fais avec et puis c'est tout. D'ailleurs, maintenant que je suis calmé, je vais bien. Je me sens juste un peu vidé, à tel point que la fureur de cet orage ne m'amuse même plus. C'est dommage, un orage dans un endroit aussi aride et désertique c'est toujours superbe. Oui, j'aime les grands espaces, la fureur des éléments et l'impression d'être insignifiante à côté de ce monde où je vis. C'est pourquoi je reste là, assise sur mes talons, à attendre un je-ne-sais-quoi qui me fera bouger.

    Le je-ne-sais-quoi arrive plus vite que je ne l'aurais imaginé et n'est pas forcément ce à quoi j'aurais pensé. Je me voyais déjà resté là jusqu'au retour du soleil ou alors jusqu'à la nuit, mais non. Complètement absorbée par mes pensées je ne l'entends pas arriver, d'ailleurs quand bien même j'aurais été plus alerte l'orage m'aurait couvert le bruit de ses pas. C'est la désagréable impression d'être observée qui m'a mis le doute, mais avant que je ne puisse réagir une main s'abat sur mon épaule. Non ... Elle ne s'abat pas, ce n'est pas comme si on avait voulu m'empêcher de fuir, elle ne fait que se poser et est rapidement accompagnée d'une voie qui s'élève de façon à couvrir le bruit de l'orage. Surprise je tourne la tête, juste au moment où un éclair vient zébrer le ciel. Médusée je me retrouve à fixer un jeune homme, surement un peu plus vieux que moi, mais je n'ai jamais été douée pour deviner l'âge des gens, enfin bref on s'en fiche. Le plus important c'est que la lumière de l'éclair irradie ses yeux et y révèle une lueur d'argent. Traqueur ou Âme en balade ? Qu'est-ce qu'une Âme viendrait fiche ici par pareil temps ? La peur d'avoir commis la pire des erreurs envers ceux du groupe me fait bondir sur mes pieds, juste un peu trop vite. Mes semelles glissent sur le sol détrempé et je me retrouve au sol aussi vite que je me suis levée. Surprise je ne peux me retenir de rire de ma réaction. Ce n'est pas un traqueur, il n'a pas d'arme à sa ceinture, c'est la première chose que j'aurais dû regarder, quelle idiote.

    Finalement je décide de rester assise, ça m'évitera de retrouver, une nouvelle fois, le contacte du sol d'manière aussi brutal. Ramenant mes jambes vers moi je m'installe en tailleur et fixe l'inconnu. Un grand sourire éclaire mon visage alors que je hausse le ton pour lui répondre.

    -« Ça va merci et vous ? C'est rare de croiser vos semblables dehors par pareil temps. »

    J'aurais bien dit tu, après tout je tutoie tout le monde, mais comme il a lui-même usé dû vous je trouve plus polie de lui rendre la pareille. Je me prête alors à penser que la majorité des humains, en pareille situation, auraient soit pris la fuite, soit assommé ce jeune homme. Je ne fais pas partie de la majorité, j'offre ma confiance et ma bonne humeur à tous sans restriction, Âme ou humain, enfin ... Tous sauf les traqueurs, eux à la rigueur ils ont le droit de se recevoir mon poing au visage, mais rien de plus agréable. Enfin, lui il n'en est pas un, ou alors un traqueur sans armes, drôlement gentil et ... Dieu qu'il est mignon. Bref, hum passons. Tendant la main vers lui je reprends la parole sans me départir de mon éternel sourire.

    -« Je m'appelle Kristal et vous ? »

    C'est bien comme ça que doit commencer une discussion non . Par des présentations. Faire la connaissance de quelqu'un de nouveau est un truc que j'adore, mais si en plus ce quelqu'un est une Âme c'est encore plus chouette, une discussion avec lui devrait changer des sempiternelles plaintes des humains à propos de leurs conditions de vie.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyDim 25 Aoû - 11:25

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Au moment où j'avais posé ma main sur son épaule la jeune femme se retourna instantanément vers moi. Je lu la surprise, presque de la peur, dans ses yeux et je fus tout aussi surpris qu'elle. Ses yeux, humides pas la pluie et ses anciennes larmes, étaient d'un noir profond. Il y avait certes de l'éclat, l'éclat de la vie, mais ils ne brillaient pas comme les miens. L'instant où l'éclair frappa mes yeux se reflétèrent son visage et la jeune humaine glissa en arrière. Dans un élan de surprise j'aurai moi aussi dû reculé, elle pourrait me tuer, j'étais seul et peut-être pas elle. Mais au lieu de cela je tendis mes bras pour essayer, en vain, de la rattraper dans sa chute. Étrangement elle se mit à rire, il était étrange de changer si rapidement d'émotion, j'en restai presque bouche bée et posai mes mains sur mes genoux tandis que l'humaine s'installait en tailleurs. Elle m'adressa un sourire radieux, j'allais perdre la tête, pourquoi une humaine adressait un sourire à une Âme ? Sans m'en rendre compte je lui rendis son sourire, lui montrant mes dents alignées tandis que mes pommettes remontaient au niveau de mes yeux. Cette humaine était vraiment jolie. Ses cheveux mouillés, un peu ondulés par la pluie, tombaient sur ses épaules et quelques-uns balafraient son visage. Elle... Oh mec, calme-toi, c'est une humaine.

« Ça va merci et vous ? C'est rare de croiser vos semblables dehors par pareil temps. »

Je haussai les épaules en esquissant un mince sourire, j'aimais sortir voilà tout. Il est vrai que la plupart du temps nous ne sortons jamais seuls. On partait avec sa compagne ou un ami de longue date, sinon avec un chien, mais moi je partais déjà avec cet humain dans ma tête, c'était bien assez. Ravi de l'apprendre !

« Je vais bien, et j'aime la pluie. Vous ne vous êtes pas fait mal en tombant ? »

Je clignais des yeux pour chasser la pluie qui m'obstruait la vue et ne pu m'empêcher de vérifier rapidement du regard s'il existait une quelconque blessure. J'étais de nature assez protecteur, c'est surement pour cela que je m'étais tourné vers mon métier, animateur pour enfants. Même si elle était humaine je ne voulais pas qu'il lui arrive du mal. Après tout je courais plus vite qu'elle au cas où... Aha, t'inquiètes si elle nous touche je la tape à ta place ! Merci Matthew. Je dois l'avouer, parfois mon humain pouvait être gentil. La jeune femme me tendit sa main, sur le coup je ne savais pas si je devais l'aider à se relever ou si je devais la serrer poliment. Je fixais les doigts fins de l'humaine, ils étaient pâles et mouillés par la pluie. Serre-lui la main patate !

« Je m'appelle Kristal et vous ? »

« Strauss, enchanté ! »

Je secouai ma main d'un geste vif pour chasser l'eau et l'essuyai sur mon pantalon trempé, mais quel idiot, comme si ça allait changer quelque chose. Je serrai la main de Kristal, elle était chaude et douce, elle était humaine... Je lui adressai un grand sourire, ce n'était pas tout les jours que j'arrivai à "communiquer" avec un humain. Je m'assis également au sol, je ne pouvais pas être plus mouillé que ce que je l'étais déjà, je n'avais donc rien à perdre. Je secouai rapidement ma tête pour sécher mes cheveux qui me tombaient sur le front mais constatais rapidement que c'était presque pire. Je devais avoir l'air bien fin. Pour changer ! J'apprécie le soutien de mon hôte... Je regardai les traits fins de l'humaine, elle semblait plus jeune que moi - bien sûr qu'elle était plus jeune que moi, mais physiquement elle semblait plus jeune que mon hôte. Et moi qui m'attendait à voir une Âme désespérée et perdue, j'ai raté mon coup. Bon après tout, une humaine c'était pas si mal. Même pas mal du tout ...

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyDim 25 Aoû - 13:08

    Le bon sens aurait voulu que je fuie. En me rendant compte que l'homme était une Âme j'aurais dû bondir sur mes pieds, chose que j'ai faite et qui s'est soldée par une chute et détaler. Je suis rapide, lui aussi peut-être, mais je suis humaine et la violence ne me répugne pas si elle peut sauver ma vie alors que les Âmes n'en uses pas, à moins d'être des traqueurs et encore, même eux tentent d'amadouer les humains avant de se résigner à être moins ... Gentil ? Comment peut a qualifié de gentil quelqu'un qui tente de vous implanter dans la tête un être pensant qui se fera un plaisir de vous effacer ? Non vraiment des fois je m'étonne moi-même avec mes réflexions, mais en même temps il faut avouer que les Âmes sont, de visu, si inoffensive qu'il m'est difficile de les trouver méchante. Tient ce jeune homme qui me fait face comment pourrais-je le trouver dangereux alors qu'il s'inquiète pour moi et qu'il répond à mon sourire en m'en rendant un des plus charmants ? Ça me paraîtrait illogique et injuste à son intention. À côté de ça je ne suis pas pour autant naïve et bien que je me montre souriante et polie je n'en reste pas moins prête à lui envoyer mon poing dans la figure au moindre signe de danger, mais l'occasion est trop belle, parler à une Âme sans qu'elle ne fuit ou ne soit un traqueur, voilà une chance qui ne se présente pas souvent.

    Mon premier réflexe, une fois installée en tailleur sur le sol et assurée de ne plus tomber, est de répondre à l'inconnu que je vais bien, ce qui n'est pas forcément la vérité, mais je me vois mal parler de mes problèmes avec un inconnu alors que je ne le fais déjà pas avec mes amis. Puis je me permets de lui retourner sa question parce que, d'une il est rare de croiser des Âmes solitaires, de deux encore plus en ce lieu et si on ajoute l'orage et la pluie ça devient carrément improbable. Il me répond par un haussement d'épaules accompagné d'un semblant de sourire et m'apprend qu'il va bien lui aussi et aime la pluie. Je vais bien, il va bien, tout va bien dans le meilleur des mondes ... La question qu'il me pose ensuite m'arrache un sourire.

    -« Non ça va, merci. »

    D’une main assurée je chasse rapidement les mèches de cheveux me barrant le visage en rabattant ma chevelure vers l’arrière. Un cours instant je me prends à regretter de ne pas avoir attaché mes cheveux aujourd’hui, puis finalement, une fois que je les aie plaqués en arrière, je décide qu’ils ne me gênent pas tant que ça. Ce simple geste me fait réaliser que la plus élémentaire des politesses a été omise, alors plutôt que de reposer ma main sur mon genou je la tends vers l’inconnu et me présente. La réaction de l’Âme m’arrache un sourire amusé, il ne semble pas savoir comment réagir. Finalement il finit par comprendre et se présente à son tour. Par contre, je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire amusé en le voyant secouer sa main et la frotter sur son pantalon comme s’il avait l’espoir de la sécher. Vu les trombes d’eau que le ciel dévers sur nous cette intention de sa part me paraît vraiment incongru et comique. Il finit malgré tout par me serrer la main. La sienne est bien plus grande que la mienne si bien que je vois mes doigts disparaitre, comme happés par les siens. Le sourire qu’il me fait alors est vraiment rayonnant et a le don d’accentuer le mien. Sans plus de façon il s’assoit à son tour face à moi et … Secoue la tête. Cette fois, contrairement à celle où il a essayé d’essuyer sa main, je ne peux me retenir de rire. Il a l’air si dépité en remarquant que son geste n’a eu pour seul effet que d’empirer les choses. Plaquant ma main devant ma bouche je lâche un rapide.

    -« Pardon. »

    Bon rien ne m'oblige à m'excuser, d'ailleurs ça m'étonnerais qu'il prenne la mouche pour si peu, mais je n'y peux rien, c'est un réflexe idiot. Calmant mon envie de rire je reprends mon sérieux et l'observe avec attention. Son prénom me laisse perplexe, j'étais persuadée que toutes les Âmes, à l'image de ma mère, portaient un prénom rappelant l'une des planètes où elles avaient vécu. Faut croire que je me suis trompée par que « Strauss », ça sonne plus humain que tous les prénoms farfelue que j'ai pu entendre jusque-là. Ça y est, je sens de nouveau la tristesse gonfler mon coeur, il faut vraiment que j'arrête de penser à ma mère et en même temps ... C'est impossible, comment ne pas songer à elle, alors que je me trouve en présence d'un de ses semblables. Soudain une vague d'espoir me submerge, bien sûre, il est comme elle, alors peut-être qu'il la connaît, peut-être qu'il sait ce qu'elle est devenue, peut-être que ... Arrête de rêver ma fille, quel est le pourcentage pour qu'il sache quoi que ce soit à propos d'elle. Pourtant, je dois tenter quelque chose, n'importe quoi.

    -« Strauss, ça fait plutôt humain comme prénom, je croyais que les tiens avait tout un prénom en rapport avec l’une de leurs anciennes vies. A moins que tu sois née sur terre ?»

    Chassé le naturel et il revient au galop. Me voilà qui tutoie un parfait inconnu et en plus je ne prends même pas la peine de lui cacher que j’en sais pas mal sur les Âmes, enfin je présume que tous les humains savent, à présent, qu’il existe bien d'autres planète habitées. Par contre je doute qu’ils soient capables de deviner à son nom si une Âme vient de la planète des Ours, des chauves-souris, des fleurs, … Ma mère et moi avions un jeu, elle me citait des noms d’Âme et je devais deviner la planète en rapport. Parfois encore je me prends à jouer à ce truc idiot pour tuer le temps, mais ce que je préfère c’est me repasser en boucle les histoires que ma mère me racontait, surtout celle sur les Ours, d’ailleurs …

    -« Si c’est le cas alors je te conseille la planète des Ours dans une prochaine vie, il paraît que c’est superbe là-haut et d’après ma me … Oublie ça je n'ai rien dit. »

    Non, mais ça va pas. Qu’est-ce qui me prend. Surprise par mon propre empressement à parler avec Strauss je détourne la tête pour regarder l’horizon tout en rougissant au passage. J’espère que la pluie masque la coloration de mes joues parce que je me sens bien assez idiote de m’être laissé emporter par mon enthousiasme sans avoir besoin d’en rajouter. Il va vraiment falloir que j’apprenne à tenir ma langue par l’avenir.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyDim 25 Aoû - 14:08

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J'étais dégoulinant de pluie, les éclairs ne cessaient de zébrer le ciel et mes yeux se reflétaient sur le visage de l'humaine à chaque fois que la lumière déchirait le ciel. J'essayais de ne pas regarder ses yeux, de peur de l'éblouir. L'éblouir ? Tu te prends pour un dieu ? Je te rappelle que mes yeux sont comme des lampes de poche. Oui et puis mon corps est tellement beau que tu peux te permettre de l'éblouir de toutes les façons possibles. Avant que je ne puisse répondre à cette ineptie Kristal se mit à rire. Je la regardai sans trop comprendre et me rendis enfin compte que j'avais l'air d'un parfait abruti. Je passai rapidement ma main dans mes cheveux, gêné et répondis à la jeune femme.

« Pardon. »

« Ce n'est rien. »

Elle s'excusait d'avoir ri, et moi qui pensais que les humains étaient des créatures malpolies et brutales. En même temps comment cette humaine, frêle et douce pouvait être brutale ? De toutes manières je devais faire une tête voir deux de plus qu'elle. Elle porta par réflexe sa main à sa bouche, me cachant ainsi son magnifique sourire. Je perçus alors un éclat d'espoir dans ses yeux noisette, je me demandai bien à quoi elle devait penser, ce qu'elle voulait de moi.

« Strauss, ça fait plutôt humain comme prénom, je croyais que les tiens avaient tous un prénom en rapport avec l'une de leurs anciennes vies. A moins que tu sois né sur terre ? »

« C'est le premier nom qui m'est venu à l'esprit en m'éveillant. Je me suis apperçu plus tard que c'était le nom de famille de mon hôte, étrange coïncidence n'est ce pas. Et non je ne suis pas né sur Terre. Je viens du Monde des Chants, je m'appelai quelque chose comme... Voix-qui-réveille-le-Soleil. Je fais deux cycles sur la Planète des Araignées et je suis né à Origine. »

Blablabla, arrête de parler tu vas l'énerver. Il était vrai que je racontai un peu trop ma vie, surtout à une inconnue. Mais j'imagine qu'il le fallait bien, pour qu'elle ne me soit plus "inconnue". J'imagine qu'elle espérait que soit né sur Terre, c'était possible, mais ce n'était pas le cas. J'avais eu bien des vies... J'avais quitté Origine le plus rapidement que je pouvais, avide de découvrir l'univers, pour m'installer sur le Monde des Chants. Je chantais à chaque aurore, j'étais presque heureux, mais l'absence de la vue m'a contrainte à partir bien rapidement. Chez les Araignées c'était bien aussi, mais il n'y avait pas de couleurs. Je cherchais de la communication, et par-dessus tout des émotions. Ici j'étais servis, j'avais de la couleur à m'en faire exploser les yeux et des émotions à en perdre la tête.

« Si c'est le cas alors je te conseille la planète des Ours dans une prochaine vie, il paraît que c'est superbe là-haut et d'après ma me ... Oublie ça je n'ai rien dit. »

Je ne m'étais même pas rendu compte que l'humaine me tutoyait, c'était sorti tellement spontanément que je n'avais même pas relevé. Elle semblait néanmoins connaître pas mal de chose sur nous, la planète des Ours, sa beauté. Je lui adressai un regard interrogateur lorsqu'elle me demanda d'oublier ses paroles. Elle tourna sa tête pour regarder le canyon à nos pieds et je remarquai sous les parcelles d'eau qui recouvraient ses joues ces dernières s'empourpraient. Elles prenaient une teinte rougeâtre au niveau de ses pommettes. Étrangement cela ne m'était jamais arrivé, quel est donc ce phénomène ? Peut-être que... Arrête de réfléchir ! Elle rougit c'est tout. Rougit ... ? C'est pour les grandes personnes mon chou, laisse tomber. J'attendais donc qu'elle se retourne de nouveau vers moi et lui adressai un clin d'oeil rapide accompagné d'une réponse.

« Dommage pour toi j'ai une mémoire d'éléphant ! Tu m'as l'air très informée sur les mondes. »

Je ne lui posai pas de questions, je ne voulais pas la mettre dans l'embarras, apparemment c'était déjà le cas alors autant ne pas rajouter une couche. Si elle voulait me raconter je devais la laisser venir, on ne peu pas apprivoiser avec brutalité. Et après tout, nous les Âmes, ne connaissons pas la violence. Nous aimons la délicatesse... Je léchai machinalement mes lèvres, gouttant une larme de pluie au passage, et enroulai mes bras autours de mes genoux en attendant la réponse de la jeune brune.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyDim 25 Aoû - 15:50

    Parler, je ne le fais pas souvent, mais quand l'envie me prend j'ai la fâcheuse tendance à dire les choses comme elles me viennent et à réfléchir après. Résultat je me retrouve souvent dans des situations que j'aurais préférés éviter juste parce que j'ai ouvert la bouche sans faire attention aux mots qui allaient en sortir. C'est un peu ce qui est en train de se passer. Curieuse je ne peux m'empêcher de questionner Strauss sur l'origine de son prénom ainsi que sur sa provenance, à lui pas à son prénom hein. En même temps, de façon sous-jacente, j'ai le fou espoir qu'il ait déjà mis les pieds sur la planète des Ours et peut-être, qui sait, croisé ma mère ... Pas de chance, il n'y a jamais été. Enfin, ma question m'aura au moins permis d'apprendre que son prénom n'est autre que le nom de famille de son hôte et qu'il a déjà vécu sur la planète des araignées, sur Origine et ... La planète des chants ? Si je me souviens bien c'est la même que celle que je nomme moi-même la planète des chauves-souris. En tout cas cet afflux d'informations le concernant a fait naître des questions en moi, mais ne perdant pas mon objectif premier de vue je me mets à parler de la planète des Ours et ... Je réalise juste à temps que je suis sur le point d'en dire un peu trop. Me rattrapant, de façon un peu maladroite, je le prie d'oublier ce que je viens de dire. La suite de ma réaction n'est d'autant plus puérile que, me sentant rougir, je détourne la tête pour regarder le canyon en priant pour qu'il ne remarque rien.

    Quand enfin je pense avoir repris le contrôle de mes émotions je prends le risque de tourner de nouveau la tête vers Strauss et ... Le voilà qui me fait un clin d'oeil, résultat je vire à la cramoisie instantanément, mais cette fois pas de honte. Sans me laisser le temps de réagir il enchaîne m'apprenant qu'il a une mémoire d'éléphant (Vantard ? Un chouïa je pense) et qu'il me trouve pas mal informée. Aucune question, mais je suis sûre qu'il avait envie d'une réponse quand même.

    Machinalement je le regarde changer de position et je prends ma décision. Mon passé n'est un secret pour personne au château, mon unique secret finalement ce sont mes sentiments. Ma tristesse, mes cauchemars, mes regrets, ... Il n'y a donc pas de raisons pour que je ne réponde pas à sa question silencieuse et puis, si je veux moi-même des réponses il faut bien que je parle non. Soupirant je reporte un instant mon regard sur l'horizon, l'orage bas toujours son plein au-dessus de nous, pourtant j'ai l'impression d'être dans une bulle, protégée des éléments et complètement hors du temps. Ma décision est prise. Rivant mes yeux à ceux de Strauss je saute le pas.

    -« J’en sais bien plus sûre les tiens que tu ne peux l’imaginer, mais il y a une raison à ça … Ma mère était une Âme. »

    Une Âme, pas un mille pattes. D'ailleurs je trouve cette appellation grossière et bien loin de la réalité. Je n'ai vu qu'une fois une Âme sans hôte et elle était bien loin de ressembler à un de ces insectes pleins de pattes et vraiment répugnant. Non, elle était vraiment belle ... Bref ce n'est pas le sujet de la discussion.

    -« Je dis était, mais elle n’est pas morte, du moins pas que je sache. Les tiens ne se tue pas entre eux alors j’imagine qu’ils ont pensés que son hôte avait pris le pas sur elle quand ils ont vu qu’elle me protégeait et ils ont dû la changer d’hôte, ou la renvoyer sur la planète des Ours … Dans ce cas lorsqu’elle se réveillera je serais morte depuis longtemps. »

    Un soupir m'échappe à cette pensée alors qu'une larme se glisse au coin de mon oeil et roule sur ma joue. Petite perle de vie se mêlant à la pluie maculant ma peau. Par réflexe je l'essuie, bien que le geste soit futile vu la quantité d'eau qui nous tombe dessus. Prenant une grande inspiration je chasse la boule que je sens se loger au creux de ma poitrine et me force à sourire de nouveau.

    -« C’est bizarre, rare sont les humains prêt à croire qu’ils pourraient tomber amoureux d’une Âme, pourtant c’était le cas de mon père et je suis certaine qu’il n’est pas le seul dans ce cas. »

    Stop, assez de souvenir triste et de blabla me concernant. J’en ai dit bien assez comme ça, s’il en veut plus c’est son tour de me donner quelques informations. Appuyant mes mains sur mes genoux je me penche vers lui le regard brillant d’une curiosité avide.

    -« N’importe quelle Âme se serait enfuis en remarquant que j’étais humaine pourquoi tu es resté ? Oh et le monde des Chants, c’est bien le même que celui qu’on nomme le monde des Chauve-souris non ? »

    Il a intérêt à répondre, moi je lui ai parlé de moi donc le juste ordre des choses veut qu’il en fasse de même, question de politesse. S’il ne se prête pas au jeu … Je le ceinture à terre et le force à me répondre ? L’idée m’arrache un sourire amusez que je réprime rapidement, ce n’est pas drôle, je n’aime pas la violence gratuite.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyDim 25 Aoû - 19:35

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Je ne pensais pas que l'humaine allait réagir à mon cil d'oeil pourtant furtif, je voyais sa peau s'empourprer de plus en plus et elle détourna de nouveau son regard sur l'horizon. Un instant je ne me sentais pas à ma place. Je parlais à un humain, pire encore, j'étais gentil avec elle. J'avais presque l'impression d'être un traite en offrant ma courtoisie à cette personne qui aurait pu être un hôte charmant. Elle se retourna vers moi, brisant le fil de mes pensées, et encra ses yeux dans les miens, j'arrivais presque à voir mon reflet dedans.

« J'en sais bien plus sur les tiens que tu ne peux l'imaginer, mais il y a une raison à ça ... Ma mère était une Âme. »

Je lâchai un petit "oh", ne sachant pas trop quoi face à cette étrange situation. Je savais qu'il était possible qu'une Âme porte un enfant humain, je ne voyais que très rarement ce phénomène, la plupart des Âmes qui "procréaient" faisaient rapidement de leur enfant un hôte ou ne faisaient pas d'enfant du tout. J'imagine qu'elles arrivaient à être heureuses sans eux. Je n'avais d'ailleurs pas d'enfants humains dans ma classe, seulement des Âmes qui faisaient leur premier cycle. Je n'avais tout bonnement jamais vu d'enfant humain en chair et en os. Krystal poursuivit rapidement, amenant la tristesse et la mélancolie.

« Je dis était, mais elle n'est pas morte, du moins pas que je sache. Les tiens ne se tuent pas entre eux alors j'imagine qu'ils ont pensé que son hôte avait pris le pas sur elle quand ils ont vu qu'elle me protégeait et ils ont dû la changer d'hôte, ou la renvoyer sur la planète des Ours ... Dans ce cas lorsqu'elle se réveillera je serais morte depuis longtemps »

Je conservais mon silence, mon humain aussi. Effectivement, lorsque l'hôte devenait trop "défectueux" ou que l'Âme devenait humaine on changeait son hôte. Et si tel était son choix on l'envoyait sur une planète. Pourquoi n'as-tu toujours pas changé d'hôte ? Nous c'est différent. Si l'Âme agissait brutalement ou si, comme Krystal l'a dit, défendait un humain nous ne passons pas par quatre chemins. Je ne pouvais pas comprendre le chagrin de l'humaine qui semblait particulièrement attachée à sa créatrice, j'avais quitté mes parents le plus tôt possible sans remords, j'avais tellement soif d'aventure. Je remarquai alors les yeux de Krystal s'humidifier, et ce n'était pas dû à la pluie. Une larme roula alors sur sa joue qui n'était plus de couleur pourpre. Je bougeai mon bras, affecté par cette tristesse mais la main de l'humaine chassa la goutte avant la mienne. Je lui adressai un regard désolé plein de compassion, je l'aurai bien consolé, prise dans mes bras, mais je n'arrivais pas à bouger. Elle prit une grande inspiration et se força à tracer un mince sourire sur son visage, je lui rendis tandis qu'elle s'approcha soudainement de moi en changeant totalement d'expression.

« N'importe quelle Âme se serait enfuis en remarquant que j'étais humaine pourquoi tu es resté ? Oh et le monde des Chants, c'est bien le même que celui qu'on nomme le monde des Chauve-souris non ? »

Que répondre à ça ? Tu peux te la jouer matcho loveur, je suis un pro ! Non, non tais toi j'ai besoin de me concentrer. Je ne savais pas pourquoi j'étais resté. J'avais vu une femme, que je pensais être une Âme, seule et triste. Je m'étais donc instinctivement inquiété, j'imagine que c'est toujours le cas. Je ne voulais pas la laisser seule ici, il pouvait lui arriver un tas de choses. Je réfléchis, je ne voulais pas sortir une énormité !

« Je me suis inquiété pour toi c'est tout ... Oui c'est ça, les chauves-souris on peut dire ça. »

Tu aurais dû me laisser faire. Je n'avais pas sortis une énormité, mais un immeuble, une mer entière de connerie. J'étais presque désespéré par cet élan de stupidité et me remis en tailleur. Mon jean mouillé était devenu très serré, m'empêchant presque de bouger et je sentais mon t-shirt faire un avec ma peau. Je me sentais pourtant bien, je ne pourrais pas rester comme ça des heures mais je pouvais rester encore un petit bout de temps. J'espérais que la jeune brune n'avait pas relevé mon ineptie, qu'elle passerait à côté en m'entendant parler des mammifères volants.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyLun 26 Aoû - 9:41

    Qu'est-ce qui m'a poussée à parler à Strauss ? Je viens à peine de le rencontrer et je lui déballe déjà mon passé sans la moindre hésitation. C'est étrange, mais ce qui me trouble le plus, finalement, c'est bien moins le fait que je me livre à lui que ses réactions. Je sais que les Âmes sont foncièrement bonnes, mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à lire de la compassion dans son regard et encore moins à ce qu'il esquisse un geste à mon encontre. Geste tué dans l'oeuf par ma réaction instinctive, mais pour le moins très clair à mes yeux, il avait tendu la main vers moi au moment même où une larme avait perlé sur ma joue.Cela plus son regard son fait déjà beaucoup de la part d'un inconnu. Inconnu ... Plus tant que ça finalement, j'en sais à peu près autant sur lui que lui sur moi à présent ce qui est plutôt un bon départ. Départ pourquoi je n'en sais rien encore, mais on verra bien.

    Décidée à détendre de nouveau l'atmosphère et à chasser regret et chagrin au loin je me penche en avant et Lance à Strauss un regard empli de curiosité et avide d'informations. Première question, pourquoi n'a-t-il pas fui quand il a vu que j'étais humaine alors que tout autre l'aurait fait ? Deuxième question, qui n'a rien à voir avec la première, la planète des chants, c'est bien celle des chauves-souris ? Un instant une lueur amusée s'allume au fond de mes prunelles, visiblement je l'ai pris de court avec mes questions, mais je n'aime pas la jouer mélodramatique alors il fallait bien que j'inverse la tendance. Par contre je dois avouer que la première réponse me prit de court à mon tour et je ne peux m'empêcher d'arquer les sourcils à ses mots. C'est étonnant ça, une Âme qui s'inquiète pour une Humaine ... S'en est presque anormal, après tout je ne suis rien pour lui, juste une parfaite inconnue. Si encore j'avais eu un quelconque lien avec son hôte, mais même pas. Soudain mal alaise à cause de sa réponse je ne sais pas comment réagir. Hormis le dévisager avec curiosité ce qui finalement est complètement malsain je trouve. Me passant nerveusement la main dans les cheveux je fais une légère grimace entre sourire et ... Je ne sais pas quoi.

    -« Tu sais que c’est complétement inattendu et … Un peu déstabilisant comme réponse ... »

    Non vraiment, depuis quand une Âme se préoccupe telle d'un humain autrement qu'en pensant au futur hôte qu'il pourra faire ? J'essaye de chasser ça de mon esprit pour en revenir auxChauves-souris, mais tout à coup les mammifères volant me semblent bien moins attrayants. Un frisson remonte le long de ma colonne. Il ne fait pas vraiment froid, d'ailleurs la pluie commence à se calmer et les éclairs sont de plus en plus espacés, mais je me sens quelque peu dépassée par sa réponse. Sans me forcer toutefois j'arrive de nouveau à afficher mon sourire habituel, je m'étonne moi-même, quelle que soit la situation j'arrive toujours à sourire, parfois il faut même que je me fasse violence lors de moments tristes pour l'effacer, je ne suis pas net ...

    -« Mais au fond c’est gentil, merci. »

    Prise dans mon élan de sympathie à son encontre je me penche en avant et dépose un rapide baisé sur sa joue. Me réinstallant je lui fais un sourire étincelant avant de lever un doigt au ciel.

    -« L’orage s’en va. »

    Ça, c'est juste histoire de me redonner une contenance parce que, ce que je viens de faire et tout au moins aussi incongrus que la réponse qu'il a donnée à ma question. Me perdant un instant dans mes pensées mon regard se fait vague, il y a longtemps que je n'ai plus eu une discussion avec une Âme sans sentir peser au-dessus de moi la menace des traqueurs, c'est agréable. J'aimerais bien qu'il existe une machine pour stopper le temps, je nous bloquerais tous les deux dans une bulle pour toujours. Mais finalement toute chose à une fin n'est-ce pas ? On finira par ne plus savoir quoi se raconter, ou la nuit se lèvera et il nous faudra rentrer chacun chez soi ... C'est dommage, mais puisque le moment n'est pas encore venu autant continuer de profiter du temps qui nous et dévolus.

    -« Autre question pour toi. Qu’est ce qui te plait le plus sur terre ? »

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyLun 26 Aoû - 12:27


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« J'en sais bien plus sur les tiens que tu ne peux l'imaginer, mais il y a une raison à ça ... Ma mère était une Âme. »

Ca pour avoir relevé mon absurdité elle l'avait relevé ! Je n'étais pas sûr qu'elle entendu la fin de la ma phrase, à propos du monde des chants, si ça se trouve je ne le l'avais pas prononcée. Je ne savais plus où me mettre et je bafouillais.

« Je pensais que tu étais une Âme et .. et ..  »
« Mais au fond c'est gentil, merci. »

Elle m'avait coupé dans mes explications, elles étaient de toutes manières inutiles, je n'avais aucune justification, c'était arrivé un point c'est tout. La jeune humaine approcha alors son visage du mien. Elle déposa ses lèvres sur ma joue brulante et mouillée par la pluie. Je ne bougeai pas d'un centimètre, je ne savais pas quoi faire, est-ce que je devais lui rendre ? Si tu bouges, je te tape et si elle s'approche encore de si près je la tape aussi. Dans mes autres vies je ne connaissais pas ce contact, je n'arrivais donc pas à l'interpréter. J'entendais mon humain me parler, peut-être essayait-il de m'expliquer, mais je ne le comprenais pas, j'étais presque submergé.

« L'orage s'en va. »

La jeune brune me montrait le ciel du doigt et comme abruti j'ai levé la tête pour me prendre une goutte de pluie en plein de l'oeil. Ce dernier se mit à larmoyer un instant pendant que je regardai l'orage s'éloigner peu à peu. La pluie était moins battante mais il pleuvait toujours, je n'avais jamais été mouillé de ma vie, j'avais l'impression d'avoir été noyé dans un lac avec des vêtements pendant une dizaine d'années. Je rendis le sourire éclatant que m'adressait Kristal. Pourquoi je restai assi-là, face à elle, souriant ? C'était contre nature, tout en moi de disait de fuir, de la dénoncer, je la prendre dans ma voiture et de l'emmener dans un Centre de Soin le plus proche pour lui faire une insertion. Le problème c'est que quelque chose d'autre me criait le contraire, me forçant à rester assis-là, sans bouger et sourire bêtement. L'intuition ? Je ne savais pas. J'avais envie de protéger cette humaine, comme je protégeais Mélicendre la soeur de mon hôte. J'étais une Âme mais peut-être que mon instinct de protection l'emportait sur la raison. Comment pourrais-je livrer une créature aussi fragile aux Soigneurs, ils allaient lui insérer une Traqueuse, la torturer. Ils allaient voir en elle. Ils allaient me retrouver ! Bravo ! Alors toi franchement ! Si jamais ils l'a trouve ils vont savoir que tu lui as parlé et que tu l'as aidé, merci, merci mille fois ! Je me mordis la lèvre, gardant une expression neutre bien qu'en moi j'étais terrifié.

« Autre question pour toi. Qu'est ce qui te plait le plus sur terre ? »

La peur ? Je répétai sa question dans ma tête, sa voix m'apaisait. Après tout j'étais déjà cuit, autant continuer à se faire rôtir. Je réfléchis un instant avant de lui donner une réponse.

« Les couleurs. Je n'ai jamais vu de tels paysages, si colorés, dans mes anciennes vies j'étais soit aveugle soit il n'y avait pas de couleurs, en arrivant ici j'ai eu un choc. C'est tellement beau... Et les émotions. Tout est tellement violent ! En tant qu'Araignée je n'avais presque aucune émotion, aucune sensation. Ici je ressens le froid, le chaud, la peur, la joie, tout est multiplié par dix, voir même cent. Je pense que ma vie sur Terre sera la meilleure. »

Je disais vrai. Jamais je n'avais ressentis tout cela, et j'aimais ça, ses sensations fortes qui m'agrippaient le coeur et le retournaient dans tous les sens. J'imagine que je ne quitterai pas cette planète avant un bon bout de temps, quitte à faire plusieurs cycles. Je léchai mes lèvres déjà trempées tout en pensant à mon futur. Il était déjà tout tracé, tandis que celui de Krystal se résumait en rien, elle vivait du présent, au jour le jour, sans savoir si elle vivra encore demain. Elle vivait en tant que proie. Je soupirai intérieurement à cette idée, voulant la chasser car l'heure n'était pas à la mélancolie.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyLun 26 Aoû - 13:51

    Me retrouver là en train de parler avec Strauss me fait prendre conscience de la précarité de ma condition, mais aussi du peu de temps que la vie m’accorde par rapport à lui. Depuis toujours j’en suis réduite à vivre au jour le jour, ne jamais tenter d’imaginé mon lendemain sous peine de subir mainte déception, lui … Il a l’éternité devant lui, il a déjà vécu de nombreuse vie et après celle-ci il en vivra surement encore bien d’autre alors que j’aurais déjà cessé d’exister depuis longtemps. Pour la première fois en vingt ans d’existence je sens monter en moi de la jalousie et de l’envie, ça doit être agréable de se dire que demain, comme dans mille ans on sera toujours là. Chassant ses émotions négatives de ma tête j’essaie de relancer la discussion sur un point plus positif, mais finalement sa réponse n’arrive qu’à faire monter en moi une pointe de nostalgie. Je me prends à penser à tout ce qui me manquerais si je devais quitter cette vie et la liste est interminable … Les couleurs, il a raison, elle me manquerait aussi si je devais me retrouver aveugle ou ne plus voir qu’en nuance de gris, les émotions … Là j’hésite, je crois que je ne regretterais que les bonnes, si je pouvais être débarrassée de la peur, de la tristesse et de toute ses autres émotions parasite je ne m’en porterais pas plus mal. Ce qui me manquerait aussi c’est les sensations, la chaleur du soleil sur ma peau, la pluie dégoulinant sur mon visage, le vent jouant avec mes cheveux, … Mouai, j’étais née humaine et je me voyais mal vivre dans un autre corps que le mien, d’ailleurs …

    -« Ça doit être difficile, changer de corps, changer de monde … Je crois que je ne supporterais pas un truc pareil. »

    Finalement à bien y réfléchir je n’ai pas de raison de l’envier, je ne pourrais pas vivre dans un autre corps, changer tout mon quotidien pour un autre. Non, même cette sensation permanente d’être un gibier en voie de disparition je ne suis pas prête à l’échanger contre un autre corps et un autre monde. L’éternité ne me tenterais que si je pouvais la vivre dans ce corps et sur terre, mais même avec leur science les Âmes ne sont pas capable de rendre nos corps éternel, le temps finis toujours par nous rattraper, mais eux contrairement à nous ne sont pas piégés, quand le moment arrive pour leur corps de s’éteindre ils en changent comme ils changeraient de vêtements. Bah qu’ils fassent, un jour la terre nous reviendras, elle est l’héritage que nos ancêtres nous ont cédés, elle est notre dû et tôt ou tard nous la leur reprendront. En attendant …

    -« J’imagine qu’après une vie sur terre les tiens ne doivent plus avoir envie d’aller visiter les autres planète ou vous vous êtes implantés. Finalement, on est peut-être des monstres, mais nos corps et notre monde sont bien plus attrayant que vos autres hôtes. »

    A cette idée je ressens une pointe de fierté mêlé de regret. On est unique en notre genre, c’est chouette, mais peut être que si on l’avait été un peu moins les Âmes se serraient lassées de notre planète et nous aurait fichu la paix. Enfin, faut pas trop rêver non plus. Ah, levant les yeux au ciel je constate que la pluie c’est maintenant complètement tarie, d’ici quelque minutes à peine les nuages laisseront place au soleil et il viendra nous sécher. C’est une bonne chose, mon jean est si mouillé qu’il pèse le double de son poids et je suis sûre que si je me lève il va me glisser au niveau des chevilles si je ne le retiens pas. Les autres doivent me chercher maintenant, bah, ils ont l’habitude de mes excursions et puis ils savent que je rentre toujours et que je choisirais la mort plutôt que de devenir l’hôte d’une Âme et Strauss ? Personne ne va le chercher ? Soudain l’idée que des Traqueurs aient pu se mettre à sa recherche fait monter en moi une poussée d’angoisse. Tournant la tête j’observe attentivement les alentours de craintes de voir du monde arriver.

    -« Dit personne ne va te chercher si tu restes absent longtemps ? J’ai pas envie de voir une armée de Traqueurs débarquer. J’ai rien contre les tiens, mais j’ai pas prévue de devenir l’hôte de qui que ce soit. »

    Aucune agressivité dans ma voie, juste l’anxiété de devoir filer en vitesse. Jetant un regard en coin à Strauss je me demande si finalement j’ai eu raison de rester discuter, mais puisque je ne vois rien venir je finis par me détendre, il est sympa et pas dangereux pour un sous. S’il avait voulus me capturer il aurait déjà eu mainte fois l’occasion de la faire, pas de danger avec lui.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyLun 26 Aoû - 15:42


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Je regardai le visage trempé de Krystal, elle semblait en pleine réflexion. De grosses gouttes de pluie longeaient ses longs cheveux noirs, tombaient du bout de son nez et s'écrasaient au sol. La pluie tombait aussi sur moi, mais le rendu n'était pas le même.

« Ça doit être difficile, changer de corps, changer de monde ... Je crois que je ne supporterais pas un truc pareil. »
« Je ne sais pas... On est habitué à ça. On peut rester sur le même monde jusqu'à la fin, rien ne nous obliges à partir. Après il faut apprivoiser son nouveau corps, s'habituer à lui. »

Je trouvais ce nouveau sujet de conversation plutôt délicat, je ne savais pas comment expliquer les changements à la jeune humaine. Quand on avait l'éternité devant soit on était las de connaitre toujours la même chose, alors on changeait de monde, on changeait de corps. Mais parfois le changement ne suffit plus. Personnellement l'éternité me convient très bien, il avait encore tant de choses, tellement de monde que je devais voir...

« J'imagine qu'après une vie sur terre les tiens ne doivent plus avoir envie d'aller visiter les autres planète ou vous vous êtes implantés. Finalement, on est peut-être des monstres, mais nos corps et notre monde sont bien plus attrayant que vos autres hôtes »
« Cela dépend des Âmes. Je t'ai dit, ici les émotions sont fortes, il y a beaucoup de mouvement, c'est très éprouvant pour les Âmes. Le monde des Dauphins ou la Planète des Brumes sont aussi des destinations très demandées. Et vous n'êtes pas tous des monstres. »

Je connaissais officiellement trois humains. Krystal, Mélicendre et mon hôte, et je peux déjà dire que sur les trois, deux et demi n'étaient pas des monstres mais des créatures dotés de sentiments, de craintes. Deux et demi ? Tu m'expliques ? Parfois je me demande si tu as des sentiments mon très cher hôte. Les humains étaient certes violents, ils construisent encore et encore pour tout détruire à la fin, il y en a qui sortent du lot. Je remarquai que le regard noisette de la jeune brune s'attarda derrière mes épaules, comme si elle attendait - ou cherchait - quelqu'un. Je me retournai instinctivement, poussé par la curiosité mais je découvrais que le désert à perte de vue, sans rien ni personne. J'interrogeais l'humaine du regard qui me fit aussitôt par de ces inquiétudes.

« Dit personne ne va te chercher si tu restes absent longtemps ? J'ai pas envie de voir une armée de Traqueurs débarquer. J'ai rien contre les tiens, mais j'ai pas prévu de devenir l'hôte de qui que ce soit. »
« Aha, non ne t'inquiète pas, plus personne ne vient me chercher. Je sors tellement souvent que les Traqueurs ne font même plus attention à moi, et celle qui me surveille est tellement bruyante que lorsque qu'elle sortira de Tucson nous l'auront déjà entendu. Et au pire je suis là, ils ne pourront rien te faire. »

Il était vrai que plus personne ne se préoccupait de mon sort, à part peut-être ma collègue de travail et encore. Au début on m'espionnait souvent, mais lorsque les Traqueurs se sont rendus compte que je n'étais pas "intéressant" ils ont vite cessé de me suivre. Je me retrouve donc totalement seul. Cela faisait du bien de parler à quelqu'un d'autre que sa propre tête. Par contre je n'étais pas réellement sûr de pouvoir la protéger face à une bande de Traqueurs. Elle pouvait porter des lunettes de soleil, je pouvais dire que c'était une Âme, que c'était mon amie. Cela serait mentir et je ne sais pas si j'aurais la force de recommencer, j'avais déjà menti pour sauver Mélicendre. Je regardai le visage de l'humaine, l'anxiété qui rongeait son visage semblait disparaître peu à peu. C'était fascinant. J'étais tellement omnibulé par ses traits que je ne m'étais pas rendu qu'il avait enfin cessé de pleuvoir. Je détachai mon regard de l'humaine pour jeter un oeil au ciel et dis avec un grand sourire.

« Il ne pleut plus. »

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Dernière édition par Strauss le Lun 26 Aoû - 16:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyLun 26 Aoû - 16:37

    Angoisse, angoisse quand tu nous tiens ... De toutes les minutes s'étant écoulées depuis que Strauss s'est assis en face de moi pas une seule fois je n'ai pensé à l'éventualité de l'approche d'un traqueur, voire même de plusieurs. Mais, maintenant que le rideau de pluie nous masquant à la vue du monde se fait la malle je me sens étrangement vulnérable. Oh vit le terrain plat nous entourant si quelqu'un approche je le verrais avant qu'il ne soit assez proche pour me mettre la main au collet, le problème c'est que lui il me verra filer sans soucis et hors de question de ramener une horde de Traqueurs au château. Du coup, par pur réflexe, mais aussi pour calmer ma peur naissante, je questionne Strauss pour m'assurer que personne ne viendra le chercher ici. La réponse ne manqua pas calmer mes craintes et m'amuser quelque peu. Je voyais mal une Âme protéger un humain, qu'il s'inquiète pour moi maintenant je pouvais le concevoir, mais se retourner contre les siens, leur mentir. Pour moi, une humaine, impossible. Je m'apprête à le lui faire remarquer quand je le vois lever les yeux au ciel, par réflexe j'en fais de même. Bleu, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit, chassé par le vent les nuages s'en vont déjà laissant place à un ciel azuré. Je ne vois pas encore le soleil, mais on ne tardera pas à sentir sa morsure sur notre peau mouillée. Baissant de nouveau les yeux vers le jeune homme je rencontre son sourire resplendissant au moment où il formule à voix haute le constat qu'on vient de faire.

    -« Tant mieux, j’aime bien la pluie, mais je n’ai pas envie de finir en éponge. »

    Attrapant mes cheveux à pleine main j’en chasse l’eau au mieux en les enroulant sur eux-mêmes et en serrant le plus possible. Je regarde les gouttelettes d’argent en tomber et se mêler aux les eaux déjà présentes sur le sol. Une fois ma chevelure essorée au mieux je me fais une rapide tresse. N’ayant rien pour l’attacher je la laisse mollement retomber sur mes épaules avant de bondir sur mes pieds. J’adore trainer sous la pluie, mais j’ai horreur de rester dans des vêtements trempés … Par contre étant donné les conditions hors de question de me déshabiller. Je me contente donc de tordre mon t-shirt avant de faire un nœud avec au-dessus de mon nombril, au moins comme ça il me collera moins à la peau. Par contre pour mon jean rien à faire je vais devoir le tenir tout le long du retour si je ne veux pas le perdre en chemin, j’aurais vraiment dû prendre une ceinture … Lançant un regard piteux à Strauss je ne peux m’empêcher de demander.

    -« Tu n'aurais pas des affaires de rechange par hasard. »

    Faut dites que j’ai vraiment l’air débraillée avec mon t-shirt noir noué au-dessus de mon nombril et mon jean trop large qui laisse apparaitre le haut de mon boxer, ajoutez à ça le fait que mon pantalon est couvert de boue et … J’ai vraiment l’air d’une mendiante … Enfin, puisque je ne peux rien faire pour arranger ça je décide de rester debout pour ne pas empirer l’état de mon jean. Haussant les épaules je fais un sourire désolé à Strauss histoire de m’excuser de ma tenue, en même temps quand il va se mettre debout il n’aura pas plus fière allure … Enfin si ce n’est qu’il ne porte surement pas des vêtements deux fois trop grand pour lui. Je ne peux alors me retenir de marmonner.

    -« Je n'avais pas prévu d’avoir de la compagnie, si j’avais su j’aurais mis une tenue un peu plus potable, l’a ça fait pitié … »

    Ça y est, le soleil est là. Basculant la tête en arrière je laisse ses rayons éclairer mon visage et me réchauffer. J’adore sentir la vitamine D filtrer par chaque pore de ma peau. Je me verrais bien en sapin tient, profiter de la pluie et du soleil à longueur de temps et l’hiver revêtir un superbe manteau blanc … Mais bougez-me manquerais, je ne supporterais pas longtemps d’être enracinée, prisonnière de mon corps. Une autre pensée me vient alors, ramenant à mon esprit les paroles de Strauss et je ne peux m’empêcher de la formuler à voix haute.

    -« Tu sais, je n’ai pas besoin qu’on me protège, c’est gentil, mais je sais très bien me débrouiller seule. En plus ça reviendrait à mentir au tient … »

    Tournant la tête vers lui je cherche instinctivement son regard. Mes sourcils se froncent alors.

    -« Je croyais que les Âmes ne mentaient pas hormis les traqueurs. »

    Je ne l’accuse de rien et surtout pas d’être un traqueur, par contre je me rends compte que finalement je ne suis peut-être pas si bien informée que ça. Certaines Âmes serraient elles différentes . Si certaines mentes peuvent-elles allez jusqu’à être violente ? Non. C’est stupide, elles se disent pacifiques, elles ne feraient jamais de mal à quelqu’un d’autre du moins physiquement parlant et intentionnellement. Secouant la tête je la baisse de nouveau et fourre mes mains dans les poches de mon jean.

    -« Plus j’y pense, plus je te trouve différent des autres, sans vouloir te vexer, tu me sembles plus … Humains. »

    Tu parles d’un compliment … Enfin si s’en est un. En tout cas je n’ai pas trouvé mieux comme qualificatif du coup j’accompagne ma phrase d’un léger sourire entre le «Je suis désolé.» et le «fais pas cette tête je suis sérieuse.»

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyLun 26 Aoû - 17:21


Kristal
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« Tant mieux, j'aime bien la pluie, mais je n'ai pas envie de finir en éponge. »

Je lâchai un court rire et regardai la jeune femme essorer ses cheveux pour en faire une longue natte. Je me levai pour regarder l'ampleur des dégâts, mon t-shirt était tellement trempé que j'avais l'impression qu'il fusionnait avec ma peau. C'était de même pour l'humaine, elle l'essora tant bien que mal en faisant un noeud tandis que moi je secouai vaguement le t-shirt qui n'avait qu'un seul but dans sa vie "coller ma peau". Je l'aurai bien enlevé si j'avais été seul, mais j'avais trop de bonnes manières pour le faire devant quelqu'un. Kristal me lança un regard presque désespéré.

« Tu n'aurais pas des affaires de rechange par hasard? »
« Je dois avoir quelque chose dans ma voiture... »

Oui, et tu veux pas l'héberger chez nous aussi ? Lui laver ses vêtements parce qu'ils ont prit la boue, oh et la nourrir aussi parce qu'elle doit être affamé. Surtout n'oublie pas de dormir dans le canapé pendant qu'elle sera tranquillement dans notre lit parce qu'elle doit être fatiguée ! Regarde là, elle est humaine, n'oublie pas ! Elle va nous attirer tous les ennuis du monde. Je ne savais pas quoi penser, en réalité je ne pensais plus, j'écoutais bêtement mon humain sans faire attention à ce qu'il disait. J'entendais Kristal marmonner mais je la voyais basculer sa tête en arrière, le soleil éclairait son visage, chassant les gouttes de pluie qui le recouvraient. Je jetai également ma tête en arrière et fus aveuglé par le soleil, mais peu importe, il était là. Je le sentais mordre sauvagement mon visage, le brûler.

« Tu sais, je n'ai pas besoin qu'on me protège, c'est gentil, mais je sais très bien me débrouiller seule. En plus ça reviendrait à mentir au tient ... »

Aie ! Je baissai ma tête, elle cherchait mes yeux du regard et m'envoya un autre pic.

« Je croyais que les Âmes ne mentaient pas hormis les traqueurs. »
« Je ne mens pas. J'essaye juste de m'en sortir au mieux. Je n'aime pas le mensonge... »

Je ne savais pas trop ce qu'elle attendait en me disant tout ça. Elle avait peut-être peur que je sois un Traqueur, j'avais joué la carte de la gentillesse pour lui l'entrainer dans mon trou. Non, personne ne pouvait faire une telle chose, c'était tellement machiavélique, quelle horreur. Je frissonnai à cette pensée. Je devais fermer ma bouche, réfléchir avant de parler. Je regardai vaguement l'horizon, il n'y avait personne, fort heureusement. Kristal secoua sa tête, agitant ses cheveux encore humides et enfonça ses mains ses poches.

« Plus j'y pense, plus je te trouve différent des autres, sans vouloir te vexer, tu me sembles plus ... Humain. »

PARDON ? Elle m'adressa certes un sourire mais je restai bouche bée devant cette aberration. Que cela signifiait-il ? J'étais presque terrorisé à l'idée de me transformer sans m'en rendre compte. Si ça se trouve demain j'allais mentir, la semaine prochaine j'allais être violent, le mois prochain j'allais commettre un meurtre. Comment pouvait-on dire quelque chose de la sorte ? J'étais différent, rejeté, je perdais le nord. Humain... Je ne pense pas qu'elle ait voulu être méchante. Chut ! Je ne veux pas être l'auteur d'atrocité, je ne veux pas être différent. J'essayai de garder une expression neutre même si ma voix m'avait trahit en étant plus grave, plus tremblante.

« Que veux-tu dire ? »

eden

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMar 27 Aoû - 10:12

    Quand j’ai pris la peine de demander s’il avait des vêtements de rechange je ne m’attendais pas ce qu’il me réponde et encore moins positivement, mais quoiqu'il soit hors de question de lui prendre ses affaires, c’était une bête question posée pour faire remarquer le ridicule de nos tenues actuelles voilà tout. Du coup j’ignore complètement sa réponse et n’y donne pas suite me contentant de changer carrément de sujet, non sans avoir malgré tout grommelé au passage que j’aurais préféré ressembler à autre chose qu’une débraillée, mais juste pour la forme. Je lui fais ensuite remarquer que je sais me défendre et qu’il me semblait que les Âmes ne mentaient jamais. Comme ça je clos définitivement la question des vêtements. Quand il prend la parole pour me répondre je remarque tout de suite un changement, comme un malaise, mais je décide sciemment de l’oblitérer car je n’ai pas fini. Non pas que je veuille le blesser verbalement ou encore lui faire peur, mais visiblement c’est quand même ce que je fais. Le pire c’est surement lorsque je lui annonce que je le trouve plus humain que ses semblables. Là, lorsqu’il m’interroge, son ton a carrément changé, il me semble plus hésitant. Haussant les sourcils il ne me faut pas longtemps pour comprendre, il ne voie que nos mauvais côté voilà pourquoi il ne comprend pas le compliment caché dans mes mots. Lâchant un léger rire c’est d’un ton amusé que je prends la parole.

    -« Ne fais pas cette tête je parlais positivement, tu ne vois vraiment que le mauvais côté des miens … Si tu avais connu notre monde avant tout ça tu nous trouverais peut-être différent. »

    Un cours instant je me perds dans mes pensées. Nous avions été différents, moins sauvage, moins dangereux. À une époque nous avions su cohabiter dans un semblant d’harmonies. D’accord pour les Âmes ce n’était pas suffisants, elles tout ce qu’elles voyaient c’étaient nos mauvais côtés, les guerres, les meurtres et toutes ses choses obscures. Mais nous étions loin d’être tous des monstres. On avait quand même créé des choses merveilleuses non . Les orphelinats ? Bon d’accord avec les Âmes il n’y a plus d’Orphelins. Les dispensaires alors ? Avec les Âmes par besoins tout le monde vis sur un pied d’égalité … Bref elles sont parfaites et nous on est nul …Chassant cette idée je me reprends.

    -« La gentillesse, la bonté, la douceur, la sollicitude, … C’est des sentiments humains aussi. Même si c’est vrai que chez les Âmes ce sont des choses innées, la majorité des tiens ne font pas preuve de ses sentiments à l’encontre d’humain. Ils ont peur de nous et ne nous voient que comme des enveloppes potentielles, des hôtes. Toi tu es différent, si tu avais été comme n’importe quelle autres Âme tu te serais empressé de me conduire dans un centre de soins où de prévenir des traqueurs pour qu’on m’insère un des tiens dans le corps. »

    Me plantant face à lui je prends une grande inspiration, ne voit-il pas l’importance de ce que je suis en train de lui dire ? Il est différent, mais de façon positive, au moins à mes yeux et s’il n’est pas le seul dans son cas alors … Peut-être qu’une cohabitation Humaine et Âmes sont possibles dans l’avenir. Je sais c’est utopique et quasi irréalisable, mais sans espoir il ne reste rien, alors j’espère et je vis.

    -« Quand je dis que je te trouve plus humain je ne veux pas dire que je te trouve plus violent, ou je ne sais quoi d’autre … Je dis seulement que contrairement aux autres Âmes tu ne sembles pas faire de distinction entre les tiens et les miens quand il s’agit de faire preuve de gentillesse. »

    Je ne suis pas certaine d’être très clair, ni de m’expliquer comme il faut. Pour le coup je me trouve drôlement embrouillé, mais parfois il est vraiment difficile de mettre des mots sur ses pensées, si seulement il pouvait lire dans mon esprit, là je suis sûre qu’il comprendrait, mais comme ce n’est pas possible je me contente d’achever ma tirade par un haussement d’épaules désinvoltes.

    -« Mais peut-être qu’à tes yeux c’est pire que tout, ne pas être aussi parfait que tes semblables. Dans ce cas je m'excuse, je n'avais nul intention de te blesser dans mes propos. »

    Volontairement j’avais grimacé en prononçant le mot parfait pour lui faire comprendre qu’en mon sens ce n’était pas une bonne chose. Ça pour être parfaite les Âmes le sont, elles sont trop gentilles, trop serviables, trop souriantes, … Elles sont trop parfaites en fait, au point d’en devenir affable. Mais lui dire les choses comme ça n’aurait pas été très sympa de ma part vue qu’il est une Âme. Je me contente donc d’essayer de lui ouvrir les yeux sur mon point de vue et s’il ne voie pas et bien tant pis.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMar 27 Aoû - 11:46


Kristal
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« Ne fais pas cette tête je parlais positivement, tu ne vois vraiment que le mauvais côté des miens ... Si tu avais connu notre monde avant tout ça tu nous trouverais peut-être différent. »

Je n'avais plus aucune expression, plus aucun sentiments, je me sentais vide, comme une Araignée presque. Mélicendre aussi m'avait dit quelque chose de semblable, que j'étais différent. En quoi c'est mal d'être différent ? Tu essayes juste de faire le bien autour de toi. Tu aurais pu la laisser là, mais non, tu as préféré l'aider, parce que tu es comme ça. Tu ne peux pas changer ça.

« La gentillesse, la bonté, la douceur, la sollicitude, ... C'est des sentiments humains aussi. Même si c'est vrai que chez les Âmes ce sont des choses innées, la majorité des tiens ne font pas preuve de ses sentiments à l'encontre d'humain. Ils ont peur de nous et ne nous voient que comme des enveloppes potentielles, des hôtes. Toi tu es différent, si tu avais été comme n'importe quelle autres Âme tu te serais empressé de me conduire dans un centre de soins où de prévenir des traqueurs pour qu'on m'insère un des tiens dans le corps. »

Le pire c'est qu'elle avait entièrement raison. Je ne savais si c'était un reproche ou juste un constat, mais elle avait raison. Il était encore temps, je pouvais toujours bondir dans ma voiture, l'enlever et me purger. Elle serait un hôte et agrandirait notre "famille". Le problème c'est que je refusais cette idée, je crois que c'est à cause de mon propre hôte. Je me rappelle de son chagrin lorsque je me suis éveillé, il ne voulait plus vivre, pas tant que j'étais là. Si j'emmenai Krystal, elle allait subir la même chose.

« Quand je dis que je te trouve plus humain je ne veux pas dire que je te trouve plus violent, ou je ne sais quoi d'autre ... Je dis seulement que contrairement aux autres Âmes tu ne sembles pas faire de distinction entre les tiens et les miens quand il s'agit de faire preuve de gentillesse. »

Je comprenais enfin ce qu'elle voulait dire. J'étais différent parce que j'étais trop "bon", ma gentillesse l'emportait sur la raison. On m'avait appris à être comme ça, non pas que je blâme mes parents loin de là, mais je ne pouvais pas être autrement. Elle haussa ses épaules et continua son monologue, je me rendis alors compte que j'avais maintenu mon silence depuis le début.

« Mais peut-être qu'à tes yeux c'est pire que tout, ne pas être aussi parfait que tes semblables. Dans ce cas je m'excuse, je n'avais nul intention de te blesser dans mes propos. »

Je ne savais pas quoi répondre à cela, je voulais juste changer de sujet, oublier ces paroles. Je voulais presque remonter le temps. Je ne voulais pas être parfait, la perfection est lassante. Nous ne sommes pas "parfaites", nous essayons juste d'être "meilleures" jours après jour. Après tout on n'apprécie pas des personnes pour ses qualités mais bien pour ses défauts. J'étais peut-être le seul à penser ça, c'est certainement à cause ça que je suis littéralement "seul" un peu partout où je vais. Je décidai de répondre à l'humaine en lui adressant un sourire, je ne voulais ressembler à un bloc de pierre sans expression, j'avais déjà donné.

« J'ai compris ce que tu voulais dire. Je sais aussi que certains humains sont bons. Toi tu l'es. Tu aurais très bien pu fuir en me voyant, ou me pousser dans le canyon, c'est ce que la plupart des humains font. Donc j'imagine que s'il existe des exceptions chez vous il doit aussi en exister chez nous. »

J'étais étrangement calme, je ne savais pas si c'était l'humaine qui m'apaisait ou si c'était la morsure du soleil sur ma joue qui m'assommait. Je sentais mes vêtements sécher lentement, si je restai là dans moins d'une demie heure je serai presque totalement sec. Je regardai les yeux noisettes de l'humaine, je voulais me souvenir de cette couleur à jamais. Je n'avais jamais vu de tels yeux, je ne connaissais que les nôtres, tous magnifiques mais de la même manière, tous de la même couleur claire.

eden

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMar 27 Aoû - 14:01

    Un monologue, rien que ça. Je viens de soliloquer pendant une bonne minute, peut-être plus, pour essayer d’argumenter et d’expliquer ce que j’entends par « être humain » et finalement je me sens frustrée. Non pas parce que Strauss est resté sans réaction au cours de mes explications, mais parce que je ne suis pas satisfaite de ce que j’ai dit. J’ai l’impression d’avoir parlé pour rien, chacun de mes mots m’a semblé mal choisi pour exprimer mes pensées, finalement j’ai le sentiment d’avoir été incapable de m’expliquer clairement. Cette douloureuse impression Strauss la chasse bien vite en m’apprenant qu’il a compris ce que j’essaye de lui expliquer. Je ne sais pas pourquoi, mais cette simple phrase gonfle mon cœur d’une sensation puérile de fierté. Fierté qui ne manque pas être accrue quand il me fait savoir qu’à ses yeux certains humains sont bons, comme moi. Rapidement ses mots amènes un sourire sur mon visage jusque-là sérieux, voilà que la conversation reprend un tour un peu moins dramatique, tant mieux l’ambiance commençait à se faire pesante. Mon regard se retrouve alors rivé à celui de Strauss. Pendant un moment je me laisse noyer dans l’azur de ses yeux, même le reflet argent en émanant ne me dérange pas, j’ai l’impression de contempler un ciel d’été d’une couleur azur parfaite, sans nuages … Clignant des yeux je reviens à la réalité et me sent un peu mal à l'aise.

    -« Hum …. Quoi ? J’ai quelque chose sur le visage ? »

    Secouant la tête je soupir et lève les yeux au ciel. Puérile, complètement puéril, c’est le seul mot que je trouve pour décrire l’action que j’ai envie de réaliser. Ça n’a pas d’importance, j’ai bien le droit d’agir de façon puérile, d’ailleurs j’agis comme ça me chante. Me haussant sur la pointe des pieds je viens mettre ma main devant les yeux de Strauss.

    -« Arrête de me fixer comme ça roooh ! »

    Laissant ma main sur son visage je suis prise d’un fou rire, je tente d’abord de le masquer en plaquant ma main libre sur ma bouche, mais c’est plus fort que moi, j’éclate de rire. Je retire alors ma main de son visage pour la plaquer avec sa collègue sur ma bouche tentant d’endiguer mon accès de gaité soudain. Littéralement morte de rire j’en ai les larmes qui perlent au coin des yeux et mal aux côtes. Ça fait si longtemps que je n’ai pas ri si franchement et pour un truc complètement absurde. J’arrive, entre deux fous rires à bégayer quelque mot.

    -« Je suis … désolée … c’est idiot. »

    Ouf, il faut que je me calme, je tente de reprendre mon souffle et de calmer mon rythme cardiaque. Posant mes mains sur mes genoux je me penche en avant et arrive enfin à retrouver mon sérieux. Du revers de la main j’essuie mes larmes de rire avant de me redresser. Passant nerveusement ma main dans mes cheveux je fais un immense sourire à Strauss.

    -« Vraiment excuse-moi, ça fait longtemps que je n’ai pas ri comme ça, mais c’est t’as faute. Qu’est-ce que tu avais à me dévisager comme ça ? »

    Ayant enfin totalement retrouvé mon calme je me tiens droite face à lui, dans l’attente d’une réponse. En même temps je me sens complètement idiote d’avoir rigolé ainsi sans vraie raison, mais je n’en montre rien, ça ne ferait qu’ajouter à mon sentiment d’être complètement ridicule.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMar 27 Aoû - 16:30


Kristal
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Je la fixai comme ça pendant plusieurs instants, elle avait fait de même, comme si j'avais quelque chose d'inscrit au fond de ma pupille. Elle cligna des yeux et tourna des yeux, m'arrachant de mes pensées.

« Hum .... Quoi ? J'ai quelque chose sur le visage ? »
« Heu..non  »

Non, bien sûr que non il n'y avait rien sur son visage. Mais c'était plus fort de moi, je ne pouvais pas m'en empêcher, cette couleur m'attirait presque ! Je n'avais pas remarqué que l'humaine s'était dressée sur la pointe des pieds - ciel comme elle était petite en fait - et claqua des doigts devant mes yeux. J'ai eu un électro choc et clignai deux fois des yeux pour reprendre mes esprits.

« Arrête de me fixer comme ça roooh »

Elle avait posé sa main sur mon visage sec, c'était chaud, encore plus chaud que le soleil. C'était doux, comme du coton ! C'est alors là que la jeune humaine explosa de rire, elle retira sa main - l'endroit était devenu glacial - afin de se plier en deux. Elle en avait les larmes aux yeux, je ne savais même pas pourquoi elle riait comme ça. Mais son rire était tellement communicatif que je me suis mis à rire aussi, comme un idiot. Je riais parce qu'elle riait, ce n'était pas méchant, ce n'était pas de la moquerie, elle m'avait juste contaminé. Je sentais mon ventre se contracter à chaque fois que j'émettais ce son étrange, je ne l'avais jamais connu dans mes autres vies. J'adorais ça, même si j'avais l'air parfaitement idiot.

« Je suis ... désolée ... c'est idiot. »

Ca pour être idiot ça l'était ! Je continuai de rire aux éclats en tentant de respirer lentement. Je me calmai en même temps que Krystal, elle était carrément penchée en avant pour reprendre son souffle et essuyer ses larmes qui, cette fois, étaient de joie. Je lui rendis l'immense sourire qu'elle m'offrait. Je riais rarement avec les Âmes, sur toutes les Âmes que je connaissais je ne riais qu'avec une seule, Zombie ma collègue de travail, c'était la seule.

« Vraiment excuse-moi, ça fait longtemps que je n'ai pas ri comme ça, mais c'est t'as faute. Qu'est-ce que tu avais à me dévisager comme ça ? »
« Ma faute ? » j'eu un léger rire en me pointant du doigt. « C'est de ta faute, c'est toi qui as commencé ! Je regardais juste tes yeux, je les trouve beaux, je n'en jamais vu des semblables de toutes mes vies. »

Je n'avais jamais vu d'yeux noirs, je connaissais les iris bleus comme le ciel et la mer avec cet éclat d'argent. Il y avait quelques rares Âmes aux yeux verts clairs, j'avais vu deux cas dont un sur Terre ! Mais des yeux aussi foncés..jamais. Je passai ma main dans mes cheveux enfin sec histoire de ressembler plus à quelque chose et regardais les alentours, l'épaule de Krystal, mes pieds, le buisson à gauche. Je savais que si je croisais encore son regard j'allais encore m'extasier pendant une demie-heure. Non, non, si tu recommences je mets ton doigt dans ton oeil, voir même dans les deux. Mais tu vas te faire mal tout seul. Je sais, c'est toujours mieux que de te voir "t'extasier" sur une humaine. Déjà quand tu parles à ta Zombie ça m'énerve mais alors là je te jure que... Je le coupais dans son élan. J'en avais absolument plus rien à faire de ce qu'il pensait, de toutes manières il pensait toujours n'importe et ne croyait que ce qu'il voulait croire.



eden



Dernière édition par Strauss le Mar 27 Aoû - 19:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMar 27 Aoû - 18:23

    Deux cinglés dans le désert rient. L’un est une fille et elle rit pour une raison des plus absurde, l’autre est un garçon et il rit parce que la fille rit … Je l’avais bien dit, c’est des cinglés. Le souci c’est qu’un de ses cinglés c’est moi. Si un jour on m’avait dit que je serais prise d’une crise de fou rire en plein désert et pour une raison aussi débile je ne l’aurais pas cru, mais bon, il ne faut jamais dire jamais n’est-ce pas. N’empêche, qu’est qu’on a l’air bête et échevelés à rire comme ça. Ah, ça y est, on se calme. En même temps j’ai un point de côté qui me fait un mal de chien quand je rie. Penchée en avant, mains sur les genoux je reprends mon souffle et mon sérieux par la même occasion. D’un mouvement preste je chasse les larmes de joie qui se sont insinuées dans mes yeux et me redresse. Je ne manque pas faire remarquer à Strauss que tout ça est ça faute, le pauvre ne comprend pas ce qui manque me faire rire de nouveau, mais j’arrive à me retenir et lui demande pourquoi il me fixait ainsi. Ce serait mentir de prétendre que sa réponse ne me surprend pas. Ma faute ? Et puis quoi encore ! C’est lui qui me dévisageait, il ne sait donc pas que c’est horriblement mal polie comme comportement ? Je me retiens de le lui faire remarque, il risquerait de s’en excuser et ça casserait ma bonne humeur du moment. Je me contente donc de hausser les épaules et de créer un petit nuage de poussière en laissant la pointe de mon pied traîner au sol. C’est fou ce que la terre se dessèche vite au soleil, d’ailleurs pas seulement la terre, mon t-shirt aussi est sec et il me donne l’horrible impression d’être en carton, mon jean lui est encore humide, mais plus pour longtemps. Regardant les particules de sable s’élever dans l’air et disparaître au passage d’un coup de vent je ne peux rester silencieuse.

    -« J’ai des yeux noir, ça ne doit être si rare que ça … Si ? »

    Si ? Du coup j’ai un doute, est ce que j’ai déjà croisé des gens avec des yeux comme les miens ? Des bruns, des verts, pas mal de bleu du très foncé au très clair et … Non, si, j’en sais rien. Oh ça y est ça me casse la tête ça, j’ai pas des yeux unique non plus et puis il m’embête à me regarder à chaque fois je suis obligé de m’empêcher de rougir c’est pas cool. Pourquoi je rougis ? Mais ça te regarde pas espèce de curieux ! Mmh passons … Du coup je ne sais plus ou me mettre et me retrouve de nouveau les mains fourrées dans mes poches, la tête baissé à chuter dans la terre. Pitié quelque chose, n’importe quoi pour me sortir de cette situation. Je n’ose plus lever les yeux, si je le regarde de nouveau il va encore me dévorer du regard et cette fois je vais l’emb …. J’ai pas d’idée. C’est pitoyable. Oh ! Ca y est je sais. L’air de rien je détourne les yeux et fixe le canyon avant de demander comme si de rien était.

    -« Au fait tu fais quoi comme métier ? »

    Bateau, minable, affligeant … J’ai pas trouvé mieux c’est horripilant. Je me force à fixer le vide pour ne pas le regarder lui j’ai envie de lui demander si on lui a déjà dit qu’il était drôlement mignon, mais l’a je me vendrais complètement alors je me contente de tracer des cercles, du bout de ma semelle, dans la terre et de garder le regard dans le vague. C’est idiot, complètement, je suis en train de faire une affreuse connerie et j’arrive pas à refréner mon cœur. Aie, de quoi j’ai l’air … C’est vraiment nul de ma part, mais bon, j’imagine que c’est instinctif, on n’y peut rien c’est la vie. Il ne me reste plus qu’à garde ça pour moi et prier pour oublier lorsqu’on se quittera, parce qu’au fond la seule idiote qui va souffrir quand elle va se retrouver seule c’est ma pomme.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMar 27 Aoû - 20:32


Kristal
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Je remarquai que Krystal aussi évitait de croiser mon regard, c'était étrange comme situation. Elle regardait le sable à ses pieds tandis que je regardais derrière son épaule, je rendant compte que j'étais pratiquement sec.

« J'ai des yeux noir, ça ne doit être si rare que ça ... Si ? »
« Je n'en n'avais jamais vu voilà tout.  »

Il ne m'était pas donné tous les jours de voir de si jolis yeux. Et il était plutôt rarissime, voir même impossible, de croiser quelqu'un avec les yeux sombres, ce qui ne devait pas être avant "l'invasion". Je m'imaginais alors une flopée d'humains trottinant dans les rues avec leurs yeux couleur écorce. Tu as raison, pour une fois. Avant il était rare de croiser des gens aux yeux clairs, les yeux verts surtout, et les yeux bleus. Le marron était la normalité. Avant que tu n'arrives, enfin que vous n'arriviez, j'étais complimenté pour la couleur de mes yeux. J'étais un vrai tombeur, je faisais craquer tout le monde en un seul regard. Et maintenant c'est devenu tellement banal d'avoir des yeux lampes de poche... Mon hôte, tombeur de ces dames ? Laissez-moi rire ! Je n'osai pas farfouiller dans sa mémoire pour vérifier ses dires, s'ils étaient vrais cela devait évoquer des souvenirs douloureux. Chaque souvenir est douloureux. Je remarquai que l'humaine jetait son regard sur le canyon qui était à un peu plus d'un mètre de nous, je fis de même, il m'était impossible de la regarder sans qu'une multitude d'émotions viennent m'assaillir. L'envie, la crainte, la timidité, la témérité, je n'arrivais pas à savoir quelle émotion l'emportait sur les autres. Un joyeux bordel tout ça.

« Au fait tu fais quoi comme métier ? »
« Je travaille avec des enfants. Je suis hum.. animateur-professeur. Je ne sais pas trop comment t'expliquer, cela n'existait pas avant notre arrivée tu vois. Et toi, tu faisais quoi avant ? »

Spontanément j'avais dit "avant" tout simplement parce que je savais très bien que les métiers étaient réservés aux Âmes. Les humains ne devaient même plus exister, et ceux qui luttaient étaient en cavale, ils n'avaient pas le temps pour un métier. C'était triste à dire mais c'était la vérité, pure, dure, simple. Je cherchais, presque instinctivement, le regard de la jeune brune. Je ne pouvais pas avoir une conversation avec quelqu'un qui faisait des ronds au sol avec ses pieds. Je faisais néanmoins de la regarder "bien comme il faut", soit de cligner des yeux, de rester en mouvement, je ne fixai plus. J'essayai d'avoir l'air normal, chose que je n'avais jamais, JAMAIS, essayé de faire avant. J'avais une boule au ventre, je ne connaissais pas cette nouvelle sensation, elle était différente de la faim, du froid, elle était toute nouvelle. C'est bien trop pour toi, je ne veux pas que tu connaisses la suite. C'est quoi cette putain de boule, je suis malade ? Oui c'est ça, une intoxication alimentaire. Je savais que mon hôte me mentait, il me cachait quelque chose. Cette nuit j'allais plonger dans ses souvenirs pour en apprendre plus sur ce phénomène étrange. J'avais même les mains moites ! Certainement la chaleur, oui c'est ça, la chaleur du désert. Je repassai ma main dans mes cheveux, ça m'apaisait, ça m'aidait à chasser toute ces émotions parasites qui envahissaient mon cerveau ou mon coeur, je ne savais pas trop qui était le maitre dans tout ce bordel émotionnel. J'avais envie de m'asseoir, de me vider, c'était tout nouveau pour moi. Je gardai néanmoins une expression neutre avec un mince sourire.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMer 28 Aoû - 9:40

    Loin d’être bête j’ai rapidement remarqué que Strauss essaie d’éviter de croiser mon regard, tout comme moi je me retiens de croiser le sien. On fait vraiment une fine équipe tous les deux après avoir ri pour rien voilà qu’on joue aux timides et qu’on ose plus se regarder. C’est malin. En même temps je ne peux m’empêcher de réfléchir à ses mots. Normal qu’il n’a jamais vu des yeux de la couleur des miens, j’aurais dû y penser, il n’y a bien qu’un humain pour avoir un regard si sombre et lui ne côtoie que des Âmes. Du coup il doit être habitué aux yeux clairs, bleu, vert d’eau, gris, … Moi je vis avec des humains et bien que je ne sois pas sûre d’avoir croisé, parmi les habitants du château, quelqu’un aux yeux noirs, je suis certaine d’y avoir vu des personnes aux prunelles brunes. Mais bon, ça ne change pas que je me sens affreusement mal à l'aise quand il me dévisage et que cette discussion qui tourne autour de mes yeux m’embête du coup je tente le tout pour le tout en change de sujet. Je ne trouve rien de plus banale que de lui demander c’est quoi son métier, si j’avais eu un humain en face de moi ça n’aurait pas pris, mais les Âmes on reprit certains des anciens métiers des miens et je suis certaine que lui, comme tout autre, en a un. Il ne peut décemment pas passer sa vie à arpenter le désert.

    Dans le mile, monsieur à un job et un truc qui me semble pas mal cool en plus. Travailler avec des enfants, quoi de plus gratifiant, mais les enfants Âmes ne doivent pas être comparable aux enfants Humains si . Je n’en ai jamais vu, enfin si, mais je n’y ai jamais prêté attention. Je m’apprête à lui demander quand il me demande qu’est-ce que je fisse avant. Surprise par la question je relève la tête et oublie que je ne voulais plus le regarder dans les yeux pour ne pas me laisser déborder par mes émotions. Lui lançant un regard surpris je ne peux m’empêcher de me demander s’il est sérieux. Avant ? Je me retiens de lui demander avant quoi. Moi je suis née dans ce bordel, je ne connais du monde d’avant que ce qu’on m’en a dit, un métier, elle est bien bonne. J’ai passé ma vie en cavale de la naissance à aujourd’hui, où aurait je trouvais le temps de bosser ? Retenant mon envie de lui faire remarquer que je trouve sa question idiote je réalise qu’il ne peut pas savoir, comment pourrait-il deviner.

    -« Heu … Je n’ai jamais travaillé … Mon père était humain contrairement à ma mère alors j’ai passé mon enfance et mon adolescence à être promenée d’une cachette à une autre pour que les traqueurs ne nous tombent pas dessus. »

    Là, ça faisait un peu mélo, la pauvre petite fille qui n’a jamais connu la stabilité d’un foyer fixe. Mais je n’ai jamais été malheureuse, sauf que ça, il ne peut pas le deviner non plus alors je m’empresse d’enchaîner.

    -« Je ne m’en plains pas, si ça n’avait été le cas je ne serais pas celle que je suis et puis mes parents m’ont appris une multitude de choses qu’on n’apprend pas à l’école. »

    J’ai débité ma phrase en l’accompagnant d’un sourire radieux histoire de bien lui faire comprendre que je suis heureuse de la vie que j’ai menée. La seule chose que j’aimerais changer dans mon passé c’est la capture de mes parents, mais s’il m’était donné de tout recommencer à zéro je choisirais de nouveau cette vie de cavale. Après tout j’avais eu la chance de découvrir l’Amérique. Ma mère m’avait appris à reconnaître les constellations pour que jamais je ne me perde et les plantes, fleurs, arbres, … juste parce qu’elle aimait ça. Mon père lui m’avait appris à reconnaître les empreintes et les cris d’animaux, à chasser, mais ça, ça ne me plaisait pas. Et puis à eux deux ils m’avaient appris à lire, à écrire, à compter et l’histoire de notre monde. Bref j’avais été heureuse dix-sept ans et maintenant … Je ne suis plus trop sûre de la réponse, mais ça c’est mon problème n’est-ce pas . Il ne tient qu’à moi de retrouver le bonheur, il me suffirait de tirer un trait sur le passé et d’avancer sans plus jamais me retourner.

    -« Le plus beau cadeau qu’un homme et une femme puissent faire c’est la vie … »

    Je n’est pas fait attention au fait que j’ai parlé à voix haute. Perdu dans mes pensées je me remémore juste cette phrase que ma mère m’a souvent dite. Elle me disait qu’un jour, à mon tour, je serais mère et que quoi qu’il arrive je ne devrais jamais regretter la venue au monde de mon enfant, quel que soit le monde dans lequel il grandirait, il y serait préparé. Je ne sais pas si elle avait raison et je n’aurai surement la réponse à cette question que le jour où j’aurais un enfant, si cela venait à se produire. Tient d’ailleurs en parlant de marmot, ma question me revient à l’esprit.

    -« Dit, les enfants Âmes ils sont comme les enfants humains ? »

    Il m’avait été donné de voir des Âmes élever des petits humains, mais jamais l’inverse si bien que, si je n’avais jamais vu un enfant aux yeux brillant à la lumière, je n’aurais jamais cru que les Âmes puissent avoir des gamins. Ah tient, à changer de sujet j’en ai presque oublié que ses yeux me font flancher, presque hein parce que maintenant que je n’ai plus rien à dire je suis obligé de me forcer à ne pas le fixer. C’est idiot, il a les mêmes yeux que n’importe quelle Âme, mais chez lui l’effet rend mieux et me semble différent, plus beau, plus absorbant. Envoûtant, c'est ce qui les décrit le mieux, j'aimerais m'y noyer ...
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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMer 28 Aoû - 10:29

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« Heu ... Je n'ai jamais travaillé ... Mon père était humain contrairement à ma mère alors j'ai passé mon enfance et mon adolescence à être promenée d'une cachette à une autre pour que les traqueurs ne nous tombent pas dessus »

Mais que je suis bête, pour moi "l'invasion" datait d'il y a quelques mois - précisément lors de mon arrivée - je devrais réfléchir avant de parler.

« Je ne m'en plains pas, si ça n'avait été le cas je ne serais pas celle que je suis et puis mes parents m'ont appris une multitude de choses qu'on n'apprend pas à l'école. »

Oui j'imagine... A l'école je n'apprends pas à mes enfants comme survivre dans le désert ! On avait certes fait du camping au lac mais j'avais une boîte d'allumettes, on avait tous un sac de couchages, on y était allé en vélo, on avait de la nourriture à s'en faire exploser la panse. Alors que les humains eux n'ont pas de vélos, ni d'allumette, encore moins de la nourriture et un sac de couchage. J'avais ma salive, un instant je me trouvais incroyablement chanceux. Mais avec le sourire que l'humaine m'accordait elle semblait parfaitement heureuse de sa petite vie. J'eus un pincement au cœur, elle devait dormir à même le sol, contre une pierre, roulée en boule, tandis que moi j'étais confortablement étalé sur mon lit qui pouvait accueillir au moins quatre personnes avec mon chat qui s'étalait tout autant que moi. C'était presque injuste, mais c'était la réalité.

« Le plus beau cadeau qu'un homme et une femme puissent faire c'est la vie ... »

J'ignorais ce qu'elle avait en tête pour me sortir ça comme ça mais elle avait raison. Ici sur Terre les humains pouvaient procréer par "amour" alors que chez nous il suffisait que l'Âme meure, se détache en donne sa vie. J'ai de lointains souvenirs de ma mère, très lointain, c'est grâce à eux que j'ai appris que "l'amour" ce n'était pas fait pour nous. Elle avait un compagnon à l'époque, et lorsqu'elle est morte il fut déchiré, je m'en souviens parce qu'il avait voulu nous élever - mes soeurs, mes frères et moi. Mais je suis parti, comme tant d'autre après tout. Alors que les humains, eux, ne sont pas obligés de mourir pour donner naissance à un être qu'ils peuvent choyer jusqu'à leurs morts. C'est tellement beau... Oui, oui c'est bon, évite de réveiller l'instinct paternel tu veux bien ? Sinon ça va te suivre comme une drogue ! Là aussi je ne voulais pas farfouiller dans les souvenirs de mon hôte, je me contentais d'acquiescer les dires de l'humaine, perdu dans mes pensées.

« Dit, les enfants Âmes ils sont comme les enfants humains ? »

Très bonne question, je ne savais pas à quoi ressemblait un enfant humain.

« Huum, je ne sais pas. A leur naissance, ou quelques mois après, une Âme est insérée, elle fait sa première vie. Il faut tout lui apprendre. Ils font des choses entre eux que nous, plus âgés, ne faisions pas. Courir partout, jouer à des jeux qui n'existent pas. J'imagine que les enfants humains aussi le font ... »

Après je n'avais jamais vu d'Âmes élever des enfants "non inserés", peut-être qu'ils n'allaient pas à l'école, enfin, spécifiquement dans MON école. Et encore moins une Âme avoir un enfant avec un humain, mais bon apparemment cela était possible. Je me demandais si l'Âme avait des souvenirs de l'humain en question, ce qui pourrait influencer ses sentiments. Je ne voyais pas d'autre hypothèses possibles. A moins qu'ils se soient juste rencontrés comme ça, pouf ! Encore un mystère de la vie qui m'échappe. Je secouai vaguement mon t-shirt qui était devenu dur, faisant ainsi passer de l'air à peu près frais sur mon ventre. Il aurait presque fallu que la pluie continue, je mourrais de chaud, j'imagine que c'est à cause du soleil, j'espère bien. C'était étrange, j'avais envie de rentrer chez moi pour être frais et prendre une bonne douche mais en même temps je ne voulais pas partir. Il y avait comme un truc, un ément en quelque sorte, qui m'empêchait de bouger pour retourner à ma voiture. J'avais l'impression que j'allais être piéger dans le désert avec l'humaine pendant des heures, et le pire, c'est que cette idée me plaisait.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMer 28 Aoû - 15:55

    Attentive j’écoute la réponse de Strauss à ma question. Je sais comment les Âmes ont des enfants, c’est d’ailleurs pour cette raison que ma mère m’appelait souvent son don du ciel, pour m’avoir elle n’avait pas eu besoin de mourir et elle pouvait veiller sur moi. Du coup j’ai du mal à imaginer la vie d’une petite Âme nouvelle venue en ce monde et sans mère pour la choyer. Mais d’après les dires de Strauss elles ne semblent pas malheureuses, elles sont vite implantées dans un hôte et d’autres Âmes veillent sur elles. Finalement toutes les Âmes forment une grande famille, veillant les unes sur les autres à chaque instant … Un peu comme les humains. Pas ceux d’avant, eux ils ne se souciaient pas du bien-être et de l’avenir de leur prochain, mais maintenant. Est-ce par dépit qu’on se retrouve à s’entre aider ? Il aura fallu qu’on nous vole notre monde pour qu’on réalise l’importance des autres plutôt que de jouer les égoïstes dans notre coin. C’est moche. Si on avait été un peu moins nombriliste peut-être qu’on aurait pu empêcher l’invasion de la terre par les Âmes. Ce qui est fait sont fait, pas besoin de songer au passé, mieux vaux voir au présent et pourquoi pas au futur. En attendant, bien que notre discutions soit d’une banalité affligeante, je me sens étrangement heureuse. Cette impression d’avoir des papillons je la connais sans jamais l’avoir ressenti avant, je sais ce qu’elle signifie et dans le cas présent je ne sais pas trop si c’est une bonne ou une mauvaise chose. En tout cas je me sens pousser des ailes, la force de soulever des montagnes, euphorique et c’est merveilleux.

    Je me demande si Strauss ressent la même chose. En tout cas pour ma part je n’ai pas envie de bouger de là, mais il le faudra bien. Je sens sur ma peau la chaleur écrasante du soleil et je sais que si nous restons indéfiniment sous ses rayons on va avoir droit à de belles brulures ou pire, une insolation. Je n’en ai pas envie et en même temps je me sens comme figée et ce n’est pas la faute de mon jean qui a séché et durci, non, c’est la faute de mon cœur. Pas la peine de réfléchir, je sais ce dont j’ai envie et c’est impossible, pas là, pas comme ça … Si encore il était humain, tout serait plus simple, mais une Âme. Si je fais le premier pas et qu’il est contre je vais briser ce moment magique et si je fais le premier pas et qu’il est d’accord c’est nous deux que je vais briser. C’est une Âme, il a une vie, un métier, moi tout ce que je peux lui offrir c’est une vie de fugitif. J’avance d’un pas et … Non, ce n’est pas bien.

    -« Ça te dirait pas qu’on trouve de l’ombre ? On va finir par cuir si on reste là à moins que … A moins que tu ne veuille rentrer chez toi bien sûre. »

    Je suis incapable de masquer la déception que me procure cette deuxième solution et je la sens filtrer dans ma voie, pourtant physiquement je n’en laisse rien voir. Je garde mon sourire et un air détaché. Entortillant autour de mon doigt l’une des mèches ayant quitté ma natte j’attends qu’il me réponde, je n’ai pas d’idée d’endroit où l’on pourrait se mettre à l’ombre, mais ça doit bien exister. Soudain, sans que je ne m’y attende, ma nuit blanche me rattrape. J’ai tout juste le temps de placer ma main devant ma bouche pour étouffer le bâillement que je sens m’échapper.

    -« S 'cuse, la nuit a été courte … »

    ELles le sont toutes depuis trois ans, d’ailleurs il m’arrive de me demander comment je fais pour tenir encore debout avec le peu de sommeil que je prends par nuit. Un jour je n’arriverai plus à ouvrir les yeux et resterais piégé dans l’un de mes incessants cauchemars. En attendant je profite de chaque journée un maximum et prie pour que le soleil traine en chemin et se couche tard. Observant Strauss je me dis que cette nuit, peut-être que les cauchemars ne seront pas au rendez-vous. Le regarder … Je pourrais le faire pendant des heures sans parler et je ne m’ennuierais pas pour autant, mais je ne vais pas le faire. Ce ne serait pas correct alors que je lui ai moi-même demandé de ne pas me fixer, pas expressément, mais visiblement il l’a compris.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMer 28 Aoû - 17:28


Kristal
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J'étais là, béat, comme un abruti, tandis que mon hôte me criait dessus. Sa voix résonnait mais j'avais l'impression d'être ailleurs, de flotter à vrai dire, comme si j'étais dans l'eau, ou mieux, sur un nuage. Oui c'est ça, je volais sur un petit nuage avec mon sourire débile. Je vais t'arracher les yeux ! Non les cheveux ! Tandis que mon hôte cherchait ses mots dans sa colère moi je ne réfléchissais plus, j'étais devenu un légume, un légume heureux qui pourrait rester là à cramer des heures au soleil. C'était donc ça ... Je te jure, si tu y penses encore une fois je nous tue ! Je me jette du canyon je te promets ! Je fais des efforts, quand la pétasse blonde de Zombie se colle trop contre nous je dis rien, même si tu sais très bien ce que j'en pense ! Je sais que tu fais des efforts aussi de ton côté, tu ne regardes pas les filles comme un vieux pervers alors donnant donnant ! Tu arrêtes de la regarder, tu redescends de ton nuage à la con sinon je te noie dedans et tu bouges, tu vas dans la voiture, tu bouges de là !

« Ça te dirait pas qu'on trouve de l'ombre ? On va finir par cuir si on reste là à moins que ... A moins que tu ne veuille rentrer chez toi bien sûr. »

« Ah non, non ! Il y a ma voiture ou... heu ... » je cherchais rapidement de l'ombre, il y avait bien cet arbre là-bas mais il n'y avait pas assez d'ombre pour deux à moins de ... « Il y a l'arbre là-bas sinon. »

Alors là tu viens de m'achever. Quand je te dis d'aller dans la voiture et c'est pas pour y aller avec elle patate ! Mon hôte criait, je ne savais pas si c'était de la colère, de la jalousie, de la peur, mais sur le moment j'en avais absolument rien à faire, je lui parlerai ce soir. Et je rêve où elle s'est rapprochée ? Mec, elle était plus loin tout à l'heure ! Je vais lui faire bouffer sa punaise de.. Recule. Aller, recule-toi ! Reculer ? Jamais de la vie. Je suis désolé Matthew, demain je ferrai tout ce que tu voudras, je te laisserai parler à Zombie, j'irai abandonner le chat, je fumerai à m'en faire exploser les poumons si tu veux, j'irais boire du jus de fruit et draguer qui tu voudras, laisse moi juste cet instant. Je me sentais mal de lui infliger ça, mais quelque chose en moi brûlait, je ne pouvais pas partir, pas maintenant, c'était au-dessus de mes forces. Elle jouait avec une mèche de ses cheveux noirs et se mit à bailler. Je luttai de toutes mes forces mais baillais en fermant ma bouche, j'en avais presque les larmes aux yeux. Je lui adressai un sourire, c'était tellement mignon de bailler. Seigneur, tu t'es transformé en bisounours...

« S 'cuse, la nuit a été courte ... »
« Ce n'est pas grave, tu as un endroit où dormir au moins ? »

C'est mort. N'y pense même pas ! Non, non, t'inquiètes je n'y pensais pas. Je m'inquiétai juste pour elle, je savais que Mélicendre dormait souvent à la belle étoile et cela me rendait malade de ne rien pouvoir faire pour elle. En réalité je ne savais pas si c'était mon hôte qui ne supportait pas l'idée que sa soeur soit sans domicile ou si c'était bel et bien moi, en tout cas cela ne changeait en la donne. Oui, parfois - je dis bien parfois - mon hôte et moi éprouvions les mêmes sentiments, mais là ce n'était apparemment pas le cas. J'avalais ma salive doucement, je sentais une gêne entre mes doigts. Comme un vide, c'était froid, désagréable. C'était comme si j'avais connu une sensation au par avant et qu'elle me manquait... Sa paume était chaude, légèrement humide par l'émotion. Elle jouait avec ses doigts, remarquant la petite taille de sa main comparée à la mienne. Son sourire était..éclatant. Elle combla le vide qu'il y avait entre mes doigts et approcha lentement son visage du mien. Je suis désolé ! Je, je ne voulais pas espionner tes souvenirs ! Non, c'est ma faute, j'y pensais c'est tout... Maintenant que tu sais ce que c'est tu peux peut-être retourner, seul, dans la voiture, j'ai une faim de loup. Je ne lui répondis pas, mais c'était en tout cas un non catégorique. Je savais qu'il allait me tuer. Mélicendre aussi allait me tuer. Et Zombie ? Comment allait-elle réagir ? J'eus un pincement au coeur, je ne pouvais pas infliger ça à Zombie ... Oui c'est ça, elle va en mourir, rentrons maintenant ! Non. Ce n'était pas Zombie que je voulais, c'était elle... L'humaine.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMer 28 Aoû - 19:11


    Réciproque … Bien sûre que ça l’est, il me suffit de regarder Strauss pour le comprendre et là je sens une vive douleur monter en moi. C’est une bêtise, il ne faut pas que ça le soit, ça ne peut pas marcher. Quelle idiote, il faut que je stop tout, maintenant, si ça va plus loin on aille en souffrir et ça je ne le veux pas, pas lui, j’encaisserais pour deux s’il le faut, mais je ne veux pas qu’il apprenne l’expression avoir le cœur brisé. Il prend alors la parole brisant le fil de mes pensées et me répond que si je veux de l’ombre il y a sa voiture ou un arbre. La première option est tout bonnement hors de question et la seconde … Un arbre ? Il appelle ça un arbre. Ce truc rabougri et rachitique, mais … Pour tenir à l’ombre à deux l’a dessous il va falloir que je me mette sur ses genoux ou entre ses jambes. Mon cœur bondit à cette simple idée. Non, non, pas question, j’ai dit qu’il faut que je stop tout et ça ce soit tout le contraire. Mettant mon cœur en cage je tente de trouver une solution pour échapper à cette situation sans lui faire de mal, mais ça me semble à présent bien impossible. Oh quelle idiote, c’est avant que j’aurais dû réagir. C’est alors que la fatigue d’une nuit trop courte me tombe dessus, manquait plus que ça, m’arrachant un bâillement que je masque derrière ma main. Par réflexe je m’en excuse tout de suite après sauf que pour une raison qui m’échappe je me justifie en lui apprenant que j’ai passé une nuit trop courte. Forcément, en toute logique, il me questionne pour savoir si j’ai un endroit où dormir et comme une quiche je lui réponds.

    -« Bien sûre on loge a … Heu … Oui j’ai un endroit où dormir. »

    Je pique un fard, là c’est la cata, j’ai manqué divulguer la chose que je suis censé taire jusque dans la mort et à une Âme en plus. Non pas une Âme, Strauss … Mais ça ne change pas que je n’aie pas le droit de dire ça. Je ne pense pas qu’il le divulguerait à qui que ce soit, mais ce n’est pas un gage de sécurité et si par ma faut il arrive quoi que ce soit au groupe je ne me le pardonnerais jamais. Enfin, ce n’est pas une mauvaise chose car ça vient de me rappeler que les autres doivent être inquiets. Ils le sont toujours quand je sors seule, mais habituellement je ne traine pas plus d’une ou deux heures à l’extérieur. Levant les yeux au ciel j’essaie de déterminer à la position du soleil depuis combien de temps je suis absente. La réalité me frappe durement et me fais prend conscience que cette fois j’ai vraiment dépassé les bornes.

    -« Zut ! Je vais me faire tuer il faut … »

    Oh non, pas ça. Soudain je me sens prise d’une affreuse envie de pleurer, j’ai l’impression que mon cœur se délite dans ma poitrine alors que les mots se noient dans ma gorge et meurent avant même d’avoir été prononcés. Malgré la chaleur accablante je deviens blême, baissant les yeux je regarde mes pieds.

    -« Il faut que je rentre. »

    Débité à toute vitesse et à voix basse ne change pas la donne, je vais devoir partir et je n’en ai vraiment pas envie. Je devrais relever la tête lui sourire, l’embrasser sur la joue en lui disant au revoir et ne tourner les talons en lançant que j’espère qu’on se reverra … Je devrais, mais je m’en sens incapable. Mes pieds me semblent soudains de plomb. Je sens la colère m’envahir, le désespoir, un sentiment d’injustice et d’abattement. Le tout mêlé me tombe sur les épaules. Me concentrant sur le sable volant autour de mes chaussures je refreine mes larmes, surtout ne pas pleurer, pas ça, ce serait le comble. Alors quoi ? Tourner les talons et partir en courant. Fuir … Relevant la tête je cherche les yeux de Strauss.

    -« Je crois … qu’il est temps de se dire au revoir. »

    Je crois … Que j’ai affreusement envie de hurler ma colère à la fasse du monde. Pourquoi faut-il que ça se passe ainsi, pourquoi Strauss ? Je suis certaine qu’en d'autres temps et d’autres lieus si j’avais croisé son hôte dans la rue je ne lui aurais même pas prêté attention et là … J’ai laissé mon cœur s’éprendre de la seule personne qu’il ne peut avoir. C’est injuste. Je me sens comme une petite fille à qui on viendrait d’apprendre que le père Noël n’existe pas. Blessée, brisée … Mais seulement intérieurement. Bien sûre de visu j’ai perdu mon sourire et je ne semble pas spécialement heureuse de la situation, mais je ne laisse pas voir le reste, parce que ça ne servirait à rien. Comme toujours, le temps m’a rattrapé plus vite que je ne l’aurais voulu.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyMer 28 Aoû - 21:03


Kristal
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Je regardai mes pieds, je les bougeais doucement, je me sentais honteux parce que mon hôte avait raison. Avec toutes les vies que j'avais eues, toutes les Âmes que j'avais croisées, j'aurai pu avoir une compagne, je serais resté une Araignée ou bien je serai devenu une fleur pour l'Âme de mes rêves onduler au gré du vent. Non, il avait fallu que je vienne ici et que ce corps humain me fasse découvrir toutes ses émotions qui me rendaient malade et tellement bien à la fois. J'en avais mal au ventre. Arrête d'y penser, plus t'y penses et plus que tu vas te sentir mal. J'humidifiais rapidement mes lèvres sous le stress et la jeune brune me répondit plus rapidement que prévu.

« Bien sûr on loge a ... Heu ... Oui j'ai un endroit où dormir.  »

On ? Tu penses qu'elle connait Mel ? J'en sais rien, mais elle n'était pas seule c'était l'essentiel. Je vis ses pommettes rougir comme toute
à l'heure, je ne répondis pas, je n'avais rien à dire et tellement de choses en même temps, je lui adressai simplement un sourire. Je voulais lui faire part de tout ce bordel dans ma tête, des chatouilles dans ma ventre, de cette boule à la gorge, elle était humaine elle pourrait m'expliquer. Mais mon hôte s'opposait radicalement à ça en stipulant bien que "je t'expliquerais tout ça ce soir". Mais c'était maintenant que je voulais savoir. Je me souviendrais toute ma vie de ces étranges sensations. La jeune humaine leva ses yeux au ciel, comme s'il y avait quelque chose d'inscrit sur le soleil. Je ne levai pas ma tête, j'en profitai pour regarder les traits de son visage, il était parfait...

« Zut ! Je vais me faire tuer il faut ... »

Non, non ! J'anticipais déjà la suite lorsqu'elle regarda ses pieds comme si elle ne voulait pas affronter mon regard pour avouer son départ. Non, je ne devais pas penser au pire, elle ne va pas partir.

« Il faut que je rentre »

Renter. Ce mot agit comme un poignard, j'avais l'impression de me faire transpercer le coeur, c'était désagréable, ça faisait plutôt mal. J'avais perdu mon sourire et me prenait une vague d'émotions en pleine poire, je n'y étais pas préparé, pourtant on m'avait prévenu en venant sur cette planète. Je faisais une tête magnifique, comme si on m'avait annoncé que j'allais mourir demain, mon visage était mou, il n'y avait plus aucune joie. Alors c'était terminé ? Oui. Tu as connu ça ? Oui, plus d'une fois. Comment survivre à un truc pareil ? La jeune brune ne bougeait pourtant pas d'un millimètre, elle attendait la fin elle aussi. Elle releva sa tête, plusieurs instants après, et chercha mon regard. Je plongeai un instant dans les profonds abysses de ses yeux.

« Je crois ... qu'il est temps de se dire au revoir. »

Oui. Non. Si. Je ne sais pas. Je n'arrivais pas à bouger, j'avais du mal à respirer, j'allais étouffer. Je ne savais pas quoi faire, je devais peut-être écouter mon hôte et partir, juste partir comme ça, comme j'étais arrivé. Non, maintenant tu ne peux plus partir comme ça. Et pourquoi donc ? Je ne savais pas quoi faire. Tu fais ce qui a de mieux à faire, ce qui te permettra de te sentir bien. Il y avait tant de chose à faire, je pouvais juste rester là, la regarder s'en aller, je me sentirais bien. J'attrapai son poignet, il était doux, chaud, et attirai la jeune femme contre-moi. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Mon hôte ne réagit pas, il semblait qu'il s'était éclipsé l'espace de quelques secondes, j'avais donc quelques secondes, c'était bien peu. Je posai mes mains sur le dos de l'humaine, je la serrai assez fort pour qu'elle ne puisse pas m'échapper. De toutes manières je doute qu'elle veuille s'échapper. Je fermais mes yeux, respirais une demie-seconde le parfum de ses cheveux, j'allais m'en souvenir jusqu'à la fin. Mon corps était brûlant, j'avais l'impression de ne plus respirer, de coeur faisait des ratés, il battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait se décrocher de ma poitrine. Je murmurai alors à l'oreille de la jeune brune avant la fin.

« Au revoir.  »

Ca y est, c'était la fin. Cela avait duré trois petites secondes et j'avais cru que j'allais en mourir. Trois secondes pour dire tout ce que je n'avais pas sût dire, je me sentais en vie mais en même j'avais l'impression que c'était mon dernier souffle. C'est terminé. Oui, tu as une dette envers moi maintenant. Je pouvais avoir toute les dettes du monde je m'en moquais, j'espérai avoir fait quelque chose de juste.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyJeu 29 Aoû - 8:41

    Je m’attendais à diverses réactions après que je lui ai dit qu’il était temps qu’on se dise au revoir. Il aurait pu se contenter de me dire salut et tourner les talons, d’ailleurs il aurait dû, mais au lieu de ça, sa main se referme autour de mon poignet. Je lève un regard surpris et m’apprête à lui demander ce qu’il a quand il m’attire contre lui. Je reste interdite et ne pipe mot, je n’avais pas prévu ce genre de réaction. Ce n’est que lorsque ses mains se posent sur mon dos que je réagis et referme mes bras autour de sa taille, posant ma tête sur son torse et m’imprégnant de son odeur. Paupière close je profite de cette étreinte tout en sachant que la suite ne m’en semblera que plus douloureuse, tant pis. J’aimerais vraiment que pour une fois le temps m’obéisse et se fige, mais j’entends déjà les mots fatidiques s’échapper de la bouche de Strauss. Un instant je me serre un peu plus contre lui comme si je m’accrochais à une bouée de sauvetage, ne pas lâcher prise, tant que je tiens tout peut continuer, mais ce n’est pas comme ça que les choses fonctionnent en ce bas monde alors, à regret, je me détache de lui et recule d’un pas. Lorsque je lève les yeux vers lui il semble au moins aussi désemparé que moi.

    Je fais quoi maintenant . Je lui souris lui dit au revoir et tourne les talons . Si seulement c’était si simple. Au lieu de sa je m’approche, me hausse sur la pointe des pieds, pose une main sur son épaule et … Dépose un rapide baisé sur ses lèvres. Je veux faire plus, bien plus, mais ça ne nous aidera pas alors à peine mes lèvres ont-elles effleuré les siennes que déjà je recule d’un pas. Je sens mes yeux se noyer de larmes, mais il ne faut pas qu’il le voie, il serait capable de me retenir et ça ne ferais qu’empirer les choses. Notre temps est écoulé, je dois partir, alors, malgré le chagrin que je ressens, je lui fais mon plus beau sourire.

    -« Au revoir Strauss. »

    Sans me départir de mon sourire je recule encore d’un pas puis … Je me détourne, je ne peux plus le regarder. D’un pas rapide je m’éloigne de lui. Mon visage est baigné de larmes, pourquoi faut-il que je tombe amoureuse de la seule personne que je ne peux pas avoir ? J’ai envie de courir, de fuir, mais mes jambes me semblent du plomb. J’ai un trou béant à la place de la poitrine, j’ai déjà connu cette sensation quand j’ai perdu mes parents et pourtant aujourd’hui elle me semble différente, plus vive, plus douloureuse … Peut-être parce que pour eux je savais que je ne pouvais rien faire alors que là … Arrête ma fille, tu te fais du mal pour rien, il a une vie et il en est heureux, lui arracher tout en le suppliant de me suivre serait la réaction la plus égoïste du monde. Prenant une grande inspiration je me stop et tourne la tête vers lui, le voir, rien que le regarder une dernière fois puis … Je cours. Pas dans la bonne direction, le château est plus au SUD, mais je ne peux pas m’y rendre de suite, comme d’habitude pour rentrer je vais prendre des chemins détournés et tant mieux car j’ai besoin d’être seule pour calmer mon cœur. Là encore je ne suis pas sûre que cela suffise, il va me falloir plus d’une heure pour recoller les morceaux de mon cœur, peut-être des jours, des semaines, … Je ne sais pas. Je ne veux pas y penser alors je cours, je cours, … Et ce jusqu’à ce que mes poumons me semblent en feu et mes muscles crient grâce alors seulement je ralentis et observent l’endroit où je me trouve.

    Le château se dresse devant moi et je serais incapable de dire par où je suis passé pour y revenir. Inspirant profondément j’essuie mes yeux et je rentre. Comme je m’y attendais je me fais royalement enguirlander. Je ne dis rien, il n’y a rien à dire, alors je me contente d’écouter les reproches qu’on me fait et de courber l’échine. Plus tard, quand je serais seule, je pleurerais et m’énerverais, je crierais mon chagrin et ma colère au ciel, mais pour l’instant, je reste de marbre et je supporte ma peine et la colère des autres sans broncher.

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MessageSujet: Re: Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ Quand l'orage fait rage. [PV Strauss] → RP TERMINÉ  EmptyJeu 29 Aoû - 11:14


Kristal
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Au moment où je voulus la lâcher pour qu'elle puisse partir, la jeune brune s'agrippa à moi. Je sentais ses bras devenir plus puissants, je posai ma tête sur la sienne. Là j'avais qu'une envie: devenir une plante. Je voulais rester comme ça pour l'éternité, claquer toutes mes vies, je voulais devenir un arbre, ne plus jamais bouger tant qu'elle était avec moi. Le pire c'est que ça aurait pu être possible, sur une autre planète si Kristal avait été une Âme... C'est vrai que sur le coup je te félicite. Sur les milliers d'Âmes qui peuplent notre Terre il doit rester une dizaine d'humains maximum, et toi il fallait que tu la prennes dans tes bras... Tu as dis que je devais faire ce qu'il y avait de mieux à faire ! Oui, tu peux partir maintenant aller. La jeune femme recula d'un pas et une vague de fraicheur me frappa de plein fouet. Je voulais retourner contre elle, je l'aurais fait, mais j'avais promis à mon hôte de rester sage. Mon coeur battait si vite que j'en avais la nausée, si ça continuait j'allais avoir un bleu à la poitrine ! Non, mais ça se rapproche. Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu verras quand elle sera partie... J'attendais. J'attendais qu'elle parte, je me préparai mentalement à lui faire un sourire histoire qu'elle ne se souvienne pas d'un gars qui avait une tête de trois kilomètres de long. Je pris une grande inspiration pour me donner du courage mais elle ne s'en alla pas. Alors on allait rester là, pendant encore de longues minutes, à attendre celui qui partira en premier en se bouffant du regard ? C'est ton plus grand rêve avoue ! Je n'eus pas le temps de rétorquer, la jeune femme se mit à bouger. Ca y est elle partait, c'était la fin. Elle se dressa sur la pointe des pieds, étrange façon de partir. Elle rapprocha son visage du mien, je ne bougeai pas d'un centimètre, je ne savais pas ce que je devais faire. Je baissai néanmoins la tête, j'avais l'impression que c'est ce qu'il fallait faire pendant qu'elle posa ses mains sur épaule. J'eus un frisson, je crois que je vais mourir sur place. Oui, meurs, je ne veux pas assister à ça, il est encore temps pour fuir ! Non, il était trop tard. Les lèvres de l'humaine touchèrent les miennes pendant une seconde. Ca y est, pendant une seconde j'ai compris le sens de la vie. BEURK ! Non pas beurk, c'était chaud, c'était doux... Avant même que j'eu le temps de me rendre compte de quelque chose, que mon corps ait la quelconque réaction que déjà elle avait reculé. Je voyais ses yeux briller, ils étaient humides, comme ceux de Mélicendre avant qu'elle ne pleure. Kristal voulait pleurer ? Peut-être qu'elle aussi son coeur allait se décrocher, ça faisait mal, je la comprenais. Elle m'adressa un sourire radieux et dit.

« Au revoir Strauss.  »

Ca y est, c'était la fin, la vraie cette fois-ci ! Je lui rendis son sourire même je n'avais aucune envie de sourire, elle était tellement belle quand elle souriait. Je sentais l'étau se resserer autours de moi, je n'arrivais pas à bouger alors que l'humaine était déjà loin, elle marchait d'un pas rapide et moi j'étais planté là. J'étais un arbre..seul. Tu dis vraiment de la merde ! Oui, j'imagine. Je tournai les talons pour me diriger vers ma voiture qui était garée plus loin, chaque pas étaient une déchirure, je m'éloignais d'elle. Je savais que je ne pourrais plus jamais la revoir, c'était de la folie, je risquai déjà ma vie avec Mélicendre, hier soir encore on a faillit se faire prendre par Zombie ! Je poussai un long soupire, ma vue se troublait. Tu pleures ? Je ne sais pas, non, je ne pense pas. Je ravalais ma salive, j'avais encore les lèvres chaudes. Au moment où j'ouvris la portière de la voiture je sentis quelque chose couler de mon oeil, c'était étrange, ça faisait mal, mais ça faisait mal dans ma poitrine. Je m'assis dans ma voiture et me regardai dans le rétroviseur, mes yeux étaient rougeâtres, c'était vraiment étrange ! Je démarrai et pris le chemin du retour. Fume un coup ça va te calmer. Je n'en n'avais pas du tout envie, mais mon hôte m'y forçait presque, je fumais donc dans la voiture tout en laissant les trois quatre larmes qui perlaient de mes yeux. Pourquoi je pleure, c'est idiot ! Je rentrais chez moi, il fallait que je prenne un café ! J'avais l'impression que tout cela n'était qu'un rêve ...
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